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 Aisu Sagara

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Aisu Sagara
Aisu Sagara




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MessageSujet: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyVen 29 Oct - 18:23

▌Personnage
  • Nom :
    Sagara (Se prononce Ssaguara N'a pas de signification particulière)
  • Prénom :
    Aisu (Se prononce Aïzou Signifie « glace »)
  • Âge :
    Cent trente-cinq années, soit vingt-sept ans selon la croissance humaine.
  • Race :
    Demi-elfe (Homme de par le lien paternel)
  • Classe :
    Acolyte ou l'Art d'influer sur le corps en toute indifférence...
  • Métier :
    Alchimiste spécialisé dans l'aide aux assassins. Vous pensiez que les poisons et autres substances non déterminées se faisaient seuls, dans la joie et la bonne humeur ?
  • Alignement :
    L'ombre est un poison mortel. Une lumière teintée de sang dévoilant les chemins sinueux que prends parfois la liberté.
    « L'ombre me suit partout, imite ma silhouette, mes mouvements. Pourquoi la rejeter puisqu'elle semble faire partie intégrante de ma vie ? »
  • Dieu vénéré :
    Athée. Les dieux ne font pas partis de ses préoccupations premières.

  • Physiologie :
    « Un regard, c'est un aveu. Un sourire, c'est trompeur... »


    Un visage droit aux traits fins, presque féminins sans cette sensation de brutalité dure que l'Homme lui a léguée. Les émotions y passent comme des ailes d'oiseau, franches et sans détour, voilées de son ressentis. Il ne sera jamais parvenu à les modifier selon son bon vouloir, à les cacher pour se protéger... Il pourrait se faire livre si ses yeux n'accaparaient pas tant l'attention des autres. En amande, le tracé d'un noir d'encre chargé du contraste, d'un mauve cristallin uniquement connu qu'à titre de rareté chez les elfes noirs et leur manie de s'entourer des couleurs de la nuit... Ses prunelles sont un parfait miroir de ce qu'il est, exhibent jusqu'à la plus infime des souffrances sous forme d'étincelles dans ses iris. Ne dit-on pas que « les yeux sont le reflet de l'âme » ? Froids, distants, changeants, lumineux, ombrés, amoureux... Tous ces états, trahis dans un simple et unique regard...
    Les cheveux longs, en hommage aux elfes et parce qu'il n'a pas le désir de les avoir courts, prennent des teintes étranges, mélange de blond tirant sur le roux flamboyant au niveau des pointes. D'ordinaire lisses et sans fioriture il arrive que ses mèches s'habillent d'ondulations à cause de l'humidité présente. Au sortir d'un bain, ou plus encore lorsque le ciel se couvre de larmes par exemple. Ce n'est qu'au final une crinière désordonnée et lumineuse !
    Le plus frappant, quand l'on a connaissance de son sang elfique, est la forme de ses oreilles tout ce qu'il y a de plus humaines. Aucune pointe, aucune silhouette allongée... Il aime les arborer de deux boucles en or et d'un clou plus sombre au lobe, seule trace de bijoux qu'il daignera jamais porter. Quant à sa stature, il tient de la finesse et de la grandeur des elfes sans pour autant paraître gringalet. Ses muscles saillant et noueux lui confèrent bien plus de souplesse et de silence que de force brute et pure. Au vu des possibilités de son corps il privilégiera donc dans un combat à mort la rapidité et la précision des mouvements...
    Il est souvent vêtu d'une armure elfique légère et résistante, d'une longue cape à capuchon ne dévoilant que ses yeux (vous savez, façon touareg) fabriquée dans un tissu sombre, ainsi que de mitaines. Mais lorsqu'il n'est pas en voyage ou dit « en affaire », il ne s'habille plus que d'une simple chemise blanche dévoilant bien entendu juste ce qu'il faut, et d'un pantalon de toile large... Il affectionne également les hautes bottes utilisées parfois par les corsaires ou certains hommes de l'armée.

  • Passé – Présent – Futur :
    « Toutes les histoires commencent pareilles. Agitées d'une même rengaine aux promesses désabusées, une tonalité que tout le monde connait sans oser l'avouer... C'est ainsi, les histoires ne sont et ne seront toujours qu'incessantes répétitions du temps. »


