A l’épilogue de ce jour mouvementé, de mauvaises pensées me turlupinaient l’esprit. La place marchande était célèbre pour ses produits diversifiés dont vendeurs et acheteurs se bataillaient le prix. Un endroit semblable à une fourmilière humaine où durant les heures de pointe, les happes bourses se mettaient au travail. Moins de gens foulaient le sol de la place citadine et les gamineries de Miguel y étaient pour quelque chose… Une fois arrivée à mon emplacement, j’en fis l’inventaire, prenant garde de ne pas m’écorcher le bout des doigts. La majeure partie de mon stock s’était volatilisée. La vente s’étant bien déroulée, l’absence de certains objets étaient parfaitement normal. D’autres avaient disparu sans que le moindre désordre ne règne. Aucun doute à avoir, ce vol était l’œuvre d’un professionnel. Une chose était sûre, du sang animal coulait dans les veines de cet infâme personnage. Il avait tâché mes étalages de son odeur féline… Les yeux fermés, je me concentra pour expier la senteur voulue de la grande palette d’odeur présente sur les lieux. Rien de concret et aucune piste valable. J’étais proie à d’affreux doute, devais-je oublier ce malheureux accident ou bien courir après ce voleur ? En passe de penchée pour la première solution, un regard insistant me détourna de ma réflexion.

« Hum… Mademoiselle !

Je me retourna intriguée par cette voix mi-homme mi enfant.

- Plait-il ?

-La voleuse, je crois l’avoir vu…

Mon sang ne fit qu’un tour.

-Vous l’avez vu me dépouiller impunément et vous ne l’avait même pas stoppez ?

-Eh bien non… Pour tout vous dire, elle était si belle et si bien vêtue que mes yeux furent imbibés de ses charmes ensorcelants…

Encore un homme qui ne pensait pas avec son cerveau et cela pour mon plus grand malheur.

-Par contre, j’avais envie d’essayer de nouer le contact avec elle. Je l’ai donc suivi mais une fois que j’ai compris que c’était sans espoir, je suis revenu sur mes pas.

-Et où allait-elle ?

-Vers l’Académie.

Les deux rescapés de ce génocide commercial trouvèrent refuge dans mon sac, aussi utilisé comme carquois. Je courus en direction du majestueux édifice, fendant l’air de ma canne d’aveugle pour éviter de signaler ma folle course par des cris. L’académie n’était plus très loin, mais je sentais d’or et déjà l’odeur de mon adversaire. Seulement était-elle encore ici ou bien partit vider les poches d’autres personnes ?

Je me promenais tranquillement dans le marché regardant vaguement les stands et aussi volant la bourse bien remplit des personnes qui avaient le malheur de passer à côté de moi. Je réussissais toujours avec une grande facilité à les voler, il ne se rendais compte du larcin, une fois qu'ils s'arrêtaient à un stand pour s'offrir quelque chose mais à ce moment-là, j'étais déjà plus loin au milieu d'un foule immense. Shiro grognait par moment, on lui écrasait de temps à autre la queue et aussi pour intimider les enfants qui voudraient le caresser.

Je m'arrêtai devant un stand d'arme tenu par une elfe, de loin, je pouvais voir la grande qualité de ces marchandises, bon nombres de choses me plaisait mais je pouvais les reprendre à bon prix me remplissant un peu plus le salaire que je me suis fais aujourd'hui en vol. Je m'avançai ni vu ni connu et je lui volais un boublier, un nunchaku-fouet et un grappin, je garderai le dernier pour moi personnellement, il me serait fortement utile lors de mes vols. Après cela, je continuai le chemin mais cette fois-ci pour quitter le marché, j'avais volé des marchandises et non des bourses que je pouvais cacher facilement, mais je sentais qu'on me suivait. Je ne fis pas plus attention, continuant ma route vers une ruelle déserte et peu fréquenté en ce jour. Je déposai les marchandises dans une cachette sous la garde de ma panthère et m'adossa sur un mur plus loin en attendant la personne qui filait depuis un moment. Il passa à côté de moi, il n'avait pas dû me voir.

- Tu cherche quelqu'un ?

- Vous voilà, c'est vous que je cherchai.

- Je le sais et pourquoi ?

- Et bien, vous êtes si belle que je n'ai pu m'en empêcher. Je me demandai si vous acceptiez de venir manger quelque chose en ma compagnie.

Je m'approchai de lui avec un sourire froid et ma démarche féline, j'approchai mon visage de son oreille et lui dit.

