Description physique : La jeune femme vit à Ra'Sibe depuis plus de cinq ans, elle s'est accoutumée à contrecœur à tout ce qui concerne l'apparence, pour se fondre dans la foule, et ne rester qu'une ombre.
Avec son air presque craintif, et sa silhouette très fine, la jeune femme semble parfois être en papier ou en porcelaine, et si il advenait qu'on découvre sa vrai nature, c'est un être qu'on attaque et qu'on blesse facilement. Pas bien grande, elle porte presque jusqu'au genou, des cheveux châtain légèrement ondulés, et ramassés en une longue tresse dont s'échappe quelque mèches folles, et rattachée par un ruban. Ses yeux, grandes perles noisettes, laissent le souvenir de leur étrange beauté à ceux qui croisent leurs regard absent. Elle n'apprécie que très peu la lumière du soleil, et donc sa peau est marquée par cette non-exposition : pâle sans trop l'être, elle a le teint satiné, un mélange de caramel et de chair. Son visage est fin, beau, une figure qui étonne d'abbord, mais qu'on ne peut oublier. C'est bien un problème pour elle qui veut se faire discrète, car si quelqu'un la surprenait, il la reconnaîtrait, et pourrait mettre fin à son existence agréable et libre, bien que souvent limitée à la compagnie, parfois indésirable, des humains quand elle les croisent.
Elle ne fait pas grand cas de sa tenue vestimentaire, car beaucoup de chose lui vont, et qu'elle ne veut pas se faire remarquer avec des vêtements qui la mettrait en valeur. Toute fois, elle apprécie particulièrement les robes, aux couleurs de la nuit, et qui sont adaptée à toutes sortes de situations et sorties, peu nombreuses, que la jeune femme pourrait effectuer. Étant couturière, elle se fabrique elle même tout se qu'elle porte, des robes essentiellement, ample ou resserrée à la taille, cette dernière option qu'elle préfère, met un peu trop ses courbes en avant, et elle se cantonne donc aux simples robes, sans aucune parure, discrètes, et l'exposant moins au danger, qu'elle sait courir en permanence. Mais dans ces cas là, elle a tout de même sa seconde forme à son secours, car elle est aussi un animal rapide, parmi les plus robustes, et les plus beaux.
Elle est une nalamie, dont la transformation peut porter l'adversaire, si il y en a, dans une situation dangereuse, qu'il vaut mieux fuir, ou tout simplement éviter. En effet, Lliana est un léopard, rouge taché de noir, aux couleurs chaudes et aux yeux anormalement bleus. Ses iris, adaptés à la vision nocturnes, sont un atout supplémentaire pour ce prédateur, qui se révèle, bien que fin et pas très haut, un excellent chasseur. Il court très vite, et peu rattraper une personne en fuite très rapidement donc, ce qui est particulièrement utile aussi pour qu'elle fuit elle-même, un danger éventuel ou présent.
Sous ses deux formes, les principes de Lliana sont la discrétion et la fluidité dans le plus moindre des actes, et elle y réussi. Très belle, la jeune femme n'aime pas se mettre en valeur pour ne pas faillir à ses principes, et se préfère la solitude à la compagnie, car on ne connait jamais parfaitement les intentions de chacun, et mieux vaut prévoir le danger, qu'attendre sa présence.

Histoire personnelle : Qui peut compter un histoire dans son entier, à la perfection, sans y citer tout ceux qui l'ont vécu? Et bien les souvenirs peuvent, il me semble. Ceux de Lliana lui dise beaucoup de chose, mais pas assez, elle essaye depuis longtemps de retrouver leur source.

La jeune femme se laissa glisser sous ses couvertures. Elle allait entamer une nouvelle nuit. Ses fines paupières descendirent sur ses yeux, et elle sombra dans l'inconscience. Elle cherchait, depuis sa soudaine perte de mémoire,ce qui l'animait, ce qui avait précédait chaque instant « présent ». Plongée dans ses rêves, ses souvenirs se rappelant peu à peu à elle, Lliana resta concentrée. La jeune femme savait qu'à son réveil elle aurait tout oublié, mais ces instant provisoires, lui restés en mémoire durant tout ses songes, le soir, elle se souvenait de tout.