    - Naissance -

    - Aisu jo...
    Elle le touche, l'effleure de sa voix, souligne le tracé de ses yeux, ses yeux qui lui ressemblent tant... Elle murmure son nom, encore et encore, cherche à le protéger de ses bras, de son corps, l'enroule dans ses longues boucles rousses. Il est elle. Le fruit de sa souffrance, la finalité de ses différences. A la fois elfe lumineux, maitre des ombres et Homme écorché. Ils l'avaient traités de folle, eux, sa famille, incapable de comprendre ce qui avait pu unir une elfe des bois et un drow. De comprendre ce qu'elle était, le produit de ses deux races. Cheveux flammes, prunelles mauves. Oreilles élancées... Vous voyez vous voyez ! Il y avait plus improbable qu'elle, un être interdit, SA création, son enfant...
    - Aisu jo...
    Leur création était parfaite. A elle, sa haine et son sourire cousue à même la peau. Ces ordures pouvait retourner crever dans leurs forêts à la pureté blessante, elle se ferait parjure ! Elle frôle du bout des doigts la peau douce et fragile de sa progéniture. Son mari ne comprenait rien. Un stupide humain, incapable de saisir l'étendue de sa rage, juste bon à nourrir sa hargne à la croire folle. Je ne suis pas folle. Non. Je ne suis pas folle.
    Les pleurs de l'enfant la ramènent au présent. Elle desserre lentement l'étreinte de ses doigts fins autour du cou de sa chose. Son trésor... Il n'avait pas le droit d'être mortel, pas le droit d'être pareil aux autres. Lui, elle en ferait son arme, déchirerait un par un tous les espoirs de ces jolis gens, leur vomirait sa haine à la face pour mieux leur arracher les entrailles... Et elle le protégerait. N'était-elle pas sa mère après tout ? Son rôle était bien de l'instruire, de lui apprendre la pourriture ambiante, la fragrance du sang sur les ongles décharnés ? Eux tous, là dehors, dans cette ville corrompue se cachant sous ce soleil déréglé, tous, tous, tous !
    Ne méritaient-ils pas de mourir ?

    Il contemple sa femme et son fils dans un silence incertain. Son ombre se dessine sur le sol dans un carré de lumière, encadre la porte. Qu'avait-il fait ? Il fait glisser son regard sur les longs cheveux roux, sur les yeux fous d'animal qui depuis bien longtemps déjà ne perçoivent plus que des fantômes, prisonnière de son monde mental désarticulé. Étrangement sa folie lui offre une beauté sanglante, insaisissable. D'aussi longtemps qu'il se souvienne, elle avait toujours été « malade ». Ses amis avaient fui, avaient tenté maintes et maintes fois de lui ouvrir les yeux, à lui. Qu'il n'épouse pas cette dérangée, arrachant systématiquement les ailes des oiseaux passant à sa fenêtre, murmurant inlassablement un langage qu'elle seule comprenait... Mais il l'aimait. Il était fou, fou d'elle. Et elle ne le voyait pas, n'avait jamais daigné poser les yeux sur lui.
    Il suit le regard de sa tendre aimée, tombe sur le bambin qui dort dans ses bras maigres. C'est lui qu'elle regarde. Son obsession. Il a l'étrange impression de ne plus exister. Plus du tout. Son fils, son propre sang a usurpé sa place dans le cœur féminin... Traitre, traitre, traitre !!
    Il ne sent pas le verre lui entailler la peau lorsque la bouteille qu'il tient explose entre ses mains. Dans la pièce, même à ce son, Charlotte ne tourne pas le regard, ne quitte pas des yeux son « Aisu jo ». Eliothe crache au pieds du lit avec hargne, regarde amoureusement sa femme et tourne les talons.
    Petite chose, si petite chose... Je t'écraserai...