- Dégage de là avant que je ne m'énerve.

Il me regarda avec une moue déçu et un regard de peur et s'en alla, moi je me mis à rire de l'effet que je lui avais produit, d'abord il était de feu et maintenant de glace, je l'ai bien refroidis celui-là. Je retournais auprès de Shiro et ramassa mes armes pour me dirigeai vers l'Académie, en ce jour c'était pas très fréquenté et si on me voyait, on croirait simplement que j'ai acheté des armes pour mon plaisir, c'est tout. Mais mon instinct de félin me dit que quelqu'un venait par ici, je m'appuyai sur quelque caisses posées en escalier et monta jusqu'au toit et y déposa mes trouvailles. Je regardai vers le bas et à ma plus grande surprise, je vis l'elfe à qui j'ai volé tantôt. Je m'assis sur le rebords du toit tranquillement puis d'une voix moqueuse et froide.

- T'es peu loin du marché !

-Devine à qui la faute ? Descend de ton arbre que je puisse dompter la sale féline que tu es !!

Sale féline, une insulte que je n'apprécie pas beaucoup. Du haut de mon perchoir, je sautai et retomba à terre avec grâce, je fis le tour de l'elfe, la regardant des pieds à la tête, je me dis que si j'entamais un combat avec elle, elle n'aurait pas beaucoup de chance de s'en tirer et puis j'étais de bonne humeur aujourd'hui, j'avais volé de belles bourses bien remplie et la chaîne me comblait de joie quant aux autres armes je pouvais en tirer un bon prix dans les quartiers où les voleurs se réunissent pour vendre leur trouvaille. Mais néanmoins, je voulais m'amuser avec elle, je pris l'un de mes tantos et d'un geste rapide, je me retrouvais derrière mettant ma lame sous sa gorge.


- Je n'apprécie guerre les insultes, alors modère tes paroles si tu ne veux pas finir au bout de ma lame.

Ni vu ni connu, je rangeai mon tantos et alla m'assoir sur l'une des caisses avec ma panthère à mes côtés, continuant de la fixer de mon regard noir et de glace.

- Une fille comme toi ne devrait pas traîner seule, elle pourrait faire de mauvaise rencontre. Mais de ce côté-là c'est déjà fait.

Je poussai un rire mi-moqueur mi-taquin, qui je pense la mettrai en rogne mais qu'importe si elle dévoilait des ressources caché, cela rendrait ma journée encore plus intéressante. Shiro était assis derrière moi, sa tête était posé sur mon épaule, il dévisageait aussi froidement que moi l'elfe. Tout autant que moi, il n'appréciait guère que l'on nous poursuivre et il avait dû mal à se contrôler de l'attaquer mais il s'abstenait du mieux qu'il pouvait.

- Personne n'a jamais réussi à me dompter et ça ne sera pas toi qui va réussir.

Peut-être aurais-je du m’abstenir de quelques mots jugés vexant par mon interlocutrice. Pourtant, la caractériser de féline n’était pas vraiment une insulte mais un adjectif lui seyant à merveille. Elle fit preuve d’une agilité grandiose pour se faufiler derrière moi et cela sans que je m’en aperçoive. Une lame sous la gorge, j’étais en bien mauvaise posture. Les battements de mon cœur se confondaient tant ma peur de mourir grandissait. J’étais tétanisée. Un simple mouvement de sa part et s’en étais finis de moi. Elle me préconisa de surveiller mon langage, chose qui n’étaient pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Si sa dague ne me tuait pas, ce serait la peur, prélude d’un arrêt cardiaque, qui se chargerait de m’assassiner. Je ferma les yeux, prête à assumer mes actes insensés, puis miracle, elle retira son arme de ma glotte. Mes jambes fléchirent et je me mit à genoux. Non pas pour l’implorer ou la remercier de m’avoir laisser la vie sauve… Ma chevelure, tout emmêlée par la négligence du peigne, voilait ma bouche et mes doigts encore tout tremblants. Et d’une improvisation pratiquement théâtrale, je murmura quelques paroles empreintes d’une magie poétique.

Si en moi un brasier de crainte luit,
Qu’un torrent de larmes se déverse.
Ce sol bientôt couvert de pluie
Sera le panthéon d’une divine averse.

