Retour à l'auberge ! (pv: Nayumi)

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Soirée et nuit du 11 Awyn

Le soleil ce couchait lentement sur Ra'sibe, ce ciel azur paresseux, laissait place à une vague de sang, adoucie par des petites touches de jaune et orange laissant voir un magnifique crépuscule. La lumière éclairait le visage du jeune Miguel de Cëderana, perché en haut d'un toit, à une trentaine de mètres du sol. Petit à petit l'intensité de la clarté se réduisait, pour ne laisser qu'un minuscule éclairage, pendant que la fumée de sa pipe dansait sous ces yeux. Le blond qui avait retrouver un logis depuis peux, n'avait que sa bonne vieille épée elfique sur lui, il pensait de temps en temps à utilisé celle gagnée au combat récemment, mais il se rendait bien compte qu'il lui faudrait s'entraîner pour pleinement la posséder.

Soudain, se relevant à toute vitesse, plongeant comme un fou, il se laissa tomber du haut du toit, en l'air il tendit les bras, ces mains devinrent rouges, des flammes montèrent du bout de ces doigts jusqu'à son crâne, allumant tout son corps comme un brasier, sans pourtant que le moindre de ces vêtements soit brûler. Il se mit à flotter ainsi il volait, pousser par une fumée rouge derrière, ces pieds. Son corps était entièrement en feu. Les poivrots les plus saoul n'en revenaient pas. Tous se précipitaient à cette heure vers les auberges, et beaucoup n'avaient pas encore touché à une goute d'alcool !

Pourtant la chose était bien vraie, le blond volait littéralement. Il atterrit juste devant une auberge, en faisant peur aux gens qui étaient sur le point d'entrés, de la fenêtre, à l'intérieur du bar, beaucoup étaient encore sous le choc. Miguel entra et cria:

- Garçon une choppe de bière !!!

J'étais rentrée tôt. A peine le soleil avait montré un signe d'affaiblissement que j'étais revenue à mon travail, chez moi. J'avais voulus retrouver Korri pour lui annoncer ce que j'avais découvert, mais je ne l'ai pas vu, sans doute avait-je dépassé l'heure... Je ne sais pas très bien combien de temps j'avais passer avec ce Lean... hum ! Zut ! Bref Meriadec et le temps que j'arrive à la ville. L'envie de me confier au drow était une peu étrange pour moi, après tout je ne le connaissais pas vraiment... Mais peut être est-ce parce qu'il est aussi bizarre que moi ? Sans doute.

J'ai donc travailler pour passer le temps, plus joyeuse qu'à l'habitude mais dépitée et l'esprit ailleurs ( ce qui me valut bon nombre de réprimandes ! ) Et alors que le soir tombait pour céder doucement mais surement vers l'obscurité quelque chose attira mon attention. A travers la vitre je vis, ébahie, un... homme enflammé ?!... Et qui volait ?!

Ma bouche s'ouvrit en grand, et il finit pas se poser en criant qu'il voulait une bière. "garçon" ?! Non mais il m'a bien regardé La Torche vivante ? En plus il a crié et à fait peur à tout le monde... Y en a même qui ont pris leurs jambes à leur cou pour pas payer ! A en devenir digue ! Serrant le poing, je fumais de rage contenue. Mais fidèle à mon masque de serveuse polie, mon visage se radoucie et je me détendis. Faussement, mais tout de même. Je m'avançai donc pour accueillir le nouveau venu.

- Bienvenue monsieur, je vous en prie, asseyez-vous je vais apporter la choppe dans un instant.

Mon ton était chaleureux et je lui désignais un table vide. Puis je m'éclipsais vers la cuisine. Je revins quelques instants plus tard avec sa boisson et la déposais sur la table.

- Voilà monsieur, autre chose ?