La calèche s'arrêta devant un grand manoir, imposant, sombre. La jeune fille qu'elle était encore il y a cinq ans, descendit du véhicule et se dirigea à pas pressés dans le bâtiment. À l'image de l'extérieur, l'intérieur était modestement meublait, et dans des tons sombres auxquels il fallait s'adapter. Vétue d'une simple robe aux couleurs de l'Ëlis, à peine âgée de douze ans pour sa race, elle avait déjà la silhouette élancée d'une adulte, et quelques gracieuses courbes. Le cocher de la damoiselle déposa ses valises à ses pieds, et il se retira une fois la gouvernante en vue. La femme, grande et fine, ne semblait pas plus acceuillante que les lieux, mais la jeune fille était heureuse, car elle allait enfin rencontrer son oncle et sa tante, dont on ne lui avait même pas parlé. La gouvernante tandis une clef à Lliana.
-Voici, Mlle Symoën, la clef de la chambre de votre oncle. Veuillez le déranger plus tardivement car il est souffrant, dit votre tante, et il ne veut recevoir aucune visites !
La voix aiguë et singlante de la gouvernante ne calma pas la joie et la précipitation de Lliana. La jeune fille pressa le pas et se dirigea vers la porte de son oncle. Humphrey était un vieil homme, que la maladie avait cueillit un peu plus tôt, sans que personne ne puisse rien y faire. Sa tante, Noënath, une nalamie, avait améné quérir tout les médecins, et mêmes les plus compétant n'avait pu trouver nom ou remède à cette maladie, rien d'autre à dire sur elle, mis-à-part qu'elle est contagieuse. Mais ceci n'avait pas été dit à Lliana, sans doute que ça n'aurait rien changé.
Le malade leva une main vers le gracieux visage de sa nièce.
-Mon enfant, vous ne devriez pas traîner ici, savez-vous les risques qui vous entoure quand vous pénétrez dans cette chambre?
Elle afficha sur son visage une expression de surprise, puis calma l'homme en portant sa main sur sa joue.
-Voyez comme vous êtes froid mon oncle ! Je me fiche de tout les risques si je peux vous sauver. Comment est-ce arrivé?
L'homme ferma les yeux. Leur discussion si courte était terminée, il avait désiré y mettre fin. Lliana se faufila à l'extérieur de la chambre mais se fit surprendre devant la porte par la gouvernante, dont le visage ridait pas la colère, ne laissait rien présager de bon.
-Que vous ais-je dis mademoiselle ?
-Que je ne devais pas entrer. Je comptais m'y rendre après diner mais je n'ai pas assez faim pour descendre Madame, et mon oncle est si malade...
Le visage fin et triste de Lliana attendrit quelque peu la gouvernante.
-Voyez mademoiselle, il est malade en effet, très malade, mais cela n'est pas de la dernière lune. Veuillez descendre pour faire plaisir à votre tante, elle vous attend sans doute.
-Je n'irai pas diner Naya, désolé si je chagrine ma tante à ne tenir pas en place.
-Allez au moins la prévenir !
Le ton changé et suppliant de Naya convainquit Lliana qui descendit.
Les escaliers aux hautes marches ralentissaient la jeune fille, mais ça ne l'empêcha pas de se rendre dans la salle à manger.
La grande pièce était, semblait-il, être la seule ainsi lumineuse. Mais Lliana ne s'y attarda pas et se rapprocha du fauteuil sur lequel sa tante s'était assise en attendant le repas.
-Ma tante, je vous prie de m'excuser si je ne suis pas présente au repas de ce soir, mais je n'ai pas l'appétit.
Sans attendre de réponde elle remonta les escaliers.

Sa vision se troubla aussitôt. Sa tête heurta les hautes marches, un liquide chaud glissait sur sa joue. La mémoire lui manquait.

Lliana s'éveilla d'un coup, surprise elle même de la chute qu'elle s'était infligée involontairement, pour revenir à la conscience.
*Et comment savoir maintenant?*
Cette chute qui laissait à une douleur atroce dans l'arrière de la tête.
*Une réelle chute, sans avoir bougé d'un poil son corps de son lit?*
Improbable et illogique. Ou alors c'était qu'elle avait reçut un violant coup à l'arrière du crâne. Son esprit étourdit ne se rendait peut-être tout simplement plus compte de ce qu'il lui faisait subir. Elle porta par reflexe la main à sa nuque. Quelque chose de liquide et de chaud ruisselait le long de son cou et de son dos. Surprise, elle alla vite dans la pièce où elle rangeait son nécessaire de soin, et sortit quelques compresses fines pour stopper le sang. Elle passa sa main droite imbibée du liquide sous un jet d'eau fraîche que paralysa ses muscles. Une fois remise de l'accident dont elle n'avait aucuns souvenirs, elle chercha dans toutes les pièces et escaliers une éventuelle tâche de sang, pour évaluer l'endroit ou la possible chute aurait pu avoir lieu. Mais rien, pas même dans les escaliers. En dernier, elle alla vérifier l'état de son lit, et là elle découvrit trois choses : de première abord, rien d'innabituel, mais sous le premier de ses pas elle entendit un éclat de verre. Lliana baissa les yeux et constata qu'un vase trempé de sang gisait, brisé, sur le sol. Ensuite après s'être approchée de son lit, elle découvrit là encore du sang. Surprise car se demandant surtout ce qui avait bien pu arrivé, elle se plongea dans ses pensées.
*L'accident aurait-il eu lieu au moment de celui de la « jeune Lliana »?*
Elle ne réussi à se rappeler de rien, et tomba assise sur les couvertures épaisses qui l'a couvrait au repos. Là, elle palpa une seconde fois la blessure, et se rendit compte qu'elle avait un hématome, pas plus gros qu'un poing, dans le creux de la nuque. Rien de bien surprenant si elle avait été frappée. Elle se laissa aller à encore un peu de sommmeil, pour bien se remettre de ce qui lui était arrivé.