La réponse ne se fit pas attendre et quelques gouttes d’eaux se mirent à tomber. Ce petit crachin n’était que l’éclaireur d’une dégringolade plus importante. J’avais sacrifiée pas mal d’énergie dans le début d’un stratagème risqué. Alors juste revenue du sol, je puis entendre ceci :

-Une fille comme toi ne devrait pas traîner seule, elle pourrait faire de mauvaise rencontre. Mais de ce côté-là c'est déjà fait.

Je fis mine de ne pas entendre cette provocation alléchante. Apparemment, la voleuse avait un acolyte tout aussi animal qu’elle. La respiration lourde de son camarade m’indiquait une certaine envie de meurtre. Cette satanée pillarde s’esclaffa d’un air railleur, alimentant une colère prête à exploser. Néanmoins, je devais camoufler cette animosité pour mieux rebondir et surprendre mon adversaire.

- Personne n'a jamais réussi à me dompter et ça ne sera pas toi qui va réussir.

-Il est vrai que je ne suis pas de taille à rivaliser avec toi. Alors je vais te laisser une chance de réparer ton erreur sans pour autant me servir de force. Rends-moi mes affaires si tu as un minimum de cœur… Et ne m'oblige pas à te suplier, cela serait trop humiliant.

Un véritable coup de bluff destiné à la divertir de mes prochaines initiatives…

Une pluie fit son apparition, je regardai le ciel puis l'elfe en face de moi et en conclu que c'était sûrement elle qui était derrière tout cela, cela ne m'impressionnait guère, j'avais l'habitude de chose bien plus puissante qu'une simple pluie.

-Il est vrai que je ne suis pas de taille à rivaliser avec toi. Alors je vais te laisser une chance de réparer ton erreur sans pour autant me servir de force. Rends-moi mes affaires si tu as un minimum de cœur… Et ne m'oblige pas à te suplier, cela serait trop humiliant.

- Si je te rendais tes affaires, je ne serais pas une voleuse et puis je les aimes beaucoup trop pour te les rendre.

Je la regardai droit dans les yeux, je ne les baisserai pas, sinon ce serait une défaite mais soudain, j'entendis au loin des pas lourd venir par ici, je fus obligé de quitter le regard de cette elfe et je vis un autre voleur qui lui semblait me chercher. Rapidement, j'allais vers l'elfe et lui dit en murmurant.

- Cela ne m'enchante pas de faire cela mais tu n'as rien à voir dans cette affaire alors laisse-moi faire.

Je la porta sur l'une de mes épaules, mes gênes animal me procuraient assez de force et la fit grimper jusqu'au toit, puis je la forçai à s'agenouiller et lui mit une main sur la bouche pour l'empêcher de parler inutilement, ce n'était pas le moment de me mettre en mode assassin, je dévoilerai mon autre identité à cette elfe alors valait mieux jouer la voleuse qui ne voulait pas d'ennui avec un autre. Je m'occuperai plus tard de lui.

Une fois partie, j'enlevai ma main de la bouche de l'elfe et me releva.

- Celui-là ne me lâchera jamais.

-Un ami à toi je suppose ?

Un rire fort et cristallin sortit de ma bouche, un mai ? Je dirai plutôt un ennemi, un rivale et de bas niveau en plus, il n'avait rien d'un voleur comme moi. Mai ce dernier s'entêtait à vouloir m'avoir comme compagnon dans ces vols, je l'ai déjà une fois et ça m'a largement suffit et d'ailleurs cela me rappelait que je devais le tuer cet abruti, après le vol, il m'a dénoncé cet espèce de traître.

-Bien où en étions-nous ?

- Si mes souvenirs sont bons, tu essayais de me convaincre de te rendre tes marchandises.

Je m'approchai d'elle mettant comme même mes sens aux aguets, puis d'un geste purement félin, je sentis l'air qui m'entourait, un parfum de peur s'élevait, il venait tout droit d'elle, elle avait peur mais elle le cachait bien, courageuse et stupide sont les adjectifs qui me venait à l'esprit.

- Je sens de la peur en toi. Tu es effrayé mais tu ne le montre pas, je dois dire que tu monte dans mon estime Elfe !

Je tournai autour d'elle comme un animal prêt à sauter sur sa proie mais je ne le ferais pas, je voulais m'amuser de cette peur qui montait encore et encore en elle, mes vêtements commençaient à me coller à la peau tout comme mes cheveux mais je m'en souciai guère, Shiro lui s'était trouvé un abris dans un tonneau renversé. Moi, je continuai à faire le tour de cette étrangère, le sourire aux lèvres, cela m'amusait de la voir ainsi.

