Ayant fait une halte au port, Glaïa vit qu'une embarquation allait bientot partir et décida de monter dedans pour passer le voyage sans se fatiguer. Elle réussi a monter dedans et évita tout contacte avec l'équipage qu'en elle vit une baguarre. Deux hommes se bagarés vaillamant devant elle.

Elle décida de regarder pour voir l'issus du combat. Treès vite l'assez par tous sa elle soupira et déclara a voix basse:

-Que cela est lassant, je veux voir du sang moi

Ma proposition titilla la cupidité de mon compagnon, désormais apte à mentir pour nos intérêts communs. Il y trouvait une récompense alléchante, la première brique de son rêve. Et la route sinueuse de la rédemption s’offrait à moi…
Je lui avais planté un poignard dans le dos, une lame à double tranchant qui déchira notre amitié précoce et le peu d’amour propre qui hibernait dans les profondeurs de mon âme. Je négocierais ma faute contre une bourse graisseuse… Après ce sacrifice, la quiétude rallierait le navire et ouvrirait la cage des hirondelles noires de l’amertume. La violence s’éclipserait des sillons masculins et une déchéance martiale ruinerait ses phalanges marbreuses sur mon visage, peint par une angoisse dubitative. Comment éprouver la crainte quand on s’apprête à connaître la peur ? Cette expérience macabre conditionnerait le futur de l'édifice squelettique me servant de corps. Et si les militaires se révèlent tenace, d’un aspect miteux je serai…

« Bien, on est d’accord sur ce point. En revanche, ce navire peut devenir un labyrinthe si les gardes s’attachent de trop près à le surveiller… Alors si tu ne me trouves pas, déniche d’abord un petit écureuil roux comme les flammes du paradis. Pour ce faire, secoue une bouteille d’alcool et cet ascétique viendra pour te l’arracher. Il te sera grandement utile à ma délivrance. Et je t’en prie, Dragunsou, ne me laisse pas tomber…

Les cris glissaient dans l’air comme si l’atmosphère était devenue la rampe d’un langage primitif. Un fracas d’insulte se distinguait du tumulte sonore, la preuve qu’une unité solidement constituée était en arrivage…

~

Si l’azur de la mer se coloriait dans le moindre recoin de l’horizon, une tache noire vint inonder la peinture céruléenne. Mes yeux s’ouvrirent sur une odeur de bois mouillé, mon corps émergea par la vigueur des flots. Mes mains étaient moites et parsemées d’écorchures, un signe à un traitement inacceptable d’un point de vue social… Mais nous étions en mer. En marge du monde terrestre et imbibé par les humeurs aqueuses de l’océan. Et puis pour tout dire, ma vie n’équivalait pas celle du plus bas maillon de la chaîne alimentaire… J’allais être dévoré tel un vulgaire plancton par ces mercenaires de l’état. Car la seule différence entre nous autres, criminels ou pillards, et ces soldats gouvernementaux, était un écusson délicatement tissé sur la toile opaque de leurs heaumes. Il leur garantissait tous les droits et leur octroyait des devoirs insatiables de cruauté. Ces mêmes devoirs qui sont réprimandés par la loi et gratifiés d’un séjour dans un hôtel à barreaux, une cellule miteuse et encore puante des charognes y ayant péries. La chair fraîche rentre le jour et son âme s’échappe quand la nuit de la mort illumine son berceau funèbre, le seul cercueil porté à ses os décharnés…
Cette misérable fin serait sans doute la mienne.
Une sérénade de chaînes embrassait mon poignet jusqu’à la moelle, me suppliciant les os à chacun de mes mouvements. Ma position ne présentait rien d’agréable, l’espace entre ces anneaux métalliques était plutôt large pour un simple interrogatoire… Une vague caressait la coque du navire et je sentais mon corps s’écartelé. Et pour couronner le tout, se pointa une poignée d’hommes aux airs maléfiquement espiègles. Un regard qui ne m’était pas inconnu… En mirant la loque devant eux, ils se délectaient de ma souffrance, mémorisaient les images terribles de ce martyr. Mon corps aiguillé par les plaies et empoisonné par les brûlures, une fontaine de sang de laquelle s’écoulerait de merveilleux cauchemars. Parmi eux, une femme dont les traits se voyaient endurci par une ombre récurrente. Et avant d’avoir dénudé son âme du regard, un poing se leva… Ma figure et mon torse devinèrent la piste d’atterrissage de ces coups malicieux. Une vitesse fulgurante qui n’avait rien à envier à la vivacité des fynfrings.
Combien de coups s’écoulèrent avant que l’espoir me quitte et que la mort me guette ?
Dieu seul le sait et si sa toute puissance accepte de me délivrer, j’irais porter un cierge au sanctuaire qui loue ses mérites… Une autre personne pourrait me sortir de ce pétrin. Seulement, le choix délicat entre amitié et amertume occuperait l’esprit de mon compagnon pendant un bout de temps.
De quoi flancher sous l’intensité douloureuse…

A la fin de leur discourt, l'homme le plus musclé frappa l'autre et celui-ci s'écroula a terre. Inconcient. Alors que la foule arrivait, Glaïa décida dans profiter pour monter a bord. Elle prit des habits qui trainés et fit comme ci de rien n'était. L'homme musclé porta l'autre sur son dos et l'enmenna sur l'embarcation, la, il l'attacha avec des chaînes et le laissa la. Puis le bateau leva l'encre et nous partions vers l'ocean inconnu de part mon être.