Comme si de rien était, elle se retrouva dans les escaliers, sans aucune blessure.

Les pas précipités de la jeune fille l'amenèrent vers une chambre dont la porte fermée, fût vite ouverte. Après avoir soigneusement retiré la clé de la serrure elle s'introduit dans la chambre de son oncle, lequel semblait dormir paisiblement. Lliana voulait parler à son oncle de la situation dans laquelle elle avait quitté ses parents, et s'assit donc sur une chaise en attendant son réveil. Mais toujours un peu plus tard il n'ouvrait pas les yeux et Lliana commença à se demander si l'instant fatal n'était pas arrivé. Mais par chance le vieil homme releva les paupières et ses yeux bruns se posèrent sur la jeune fille.
-Depuis combien de temps attendez-vous mon réveil jeune enfant?
-Depuis peu mon oncle, je suis venu vous conter une histoire.
Humphrey retenu alors son attention sur sa nièce et s'allongea un peu plus confortablement. Dérangeant quelques coussins, Lliana mit son oncle de manière à ce qu'il se sente bien pendant qu'elle lui dirait ce qu'elle voulait.
-Alors voici, mon oncle, les pénibles conditions dans lesquelles j'ai laisser père et mère là où ils étaient. En vérité mère, m'a-t-on dit, était venue vous voir comme vous êtes son frère et qu'elle vous aime, mais elle était tombée gravement malade pendant le voyage. Savez, elle est rentrée comme rien, et père ne s'est soucié d'aucune chose vu qu'il ne semblait rien lui arriver. Moi-même et je m'en veux, ai continué à me comporter comme d'autre jour, et n'ai pas fait attention à elle. Mère en est morte, de sa maladie, mais un peu trop tard pour que père n'en soit pas tombé lui aussi, à peine quelques jour plus tard. Voilà ce qui m'amène en vérité à vous rendre une longue visite, je ne compte pas quitter les lieux vous savez? Je n'ai plus que vous. Orpheline, je suis restée à la Capitale comme je suis une jeune fille sage et que partir seule ne m'aurait causé que des ennuis. Au matin suivant leur définitive disparition, une calèche, petite mais spacieuse, s'est arrêté devant le bâtiment où nous vivions, et le cocher et descendu me dire ces quelques mots : « Mademoiselle, je vous prie de nous excuser, on vous envoie chercher, votre tante veut vous voir ». J'ai évidement préparé mes affaires au plus vite et suis monter dans le véhicule. Heureuse de voir enfin ma tante, dont mes parents ne m'avait pas encore parlé.
L'homme montra beaucoup d'attention au discours de Lliana, elle qui récitait sans cesser tout ce qu'elle avait vécu avant d'arriver.
-Le trajet fût long, reprit-elle, et j'ai dormi je crois, au moins quelques heures. Dans le véhicule je ne pensais plus à mes parents, mais ne croyais pas que j'ai omis de verser quelques larmes sans essayer de les retenir. Avec tout cela je crois que vous méritez seulement le repos, je vous souhait bonne nuit mon oncle.
Elle essuya une larme qui coulait sur sa joue, mais au moment où elle ouvrait la porte de la pièce, elle attendit un faible appel. Son oncle.
Elle se retourna vers l'homme et lui fit face avec un petit sourire.
-Préoccupez vous de votre état, et rétablissez vous au plus vite mon oncle.
Elle quitta la pièce malgrès un second, et un troisième appel. Lliana savait qu'elle ne sortirait pas de la pièce si elle traînait ainsi avec l'homme qui désirait juste passer un peu de temps avec sa nièce. La jeune fille descendit dans la grande salle à manger et se dirigea vers sa tante.
-Je suis fatiguer, je m'excuse, à demain, je vais me coucher.
-Bien mademoiselle.
Sans rien dire de plus, l'une et l'autre partir dans une direction différente. Lliana s'en alla gagner sa chambre et sa tante partit vers la cuisine préparer du thé. La jeune fille monta prestement les escaliers et alla jusqu'à sa chambre.
Arrivée en haut, elle sortit toutes les affaires de sa valise et rangea le tout dans une malle. Elle garda tout de même, posé sur les couverture, une fine chemise de soie qu'elle enfila rapidement.
Lliana se coucha dans les draps en flanelle et les couverture de coton.

