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 Ancienne amie, nouveau fléau

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Laureline Nerrat
Laureline Nerrat

Assassin


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Race: Nalami(e)
Age du personnage: 23 ans
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MessageSujet: Ancienne amie, nouveau fléau   Ancienne amie, nouveau fléau EmptyMar 3 Aoû - 6:08

Coucou à tous,

j'ai écrit ce petit texte qui explique un peu tout le ressenti de mon perso par rapport aux derniers événements, mais comme je ne vois pas l'intérêt de faire un sujet solo, je le poste ici pour ceux que ça intéresse ^^





Ce devait être une journée comme les autres. Faire mon « travail » dans la nuit, empocher la somme due, s’échapper rapidement avant que l’employeur ne change d’avis à mon sujet. Dormir une bonne fois, se laver, tâcher d’oublier. Me cacher à moi-même, comme toujours. Me lever, faire une seconde toilette, changer de tenue, et faire n’importe quoi de la journée, pourvu que j’en oublie ma déchéance.

Mais aujourd’hui n’était pas comme les autres. C’était pire.

En voyant l’attroupement, j’ai d’abord eu des doutes. En voyant les visages, les expressions, j’avais déjà une idée de ce qu’il se passait. Les gens me regardaient bizarrement, certains de mes amis évitaient mon regard. La gorge nouée, la peur au ventre, j’en vins enfin au centre de cet attroupement. Une missive. Quelques mots seulement me restèrent, résumant funestement le discours. Guerre, monstre, danger.

Ca devait arriver. Je l’ai toujours su, les humains ne supportent pas notre existence. Je savais qu’à l’instant où ça arriverait, tout ce que j’avais acquis, toute la confiance que j’avais obtenue disparaîtrait. Le silence ce fit. Ma nature était facilement repérable, et ma présence suffit à poser le dilemme aux alentours. Beaucoup me connaissaient, presque tous savaient que je n’étais pas comme on nous décrivait. Pourtant, le doute naissait.

Rodrigues, l’aubergiste, ami de longue date, vint vers moi, la tête lourde, la culpabilité se sentant dans ses gestes comme dans ses mots.

« Laureline… Je suis navré… Je ne peux plus… t’accepter ici… »


Le remords, les regrets, il n’était pas le seul. Dans la pièce, les chuchotements survenaient, certains désolés, d’autres désobligeants, d’autre encore insultants. Je les entendais, tous, mais je ne répondais pas. Brisée par quelques mots, je le regardai, droit dans les yeux. Il n’eut pas la force de soutenir. Partout autour de moi, je cherchais de l’aide du regard, quelqu’un qui m’aiderait, qui me tendrait une main secourable. Personne ne vint, aucun d’eux. Ils baissèrent les yeux, se retirèrent, tandis que d’autres, que je ne connaissais pas, ou peu, s’approchaient dangereusement.

La rumeur montait, seuls les ordres de Rodrigues empêchèrent l’éclatement. C’était sa dernière faveur, la seule aide qu’il pouvait me fournir. Comme moi, il était coincé, il ne pouvait rien faire.

J’ai fui, au travers des ruelles, des rues. Partout, la rumeur montait. Les Nalamis étaient des monstres qu’il fallait massacrer, comme si nous étions une insulte à la face du monde. Je savais déjà que les membres de ma race se rallieraient à notre vieille forteresse, pour résister, survivre, et sûrement écraser les humains au possible.

Mais moi, je n’ai nulle part où aller. Les humains haïssent ceux de ma race, et je suis onie chez les miens. Je suis seule. Ca n’a peut-être jamais réellement changé. Pas le droit de vivre au grand jour. Feindre l’ignorance pour mieux être acceptée. Mais rien de tout cela n’empêchera les préjugés de nous dévorer. Mon clan haïssait les humains, pour ce qu’ils étaient, ce qu’ils représentaient. Moi j’ai appris à les connaître, à les accepter.

Je ne leur en veux pas. Comment le pourrais-je ? Ils ne savent pas. Ils sont persuadés que je vais rejoindre « mon peuple ». Où que j’aille, seule m’attends la mort et la solitude. Pourtant, j’irai quand même. J’ai accepté il y a longtemps de souiller mes mains du sang d’autrui, mais je ne pourrais jamais faire couler celui de mes amis, de ceux avec qui j’ai partagé toutes ces joies, de ceux qui m’ont fait oublier ce que j’étais réellement.

Je dois y aller. Mener mon combat, tâcher de les protéger. Il faut faire cesser cette folie, prouver au monde que nous ne sommes pas ces monstres qu’ils voient en nous. J’y laisserai la vie. Je ne réussirai sûrement pas. Mais pour eux, je dois le tenter. Après tout, ils sont tout ce que j’ai, mon illusion, mon rêve éveillé, avant que la réalité de ma condition ne me dévore complètement.
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Le Cerf Blanc
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MessageSujet: Re: Ancienne amie, nouveau fléau   Ancienne amie, nouveau fléau EmptyMer 4 Aoû - 13:30

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Ancienne amie, nouveau fléau

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