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Miguel observait attentivement la chaise que lui tendait la jeune femme. Elle lui paressait trouble, il l'avait en double ! Il se donna une baffe pour se ressaisir, il voyait clair. Il comprit, il n'était pas dans son état normal, il arrêta de fumer sa pipe, regarda l'herbe qui l'a contenait, il vit qu'elle était rouge. Il sentit un mal de crâne horrible et se laissa tomber dans sa chaise. Il chercha dans sa sacoche et y trouva une épice, il la mélangea avec sa gourde et avala le liquide. Il se sentait mieux, mais il ne se souvenait plus de grand chose, sa fiole de drogue rouge était vide, il avait dut en abusé durant la journée. Pourtant il trouvait étrange qu'il ai le souvenir d'avoir volé comme un oiseau, non il avait surement dut se projeter et planer avec l'énergie du feu avant de se ressaisir en pleine chute libre. Il reconnu enfin celle qu'il avait appelé "Garçon", il attendit son retour pour lui dire:

- Excusez-moi mademoiselle, je ne vois vraiment pas comment j'ai pus confondre une si charmante jeune femme avec un homme, je ne suis pas dans mon état normal ! Mais je vais me rétablir les épices du Mangar sont efficaces pour ceux qui abusent des fioles de Razar ! Je vois que j'ai fais fuir une bonne partie de la clientèle ! Eh bien...

Il se mit à réfléchir il attrapa la bière et la but goulûment en une seule gorgée. Il se leva pausa la choppe, il se rapprocha de la jeune femme il la regardait droit dans les yeux, il dit:

- Ecoutez, je vais arranger sa, dites au patron que je vais jouer du luth pour rembourser ma dette, tu peux faire sa pour moi ma mignonne ?

Alors que j'attendais sa réponse, il sembla l'ignorer totalement. A la place il s'excusa de m'avoir traitée de garçon en disant que c'était parce qu'il n'était pas dans son état normal mais qu'il allait se rétablir grâce à ses épices. Bah il eue qu'à rester gentiment dans sa maison et faire un bon gros somme s'il était pas bien... Parce qu'il m'a fait perdre des clients et d'ailleurs il s'en aperçut que maintenant. Un petit tic nerveux agitait mon oreille mais pour le reste je restait impassible, ou plut^tot avec une mine de gentille fifille, comme toute bonne serveuse se doit. Un air que je trouvait idiot et qui n'était absolument pas moi.

Alors que j'attendais toujours ma fameuse réponse il se mit à boire sa bière, ce qui franchement ne risque pas d'arranger son état s'il est si mal que ça mais c'est un homme hein faut pas se faire d'illusions, il se leva ensuite, ce qui me surpris, et après avoir posé sa choppe il se rapprocha de moi. Je fis un pas de recule, dut à ma nature craintive. Il me regardait dans les yeux, ce que je soutins, de manière plutôt effrontée puisque je ne voulais pas lui donner le plaisir de baisser les yeux. Mais ma colère silencieuse, même si à l'intérieur elle était une tempête furieuse, se calma lorsqu'il dit qu'il voulait arranger ça, réparer sa bêtise. Mais la suite raviva une autre flamme. Il ose me tutoyer maintenant ? Et... "ma mignonne" ? Non mais il me prends pour qui celui là ?!

Je ne m'en rendis pas compte mais mes ongles se transformèrent en griffe sous mon coup de colère et mon regard lançais des flammes. Il osait me rabaissée à un rang inférieur rien que parce que j'étais serveuse et non cliente ?!

- Surveillez ce que vous dites marmonnai-je

Mais je fis ce qu'il demandais, gardant pour moi mes commentaires acides. Le patron accepta volontiers, bah oui pour avoir de meilleures recette il refuse rien ! Je revins donc lui signaler que mon chef était d'accord.

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Le temps passa, Miguel s'impatientait, il remarqua l'étrange main de la jeune fille, il ne le fit pas remarquer, il recommençait à avoir de la présence d'esprit. Il vit très vite que son attitude était mal vue, il se sentait gêné, pour se rattraper il ne savait vraiment pas quoi faire ?

Quand la serveuse revint il était vraiment dans son état normal, réservé, galant et poli...
Il se justifia de nouveau:

- Vous savez je sens vraiment que je vous ai offenser, ce n'est vraiment pas de mon genre vous voyez, je n'aime pas me brusquer avec les gens, je suis dépendant de la drogue en quelque sorte, et dites moi ce qu'il faudra faire pour me racheter à vos beaux yeux et je le ferais ?