Au moment où les yeux de la « jeune Lliana » se fermèrent, ceux de la grande s'ouvrirent.

La jeune femme se reveilla avec le souvenir douloureux de sa blessure. Elle amena instinctivement sa main sur sa nuque qui avait cessé de saigner. Que c'était-il passé pour qu'elle ai eu un tel accident, quelle en était la source.
*Trop de question auxquelles je ne peux répondre*
Elle décida de sortir un peu de son appartement et laissa dans la sa valise à couture, les clefs de toutes les pièces.
Elle ouvrit la porte d'entrée, les rues remplies de monde provoquait chez elle un malaise continuels, accrut au fil des années. La température dehors était bien basse et provoqua des frissons à la jeune femme. Pour une période d'octÿn, ce jour-ci la surprit, et elle rentra vite chercher un manteau. Elle n'avait pas attaché ses cheveux, et d'inombrables mèche lui tombaient sur le visage. Elle ne s'était pas vêtit bien chaudement, juste pour profiter un peu de l'air frai d'un début d'après-midi. Mais elle ne pensait pas qu'il serait aussi frai, à bien y réfléchir, elle ne resterait peut-être pas dehors autant qu'elle l'avait prévu...
Après une courte sortit elle ferma la porte derrière elle. La journée était passé à vive allure et déjà le soleil ce faisait bas dans le ciel.
Elle n'avait rien mangé.. enfin.. juste une pomme qu'elle avait acheter dehors avec ses derniers cristalis. De toute manière, elle irait bientôt vendre et l'argent viendrait. Avec le soleil qui disparaissait, elle ferma les fins rideaux rouges qui couvraient sa fenêtre parfois. Elle alla vers sa cuisine et s'assit sur une chaise, la main sur la tempe. Un rytme trop rapide une trop grande fatigue.
Il est vrai que l'épuisement tombe toujours au moment où on s'y attend le moins. Lliana le savait bien, mais elle se battait toujours pour résister. La jeune femme voulait se rappeler de tout, mais à quoi cela sert-il de savoir une chose la nuit, le reste la nuit suivante, jusqu'au bout de sa vie où elle ne se rappellerait plus de rien? Et bien elle croyait toujours au fait qu'elle trouverait un jour, la source du problème, et de même les souvenirs lui reviendrait, ses rêves cesseraient de la hanter. Mais pour l'heure elle devait se contenter de ça.
Résolu à retrouver la totalité de ses souvenirs d'une manière ou d'une autre, elle remonta vers sa chambre pour s'assoupir encore, le temps d'en savoir un peu plus sur la « jeune Lliana ».
Elle avait rapidement monté les marches de bois, et s'allongeait dans les draps désormais.

Il semblait que quelques mois s'étaient écoulés, mais la « jeune Lliana » avait tout vécu entièrement.