Quelques heures plus tard, Glaïa fesait comme si elle était comme le restant de l'équipage, impassible et troublante a la fois. Elle laisser sortir son côter sombre pour passer inaperçu et décourager les prétendants qui se présenter a elle. Lors d'une discution, elle vit que le prisonnier se réveiller petit a petit. L'équipage commencer a se rapprocher de lui, il nous regarder d'un air neutre, les vagues le fesait balancer de tout côter, les chaînes l'écartelant petit a petit. La souffrance se liser sur son visage. Une pointe de tristesse se liser sur le visage de Glaïa, mais elle reprit vite fait un visage des plus sombres pour passer inaperçu entre tout c'est types des plus déplaisant. Soudain son regard croisa celui de glaïa, il du voir le coter sombre et obscure qui apparaissait sur son visage. Soudain, un des hommes attaqua, puis un autre et encore et toujours des coups. Glaïa regarder se spectacle des plus inacceptable sans bouger. Elle regarder le prisonnier gesticuler dans tout les sens tellement les coups étaent forts. Nan pouvant plus de se spectacle, Glaïa dégaina son épée, se mit devant le prisonnier et arréta tout les coups. Les hommes reculèrent de surprise puis commencèrent a avancés. Glaïa n'ayant aucune crainte contr eux déclara d'une voix rock et dur mais des plus féminine:

-Celui qui fait un pas de plus, je lui coupe sa tête de petit lâche qui sens prend a quelqu'un qui ne peux pas se defendre. Et apres on apelle sa un homme, moi, je voit ici que des petites frappes. Maintenant retrourner a vos petites occupations sinon ....

Les hommes reculèrent, uns d'eux se jeta sur Glaïa pour la tuer. Celle ci esquiva le coup et dégaina son sabre. Elle le plaça sous la nuque et regarda l'homme dans les yeux et déclara:

-Toi tu voulait vraiment mourir.... tu ne sais pas de quoi je suis capable petit humain inssignifiant!!

L'homme trembler de peur, il la regarda dans les yeux, a sa moment la, Glaïa avait laisser paraitre ses yeux de dragons et son coter des plus obscure. Il cria de peur:

-Mais qui est tu...!!!
Glaïa ria et déclara avec une sourire:

-Je suis celle qui tu n'aurai jamais du croiser ou metre en colère, une dragonne d'ombre, vénérant la déesse la plus puissante qu'il sois... Ïlimenta.

L'homme prit pleurait de peur, cria en s'excusant de toute ses forces. Glaïa en avait plus qu'assez de ses cris alors elle les trancha la gorge. Son cadavre tomba a terre, inerte. Les hommes, prit de nausé et de peur, partirent en courant. Glaïa renga son sabre et s'agenouilla pres du prisonnier blesser. Elle prit de l'eau dans un sceau avec un chiffon qui était a côter et lui nétoya le visage.

-Excuse moi si je t'ai fait peur, je n'aime pas les personnes dans leur genre. Je n'aime pas non plus usé de mon côter sombre mais la, j'ai craqué. Comment t'apelle tu?

Bercé par la douleur et la rage, de longues larmes de sang coulèrent sur mes joues, explorant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel… D’un teint couramment blafard, elles devinrent rouges avant de virer à un bleu d’une laideur véritable. Puis, les ombres violettes envahirent mon visage et entamèrent une danse macabre, une valse où les tortionnaires menaient la ronde. Mes os craquaient dans un fracas tumultueux. Je m’imaginais déjà livide, les asticots me dévorant les intestins et les rapaces me crevant les yeux à l’aide de leurs becs affamés. Si mes mains ne furent pas menottés par ce fer brûlant, j’aurais, délibérément en mon âme et conscience, arrachés les pupilles à leurs orbites… Comme la moisson baveuse arrache les iris de leurs racines, j’aurais ôté la seule chose me permettant d’admirer la beauté du monde. Mais comme chaque a chose son miroir, l’horreur de l’univers serait advenue invisible et insouciant de mon partenariat moral. Elle aurait continué à vivre et moi, à mourir…
Les yeux clos et les oreilles éteintes par la souffrance, une giclée de sang se répandit sur mon torse, de frêles abdominaux et de la graisse à en revendre. Et tout ce beau monde se réveillerait en enfer, de nombreuses cicatrices et lacérations étayant la thèse de l’impuissance… Je n’irais pas en enfer car l’enfer était sous mes yeux. Un abattoir rustique où un homme devenait le cobaye d’une bande de bouchers euphoriques. Aucune pitié, aucun remords. Seulement la sensation d’un devoir à accomplir, une tâche sordide à exécuter sans regarder l’abject animal, un bout de viande dans cet engrenage véreux.
Mes paupières s’ouvrirent dans un effort surhumain… Barbouillé par le pourpre, mon seul œil valide était auréolé d’œillère tant sa vision était réduite, amenuisé par un souci de fermer les yeux sur la lumière des évènements… Une expression à laquelle je ne croyais plus. Les ténèbres sont si insipides que même avec indolence extrême, on ne pouvait les oublier tellement il était clair comme de l’eau roche. Oui, à l’écart des législations des droits des bêtes, le mal était à l’état pur. Un cagibi sombre où les seules ampoules étaient à mes pieds. Ne vous méprenez pas… La lumière ne soulevait ni mes craintes, ni l’étreinte de la douleur. Les ampoules étaient d’un pus jauni, ambré par une flagrance pestilentielle. La fétidité était d’or grâce aux moisissures du navire qui s’était insinué dans l’infime creux de mes ongles… Une étoffe mouillée dorlota mon visage pour assouvir la dureté des plaies, une écharpe soyeuse quand on connaît l’état de notre figure… Une voix féminine me demanda mon nom. Une voix douce mais forte à la fois. J’essaya de parler, ma langue se heurtant aux gardes d’un palet récalcitrant à la communication, douloureuse lorsque vos dents nagent comme des poissons tournent dans un bocal… Pour mon plus grand malheur, l’un des coups m’avait forcé à fermé la mâchoire sur ma langue, désormais en deux parties où un simple ligament nouait encore un lien. Avant, j’étais loque. Mais maintenant, qu’étais-je ? Un bout de papier déchiré par les ciseaux étatiques ? Un vase renversé par des enfants et dont aucun ciment ne recollerait les morceaux ? Ou le résultat de mes propres actes ?