    - Vingt-cinq ans - Soit cinq ans humain -

    Il a mal mal mal. Il hurle, tape de toutes ses forces contre ce battant de bois dur, trop dur pour ses poings. Ses ongles raclent la porte fermée à double tour de sa chambre, se débattent dans cette terreur ambiante, dans ce qu'il sait être vrai. Elle va y rester, cette fois, c'est sûr. En bas, au rythme de son angoisse et de ses pleurs incontrôlables, hurle sa mère en échos.
    Il ne pouvait se résigner à appeler papa cet homme imbibé d'alcool jusqu'à la moelle, aux idées de plus en plus jouissives pour les faire souffrir. Mère et fils. Ceinture, passage à tabac, craquement des os, bleus informes, rouvrir les blessures... Cet homme qui ne savait faire que ça pour prouver sa haine à son fils, son amour protecteur à sa femme : taper encore et encore, jusqu'à son soulagement, jusqu'à ce qu'il s'endorme après le travail bien fait. Sa mère jamais ne versait de larmes, jamais ne le regardait. Il était en dehors de son monde, et même en la frappant, ne pourrait y entrer. Elle se relevait, lissait ses jupes et prenait sa chose traumatisée dans ses bras pour le bercer indéfiniment.
    Parfois c'était elle qui faisait peur à Aisu. Il arrivait qu'en se retournant il surprenne son regard, ses yeux amplis de folie et son sourire décousu jusqu'aux oreilles. Dents blanches et aiguisées. Et toutes ces choses qu'elle exigeait de lui, toutes ces choses qu'elle lui murmurait lorsqu'elle le pensait endormit... Tu n'es pas comme les autres. Mon arme, ma chose, création divine... On les tuera, tous. Je te laisserai le soin de les démembrer... Mais il l'aimait. Parce qu'elle était sa mère, et qu'il n'avait que son père pour la comparer à la « normalité ». Et qu'elle ne lui avait jamais infligé de souffrance physique.
    Eliothe avait choisit une technique toute particulière pour toucher son fils. L'enfermer, ne plus s'attaquer directement à lui mais à ce qu'il aimait. Sa mère. Charlotte. La pensée de la peur panique envahissant peu à peu l'enfant le réjouissait à un point inimaginable. Entendre les hurlements de souffrances de sa mère lorsque cédaient les os devait le suffoquer, et Eliothe se mettait à rire comme jamais il n'avait rit. Oh comme il devait se débattre là-haut, impuissant dans sa chambre fermée, dans l'incapacité la plus totale de sauver le sein maternel ! Cette dernière comprendrait bien vite la chiure de fils qu'elle avait mit au monde. Et il pourrait enfin conquérir son âme, capturer son regard, ses yeux si mauves...
    Elle ne verrait enfin que lui, que lui...


    - Trente-cinq ans – Soit sept ans humain -

    Il dévale les escaliers, ouvre porte sur porte, le cœur en fête. Fille ou garçon ? Il s'immobilise au milieu d'une pièce, jète un ultime regard haineux à son père, endormit sur une chaise bouteille à la main, et entre dans la chambre parentale. La silhouette blanche et maigre de sa mère est étendue sur un lit, enroulée dans de longs draps immaculés. A sa gauche, sans chaleur, sa nouvelle petite sœur remue faiblement. Il bondit sur elle, sursaute au contact de sa température anormalement basse. Elle ne pleurs pas. Ses grands yeux mauves sont braqués sur lui, calmes et sereins.
    Charlotte s'éveille et se tourne vers lui. Sans tendresse ni amour elle lui arrache la nouvelle née des bras et la jette plus loin sur le lit. Ébranlé il ne bouge pas, stupéfait de sa réaction. Sa fille, sa propre fille ! Elle non plus elle ne la regarde pas. Mais lui oui. Elle l'enlace avec passion, ébouriffe ses cheveux blonds dans un geste doux et obsessionnel.
    - Aisu jo, mon Aisu. Ah bien sûr tu es là, tu es toujours là pour moi, ta chère maman. Si tu savais comme je t'aime... Ma chose, mon unique enfant.
    Elle referme les yeux et s'endort là, épuisée par l'accouchement dont elle nie l'existence. Aisu s'arrache à son étreinte de morte, accourt auprès de sa sœur, le seul être au monde qui ait besoin de lui, de sa chaleur. Seule et abandonnée dans son destin d'éternelle ignorée. Qui lui donnera un nom ? S'occupera d'elle ? Qui de son père fou d'amour et de sa mère dérangée ?
    Elle le regarde avec force, semble vouloir lui dire quelque chose. Alors pour la première fois, il lui sourit, timidement d'abord, puis avec conviction. Il a enfin comprit que son monde était détraqué, n'était pas quelque chose de normal, de bien. Il la prends contre lui, l'enroule dans ses vêtements. Il la protégera, c'est juré...
    - Bienvenue à la maison petite sœur. Juliette...