La jeune fille était devant sa tante. La femme elle était assise dans un fauteuil chic alors que Lliana était debout, les yeux baissés et visiblement triste.
-Oui mademoiselle, votre oncle est mort il y a quelques semaines de cela. Je m'en vais quérir monsieur le comte Gustave, qui saura s'occuper du manoir, du temps de mon absence pour me remettre de la mort de mon mari.
Une fausse tristesse s'affichait sur le visage de sa tante.
-Bien madame, je serais sage.
Lliana se retira ensuite. Elle partit lentement, bien que la rage qu'elle avait envers sa tante lui crie de quitter le manoir au plus vite. Seulement que ferait-elle une fois dehors, seule, face au danger? Et bien pas grand chose, elle n'avait que douze ans et à la Capitale où les humains affluent, une nalamie n'était pas bien accueillit, l'unique solution était donc de rester au manoir, en attendant de grandir un peu.
Se dirigeant peu à peu vers le séjour, elle aperçut la gouvernante, par le trou de la serrure qui parlait avec un homme, grand, étiré, et assez âgé.
-Léonard, mademoiselle et triste elle ne peut pas vous recevoir désolé.
-Je demande quand-même à lui dire quelques mots.
-Vous ne ferez rien, je n'aurais même pas dû vous ouvrir cette porte !
Le ton de la femme s'était fait sec et elle faisait quelques signe de la main, rapide, pour dire à l'homme de partir.
Léonard ôta son chapeau et s'abaissa légèrement devant la gouvernante, et ouvrit la porte de la pièce. Surprit par la présence de Lliana, il remit son chapeau.
-Savez chère Naya, je peux désormais m'entretenir avec mademoiselle, pouvez-vous nous laisser?
Un sourire malicieux d'enfant sur le visage de l'homme qui savait sa réplique pertinante pour la gouvernante, qui, ne sachant plus quoi dire, partit et ferma la porte derrière elle.
-Pourquoi souhaitiez-vous me voir Léonard?
Lliana prit place dans un simple fauteuil et en indiqua un meilleur à l'avocat qui s'assit.
-Bien vous savez que votre oncle était tombé malade, et que c'est là la cause de sa mort?
La jeune fille inclina la tête, cela faisait quelques semaines qu'elle avait affaire à ce genre de discussion, et résistait, écouter sans pleurer, était de mise dans ce cas.
-Et bien, on ne vous a pas dit grand chose, est-ce exact?
Enfermée dans un silence neutre, Lliana hocha encore la tête.
-Voilà, votre tante part chercher le comte si j'ai bien conpris. Mais vous, pendant ce temps vous serez seule, jusqu'à ce que monsieur arrive. Il n'est pas commode et il conviendrait comme mari à Noënath, je crois que c'est pour cela qu'elle s'en va le chercher. Elle a autour de la Capitale, plusieurs connaissance dont vous ne conaissez pas le nom, et que vous ne verrez sans doute jamais.
Il sortit quelques papier d'une valise qu'il avait sur ces genoux.
-La propriété où vous visez maintenant appartenait à vos parents, elle vous revient. Le manoir de Westmangard est à vous, mais votre tante veut signer un traité avec le comte pour obtenir la deumeure, et il y a tout à parier qu'elle y arrivera, et qu'elle vous expulsera ensuite.. ou alors elle vous emploiera, sans vous payer bien sûr, et vous ferez le travail de toute la maison, peut-être même celui de Naya.
Il regarda tout autour pour vérifier leur solitude et lui tendit quelques papiers.
-Signez mademoiselle, et la propriété sera à vous.
Lliana prit les papiers en main, une plume, mais hésita à signer.
-Je... je ne peux pas faire ça à ma tante...
-Mais elle va vous abandonner !
-Vous avez l'air si bien renseigné... mais qu'est-ce qui vous dit qu'elle le fera?
L'homme se leva et reprit les papiers.
-Mademoiselle, si vous ne me croyez pas... je ne m'attarde pas plus.
-Je vous retiens pas alors.
Un peu surprit peut-être, l'homme sortit de la pièce, papiers sous le bras.
Lliana le regardant jusqu'à ne plus pouvoir, elle regrettait son propre refus et se disait que peut-être elle aurait du accepter. En effet, rien ne prouvait que sa tante compter l'abandonner, mais Noënath pouvait tout aussi bien le garder, rien ne le prouvait pourtant.
La jeune fille ferma la porte. Après cette petite discussion avec l'avocat, elle avait enfin accepté de signer les papier de Léonard, et l'homme, pas peu fier, venait de quitter les lieux.
Lliana se dirigea vers le séjour où sa tante l'attendait.
-Alors mademoiselle accueille des hommes sans mon autorisation, qui passe par le biais de votre gouvernante?
-Madame, il s'agit de mon avocat... en réalité.. celui de ma mère, qu'elle m'a recommandé, et il voulait me montrer quelques papier liés à... la mort de mon oncle...
Sa tante la regarda avec un drôle d'oeil puis finalement lui dit :
-Vous savez, je suis attristée par la mort de mon mari, mais je m'y fait... vous n'êtes pas la première affectée !
Le ton sec fit frisonner Lliana.
-Je préfère vous laisser... ma leçon de piano m'attend !
Elle partit après avoir salué la femme.
Après avoir monté le grand escalier elle se retrouva dans une grande pièce où siégeait un beau piano noir. Son professeur, un homme de belle stature avec un bouc qu'il tortillait de son doigt, lui indiqua un fauteuil devant l'istrument où Lliana s'assit avant d'ouvrir le piano.
-Aujourd'hui votre leçon porteras à savoir jouer un morceau long, et rapide...
D'autres mots suivirent durant les deux heures de leçon, après cela, la jeune fille était apte à jouer les quatre morceaux travaillés. Elle voulait d'ailleur faire apporter le grand piano dans le séjour, où elle comptait faire une représentation. Sa tante toujours en bas, fût surprise de voir quatre hommes franchir la porte et monter à l'étage, pour redescendre avec difficulté en portant le piano.
-Qu'est-ce que ceci... que quelqu'un les empêche ! Ils bougen mon piano,mon piano...
Elle porta la main à son front et sembla s'évanouir. Lliana qui n'avait pas prévu la situation vit que les personnes, nombreuses, autour de Noënath commençaient à s'agiter.
La jeune fille en profita et regarde l'état de sa tante. Toujours consciente, elle ne semblait pas au meilleur de sa forme, et Lliana lui apporta un verre d'un thé chaud qu'elle avait prit dans la cuisine.
-Comment vous sentez-vous ma tante?
La faux ton malade de Noënath termina de désintéresser Lliana. Elle savait sa tante parfaitement consciente, mais aussi très bonne actrice, elle décida de jouer quelques notes au piano avant de monter sans adresser un mot à la femme, couché sur un divan de cuir.
Elle était dans son lit, des pensées plein la tête, tant que ça lui faisait mal d'ailleurs. Elle s'endormit au bout d'une heure à lutter contre la douleur.