« Biglnoche, Binosse Mauriche… » balbutias-je, incapable d’articuler.

A l’entrée se tenait fièrement celui qui devait être mon sauveur… Il avait accouru tel un messie viendrait protéger ses fidèles, ceci afin d’accomplir l’objet de sa promesse et soulager sa conscience. Une fois n’est pas coutume, il alla trop vite en besogne. Il était jeune et fou, réagissait selon ce qu’il voyait, négligeant la profondeur de l’ambiance pour boire aveuglément sa surface. L’héroïne se trouvait être une personne assez lugubre et Dragunsou était un assassin aux dents longues, à la réflexion courte sur pattes. Si tous deux s’affrontaient, la mort frapperait dès l’entame du combat… Il était de mon devoir de les empêcher.
Fixant mon compagnon du regard, j’éleva mes seuls doigts potables, viables à la consommation de l’espace gestuel. Simultanément, je montra la jeune femme du doigt, le balance d’est en ouest pour signifier qu’il se trompait et à son égard, mon pouce se brandit vers le ciel…
J’espérais qu’il comprendrait car ce petit gars n’était point dépourvu d’intelligence… Il ne savait pas encore s’en servir à bon escient.
Quant à la jeune femme, je priais pour qu’elle ne réagisse pas à l’affront de Dragunsou…


[Hrp : Glaia, prend garde aux fautes et corrige les stp…]

[Hrp: Excuse moi pour les fautes d'orthographes.... je ne suis pas bonne du tout dans se domaine X( / pour une fois j'écrit a la première personne du singulier =) ]

L'homme que j'avais sauvé prononça avec t'en de mal son nom que je n'eu compris que Binosse Mauriche. Voila donc comment il s'appelait. Le pauvre avait la langue coupée, voilà pourquoi avait-il balbuté en prononçant son nom. Soudain, mon odorat me signala un autre humain à l'entré de ce lieu où agonïsé se pauvre homme. Mon instin me disait de me méfié alors je me releva et sortie mon épée. La lame était encore couverte de sang, cela me désaventagerait si un combat venait à s'engager. L'inconnu se trouvait être l'homme qui avait assommé Binosse, je le reconnaissait à sa carrure et à ses sabres qui d'ailleurs étaient sortis. Celui-la ferait mieu de se méfier de moi surtout lorsque je suis de mauvais poil. Et voilà que celui-ci me déclara d'un ton presque provocant:

-En voilà des manière, moi qui était là juste pour délivrer quelqu'un je vais pouvoir afronter une quoi ? Excuse moi de te demander ça mais les hommes que tu as fais fuir n'ont pas été très claire donc je te repose cette question : quesque tu es ?

Ainsi, il venait délivrer Binosse.... c'était un peu trop tard. Sa façon de me demandais qui j'était en était très impolie voir outrant. Je le regarda droit dans les yeux, comme pour lui dire de ne pas en dire plus qu'il ne la fait qu'en mon attention se dirigea vers Binosse. Celui-ci essayé t'en bien que mal à essayer de faire passer un message à mon interlocuteur. Je me retourna et m'avança vers se minable qui me dévisagée. Je lui prononça en m'arrêtant à quelques mètres de lui:

- En voilà des manières de me demandait qui je suis ou plutôt se que je suis.... la galenterie n'est à se point ton fort à se que je voie... je suis une dragonne de l'ombre pouvant te tranché en deux d'un simple coup de griffes si l'envie me viens de te tuer, petit être médiocre que tu es. Range tes sabres et j'en ferait de même pour mon épée. Qu'en a ta venu pour délivrer cet homme, cela est un peu trop tard. Comme tu peux le voir, c'est moi qui a du intervenir lorsque ces bourreaux s'attaquer non sans mal à lui. Pourtant je suis toujours ephorique en voyant du sang mais celui la me répugne en sachant qu'il a était versait pour rien.

Je le regarder droit dans les yeux... en attendant sa réponse et son désir de ranger ou non ses sabres!

[hrp: XD même moi je fais pas des fautes comme ça faut vraiment que tu relise ou que tu fasses relire tes textes]

La réponse de la jeune femme ne ce fit pas attendre. Je n'avais jamais affronter de dragon mais je devais bien avouer que l'idée était alléchante, mais bon je supposais que la structure du bateau ne serait pas assez solide pour soutenir le poids d'un tel monstre. J'abessais les sabres mais ne les rangeais pas pour autant. Le signe que Binoche m'avait fait entre temps avait fini de me faire changer d'avis. Je m'approchais du malheureux, certains nerfs de sa langue avaient été sectionné de plus il devait avoir quelque côtes cassées, il était dans un piteu état et faisait pitié à voire. Des solides chaînes retenaient ses mains et la clef qui les ouvriraient n'étaient pas en ma possession.

-Toi tu reste là à le proteger, moi je m'en vais cherche la clef, dis-je en m'adressant à la dragonne.