Il attrapa entre temps son lutiae qui reposait comme toujours dans son dos, il mit la sangle et commença à jouer un air mélodique, tout en restant fixer sur la serveuse en attendant sa réponse. Comme la jeune femme ne répondit pas sur le moment et semblait réfléchir, il se mit à jouer un vrai morceau de son répertoire (Jumper- Third eye blind https://www.youtube.com/watch?v=ppf6mPM919I). Tout en jouant il l'écoutait pleinement,avec son air attentif, il arrêterait dés quelle lui parlerait, la musique et le chant n'étaient pas en trop ils avaient un réel effet apaisant.

Quand j'étais revenue je remarquai qu'il avait changé. Ce n'était pas quelque chose qui frappait aux yeux mais plutôt un changement d'attitude plus subtile. Mais je n'eus pas le temps de le comprendre d'avantage qu'il s'excusa de son comportement. Dépendant de la dogue... baah aussi fallait peut être pas commencer aussi hein ? Toujours rancunière, je sais. Je suis comme ça, depuis toujours. Et tous les prétextes son bons. Mais il dit quelque chose qui me surpris vraiment. Pour se racheté il ferait ce que je lui demande ? Pourquoi donc se donner cette peine ? voulais-t-il réellement remonter dans mon estime ?... Dans l'estime d'une serveuse, qu'il ne connait pas et qu'il ne reverra peut être même jamais ? Pourquoi ça ?!?

Je restais en effet pensive, ou choquée plutôt. Et je le regardais fixement. Quelque chose... M'attira l'attention, mais je n'aurais trop sut placer un mot dessus. Pourquoi me faisait-il vaguement penser à mon père ? Ce n'était pas un humain, en faite, je croix... Mais il n'était pas elfique non plus ça se serait vu mais alors... Pourquoi j'avais cette drôle de sensation ?

Coupée dans mes pensée par une mélodie, je revins au moment présent. Il avait attrapé son instrument et jouait, tout en me regardant. Plutôt joli... Un bon musicien. Relachant les épaules, et adoucissant mon regard je soufflait.

- Commencez déjà par réparer vos dégats, ça serait la moindre des choses.

J'aurai put lui demander n'importe quoi, mais non. Et puis... En même temps qu'aurais-je du lui demander ? Aucune idée. ais je lui désignais la scène, où ce qui servait à ça.

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Le blond semblait perplexe, il ne comprenait pas vraiment où la jeune femme voulait en venir par "Réparez-vos dégâts !". Il y avait juste quelque chaises tombés les unes sur les autres dans l'excitation de la foule. Il conclut qu'elle voulait surement dire ramené une clientèle, chose qu'il avait déjà proposé. Partit dans son élan il décida de se mettre au travail. Il regarda autour de lui, contempla la jeune femme, puis il se leva, fit passer le lutiae dans son dos et s'approcha, de la porte d'entrée.

Il était à un où deux mètres de la porte il regardait au loin, son regard était fixe, mais pourtant percevait tout autour. Il reprit son instrument et mit le son au maximum à l'aide de la petite molette sur le côté qui permet de contrôler la magie. Il commença à jouer un air doux juste histoire de capté l'attention, la foule commençait à s'attrouper pour voir cette musique venu d'un nouveau genre (free bird de lynyrd skynyrd https://www.youtube.com/watch?v=P-_8xivRTsY). Il chantait, il dansait, il ne faisait qu'un avec son lutiae.

La foule qui était un peux sceptique commençait à se remplir avec des têtes de plus en plus étonnés. On entendait à tout bout de champs "Viens voir!", Miguel continuait toujours sur sa lancé il n'était pas encore très rapide, alors qu'il entrait dans les 3 minutes de jeu la foule commençait à se concentrer. Puis soudainement un des hommes eût l'idée de frapper dans ces mains en rythme, petit à petit ils s'y mirent tous ! Miguel augmentant le rythme et la rapidité, tous le suivaient, lui il chantait en harmonie alors qu'il approchait des 5 minutes trente de jeu.

Le rythme augmentait de plus en plus et on entendait des "Hé hé hé hé" venant de la foule, à 6 minutes le blond cria "Ohh Free Bird Yeeeaaah" et il se mit à jouer un solo. Toujours plus rapide les gens était complètement impressionné, ces doigts volaient au dessus des cases, il jouait de plus en plus vite tout en restant en harmonie alors que les gens de la foule balançaient leur tête d'avant en arrière. Cette musique les prenaient au plus profond d'entre eux, leur faisait remué les veines, tout le monde souriait. Un jeune homme avec des percussions s'approcha de lui et se mit à l'accompagner en rythme.