Une lumière blanche apparut et un choc m'électrisa complètement, je sentis que je valsai contre le mur qui se trouvait derrière moi, mon dos en prit un sacré coup mais pas assez pour me faire souffrir, genoux à terre et une main sur ma tête que je secouai pour reprendre mes esprits. Un grand choc mais qui tout de même me fit sourire car pour la première fois quelqu'un avait réussit à m'atteindre. Ce qui me donna beaucoup de plaisir, cette elfe d'apparence fragile cachait bien son jeu et je commençai à beaucoup l'apprécier.

Une fois totalement relevé non sans sortir un petit soupir de douleur puis sans qu'elle ne doit s'y attendre, j'applaudis pour sa démonstration, en tout cas personne ne s'attendrait à ce que l'on applaudisse quand on reçoit une décharge électrique ça c'est sûr mais je n'étais pas comme les autres. Pour moi la souffrance quelle qu'elle soit faisait partie intégrante de la vie en tout cas de la mienne.

- Quelle démonstration, j'ai adoré et tu es la seule à avoir réussi à m'avoir.

D'un simple élan, je me retrouvai derrière elle et de ma main, je caressai sa gorge avec l'un de mes doigts telle une lame qui pourrait la trancher mais je n'en avais pas envie, elle remontait trop dans mon estime pour ça.

- Soit, tu m'a trop amusé pour que je t'en veuille, je vais donc te rendre tes armes Elfe.

Je marchai vers l'endroit où je les avais cachés puis revint à elle et les lui rendit. Je la gratifiai d'une petite tape amicale sur son dos avec un petit rire.

- Je t'aime bien Elfe, tu peux te considérer comme chanceuse.

Entourant ses épaules de mon bras et la serrant fort, toujours amicalement, un petit moment après, j'entendis les mêmes pas venir dans notre direction, je fis une petite pression sur l'Elfe pour qu'elle s'agenouille et lui dit de rester caché car cette fois-ci c'était plus sérieux. J'ordonnai à Shiro de faire une entrée effrayante face à mes poursuivants. Ce qu'il fit de suite en poussant un rugissement aussi fort que le tonnerre qui m'avait frappé tantôt.

De quelques petits sauts, je le rejoignis, mon regard devint aussi froid que la glace que je pouvais créer, je regardai les trois hommes qui me faisaient face, tous d'un physique bourru, ils étaient barbus et ils sentaient l'alcool à plein nez.

- S'il y a une chose que je déteste c'est que l'on me suive !

- Nous avons quelque chose à te proposer !

- Je le sais déjà et désolé mais je ne fais équipe avec personne, vous devriez le savoir déjà!

[HrP: Pour la date je suis désolé c'est inmodifiable, l'intégralité du Rp basé sur le jour lui même...]

Les souffrances languides proclamèrent leur tyrannie sur mes yeux chétifs et déficients. Impossible de cacher davantage mon infirmité optique, les irritations oculaires se répandaient dans mon esprit. De violentes migraines assaillirent le haut de mon crâne avec une ténacité poignante. Je baignais cette calamité dans ma pénombre habituelle, cet océan de sérénité nocturne où les sirènes de l’extérieur chantaient à en oublier le temps. Au sein de mon âme, je m’étais emparée d’une couronne virtuelle me conférant les pouvoirs absolus sur mes quatre ultimes sens.
Pour le bien de mon royaume vital, j’eus la mauvaise idée d’en bannir un. Et aujourd'hui, il ne désirait pas nous honorer de son retour, primordial à la pérennité de mon organisme. Celui-ci s’idéalisait par ces cantatrices chimériques, seules contact avec le monde physique. Mes oreilles étaient devenues des bouts de chair vidée de toute utilité tangible. De la viande froide dont aucune sonorité n’émanait. L’euphorie fut chassée par la peur, revenue de plus belle afin de hanter ma conscience menotté par une audace idiote. Quant à la victime de cette fulguration foudroyante, elle devint le cadet de mes soucis. Si mes flèches eut comme tutrice la réussite alors ses blessures se devaient d’être grave. Dans le cas inverse, il serait ardu d’échapper à une mort me souriant de son sourire perfide…
Et cette prémonition catastrophiste rattrapa la réalité avant de la chevaucher pleinement. La voleuse pointait son doigt sous ma jugulaire à la place d’un de ses glaives. Elle n’avait aucune raison plausible de me laisser en vie… Ma force s’était révélée trop faible pour l’atteindre et me tuer serait un jeu d’enfant. Une envie exaltante de s’amuser ? Peut-être et franchement je préfère l’humiliation au décès. Devenir sa marionnette me dérangerait mais si la prime de ce travail honteux serait une vie plus longue, alors je m’agenouillerais devant sa supériorité… Dans l’attente d’un jugement clément, plusieurs effluves m'asphyxièrent et des frissons, jusqu’au plus bas de mon échine, subvinrent.