Je m'élançais dans le couloir pour arrivé sur le pont. Les hommes qui avaient fuient avaient ameutés le reste de l'équipage. On allait bien voir ce dont la femme dragon était capable, elle qui se vantait tant. Je laissais passer la cohue et me dirigeais vers la chambre la plus luxueuse, celle du capitaine. Je le trouvais entrain d'écrire des mémoires, j'étais essouflé d'où sa question sur mon état. Pour toutes réponses je m'avançais vers lui deux sabres sortis et un sourir destabilisant au lèvres, la montée d'adrénaline fut elle que je le perforais de part en part avec mes lames. La cabine était à present bien salle, et je l'étais aussi, couvert du sang de ma victime, je lui prenais le pouls : plus rien...
J'étais bien embeté, si il lui avait resté un souffle de vie j'aurais pus lui demander où était cette fameuse clef. Je fouillais partout, remuais les meubles ouvrais les étagères. Enfin une idée me traversa l'esprit et je regardais à son coup et vis un reflet. J'arrachais avec vigueur le fil qui la retenais, je profitais de cette petite escale chez ce capitaine pour lui derober quelques bourses.

-T'en auras pas besoin la où tu vas... Me dis-je

Je m'élançais en direction de la prison aussi vite que mes jambes pouvaient me porter...

Une dragonne gardienne des préceptes d’Ilimenta… Décidément, cette jeune femme se révélait de plus en plus délicieuse, exquise par ce sourire narquois délicatement machiavélique. Le parfait alliage entre l’ombre du maléfice et la lumière de la beauté, comme en témoignait son visage. D’une blondeur angélique par sa chevelure topaze, un contraste était mit en abîme par un visage froid comme un iceberg et des yeux saphir, où toutes les nuances ondulantes de l’océan s’immergeaient… Avec le temps, j’avais mis à profit ma perversité pour développer la rigueur de mes analyses. Mais je ne faisais pas dans la dentelle, mon regard glissant sur ses courbes alléchantes, roulant sur des attributs aguichant où les habits se faisaient un malin plaisir de les laisser transparaître. Enfin, ne nous égarons pas dans des fantasmes insolents, même si ces derniers me divertissent de ces douleurs, lacérant mon âme et griffant mon cœur… D’autant plus que mon pouvoir de séduction ne devait pas être très performant à l’heure actuelle, mon charme ravagé par des meurtrissures me conférant le sex-appeal d’un babouin. Je devais être en piteux état et moche à voir, je le conçois.
Guidé par son instinct d’homme, jamais Dragunsou ne lèverait la main sur une pareille beauté… Au risque de radoter, elle irradiait le navire de son charme et tout convergeait vers elle. Cette dragonne au pelage dorée était magnifique et une seule épithète me vint à l’esprit. Tout simplement, elle était solaire… Dangereuse et fascinante à la fois.
Pour mon compagnon, surtout dangereuse. Il ne tarda pas à s’enfuir avec à la bouche un prétexte philanthrope, chercher les clefs pour assurer, un tant-soi peu, sa promesse qu’une autre avait résolue à sa place… L’évasion n’était qu’un début car il nous faudrait survivre sur ce navire où nous tuer devenait un droit, notre traque devenait un divertissement comme un autre. Notre trépas ne serait pas dramatique sachant que nous ne sommes pas encore destinés à accomplir de grandes choses, des quêtes abondantes de magnanimité et d’altruisme. Nous n’étions pas dans la ligne de mire du destin, ceci tant qu’il ne nous avait pas mitraillé d’exploit à afficher sur notre carte de visite. Si mourir me dérangeait guère, mourir en emportant mes adversaires dans les limbes des enfers, me sied davantage. Cette perspective me redonna presque le sourire mais la maxillaire cassée, un sourire aurait dégradé le triste panorama facial que j’affichais. Que j’aurais aimé lui faire la conversation. Entendre le souffle rauque de sa voix n’existant que pour moi… Je ne pouvais point aspirer à grand chose car moi-même, j’en étais devenu une. L’humain était cassé, brisé par les tortionnaires. Seul le corps demeurait, dépité et sauvegardé d’imprescriptibles cicatrices. Après les lamentations, le regret. Je me rappela ce soir où tout avait basculé sous le crépuscule céleste et le crépuscule de mon ennui. Si quelques clients avaient investi ma taverne, je serais encore crapule, un escroc fidèle à lui-même, mettant de l’eau dans son vin par soucis de bénéfice…
Trêve de bavardages. Même avec les oreilles dégoulinantes de sang, je pouvais clairement distinguer le fracas de bruit courant sur les planches bancales du bateau. Un troupeau d’homme recherchaient intensément la localisation précise de la prison. Et tôt ou tard, ils dénicheraient l’endroit et contre une ribambelle de gorilles armés jusqu’au dent, nous serions dans la mélasse jusqu’au cou… Mon génie novateur nous sortirait de là mais pieds et poings liés, la dragonne aurait à m’épauler, à s’improviser bras de mon génial cerveau…

« Chai une idée. Trouvse nous une chorde bien cholide, un truc qui tienne la routhe… Chai une queschon de vie ou de mort, alors magne-toi !

L’injonction n’était sans doute pas le meilleur moyen de communiquer avec une aficionado du sang… Néanmoins, je me devais d’être brutal pour la faire régir…
Un bon dîner aux chandelles lui ferait occulter ce triste accident vocal. Après, c’était à mes risques et périls.