Miguel approchait les 7 minutes et ne se contrôlait plus il était en transe dans son monde il jouait si vite qu'il n'y faisait même pas attention. Sa guitare était maintenant en feu alors qu'il enchainait sur une suite de solo à une main ( Van halen- Eruption https://www.youtube.com/watch?v=ULEBSxP725w&feature=related), sa guitare s'enflammait, un violoniste l'accompagnait maintenant, alors que toute la foule était en délire, il entra dans l'auberge, suivit de tout l'attroupement, qui en profitèrent pour commander. Il joua encore durant une heure. Puis épuisé par la magie dépensé pour amplifier le son, sentant ces yeux vaciller il se laissa tomber et s'évanouit en pleine transe dans un solo...

Il n'avait pas eut l'air de comprendre sur l'instant mais je le laissais comprendre par lui-même. Ce qu'il finit bien par faire. Enfin... Pas exactement de la manière à la laquelle je songeais. Il sortit et se mit à jouer dehors. Mon regard resta posé sur lui, comme j'étais curieuse. L'effet était aussi instantané que efficace : Toute une foule s'était rapidement massée pour voir. Et elle grandissait... De plus en plus ! J'en restais bouche bée, scotchée. sa musique avait aussi un effet sur moi, mais contrairement aux autres je restais sans bouger, de marbre. En faite je me contentais de regarder la scène comme à l'écart dans une bulle et pourtant sa mélodie résonnait à l'intérieur.

Je ne vis même pas les minutes défilées et c'est alors que sa chanson disparut, remplacée par une autre et que d'autres musicieux l'accompagnaient. Il rentra dans l'auberge, rameutant toute la foule ! Ils prirent tous place et commandèrent. L'auberge était pleine à craquée ! C'était tout simplement dingue ! Oui.. Dingue !! Je courus aux cuisines, m'arrachant à cette mélodie.

- Mindi ! Flint ! Danaë ! Ramenez-vous y a une nuée de clients !

Et je repartis en sens inverse, s'empressant de m'enquérir de leurs commandes, de les servir. Je courais partout, toute excitée et affolée à la fois. Tous ces clients !!
Mais je m'en donnait tellement à coeur que je n'en put plus au bout d'un moment, et m'adossait au mur pour souffler un peu. Finalement je reportais mon attention sur cet étrange musicien. Il était complètent habitée par sa chanson et... Soudain il s'écroula au sol ! Alors je fusa vers lui et le secoua.

- Eh ! Monsieur ? Houhou ? Réveillez-vous ! Monsieur ?

Rien à faire, il était complètement assommé d'épuisement ou je ne sais quoi.

- Jeff ! Viens m'aider il est complètement hors service ! Faut l'amener dans une chambre.

Mon collègue s'empressa de le soulever, et je l'aida de mon mieux. Montant les marches on finit par arriver à l'étage. Heureusement que c'était pas encore occupé. On trouva rapidement une chambre de libre et l'installait sur le lit.

- Je redescends, occupes-toi de lui.

- Mais...

- Fais ce que je te dis, ça va on est assez en bas et à son réveil faut bien qu'il reprenne des forces t'aura qu'à lui apporter à manger.

Je voulus encore protester mais il e stoppa d'un regard dur, puis descendit. Alors j'attendis.

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Les yeux de Miguel s'ouvrirent, il respirait lentement, la jeune serveuse était à son chevet, il la trouvait belle dans le rayon de soleil qui s'arrêtait sur son visage, oui elle avait sa beauté, une beauté discrète, qui ne désire pas être remarqué. Il voulut se relever mais il était retenu par une force inconnu, il avait déjà utilisé sa magie jusqu'à épuisement, mais jamais jouer de la musique, remarque il n'était pas vraiment tombé dans le comas durant trois jours comme cela lui serait arrivé pour une utilisation abusée de sa magie en combat.

Il n'avait pas été en activité depuis plusieurs jours, donc utilisé son énergie comme cela soudainement était très inattendu. Il dit:

- Vous savez je ne veux pas avoir à vous retenir, si vous voulez partir je vous en prie, allez-y !