    - Soixante ans – Soit douze ans humain -

    Il repose la chaise cassée à ses pieds. Devant lui, les restes de la porte sauvagement défoncée... Il était terrifié, craignait les silences entre chaque hurlement désaccordé de sa mère, en bas. Ne plus l'entendre signifiait la fin. Et ça, il ne le voulait pas.
    Aisu se tourne une dernière fois vers sa sœur, droite et fière au milieu de sa chambre. Elle ne s'était jamais décidé à parler, muette de naissance que disaient les gens. Et pourtant lui la comprenait, dans leur langage à tous deux qui se passait de mots... Une fois de plus ses yeux seuls accrochent son attention. Un phare de calme et d'assurance dressé au milieu de la tempête, abolissant le concept même de violence. Ses yeux mauves sont immenses, à la puissance incomparable. La regarder, c'est se perdre dans cette confiance sereine et absolue qui règne autour d'elle... Croire l'impossible.
    Tout ira bien, forcément. Va, sauve-la.
    Juliette, sa Juliette. Si seulement l'un de ses deux parents pouvait avoir la présence d'esprit de la regarder, rien qu'une fois... Elle était une force de la nature, de ces gens que l'on aime d'un seul regard, qui ne faiblissent et ne trahissent jamais. Mais sa mère n'avait d'yeux que pour lui, et son père ignorait son existence parce que cette première n'y prêtait pas attention... Sa douce Juliette. Qui n'avait pas le droit à l'existence. Il dépose un vif baiser sur son front et bondit dans le couloir, un long morceau de la porte détruite à la main.
    Son père se fige à son arrivée, poing levé au-dessus du visage boursouflé de Charlotte. Elle soulève ce qu'il lui reste de paupière et murmure à son fils d'une voix enrouée un vague « Aisu jo »... C'est ce qui achève Eliothe, pauvre homme rejeté, relégué au rang de non existence. Il lâche son amour et attrape son fils, lui arrache des mains son arme de bois dérisoire.
    - Tu n'en as pas marre de faire souffrir ta mère ? De lui imposer ton existence ? Tu sais pourtant qu'elle est faible mentalement ! Pourquoi n'es-tu pas partit ? Pourquoi ne lui as-tu pas permit de penser à autre chose qu'à ta misérable personne ?
    Il lui assène ses phrases d'une colère froide, pure, bien loin de ses élans d'alcoolique. Les mots sont articulés avec soin, vibrent d'une haine lancinante, d'un cris trop longtemps contenu. Aisu montre les dents, se débat dans cette poigne d'homme encore forte malgré l'âge, cherche à faire mal. Parce que oui, il le sent. Là maintenant tout de suite, son père va le tuer. De sang froid, et en prenant son temps. Il va mourir ici. Juliette ! Mais il ne peut plus crier, suffoque écrasé par ce regard métallique et acéré qui le fixe d'un air purement détaché. Son père semble regarder tout cela d'un œil très extérieur. Après tout, ce truc qui craque et hurle sous ses doigts n'est pas de lui... N'est-ce pas ?
    Pourtant, le monde s'arrête. Quelque chose a saisit son épaule et, lentement, très lentement, il tourne la tête. Devant lui n'existe plus que ces yeux mauves, ceux qu'il cherchait depuis tant de temps. Pour la première fois, Charlotte le regarde, ne regarde que lui. Et ce qu'il y voit ne lui plait pas du tout. Il oublie son fils sur le coup, le laisse s'effondrer au sol à demi conscient. Il ne comprends pas. Elle ne voit que lui et pourtant... Pourquoi cette haine folle consume-t-elle les prunelles aimées ? Pourquoi est-ce vers lui qu'est tourné toute cette puissance hargneuse ? Après tout ce qu'il a fait pour elle ?!
    - ARRETE ! ARRETE DE ME REGARDER ! PAS AVEC CES YEUX LA !!
    Charlotte découvre ses dents blanches en un long sourire décousu. Ne le quitte pas des yeux, le brûle de l'intérieur. Crève crève crève ! Il n'en peut plus, que cela cesse ! Il la renverse dans toute sa violence, fait pleuvoir les coups sur son corps mou. Et puis... Pas un bruit.
    Charlotte, où es-tu ? Partie... Silence.
    Aisu ne bouge plus. Il ne sait pas où il a mal, ni ce qu'il fait là. C'est étrange... Il y a comme un voile blanc sur son esprit empêchant les informations de venir. Un détachement lourd et embrumé, un arrêt de ses sensations. Il reconnaît pas à pas son père immobile, yeux écarquillés devant la femme qu'il vient de tuer. L'amour de toute une vie. Ah, comme c'est beau...
    Le rideau s'est enfin fermé, je crois... La pièce est finie.


    - Soixante-dix ans – Soit quatorze ans humain -

    Orphelins. Dans cette maison silencieuse, déserte. Dans ses bras, Juliette frissonne, sans larme ni son. Comme d'habitude. Il lui semble parfois oublier comment pleurer... Lui avait perdu sa conscience des choses à la mort de sa mère, son père y avait perdu la raison. Juliette n'avait rien dit. Comme d'habitude aussi...
    Eliothe s'était éteint peu de temps après, de vieillesse et de folie. Au moins n'entendraient-ils plus ses misérables « Chérie c'est toi ? » chaque fois qu'une planche craquait, qu'une porte s'ouvrait. Il avait cessé de quitter son fauteuil peu à peu, de boire, de manger... De vivre. Et personne n'était là pour le regretter. Mais maintenant, les gens qui étaient venus les voir parlaient « d'orphelinat », de « familles d'accueil ». Ils posaient problème, Aisu le voyait bien. Ils étaient indésirables, deux gosses traumatisés. Et on voulait les séparer ! Il avait pourtant juré qu'il protégerait sa sœur, n'étaient-ils pas au courant ?
    Alors ils partirent de Ra'sibe la Grande, la Lumineuse. Et répondirent à l'appel de leur deuxième sang, celui que clamait la forêt. Elfes jusqu'au bout des orteils. Ces derniers parvenaient bien à survivre sans l'aide de personne, alors pourquoi pas eux ?


