[Scénario] Chapitre 1: Père, fils et Nalamis [Bureau de recrutement]

Je dus courir pendant près d'un quart d'heure à perdre haleine, car l'aubergiste avait un sens de l'orientation qui laissait vraiment à désirer car je me retrouvais, en suivant le parcours qu'il m'avait donné à la lettre, devant l'Eglise d'Ivoir, ce qui n'était absolument pas la direction d'après un autochtone. Je suivis la direction qu'il me donna. J'arrivais enfin devant le bureau de recrutement: qui malheureusement était en train de fermer. Le garde, qui m'avait sans aucun doute vu arriver, me regarda puis se retourna comme s'il ne m'avait pas vu.
Un peu vexé par cet affront, je m'avançais vers lui en metant mon bandeau noir autour du cou.
Arriver devant lui je sortis un avis de recherche à mon nom et en sortant de quelques centimètres mon sabre et lui dit:
-Dois-je me présenter? D'un ton énigmatique et neutre.

**Personne aux multiples facettes**

"Hum..."
L'homme regarda l'avis de recherche et les sabres.
"Même si monsieur le fou de la lame est bien équipé et veux s'engager pour réduire sa dette, il devra signé comme tout le monde."
Il présenta la fiche.

-Contrairement à ce que vous pouriez croire je ne suis pas un "fou de la lame", et je ne suis pas là pour liquider ma dette mais pour acquérir une bourse que j'espère être bien rempli.Dis-je en lui prenant d'un geste rapide le vulgaire papier qui m'engagerais dans une tuerie contre les nalamis.
*Encore un qui pense que je ne suis qu'un miserable assassin. Ca commence à devenir lassant*
-Tenez, voilà votre papier.Je lui rendais négligement la feuille et m'en allait chercher un coin tranquille pour pouvoir me préparer à l'exode que je me serais imposé. La tuerie serait dans très peu de temps et je devais me reposer: en soupirant je me mis à marcher pour chercher une auberge.

Une véritable guerre s’est déclenchée dans la taverne… Et les deux belligérants responsable de cette saleté despotique semblait être d’un front opposé. Pour contrecarrer ces hostilités outrageusement disparates, je m’en allais quérir l’aide des instances royales. Ma veste retrouva son cintre casanier et la boite de conserve troqua son porte manteau rigide contre une paire d’épaules plus commode. Le tiroir fermé, je retournais dans la salle principale déguisé en caporal d’acier. Tous détalèrent comme des lapins sauf ce ménage d’acharnés politiques. D’une humeur massacrante, j’aiguisais mes phalanges sur leurs arcades déjà ensanglantées. Une rapide discussion s’en suivit, durant laquelle j’eus vent du conflit encore surgelé qui opposait hommes et nalamis. Une discorde aussi floue qu’est ma vue après l’assassinat d’une fiole de cidre, paraissait être le pilier d’un entrelacement sanguinaire.
Les deux pouilleux s’enfuirent sans demander leur reste… Cette nouvelle ne m’avait guère chamboulée car la chambre commune était dans un état lamentable, une situation critique pour moi. A cause de ma phobie de la sueur et de l’angoisse du surmenage, j’ouvris le dernier flacon pour me donner une once de courage…
La descente d’un verre accouche d’une envie immédiate qui elle-même enfante la liquidation d’un autre verre… Voyageant à travers ce tourbillon infernal, je me réveillais après avoir touché le bas-fond de la bouteille. Le décor très insipide, laissait présager de gros problèmes en perspective. Devant moi, un homme à la mine rabougrie venait de discuter d’un possible enrôlement sous les couleurs humaines.

« Hips.. Moi aussi… Je veux la guerre…

Une violente remontée coupa court à ma phrase… Le torrent de vomissure canalisé, je repris de plus belle.

« Je vais arracher les poils de ces bestiaux à fourrure et après je me ferais une moumoute !

**Personne aux multiples facettes**

L’homme songea à cette triste journée durant laquelle il vit défiler assassins en tous genres et manants d’une répugnance abjecte. Profondément écœuré, il avança machinalement une feuille devant le regard distrait du prétendu guerrier.

-Pouvez vous répondre à ce simple questionnaire ?