Je sursautai légèrement quand il me parla. En effet j'étais à ce moment plongée dans mes pensées, bien loin de l'auberge. Tournant la tête vers lui, un sourire chaleureux se dessina sur mon visage.

- Non, non ce n'est rien ! Lui dis-je en secouant la tête

Je baissais le regard vers la table basse, et attrapait un plateau. Pendant qu'il dormait j'étais descendue chercher deux trois choses à manger, et tout ce qui peut avoir du sucre pour bien reprendre des forces. Je faisait ça non pas vraiment pour lui mais pour mon collègue et ami car il me l'avait demander, mais aussi surtout mon patron. Et pas non plus pour moi. La solitude était bien plus agréable pour moi, mais je devais le faire, justement par devoir. Et puis il avait ramener bien plus de monde que je l'avais espérer...

Je me tournai à nouveau vers lui et lui tendis le plateau, gardant mon air amical et nullement déranger. Il ne m'étais pas bien difficile d'avoir une expression si polie et gentille quand on a auparavant passé ses nerfs et qu'on sait très bien que c'ets bon pour le boulot.

- Asseyez-vous et mangez dont un peu. Votre tête est si pâle que ça en fait peur à voir !

Je gardais les bras tendus, en attendant qu'il prenne le plateau.

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Miguel attrapa le plateau d'un geste calme en disant un doux "Merci", il ne savait pas ce qu'il allait faire de sa journée, il se mi à réfléchir tout en mangeant. Il mangea dans un grand silence, et pausa son plateau sur une petite table près du lit. Il s'était pressé de finir car il n'aimait pas qu'on s'occupe de lui, il se sentait gêné. Il commençait à reprendre ces forces. Il demanda à la jeune femme si elle pouvait lui apporté une tasse d'eau chaude ce qu'elle fit, il la mélangea à une herbe trouvée dans sa sacoche et il commença à se sentir mieux.

Il sortit du lit et commençait à rassembler ces affaires, il remis dans son dos son lutiae, son épée à la ceinture et sa sacoche autour de la taille. Puis alors qu'il commençait à marcher, il s'arrêta devant la jeune femme et lui dit:

- Je suis Miguel de Cëderana pour vous servir !

Il attrapa le plateau et me remercia. Je le laissai manger tranquillement et tournai mon visage vers la fenêtre, silencieuse. Il était agréable de sentir les rayons de soleil sur son visage. Un contacte doux et chaud. Puis j'enlevai mon chapeau de travail, le laissant tomber au sol. Je remuais des oreilles pour les désengourdir et passais la main dans mes cheveux, les ébouriffant. Fermant les yeux je profitais simplement des rayons de soleil. Mais cela ne dura pas très longtemps. Un geste attira à nouveau mon attention, ou plutôt un silence revenu. Alors que je tournait la tête, le musicien me demanda de l'eau chaude. J'hochais la tête et me levais. Bientôt il m'entendis dévaler les escalier, puis les remonter quelques minutes après.

Je revins dans la chambre, et lui tendis la tasse. Il y mit des herbes. Celles-ci d'ailleurs semblaint lui faire un bien fou et il se décida à se lever et reprendre tout son attirail. Il fit quelques pas et s'arrêta devant moi. Je dut relever un peu la tête pour soutenir son regard alors qu'il se présentait, et accessoirement dit qu'il était à mon servir. A mon service ?!? C'était pas un peu ironique ça ? Puisque c'est moi qui suis au service des clients.. Mais bon.

- Euh enchantée, moi c'est Nayumi Shoura, et si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre je suis là !

J'avais souris, les yeux un peu comme à la façon des mangas quand ils sont content, et mes oreilles se rabattirent puis se levèrent plusieurs fois ce qui rendit mon expression plutôt comique.

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Miguel la regarda encore un moment, il se sentait bien avec elle. Sur son visage éclairé par un petit flot de lumière, un instant, mais rien qu'une seconde, on put lire sur son visage un sourire. Il s'approcha d'elle, et lui donna un baiser d'adieu sur la joue (tout à fait amicale), en disant:

- J'ai été heureux de vous connaître belle jeune fille !