    - Cent ans – Soit vingt ans humain -

    Il décale ses appuis, prends garde de ne pas faire de bruit. Pourquoi en ferait-il ? Il s'est mêlé à la forêt, n'existe plus en tant que personne. Cela fait bien trop longtemps, bien trop d'années qu'il n'a pas revu la civilisation. Survivre, c'est surtout dur les premiers temps. Après, on s'habitue. On apprends quelles plantes manger, les vertus des autres, à observer, comprendre et vivre au rythme des arbres. Eux sont éternels, ne font jamais les choses précipitamment. Choisir par quelle branche se développer, ou gagner en soleil... Rien de plus compliqué, de plus ardu. Un arbre, c'est un gardien au même regard que sa sœur. On ne peut pas l'ébranler.
    Juliette... Elle se déplace de moins en moins, perds ses forces. Et lui boue d'impuissance, incapable de l'aider. Il faudrait marcher vers les lumières de la ville, trouver des gens, des magiciens... Mais ça, il ne le peut pas. Ce serait affronter les regards décédés de ses parents. La forêt ne peut-elle pas la guérir de son mal silencieux ?
    Mais pour le moment, il met toute sa souplesse et son talent à passer inaperçu. Sur le petit sentier devant lui, un vieil homme peine dans la terre molle et fraiche. Un grand ballot de plantes et d'herbes diverses sur le dos, un bâton noueux dans une main. Normalement, les voyageurs ne s'aventurent jamais aussi loin dans la forêt... Et l'intrus s'approche dangereusement de la clairière où réside Juliette.
    - Youhouuu ! Oui, toi là, qui me regarde avec un air crétin ! Mais vient donc m'aider nom d'un concombre mutant ! Reste pas planté là !
    Stupéfait Aisu ne songe même pas à s'enfuir. Il s'en fou même carrément d'être potentiellement en danger. Juste compte ses compétences de demi elfe battues à plate couture par un vieillard sénile. Et il n'aime pas les vieux. Ni les séniles.
    - Oh gamin, tu es bouché ou il faut que je te le dise en articulant ? Être sourd à ton âge quand même...
    L'interpellé se redresse vivement, se coule sur le chemin, barre le passage au globe-trotteur. Nullement gêné d'avoir été prit sur le fait.
    - Comment avez-vous fait ça ?
    - Fait quoi ?
    - Savoir que j'étais là...
    - A ça mon p'tit gars, ça s'appelle de la magie...

    Et il lève la main, claque des doigts. Mais il ne se passe absolument rien. Consterné le vieillard retente l'expérience -qui échoue de même. Alors, lentement, il plonge ses yeux de séniles dans ceux mauves du jeune homme.
    - Toi mon kiwi épluché, tu as des choses à me raconter...

    Il s'appelait Billy, Bibi pour les intimes. Vivait au beau milieu de la forêt elfique dans une petite cabane de bois, perdue entre quatre feuilles. Le cas des enfants Sagara l'intéressait beaucoup, tant cette maladie incurable et étrange qui rongeait la sœur que ce don passif et ingérable qu'abritait le frère. Il avait d'ailleurs prit ce dernier sous son aile, lui enseignant tout ce qu'il pouvait sur le métier d'alchimiste. Les plantes, ça le connaissait ! Et comme Juliette était à présent dans l'incapacité totale de bouger, bien que la force de son regard soit particulièrement impressionnante, il tâcha également d'apprendre à Aisu tout ce qu'il lui manquait. Le monde, les livres, les sciences, l'histoire, l'écriture... Malheureusement la magie fut un échec. Toute tentative de sa part était aussitôt contrée par le don d'annihilation du demi-elfe. Rageant. Quelqu'un d'aussi prometteur...
    Aisu n'avait pas de désirs particuliers, n'aimait pas souffrir. Toujours désaxé du monde, mit en porte-à-faux sur la réalité. Il ignorait ce qu'il voulait, ce qu'il était censé faire ici bas, avec ce pouvoir parfaitement inutile à sauver sa sœur. Apprendre à se battre ? Certes, mais il n'en voyait pas l'intérêt. Comme à peu près tout ce qu'on lui demandait. Les choses pouvaient bien continuer sans lui, il s'en foutait... Aussi ne lui vint-il même pas à l'idée de refuser l'épée bizarre que Billy lui offrit un jour. Bah si ça lui faisait plaisir...