(Hrp : Mon petit Dragunsou, t’en fais des biens belles toi aussi^^ Enfin, je vous jette pas la pierre. Quand je gribouillais des textes sur mes cahiers, ils étaient aussi bourrés de fautes^^ Question d’habitude et de volonté… )

[hrp: il s'agit tout de même de tenir le titre U_U"]

Je devais passer par le pont pour arriver au lieu de détenssion de Binoche. J'avançais, la main posée sur les fourreaux, je regardais le ciel, quand quelquechose se posa sur mon épaule gauche. Si la chose qui était sur mon épaule avait voulut me tuer elle l'aurait déjà fais, j'en concluais donc qu'elle ne me voulait pas de mal. Je la regardais, c'était le faucon que j'avais sauvé, il m'arracha un rictus. Je m'élançais dans le couloir, un groupe d'homme armé l'avait fait aussi, j'en concluais que je devais les suivre. Néammoins je ne pouvais pas les suivre avec cet habit taché de sang, même pour le dernier des crétin il serait facil de faire un lien entre la mort soudaine du capitaine et mon état actuel. Jetant un coup d'oeuil autour de moi j'enlevais ma chemise, j'en profitais aussi pour verifier l'état de ma blessure, elle avait bien cicatrisé mais je garderais à jamais une cicatrice qui barerait mon torse. Je m'élançais dans les couloirs essayant de me guidé grâce au son car je n'avais pas retenu mon chemin, dans ma grande betise. Je débouchais sur un couloir plein à craqué d'homme près à combattre pour venger leur frère tombé au combat.
Je devrais jouer des coudes pour arriver jusqu'à la salle des geoliers.

*Dans quoi je me suis encore fouré ?*Me dis-je interieurement...

A ma requête, l’un de ses sourcils s’arqua dans un soupir d’exaspération. La dragonne ignorait la raison de cette demande et pour être sincère, je l’ignorais aussi… Seulement, les longs et périlleux printemps d’errance m’avaient appris que dans des situations apocalyptiques, un homme doit faire avec ce dont il dispose. Pour sauver une princesse des griffes du mal, quelques preux chevaliers entraient dans le donjon armé d’une brindille, un couvert de tonneau en guise de bouclier. Oui, tout le monde n’avait pas la chance de posséder une lame d’argent ou un écu de platine, où le blason de la patrie est écrit par d’onéreux diamants. Ainsi vaquait la vie, ainsi vainquait les plus forts… Les piteux vivent d’espoir et d’ambition. Et à en juger ma caboche martelée, on me congédiait dans la deuxième catégorie sans l’ombre d’un doute, une présomption de richesse uniquement fortuite. Alors je devais agir avec les moyens du beurre, les moyens du bord. Ce bout de ficelle n’était donc qu’une broutille… Convenablement bien subordonné, il devenait aussi redoutable qu’un as de pique, un raisonnement pointu pour un résultat incisif. Malheureusement, les menottes m’entravaient, handicapaient chacun de mes gestes et se balançait à la cadence de mes efforts pour les briser. Mais comment détruire plusieurs kilos d’acier, plusieurs amas de fonte correctement entremêlés ? Il fallait prendre des mesures extrêmes, orchestrer des répercussions presque terroristes… C’était ça la solution. Il fallait tout détruire…
D’un œil attentif, je regarda la pièce bercée par des nuances de rouges, les nuées ardentes de sang nageant dans mes iris défenestrés. Ingénieusement, je trouva le moyen de faire une pierre deux coups. L’aide de la dragonne était cette fois primordiale…

« Eh… Chai oune idée à te succchherérer. Approche-toi un petit peu, ma voix ne peut chourir plus loin.

Rien ne confirmait son approbation car lassé d’ouvrir les yeux, je ferma les fenêtres de mon âme sur une salle où un rubis aqueux se répandait comme la béatitude d’une foule ilote. Mon stratagème était risqué et sauté d’une falaise ma paraissait déjà plus intelligent… La clairvoyance m’avait fait orphelin et m’avait placé dans une spirale où le délire, la fantaisie deviennent tes parents. Un accueil chaleureux et une idée germait dans mon cerveau, malsain de nature, corrompu par la nature des autres. Le futur de mon existence était sérieusement compromis et en restant ici, il était figé dans l’échec, dans le néant et dans l’oubli… Pour ne pas massacrer notre magnifique langue, j’usa mon sang à des fins littéraires. Il coulait à flot, mon essence coulant avec… Pourquoi ne pas s’en servir ?

C’est un plan dangereux. Alors dragonne, si tu éprouves la peur, efface ce sang de tes larmes de craintes. Prend cette corde anodine mais robuste, fait un nœud à chacune des menottes embrassant mon corps. Puis, prend l’enclume à ta droite et attache y aussi la ficelle… De ta froideur, j’ai compris que tu devais maîtriser la glace ou ce qui s’y rapporte. Trouve donc le moyen de nous créer un bloc de glace compacte et solide qui puisse flotter. Attache une énième fois cette maudite corde à cet iceberg miniature… La coque de ce navire est de mauvaise qualité, perce-la. Car quand le bateau coulera, nous pourrons nous envoler de nos propres ailes… Jette dans ce trou béant la glace puis l’enclume. Ferme la porte et agrippe toi à la corde de toutes tes forces. Fait tout ce que je t’ai dit et tu verras les conséquences de toi-même… Sinon, achève-moi car quoi qu’il arrive, nous mourrons.