Il posa des yeux désespérés sur cet homme titubant sur place…

Mon pauvre estomac était l’esclave de ces montagnes russes désobligeantes, valsant dans mon abdomen tel deux amoureux paraderaient leur amour. Une orgie funeste pour tout vous dire… Cet alcool draconien avait autorisé les festivités mais ma conscience s’était étouffée avec l’olive de l’abus.
L’armée engageait bel et bien des assassins, la preuve résidait dans le visage me fixant avec mépris. La mocheté comme arme et l’innocence comme mobile, il devait être le cauchemar des miroirs… Une laideur interdite des pires fantasmes et ce nez bossu, l’aileron d’un iceberg chauve qui complétait un navire endommagé dès la gésine. Toutes mes condoléances à sa femme et ses gosses… Les créateurs de ce monstre difforme ont du sévèrement bâcler ce travail brouillon et s’en vouloir ensuite.
Il avança un document lettré avec l’une de ses trois rampes véreuses puis demanda si je pouvais remplir ce formulaire exempt de toutes difficultés.

-Alors surpris de ma lucidité ? N’oublie tête de barque que les apparences ne sont pas forcément sycophantes…

Ma faux devenu béquille, je m’en allai de ce foutu refuge à bureaucrates.

**Personne aux multiples facettes**

Les sourcils froncés par cette insulte dont il comprenait la signification, l’homme examina de plus près les coordonnées de cet animal mal éduqué. On pouvait lire en face du patronyme : Elvis Abduljabar dit le Creux… Davantage agacé, il corrigea cette maladresse avant de jeter cet abominable curriculum aux confins d’un tiroir rouillé. Ce poivrot était devenu célèbre au sein de la confrérie d'acier.
Le nom de Maurice Binoche était à présent inscrit par-dessus ce nom, dont l’inspiration découlait de folles divagations…

-Fais un peu voir cette liste, camarade ?

Sans attendre de réponse, je pris la liste sur la table et la regardais. Tant absorbé par son travail des plus palpitants de recruteur, il ne m'avait pas vu arriver. Il il fallait bien le dire, je n'avais rien fais non plus pour m'annoncer.
Réveillé cependant, et victime de ce qui semblait être un larcin, le garde se leva, la main sur son arme. D'une tour de bras, je dégageais un pan de mon long manteau.
C'était sur, vêtu d'un manteau vétuste et d'un tricorne usé, je n'en n'avait pas l'air. Mais lorsque le soldat vis le sabre qui pendait a ma ceinture, il s'arrêta net et m'observa.
Il se mit immédiatement au garde a vous, reconnaissant alors un supérieur hiérarchique.

-Capitaine Graham ! Quelle surprise..

- Oui, oui, repos.. Bon, je passais ici en coup de vent.. Dis-moi, c'est pas bien long ta liste d'engagés.. Enfin, je vais y ajouter un nom.. Je sais, je suis un militaire, donc c'est pas vraiment utile puisque je suis mobilisé et non volontaire. Mais bon, je suis réintégré depuis 2 jours, et l'administration..

Je tapais du pieds, un rythme rapide et stressant qui cependant me détendait. Je me grattais brièvement l'arrière de la tête en soufflant fort, avant de poser la liste. Puis je la repris un moment, observant quelque chose, dans un coin, avant de la reposer. Je fis demi-tour en agitant la main et commençais a partir.
Après quelques mètres, je revins d'un pas beaucoup plus rapide, et je sortis une plume de ma poche. Grommelant, je dis simplement

-'Oublié de signer..

Je repris le parchemin encore une fois, et posais ma signature tout en bas du parchemin, sans raisons particulière.

-Allez, je vais filer, mon bâtiment m'attend !

Pourtant, là, j'avais pas bouger, je tapais toujours du pied.

C'était un beau jour dans la capitale de Ra'sibe, la vue à l'intérieur du château était splendide, il faisait chaud aujourd'hui, Liliane avait entendu par ses camarades que l'armée recrutait des volontaires, servir dans la garde des Lions était transmis de génération pour la famille Seana mais Liliane avait envie d'aider les autres et non faire garde pour un Empereur qui rester dans sa chambre, elle enfila son armure de la garde et prit son épée sortant de la pièce où les femmes se changent, elle savait ce qu'elle devait faire.

*Ma famille ne sera pas contente mais plusieurs vies sont en jeu*

Liliane était sorti du château et se dirigea vers le bureau de recrutement, le garde était toujours dans ses papiers quand elle arriva.

"Bonjours camarade puis avoir le papier à signer?"

**Personne aux multiples facettes**

"Le papier à signer, le voici."

Il tendit le papier.

"J'espère que vous êtes bien préparé, enfin, vu votre équipement il semblerait, je suis juste un peu étonné de voir un membre de la garde partir si loin. Les Nalamis peuvent aussi se faufiler ici vous savez."

Liliane signa le papier.

"Ne vous inquiétez pas il a 30 gardes d'élites à passer avant l'Empereur et Aube veuille sur lui"

Elle partit à nouveau vers la ville faire des provisions.

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