    - Cent vingt ans – Soit vingt-quatre ans humain -

    - Eh Juliette jo, tu dors ?
    Aucune réponse. Bien sûr. Elle ne répondait jamais... Alors pourquoi ressentait-il ce vide, cette souffrance ? Même à cela, il avait échoué. La maladie l'avait emportée dans son voile blanc. Au revoir phare de mes tempêtes... Morte. Absente. Disparue. Plus là.
    Il la repose doucement sous les couvertures, l'embrasse une dernière fois sur le front. De larmes, il n'en avait plus. Se haïssait de ne pas parvenir à vaincre son détachement. Ce corps sans souffle n'était plus sa sœur... Elle aussi, avait cessée d'aimer.
    Charlotte. Eliothe. Juliette.
    Y avait-il une loi qui disait que telle ou telle personne devait tout perdre, tomber ? Où se trouvait la justice de ce monde, sa matière ? Il n'avait plus rien à faire ici, dans cette forêt qui elle aussi semblait l'avoir abandonnée. N'était-ce pas la faute des arbres qui avaient reconnus en sa sœur l'une des leurs ? L'avaient appelée à eux, à leur agonie de végétaux paralysés ? Même Billy n'en avait plus pour longtemps. Espérance de vie humaine oblige, vous comprenez... Que penserait-il au matin, Aisu disparut, Juliette morte dans son lit ?
    Charlotte. Eliothe. Juliette.
    Il ne parvenait pas à les ôter de sa mémoire, à oublier. Le masochisme, c'était plus fort que lui... Il lui parut comprendre pourquoi sa mère avait préféré s'enfoncer sur les chemins de la folie, plutôt qu'affronter la réalité. Sa famille était maudite. Une kyrielle de générations de tarés. Et la seule, LA SEULE à mériter cent fois de vivre s'était vu souffler par quelque chose d'infiniment plus petit qu'elle. Ah on est beau, nous les êtres vivants. Pourris jusqu'à la moelle. Et regardez les se pavaner, fiers de leur déchéance...
    Charlotte. Eliothe. Billy.

    Immobile dans la nuit, crinière rousse sous la lune, il sourit à Ra'Sibe. Un sourire décousu. Parfait.
    Juliette...
    Parce qu'il faut tous les tuer...

  • Psychologie :
    « Les folies, c'est toujours pareil, dès qu'on a ce qu'on voulait, on se demande un peu pourquoi on l'a voulu ! »
    Marcel Pagnol


    Il n'y a pas de porte de secours à la haine, pas de limite... Juste un écœurement déchirant, une envie de vomir lorsque le monde lui apparaît enfin tel qu'il est vraiment. C'est trop tard, il le sait mieux que quiconque, son détachement ne le quittera plus jamais. Il est devenu extérieur à lui-même, la vie qu'il mène n'est plus la sienne. Rongé par le remord, incapable de trouver de l'intérêt à ces êtres qui se pavanent... Lui, misanthrope ? Oh non, n'allait pas penser ainsi... Si vous saviez comme c'est risible pour lui de les regarder se débattre, survivre ! Rien d'autre qu'un documentaire animalier pour lui, le spectateur impuissant... Il sait ses services appréciés des assassins, mercenaires en tout genre. Il ne les aime pas, comme à peu près tout ici bas. C'est étonnant mais chez lui, tout ce qui ne lui plaît pas, tout ce qu'il n'a pas envie de faire, exercera sur sa conscience une attraction blessante... Prenons un exemple concret de ce phénomène : il n'a jamais aussi bien réussit à faire quelque chose que lorsqu'il en avait le moins envie ! Son âme s'est comme déboîtée de sa volonté, mise en porte-à-faux sur sa réalité des choses. Il est trouble, nébuleux, lunatique au possible. Rien de plus rageant. Car lui non plus il ne s'aime pas.
    Depuis combien de temps ne s'est-il pas sentit vivant ? Il faudrait à cet effet qu'il est au moins conscience d'être lui-même, d'être mortel. A cause de ce voile blanc qui semble recouvrir son esprit toutes notions de dangers lui est inconnu, lui offrant une logique parfois tortueuse, une analyse constante de son paysage. Tout ce qu'il voit est classé, répertorié, étudié dans un coin. Heureusement, il n'est pas chirurgien et se contente donc de la dissection de ses plantes... Chose plus qu'étonnante il demande parfois à accompagner ses « clients » sur leurs terrains de chasse, à titre uniquement distractif. Il ressent une joie ombrageuse à commenter ce qu'il voit d'un œil parfaitement détaché, et rage intérieurement de n'en avoir à cirer. Aisu est entièrement basé sur un système de contradictions, d'opposés. Volonté contre désirs, amour contre haine, remords contre détachement... Et ainsi de suite. Le paraître, manger, boire, tous ces trucs habituels dont les gens font une obsession... Lui joue à les vivre. Cache sa folie sanglante derrière son masque de normalité. Faire comme tout le monde, et qu'on lui foute la paix. Tout est faux chez lui, son sourire, sa voix, sa chaleur... N'est-il pas qu'une marionnette de ce « lui » qui s'est autrefois séparé de son corps ? Projeté à des lieux et des lieux au-dessus des nuages ? Qu'est-ce que vivre, aimer ?
    Il n'est pas lâche, ni courageux. Il faudrait pour cela qu'il comprenne à quoi correspondent ces deux notions... Pour lui ce ne sont après tout que des mots à définir ! Mais parce que c'est dans sa folie de ne jamais s'impliquer, vous ne le verrez jamais, jamais se mêler d'un combat. Avoir mal, il n'aime pas. Et comme il n'est attaché à strictement rien de concret, il ne voit pas en quoi ce serait gênant de faire des concessions à ceux qui lui cherchent des noises. C'est mieux de ne pas se salir les mains, de rester spectateur et de se haïr pour ça. Mais plus il aura horreur de voir des innocents mourir, plus il y trouvera d'attrait... Ne vous ai-je pas dis qu'il avait un sérieux problème de contradiction ?
    Si vous l'abordez, vous ne verrez que son masque : altruiste chaleureux aux manières douces et calmes. Quelqu'un qui vous fera pourtant froid dans le dos. Car dans ce beau tableau vous entendrez comme une note qui cloche, un hurlement jamais dévoilé caché dans son regard...
    Un détraqué à la lente agonie...