(Hrp : en clair, c’est un plan tiré par les cheveux mais comme vous n’avez pas trop fait avancer le scénario, j’ai fait du mieux que j’ai pu… Si Glaia suit mon plan, Dragunsou, tâche de vite nous revenir^^ Et si vous êtes d’accord et curieux des événements qui suivront, envoyer moi un mp… )

Celui-ci me demanda d'approcher pour m'expliquer son plan. Je le regarder d'un air interrogateur. Puis je m'avanca pour comprendre quel était son plan. Qu'en celui ci fini de me l'expliquer, un silence percuta mon ame. Ainsi, si cela ne marcher pas, il voulais que je l'achéve... loin de la ai-je envie de le tuer. Je m'executa donc. J'attacha la corde aux menotte puis j'attacha l'enclume avec. Ensuite je prit ma forme draconique et créa un petit bloc de glace. De mon poids, je persa la coque du bateau. Je regarder avec mes yeux de dragons l'homme se trouvant devant moi. Tout le plan reposer sur se blocs de glace. Je voulais déceler en lui une pointe de peur ou l'envie d'arreter se plan qui pourait lui coûter la vie. Aucune réaction de sa part. Je bouscula donc le blocs de glace par le trou où l'eau commencer déjà à pénétrée. J'attendais de voir la suite de se plan qui pourait bien marcher ou simplement nous ôter la vie....

[Hrp: désolé c'est pas trop long mais j'attend la suite^^ Dragun, vient vite =) )

A la lecture de mon plan farfelu, la dragonne s’exécuta et suivit les indications à la lettre. Cette missive ensanglantée lui avait arraché la langue au sens figuré du terme…
Par peur ?
Cela m’étonnerait fortement, sa froideur d’âme étant à l’instar d’une nuit sans lune, sans qu’un quelconque rayon illumine la neige verdoyante. La mort n’était rien pour elle, son visage impassible à la perspective de se retrouver six pieds sous la mer… Ainsi, elle déchira la coque et propulsa l’ancre métallique dans les profondeurs obscures de l’océan. Tel une comète venue des confins de l’univers, l’enclume s’écrasa et fomenta un cratère de taille. Poussés par l’ample distance à parcourir, mes menottes se brisèrent dans un fracas enjoliveur, la douce consonance de la liberté… Seules les lourdes blessures paralysaient encore mes muscles, l’engrenage primordial de mon corps. Tandis que l’eau commençait à s’insinuer dans les entrailles du navire, je me mouvais difficilement par la force de la nécessité. Impatiemment, nous attendions le retour du jeune oisif qu’était Dragunsou… Le fluide azur atteignait déjà nos chevilles, une pression insupportable pour le fébrile oisillon que j’étais devenu. Autrefois rapace ou vautour, l’équipage belliqueux m’avaient coupé ces ailes noires que j’avais acquises au détriment de bien des misères. Enfin, cela n’avait plus d’importance… Seul la notion de survie comptait à mes yeux. Cette notion peinte par cette corde tenue par le bout de mes doigts, magenta par le sang et cendrée par un conditionnement exécrable.
Des cris d’horreurs se firent entendre et l’arrivée du jeune homme s’en suivit. Tout le monde était là… Par la force de mes poignets déchiquetés, je ferma la porte de cette prison. Un geste ironique car c’est la réclusion qui nous permettrait de revoir la topaze céleste, le soleil et la vie…
D’un dernier coup de faux, la minuscule cavité prit de l’envergure pour se métamorphoser en un trou béant. Mes compagnons eurent un regard éloquent. Tout nous conduisait à la noyade, un trépas doux et solitaire.

« Echoutez-moi attentivement… Accrochez-vous de toute votre énergie à cette chorde. Si vous veniez à lâcher ce shimple bout de fichelle, vous n’y survivrez pas !

J’enroula la corde autour d’un pilier robuste mais dégarni par le temps… L’eau était maintenant à nos hanches, les murs se défrichaient, le sol pourrissait à vue d’œil, mon moral s’érodait. J’avais comme un doute au succès de mon entreprise…
Bientôt, nous n’aurions plus d’oxygène, plus d’air viable et consommable à une bonne pérennité de notre être. L’apnée débuta tandis que le navire geignait de douleur. Sous la brume liquide, je voyais mon compagnon d’infortune peiné à rester proche du plafond miteux… Je lui tendis la main en guise de secours, en preuve d’une amitié parfois controversée. Je n’aurais su dire s’il répondit à cette accolade virile, l’eau frictionnant mon sens du toucher. Toute ma vie défila dans mon esprit, dans des épisodes parfois récalcitrants au souvenir. Je fis mon testament oratoire, me chuchotant ce que j’aurais pu donner aux gens pour qui je comptais un minimum… J’en fis l’inventaire et aucun nom ne me vint à l’esprit. L’indice à une vie sans amour, la preuve qu’une rédemption s’imposait.

20 secondes sans l’ombre d’une bribe d’air, un souffle frais, une infime brise de vent…

La situation devenait inquiétante, morbide. Les caves du navire ne semblaient pas émoustillés par la pression maritime… Les fondations toujours immuables, des frissons d’angoisses étreignaient mon dos, déjà embrassé par ce froid polaire.
Qu’allions-nous devenir si par malheur, le bateau n’éclatait point de l’intérieur ?
De la bouillie pour poisson, des fossiles pour les historiens futurs… Et lorsque tout semblait perdu, un éclat d’ébène eut lieu. Le bois s’était disloqué, le navire avait perdu ses jambes…
Par ce feu d’artifice nautique, il tomba lourdement au fond de la mer, la corde agrippé à l’ultime soubassement… Happé par la déflagration, l’esquif sombra instantanément dans les limbes navals, cet enfer bleu et chaotique. Entraînant dans sa chute, l’amas de gel orchestré par la dragonne… Nombre de créatures couvaient leurs territoires en ce bas monde. Le cruel équipage aurait à répondre de cette intrusion fortuite par un combat promis à la défaite.