La vision de Lliana à son réveil était mauvaise, elle passa ses mains contre ses yeux, comme elle le faisait enfant.

Elle se lèva, tranquillement, sans se souvenir de ce dont elle a rêvé. Un instant à son réveil sa mémoire lui resta, mais l'après ne fut qu'un trou noir dont elle ne voyait jamais le fond. Sa vision était trouble, elle hésitait à continuer son geste et partir vers le centre de la Capitale pour exposer ses créations... elle se rendit compte que dans une heure à peine elle recevrait trois femme pour le sur-mesure et que ce n'était donc pas la peine de partir vendre, vu qu'elle savait très bien qu'elle ne serait pas revenue à temps. Elle s'assit donc sur une chaise à côté d'une grande malle qu'elle ouvrit. Le meuble renfermé plusieurs tissu, certains simple, d'autres brodés. Tout ceci lui servirait à l'arrivée des clientes. Pour une meilleur confort de ces dames d'ailleurs, il alla préparer en vitesse quatre tasse de thé à la mure, et quelques madeleines. Un peu réticente dans l'état qu'elle était, à recevoir qui que ce soit chez elle, la jeune femme posa la préparation sur la table, dans le petit salon, et attendit sur une chaise. Les bruits de « toc toc » à la porte ne tardèrent pas à venir et Lliana se leva. Elle inspira profondément. Ses pas la guidèrent vers le montant de bois qu'elle ouvrit. Trois femme passèrent la porte, le visage admirablement maquillé, n'importe qui venait passer commande chez Lliana, et elle encore s'en étonnait. La jeune femme indiqua aux autres la malle pour qu'elle choisissent leur tissus. Une prit une grande toile rouge brodée de plusieurs dorures pour faire une robe, une autre un tissu multicolore à usage de chemisier, et la dernier choisi un simple tissu blanc en satin, manière de faire une robe pour son mariage prochain. Prenant note, Lliana prit un mètre et le passa autour de la taille de la première cliente, la moyenne, fabrication au plus simple. Elle sortit quelques aiguille et tout le nécessaire, suivit le même maège avec les deux autres, plus fine.
Durant toute l'après midi, après le départ de clientes, elle cousu, et bien que cela ne fit se mouvoir que ses poignets, ils en étaient par la suite hors d'usage, ils n'auraient pas servit à grand chose, alors cela importait peu.
Elle avait beaucoup dormit aujourd'hui, elle ne comptait pas recommencer avant que ce soit l'heure de faire, donc autant se divertir un peu... mais comment? La couture, fini pour aujourd'hui, tout était fin prêt pour les clientes qui reviendrait dès le lendemain, alors autant... sortir un peu pourquoi. Elle alla se passer une robe adaptée à la température extérieur et un manteau fin mais long, beige, pour ne pas montrer sa robe couleur nuit. Réfugiée dans la lumière depuis longtemps, porter dans couleurs aussi sombres porté à confusion, et qu'on se pose des questions sur elle, c'est ce qu'elle redoutait. Et pourtant ça allait bien finir par arriver, pour cela, elle comptait quitter la Capitale bientôt, pour n'y être que de passage quand elle le souhaiterait. Ainsi, sa survie serait maintenant de mise ? Et bien apparemment il fallait parfois se résoudre à se préoccuper seulement de sois-même. Mais cela déplaisait fortement à Lliana, ce pourquoi elle voulait oublier cette idée au plus vite, soit quitter Ra'Sibe, pour d'autres horizons plus tranquilles. Faisant brièvement pivoter la poignée, elle fit de même et se retrouva dehors, à sa grande surprise il faisait plus chaud que tout à l'heure. Elle n'aimait pas sortir, et ne le faisait d'ailleurs que par obligation.