  • Pouvoirs et armes :
    - Don d'Annihilation -->
    Pouvoir passif mais inconstant. Il n'en contrôle pas consciemment le flux, il y a donc parfois quelques ratés (jours, heures, minutes, secondes...etc) où son don est quasi nul, voir inexistant. Il fonctionne de manière tout à fait naturelle (un peu comme respirer) sur une vingtaine de mètres autour de lui, annulant tout pouvoir. Pas définitivement bien entendu, il suffira à l'être concerné de sortir de son rayon d'action pour débloquer le verrou ! Ainsi les métamorphoses, magie et autres ne peuvent plus être utilisés auprès de lui... Ne laissant plus en l'occurrence que la force physique et les bonnes vieilles armes qui vont avec.
    Quant à l'origine de ce don, il est dû à sa classe d'Acolyte de l'ombre, ayant amélioré ses possibilités jusqu'à ce bien étrange pouvoir. L'on peut considérer que c'est une forme d'absorption d'énergie -celle qui nous permet d'utiliser la magie- passive et limitée par la distance.

    - Attributs Elfiques -->
    Aisu, demi-elfe de par sa mère, possède entre autre toutes les capacités physiques que peut posséder cette race. Elles sont bien entendu atténuées de par son côté « Humain », qui l'empêchera d'être véritablement d'égal à égal dans un combat contre l'un de ces êtres des forêts... Il se trouve donc doué d'une agilité hors-norme lui garantissant une certaine discrétion et précision dans ses mouvements, ainsi que de sens (vue, ouïe, odorat...etc) plus développés que la moyenne.
    En revanche il ne s'est pas trouvé très réceptif au don du langage animal, ne faisant pas non plus de très grands efforts pour s'améliorer... Disons qu'il comprendra l'idée générale ou encore les sentiments primaires (faim, soif, mal, bonheur...etc) d'une parole échangée avec une bête, ne cherchant pas à aller plus loin que le bout de son nez.
    Il jugerait cela trop peu productif... Ou trop épuisant.

    - Kareha -->
    Signifie « feuille morte ». Long sabre pourpre nervuré d'or aux courbes épurées et à la silhouette tranchante. Bien plus grande qu'une épée normale, elle garde pourtant une légèreté incomparable bien qu'elle ne soit pas vraiment des plus simples à utiliser... En effet, un mouvement mal calculé et sa tranche ne découpe plus correctement ! Le matériau dans lequel elle fut forgée reste un mystère jusque pour son propriétaire...
    Ce dernier la garde constamment liée dans son dos ou à portée de mains. Ce n'est cependant qu'à titre de dissuasion puisqu'il ne lui est arrivé de la dégainer qu'une ou deux fois dans sa vie, ayant du même coup bien du mal à être un bon escrimeur... Disons que ses combats à épée sont sensiblement ce que l'on pourrait qualifier de chaotique !
    (Lien vers image --> Kareha)