40 secondes sans respirer la molécule féconde, on s’essoufflait à l’attente du soleil levant…

Notre avenir reposait sur le socle de glace perché sur l’horizon cosmogonique… A la comparaison de l’univers, nos vies n’étaient que miséricorde. Et toute notre dignité d’homme jouait son avenir dans une mer vineuse… L’assiette où la corde, saucissonnée d’un nœud multiple, finit par céder. L’agglomérat de glace avait pu flotter à la surface, c’était une certitude… Désormais, la ficelle ne le retenait plus sous la mer. Ses propriétés de flotteur l’entraînèrent à la surface et nous, accrochés à cette bouée par le biais de la ficelle, remontions en même tant qu’elle… Les yeux écarquillés par le sel marin, je souffris une dernière fois dans cet amusement presque enfantin. Ce fut douloureux mais drôle et peut-être qu’un jour ils inventeraient des attractions de la sorte…

Une minute passée sur nos immondes rotules, loin des soufflets et des mésententes de ces infâmes gens…

Enfin la lueur du jour !
Mes poumons brûlés par des efforts herculéens, j’escalada le muret de neige compacte, le principal artisan de notre survie… L’aurore boréale berçait mes yeux, lavés de leurs couleurs écarlates par cette mer insolente. L’horreur était passée et un nouveau chemin s’offrait à nous, celui d’une interminable cavale. Mais je commencerais d’abord à sauvegarder cette aventure dans un journal, par la force de ma plume et l’encre de mes larmes. Des larmes de joies mais aussi de tristesse. Car j’avais enterré des personnes louables… Dans l’adversité, les proportions devenaient incongrues et l’égoïsme, une qualité. Tout de même, je m’en voulais énormément et seuls quelques prières soulageraient le poids de la tourmente… Ou quelques bières, selon la destination où les ailes de Glaia nous porteront… N’ayant pas le courage de tourner la tête, je m’exclama tout fort dans cet incommensurable vide où seul un littoral caressait l’horizon cinglant.

« A toi de chouer dragonne. Déploie tes ailes et délochge nous de chet endroit macabre… Dragunsou, rien de cassé ?



(Hrp : voilà, ça peut paraître incompréhensible ou trop exagéré alors je suis ouvert à toutes critiques…)

La jeune fille se transforma subitement en un dragon gigantesque, une métamorphose qui n’enlevait rien de sa beauté rayonnante. Tel un soleil noir, elle irradiait l’horizon d’un bleu enchanteur. Déjouant la quiétude de l’océan par des mouvements d’ailes limpides, elle lévita au-dessus de nos regards ébahis… D’un coup de griffe sinueux, la dragonne nous enlaça, mon compagnon et moi, et nous posa délicatement sur son dos, rugueux par ses écailles incisives.
Tout cela après avoir guéri ma douleur par la glace. Ses mains froides avaient insufflé de l’énergie à mon corps endormi, frêle et dépourvu de charme. C’était comme une infusion de morphine, un don d’adrénaline. Si je ne savais pas toute l’étendue de sa cruauté, je l’aurais prise pour une sainte, une femme pleine d’amabilité et de générosité… Cette pensée effleura l’esprit du jeune homme, un bref sourire décoché par ce spectacle saugrenu. Juché sur ce rivage céleste, je pouvais dénuder les nuages cotonneux qui cachaient avec amour les rayons du soleil. Comme si la laine stellaire voulait garder la chaleur pour elle-seule…
Une envie de meurtre transperça les idées sombre de notre hôte, qui les explicita au grand jour, au grand public sans la moindre vergogne. Son délicat toucher avait amnistié ma langue, les deux parties ayant fait la paix et détruit le mur de douleur qui les séparaient… Pourtant, je ne répondis pas à sa menace ; nous étions à sa merci et nous n’aurions pu survivre à une chute vertigineuse… De plus, j’étais bien trop exténué pour dépenser de la salive pour une remarque qui n’en valait pas la peine. A quoi bon déblatérer d’une menace proférée dans un instant de supériorité ? J’étais l’artisan de sa galère mais aussi l’architecte de sa solution… On était quitte. Elle n’avait aucune raison de me massacrer… Ce fut à Dragunsou de prendre la parole. Il saisit l’occasion de renforcer ses rangs tel un chien se jetterait sur un os tombé, par une inadvertance fortuite, d’un copieux festin. Il savait ce qu’il voulait, l’aventure ayant contribué à lui ouvrir les yeux et aidé à ôter ses couches culottes… C’était indéniable, il avait grandi, mûri et pris de l’assurance. Il aspirait à devenir le seigneur des pirates, une ambition qui nous porterait vers le haut… Car, j’avais véritablement envie de me joindre à lui. Bien-sûr, je serais à ses ordres. Mais pas comme n’importe quel larbin ! Grâce à mes divers talents, la place de second m’allait comme un gant. Une bonne grosse moufle où un large éventail de capacité lui faciliterait la vie…

« Eh l’ami, moi je suis partant… Je suis cuisinier, homme de ménage, fabricant de boisson et guerrier. Je suis doué au combat, peut-être plus que toi… Je connais aussi beaucoup de monde et peut tout obtenir au marché noir. Comme tu as pu le constater, sous mon apparence débile recèle une réelle intelligence. Les derniers évènements en sont la meilleure preuve, non ? Grâce à moi et mes problèmes, tu as les bourses pleines, de quoi t’offrir ton premier navire personnel. En bref, je suis l’homme à tout faire, le second idéal !