Description mentale : Lliana à un caractère bien à elle, qu'il vaut mieux connaître avant de l'aborder de quelque manière que se soit. Elle à ses sentiments, certes, mais quels sont-ils? Il n'est pas aisé de le déceler. Ni bonne, ni mauvaise, elle a son humeur propre, qui laisse un froid parfois, quand on la croise. Méfiante, elle n'accorde pas sa confiance à n'importe quel individu qu'elle croise au coin de la rue. Elle sait être douce toute fois, en générale, quand quelqu'un demande ses soins, elle les lui accorde avec plaisir, mais il lui arrive d'avoir, comme qui dirait, de gros débordement d'émotion, et dans ces cas là, la solitude est son refuge. En cas de grande colère, ce qui est facile à déclancher, et que peut avoir sur son auteur, des répercutions non désirées, elle prend tout autour d'elle pour un éventuel défouloir. Il est facile de la mettre en colère, mais ça l'est bien moins de la calmer, un être simple, et rempli de bonnes intention, ou un individu malfaisant, beauparleur, et qui sait bien s'y prendre... ça pourrait aussi marché si elle est vraiment au bout du rouleau. Ensuite, elle n'a pas d'amis ou d'enemis à proprement parlé actuellement, plutôt plusieurs bonnes, et mauvaises connaissance. Simplement, il vaut mieux bien la connaître avant de l'aborder de quelque manière que se soit.

Pouvoirs et armes : Elle porte un coutelas pour unique arme, à la ceinture. Elle trouve inutile de dégainer une arme alors qu'elle peut se défendre en tant que léopard, mais ceci dit, vu qu'elle passe la plupart de son temps à Ra'Sibe, pour être discrète, mieux vaut une simple arme occasionnellement formée, avec quelques simples matériaux. Lliana sait maitriser les métaux incandescent pour leur donner une forme souhaitée, mais de là à se prétendre forgeron, certainement pas, bien que ses capacités dans cet art soit peu limitées.
La jeune femme possède plusieurs pouvoirs, qu'elle à apprit à utiliser à bon escient. Et qu'elle maîtrise maintenant presque parfaitement :
-La télépathie : Elle peut communiquer avec quelqu'un, ou avec quelque chose. À l'aide de ce pouvoir elle peut aussi pousser l'objet de son utilisation au mouvement, et agir sur sa vitesse. L'énergie doit être importante, pour permettre l'utilisation complète de ce pouvoir.
-La substitution : Lliana peut ainsi se substituer à une autre personne, prendre son apparence, ce qui demande peut d'énergie, ses pensées et ses sentiments, plus d'énergie, son énergie, il faut qu'elle est au préalable utiliser les deux première étapes du don, ou a un objet, et y laisser des information, beaucoup d'énergie, et pertes conséquente de force.
-La temporisation : En cas de danger auquel même sous forme animale, elle ne ourrait échapper, il lui reste à utiliser ce pouvoir, le temps autour d'elle s'arrête, elle peut fuir, mais ce pouvoir ne dure pas éternellement, il faut qu'elle en détermine la durée. Plus le temps demandé est important, plus l'énergie dépensée est grande. Il faut savoir doser, car elle perd l'énergie à la fin de l'utilisation du pouvoir, et peut être après cela dans un état critique.