-Je t'aime bien Elfe, tu peux te considérer comme chanceuse.

Un lot de bénédiction tomba du ciel nébuleux. L’odeur dégoûtante avait réduit la puissance de mon odorat et attribué ses fonctions à mon ouïe. Puis la féline me gratifiant de son affection et me rendant mes affaires sans une touche de rancune… Je resta tout de même sur mes gardes car avec elle, on ne savait à quoi s’attendre. Le félidé ne paraissait plus me mépriser comme avant et son attention se tournait vers des problèmes d’un potentiel inouï. D’un murmure furtif, elle m’ordonna pratiquement de stationner dans une cachette à l’abri des regards.

- S'il y a une chose que je déteste c'est que l'on me suive !

- Nous avons quelque chose à te proposer !

- Je le sais déjà et désolé mais je ne fais équipe avec personne, vous devriez le savoir déjà!

Le pronom « nous » était dit d’une assurance bergère d’une meute d’inquiétude. Tout comme moi, ils avaient peur de la voleuse repentie. Ces types devait être un bon nombre pour s’adresser de la sorte à cette tigresse froidement enragée… Je me rapprocha de la scène, prenant toutes les précautions nécessaires à une bonne discrétion. J’avais envie de hurler tellement la douleur à ma cheville se faisait omniprésente. Mais à quelques mètres de la confrontation, cela trahirait ma présence…
J’apporterais mon soutien à la voleuse si jamais l’occasion se présentait. Pas comme symbole d'amitié, juste pour ne pas rester en retraite quand ce combat inégal débuterait.

Ces hommes commençaient vraiment à me taper sur les nerfs, cela faisait un moment qu'ils me suivaient et je n'arrivai pas à me débarrasser d'eux. Je leur lançai un regard des plus noirs, je les vis reculer car ils connaissaient très bien ma réputation et surtout les résultats de ma colère.

Shiro voyant bien qu'ils ne seraient pas près à me lâcher, il se mit à mes côtés en position d'attaque, j'avais un peu oublié cette Elfe, j'espérais juste qu'elle ne se mêle pas de cela. Je les voyais trembler légèrement, ils ne savaient pas à quoi s'attendre de ma part et ils avaient raison.

- Je vous laisse une chance de partir.

- Nous ne bougerons pas tant que tu n'acceptera pas cette affaire.

- Je vous l'ai dis, je travaille en solo.


Ils essayaient de se montrer courageux face à moi mais moi, je pouvais sentir la peur émaner de leur corps. Un sourire sadique s'empara de mes lèvres, ils ne voulaient pas me laisser et bien tant pis pour eux, je leur avais laissé une chance et bien à présent ils faisaient tout les quatre face à leurs morts. Je dégainai mes tantos me mettant en position de combat, je voulais en finir rapidement, j'étais trempé et mal à l'aise et je voulais trouvai un petit coin sec et tranquille à boire une bonne bière. L'eau était tombé à temps et l'elfe m'avait arrangeait bien les choses. D'un geste simple et quelque mots prononcé l'eau se transforma en verglas. Je couru et me laissai glisser jusqu'à eux et trancha la gorge du premier qui se trouvai près de moi. Les trois autres foncèrent sur moi mais Shiro en intercepta un et le pris à la gorge, le mordant fort jusqu'à ce que ces cris de douleurs cessent. Les deux autres finirent au bouts de mes lames, je fus assez triste comme même que cela dura que peu de temps, ils n'étaient vraiment pas forts du tout, des voleurs de bas étages qui j'en suis sûr n'avait aucun talent.

Faisant tournoyer mes lames pour enlever le sang, je levai ma tête vers le toit voyant l'elfe puis d'un ton fort, je lui dis.

- Désolé chérie, mais je te laisse. Peut-être à une autre fois.

Je me mis à courir et disparut dans les rues à la recherche d'un toit où m'abriter.

[HS : Je considère le RP finit, tu peux rajouter quelque chose si tu le désires ]