Une longue sérénade où les dernières bribes de ma salive, économisées par un mutisme insolent, furent gaspillées. Je m’en alla voir la dragonne de plus près, rampant sur son cou. Une entreprise difficile car seule les blessures légères étaient réparées. Une écaille s’accrocha à une de mes plaies, une écorchure assez profonde qui me délia la langue et m’arracha un cri tonitruant… Je souffrais le martyr et ce cri ostentatoire avait du faire sursauter mes compagnons d’infortune. A quelques mètres des oreilles éléphantesques de notre cheval comique, je m’agrippa à ce toboggan qui lui servait de nuque.

« Merci de m’avoir soigné. Rien ne t’obligeait à le faire et pourtant… Tout compte fait, tu n’es peut-être pas si méchante que tu le prétends. Enfin, tu as toute ma gratitude. Alors si tu as besoin de quelque chose, n’hésites surtout pas.
Pose-moi aux alentours de Ra’sibe, je serai ensuite me débrouiller…

Je glissa sur sa longue jugulaire tel un gosse glisserait en luge sur un parterre enneigé. Sur ses reins onctueux, j’ouvrit les yeux pour admirer, la dernière fois de mon existence, le plafond de ces terres infinies…

Toujours perché sur le toit du monde, je contemplais les nuages laiteux et légèrement volages. Ils s’enfuaient quand mon regard parvenait à les décortiquer, à faire la lumière sur leurs véritables sens. Sans que mon imagination n’entrave ma perception, je ne voyais plus le ciel comme tacheté de nuage ; ils devenaient les motifs de l’existence de la toile céleste… Car quand la coupole stellaire pleure de ses larmes pures, nous levons les yeux, priant que ce ne soit que le soupir d’un univers fatigué. Des croyances qui alimentent la crainte comme l’espoir, la haine comme l’amour. Oui, le ciel est mirage… Comme cet aventurier qui dans le désert, croit déceler parmi l’étendue sableuse, un oasis miraculeux. Nous y voyons nos souhaits se réaliser. Nos peurs s’essouffler car les nuages avancent au gré du vent, l’entité hasardeuse. Cette voûte est l’océan de nos idées, un fleuve tranquille où l’on peut pécher à sa guise. Soit une pépite d’or, soit ne rien attraper et succomber à la tentation du péché…
Le dôme divin constellait mes yeux émerveillés quand une voix familière me tira de ce doux songe. J’avais dégoté un carrosse fiable et aucun gravas ne viendrait perturber sa route. Il me tardait de remplir mon auge d’une nourriture potable, d’un met préparé par mes soins et dégusté avec impatience. Je m’imaginais la pense rempli, sirotant un cocktail tel un seigneur boirait un majestueux cru… Dans ma taverne, les doigts de pied en éventail, jouant aux dominos avec mes pièces d’or. Ce bar était toute ma vie.
Hors de question que je le vende !
Si je n’avais pas été si faible, j’aurais flanqué une bonne torgnole à ce sale gosse… Seul l’argent l’intéressait, planifiait ses gestes et amplifiait son ambition. Et sincèrement, je le plaignais. Car, la valeur sentimentale vaut parfois tout l’or du monde… Un simple bibelot peut devenir une attache suffisante au bonheur, un musée à lui seul si l’on prête des souvenirs à un objet cher à notre cœur. Loin de nous les rendre par la parole, ils nous renvoient des images floues quand notre regard cherche au fond de lui-même. Enfin…
Je ne lui jette pas la pierre. A son âge, je ne valais guère mieux… Quant à cette bourse, mon sang avait giclé pour que ce parano puisse l’accrocher à sa ceinture. Oui. En quelques mots, ce jeune oisif m’avait d’ors et déjà agacé… Espérons seulement qu’il ne prenne pas la grosse tête si son entreprise arrive à terme.
Enervé, le ciel de coton me répugna. Voir la joie personnifiée quand on est en rogne contre quelqu’un, cela avait de quoi vous saper le moral. Mes iris exorbités par la colère, se penchèrent vers le bas et le contour d’une forêt familière se dessina… Ici, j’avais connu Dragunsou avec une horde de raptor enragée aux fesses.

« Dragonne, pose-moi ici je te prie. Il est inutile d’aller plus loin. Je connais cet endroit comme ma poche…

Le théâtre de notre première rencontre, un tournant de notre destin…
Un bon ou un mauvais ?
Seul l’avenir en décidera…


(Hrp : Glaia, les pitis smileys c’est mignon mais c’est interdit quand on fait du Rp^^)

Monter à 5000 pieds?! Mais oui il avait raison!! Je m’exécutai tant bien que mal à monter et m'aventurai contre les parois. L'ouragan me balaya d'une force telle que je perdis l'équilibre et me laissais trimbaler impuissante dans ces bourasques de vent. Un seul instant a suffit pour que mes griffes lâche le malheureux Dragunsou. Il tombait en chute libre, s'il touchait le sol, il mourrait. Je pliai mes ailes et affrontai le vent pour rattraper le malheureux. Nous étions sur le point de toucher le sol quand je réussis enfin à le rattraper et donnai un grand coup d'aile pour me remettre droite. L'ouragan était passer et laissait sur son passage des arbres déchiquetés par les rafales tomber sur eux.

- Tu vas bien? Au faite, je m'apelle Glaïa....

[PARDON pour cet énorme retard --']