Autres ? Lliana ne possède aucun animal, l'idée de posséder quelque chose de libre la répugne. Elle n'est pas sûre d'ailleurs qu'elle pourrait assurer de s'en occuper autant que nécessaire, même peu.
En revanche, elle à tout un tas de manies :
-Lorsque qu'elle ne sait pas quelque chose, elle trouve inutile d'exprimer sa réponse et hausse simplemet les épaules, avant de continuer son occupation.
-Quand elle est embarrassée, ses joues s'enflammes elles prennent une teinte rosée, et deviennent progressivement rouge vif.
-Elle n'aime pas montrer ses sentiments, et quand elle est tracassée ou triste, elle cache son visage avec ses mains et se réfugie dans la solitude pour une durée indéfinie.
-La jeune femme est très sensible, et lorsque quelque chose la blesse, elle peut se mettre dans divers état, on peut s'attendre au pire si la chose est vraiment grave. Il est difficile de savoir ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent, mais on se dit souvent que c'est bien utile.
-Lliana est sensible à ceux qui l'entoure, trop peut-être et peu facilement tomber dans un piège si l'individu à son origine est particulièrement malin et observateur. D'autre part, elle n'est pas naïve, et se laisse difficilement avoir par quelques paroles, et l'acheter ne sert strictement à rien, sauf en situation particulièrement désespérée, où elle accepte sans brocher, quelques éléments contre un renseignement ou autre chose. Aussi, on peut la prendre par les sentiments si vraiment on sait s'y prendre, mais attention à ne laisser aucunes traces après l'obtention de la chose désirée, car elle n'aime pas ce genre de maître chanteur, et les poursuivrait jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, où au moment où elle se serait vengée, d'une façon ou d'une autre.
Et aussi quelques principes :
-Qu'importe la valeur, tant que règne la discrétion.
-Mieux vaut prévoir un acte, que d'attendre ses conséquences, de même pour le danger.
-La simplicité et la prudence sont la clé de la discrétion.
-Il faut savoir sacrifier pour sauver.
-Le meilleur des choix est parfois le plus dur à choisir.
Ainsi que plusieurs habitudes :
-Elle se réveille au levé du soleil, et vérifie que rien ne lui manque, ensuite elle fait ce qu'elle a à faire, si c'est le cas.
-Elle déjeune seule, n'accepte la compagnie que par un effort de volonté, et ne dis mot qu'une fois son repas achevé, sauf exception.
-Vers quatorze heure, elle se rend en centre ville, et installe son étale, avec toutes ses confections dans une valise fermée, qu'elle n'ouvre que pour sortir ou ranger les affaires, et qu'elle referme une fois ceci fait.
-Quand elle observe que les rues se vident, elle fait parfois une petit promenade, et revient à son appartement après.
-Vers dix-sept heure, elle reçoit les clients pour le sur-mesure, et vérifie au préalable que rien de compromettant ne puisse être vu.
-Une fois la clientèle privées partit, elle vérifie tout de nouveau pour s'assurer qu'il ne lui manque rien.
-Vers dix-neuf heure, elle se rend à l'auberge pour le repas du soir, et va vérifier que personne n'ai besoin de ses capacités élevées pour soigner un mal.
-Une fois cette dernière chose faite, elle retourne à son appartement, et vérifie tout.
-Une fois que la Capitale est vraiment calme, et que toutes les chandelles et autres sources de lumière sont éteintes, elle s'endort en fermant la porte de son appartement et celle de toutes les pièce à clé, et les garde avec elle.
Quelques jours toute fois font exception, elle va faire une grande ballade, et reviens à son appartement, il lui arrive aussi de partir en ayant tout bien fermé et caché, pour une absence de plus longue durée, où elle devrait passer la nuit dehors.

HORS-JEU

Découverte du monde par : Mon premier compte.

Preuve de lecture des 3 première tablettes : De nouveau OK par Dan

Des améliorations à proposer ?
Toujours pas, je pensais, mais peut-être encore plus tard, je ne sais pas.

Je n'enlève pas la balise [en cours...] toujours pas terminé, c'est très long ! Et puis maintenant pour ne pas déranger le Staff' à chaque édit de ma fiche, ben je rajoute juste la partie qu'il manque x) Fin bon voilà, terminé bientôt je l'espère =p

Prem's ! Sans lire (jferais après !)

Rebienvenuuuue, démasquée tout de suite sur la box ! *-*

Bonne chance pour la fin de la fiche !

Ton premier compte, hein ?

Rien à dire, maintenant, à priori, un très bon début, mis à part que peut-être, toutes ces "habitudes" pourraient te gêner au niveau du RP ?

Il ne faut pas hésiter si tu penses que l'on peut encore améliorier le forum, propose.

Bon courage pour la fin de ta fiche.

Ouais un autre nalami sur le fow!!!!! dit sa te dit de faire un detour par ma demande de rp apres la finission de ta fiche?

Bonjour et bienvenue sur le forum ma chère!
...
...
Mince, rien d'autre à dire xD

bah mince alors...j'ai pas vu qui était dèrrière ce compte...quoique...Ray qui poste immédiatement, j'ai bien une idée...

j'aurais juste voulu avoir de plus amples explications sur la substitution...je sais pas si ya de la mise en page pour l'éclairer, mais comme j'vois pas la mise en page autre que gras, italique, et parfois les couleurs...

bref ya que la ou j'comprends pas ^^'

Bienvenue à toi dans notre asile de fous du RP ! xD

Nalamiiiiiiiiie ! *o* *sbaff*

J'ai aussi oublié de dire que tu as choisi des pouvoirs puissants, bien que tu précise que cela te coûte beaucoup d'énergie, utilise-les avec parcimonie

Façon originale et appréciable de raconter ton histoire. Rien à dire de ce côté là, idem pour le mental si ce n'est que par rapport à l'histoire et au physique ça fait contraste.

Aurais-je loupé un passage de ton histoire en disant que tu ne parles pas de "l'acte tragique qui t'as détournée d'Ërok ?", mais ce n'est qu'un détail.

A part ça tout va bien, fiche OK pour moi. Apte à la validation

bonbonbon...et bien...j'vais accepter le pouvoir...

bon j'confirme que c'est une fiche a valider

Lliana, toujours avec nous ?

Okidoki

C'est une bonne chose ^^

J'ai une question !

Veux-tu détruire ce DC, ou veux-tu le laisser dormir ?

Je le vois bel et bien t'inquiete je ne suis plus actif donc cela me derange peu