Il fouilla dans sa sacoche, et il en sortit un cor, il le tendit à la jeune fille et dit:

- Un jour un vieux chaman me dicta que quelqu'un en qui j'aurais de l'affection aura besoin de moi, sauf que je n'ai pas d'amis... En tout cas ce même chaman me donna ce cor, il vous suffira de souffler dedans pour que je vienne, il est enchanté, c'est un objet magnifique taillé par les mages des plaines il y a de cela des milliers d'années. Je l'entendrais n'importe où ou je suis car le chaman m'a lié à l'objet, quand il sonne cela me fait ressentir des milliers de vibrations. Ne le faite qu'en cas de besoin, si un jour vous avez besoin de moi, ou que vous tenez à me parler d'une chose importante, ainsi je craie un lien entre nous, je compte reprendre la route, et ces derniers temps, j'exprime le besoin d'avoir confiance et de me rapprocher des gens...

Quand il se rapprocha, instinctivement je voulus faire un pas de recule. Nature de petit chat craintif, mais bon même il n'avait pas de mauvaises intentions ça à malheureusement toujours été plus fort que moi. Mais quoi qu'il en soit, je n'ai tout bonnement pas été plus loin que le pied décollé du sol, parce que de un je n'ai pas eus le temps de reculer et de deux ce qu'il fit était complètement... étonnant ? Peut être pas le bon mot mais dans le genre. Il venais de me faire une bise. A moi ? Hein pourquoi ? J'avais fais quoi qui méritait cette attention hein ? Alors je le fixais avec des yeux ronds. Posant une main sur ma joue je me souvins. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eut de geste d'affection. Depuis.... Olala depuis que j'étais gamine, et c'était bien évidement mes parents.

Enfin je finis quand même par sortir de ma stupéfaction en le voyant fouiller dans son sac, sortir un objet qu'il me tendis ensuite. Il me l'offrait. Et m'appris des choses aussi. Mais... Il m'offrait quelque chose ?!?
Gênée, je bredouillai pleins de choses, en me frottant les mains d'un air tout aussi gêner.

- Maiis, non non gardez-le c'est à vous.. C'est normal que je sois gentille avec mes clients et... mais c'est précieux vous en avez peu être même euh surement, ou absolument plus besoin que moi, et.. et puis vous me connaissez pas..

Spoiler:

Invité

Miguel la fixa d'un air sérieux:

- Je n'en ai pas besoin, pas le moins du monde, à quoi me servirait de souffler dans un cor pour m'envoyer des électrochocs sans raisons; non je vous assure je vous le donne; comme je vous l'ai dit, ces derniers temps j'ai besoin d'établir des contacts. Je suis trop souvent sur la route...

J'ai pris la décision de partir sous peux, il me reste des quêtes à accomplir, je dois passer, là où personne n'est passé avant je dois...

Il s'arrêta de parler, remit le cor dans les mains de la femme, et descendit les marches dans un dernier "adieu"...

Il décida de retourner à sa tour, il n'avait que trop tardé à la capitale.

En chemin il se remémora chaque mèche de cheveux de la jeune femme, et repensait à ce qu'il avait put vivre ces derniers jours, beaucoup de rencontres, quelques batailles, mais maintenant le blond s'en allait à la vitesse d'un aigle, perdu dans ces longues pensées0...

Je restai donc là debout avec son objet dans les mains. Je n'avai pas protester encore, visiblement cela ne servait à rien et de toute manière il était partit déjà bien vite. Mais je restai stupéfaite. Toujours. Baissant le regard sur l'instrument je restai perplexe. Pourquoi moi ? Je n'étais qu'une serveuse... Je n'avais fait que mon travail, et je ne méritais nullement qu'il me l'offre. Après tout si je n'avais pas mit mon masque d'émotion, si je lui avais crier dessus à son arrivé à cause du remu-ménage causé, râler dessus parce qu'il était tomber dans les vapes, et engueulé parce que c'était moi qui devait rester glander à attendre qu'il se réveil m'aurai-t-il vraiment donner l'objet ? Si je ne m'étais pas montrée si polie... Non il ne l'aurait sans doute pas fait. Je ne le méritais vraiment pas.

- Si un jour je souffle dedans.. Je vous jure que je vous le rendrais. Il n'a pas à être dans mes mains, non.

Maintenant, il était temps de descendre.

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