  • Autres ?
    Il parle à son sabre. Si si. Continuellement et indéfiniment, faute sans doute d'avoir quelqu'un à qui faire part de ses remarques. Enfin... De « s'intéresser » à quelqu'un pour lui faire part de ses remarques. Ainsi, son grand jeu du moment consiste à lui donner toutes sortes de surnoms divers et variés qu'il ne faut jamais chercher à comprendre ou à interpréter (planche-à-pain et tête-de-branche peuvent revenir souvent par exemple...). A ce qu'on sache, elle n'a encore jamais prit la peine de lui répondre...
    Il y a également deux trois petites expressions qu'un interlocuteur avisé ou un bon observateur apprendra rapidement à détecter et comprendre, tel qu'un léger froncement de sourcil lorsqu'il est contrarié, de longs soupirs répétitifs lorsqu'il se sent d'humeur parfaitement flemmarde... Et j'en passe et des meilleurs.
    Ah ! Et d'après certaines de ses connaissances, il semble développer une peur phobique des Kimilis (il y a certains cas désespérés, comme ça...).


▌Hors-Jeu
  • Découverte du monde par :
    Indice de la mort qui tue (et oui, la mort, ça tue) --> Je suis la lapinoroussophobe du forum et je vais envahir le monde grâce aux lapins blancs !
  • Preuve de lecture des trois premières tablettes :
    [Ok par Grenaak, et oui tu l'as eu le Ok entre crochets pleins de couleurs xD] (ouaiiis j'vais avoir le « Ok » entre crochets tout pleins de couleurs ! What a Face )
  • Des améliorations à proposer ?
    Niet, ce forum est magnifique, addictif. Et pour citer une certaine personne, c'est le site le plus sexy du net ! I love you
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyVen 29 Oct - 18:30

Fiche parfaite, rien à redire sauf un truc.... Cette image, je l'utilise déjà pour l'un des lieutenants de mon second compte, Amidatelion Tenebrae ! ^^"
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyVen 29 Oct - 18:38

Luz, t'as que ça à foutre, de faire des gros tueur sanguinaires?

Bref, j'ai lu que les pouvoirs, les pavés ça m'énerve en ce moment:

-Attributs elfiques: pas un pouvoir, juste ta race.
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyVen 29 Oct - 22:39

Ïlimentã --> Pas de problème ! Very Happy
Je fais ma recherche de vava demain par contre, là, mon lit me fait signe... T_T

Clun --> Nan nan, pas tueur, il a jamais tué personne hein. Plus innocent que Luz. O_o
Et ouaip, en ce moment, j'avais besoin d'un personnage avec lequel exprimer mes pulsions, un bon pétage de cable... Les ténèbres, ça fait du bien parfois.

Pour ce qui est des attributs elfiques j'avais choisis de les mettre dans la section pouvoirs pour parler un peu de ses compétences physiques, et de sa compréhension du langage animal. S'il faut vraiment pas ben... J'enlèverai sans remplacer. x)
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyVen 29 Oct - 23:16

Moi non plus j'ai pas eu le courage de tout lire xD

Donc pour les pouvoirs...Wow le don d'annuler la magie...J'hésite franchement a le laisser passer sans sourçiller, au moins un peu ^^'

pour le reste ça me semble bon ^^
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptySam 30 Oct - 0:51

Luz sa faisait longtemps que tu y pensait non? A DOUBLER TON COMPTE?
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptySam 30 Oct - 8:40

Un site sexy ?!
Monde de fou..... *Déprime*
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptySam 30 Oct - 11:47

Dragunsou, c'est ce qui s'appelle avoir les idées dans le pantalon Razz
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyDim 31 Oct - 21:05

Hum, sur le pouvoir d'annulation en effet y'a quelques petits détails à ajouter, déjà la portée de ce verrou, et je précise que les "transformations raciales" ne sont pas considérés comme réelles magie (elle n'utilise pas de force vitale) donc je ne suis pas sur que ça puisse bloquer celle la. Par contre, des méta de métamorphes là par contre...^^
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyMar 16 Nov - 16:36

Juste par curiosité, ça se passe comment pour le personnage ? ^^
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyMar 16 Nov - 17:00

C'est a dire?
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyMar 16 Nov - 17:02

bah pour ses pouvoirs, ça fait un moment qu'on a pas signe de vie ^^'
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyVen 19 Nov - 14:22

C'est le deuxième compte de Luz, alors elle passe pas souvent... ^^" Faut lui laisser le temps.
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyMar 22 Fév - 16:54

On confirme que la préxsentation n'a plus sa place en attente, ou on la laisse ?
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MessageSujet: Re: Aisu Sagara   Aisu Sagara EmptyMar 22 Fév - 19:26

Je pense qu'on peut la refusée.
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