Noir, tout était noir autours de moi … Il faisait froid, je baignais dans une marre de sang encore un peu tiède … C’était le mien ! Mon corps était en charpie, des blessures partout, pas un seul endroit épargné … Étrangement, ces blessures me réchauffaient un peu, purgeaient mon corps de l’impureté, et je me sentais attiré vers le ciel. C’était bien la première fois que je ressentais cela, et il faut dire que c’est beaucoup plus agréable que l’on ne le pense ! Mes paupières commençaient à s’alourdir, impossible d’y résister … C’était plus fort que moi. Je sentis enfin mes yeux se fermer, et mon âme partir pour l’au-delà …

Et soudain, je sortis de ce vilain rêve en sursaut ! Ma respiration était lourde, de la sueur coulait le long de mon visage … Je mis mes deux mains devant mon visage : au bout de l’une manquaient deux doigts, l’autre était aussi normale que la main de n’importe quel individu lambda. Je devais surement être habitué à avoir deux doigts manquant, mais pourtant … Quelque chose se tramait dans ma tête… Je ne me rappelais pas de la façon dont je les avais perdus. Non, pour ainsi dire, je n’avais même aucun souvenir de ma vie avant de me réveiller ici … D’ailleurs, ou est-ce que j’étais ? Ca ressemblait vaguement à un cabanon construit avec des matériaux de récupération, autant dire que c’était loin d’être une baraque de bourgeois !! Peut être m’appartenait-elle ? Il fallait que je m’en assure … Je fis donc un premier pas après m’être levé du lit dans lequel je m’étais assoupis, mais ma tête me lança si fortement que je fus obligé de me rassoir l’espace de quelques secondes … Je n’avais aucune idée de ce qui se passait, mais tout cela semblait sortit d’un mauvais rêve.

« Oh … tu es déjà réveillé ? Tu es vraiment impressionnant, jeune homme. »

Je levais la tête pour apercevoir, devant moi, un vieillard recourbé au visage desséché par le temps. Il portait des vêtements sales, une paire de sandales arrachées et marchait à l’aide d’une canne sans doute aussi vieille que lui-même. Il m’invita à sa table, ou dans sa sympathie il me donna de quoi manger pour plusieurs jours. Je fis un repas de roi, pendant que lui m’apportait quelques renseignements sur mon existence …

« Je t’ai trouvé aux portes de la ville, et tu as une sacré chance d’être encore en vie … Tu étais couverts de plusieurs blessures, tu avais le visage en sang et ton corps étant congelé … J’ai du utilisé mon corps pour te réchauffer et … »

Je fis un bon en arrière, le fixant avec un regard des plus noirs …

« Je plaisante je plaisante !! C’était juste pour te réveiller un peu … Mais mettons de coté l’humour !*il vaut mieux avec ce type*Je t’ai emmené chez moi comme tu peux le constater et, je t’ai soigné … Je ne fais pas de miracle, pourtant tu t’es rétabli à une vitesse impressionnante … »

Je le remerciais par un signe de la tête, mais alors qu’il continuait à parler, je remarquais dans le coin de la table une affichette, un morceau de papier chiffonné ou était gribouillé un portrait, un visage qui ne m’était pas inconnu. Un flash me transperça l’esprit, et je perdis l’équilibre avant de tomber de ma chaise … C’était mon visage, le mien ! Je sentis mon cœur s’accélérer comme jamais, et le vieillard à mes cotés paniqua.

« Quoi ? Que se passe t-il ? »

« L’affiche, l’homme sur l’affiche ! C’est moi ? Tu ne m’as pas recueilli pour me soigner, tu veux juste me vendre à la garde pour toucher la somme sur ma tête ?! »

Il bégaya, j’avais découvert ses intentions. Je pris aussitôt les premiers vêtements qui passèrent sous ma main, et je les enfilais pour partir le plus rapidement d’ici. Cependant, le vieillard n’était pas décidé à laisser partir sa proie ainsi, il hurla à s’en arracher la gorge pour prévenir les gardes proches, ce qui fut une belle réussite … Alors que je n’avais pas retrouvé la totalité de mes forces, je me mis à courir dans la première ruelle aux alentours, et je parvins à les semer sans difficulté … De plus, je tombai sur ce qui ressemblait à un marché : c’était l’endroit parfait pour passer inaperçu, tellement de gens y passent qu’il y est impossible de poursuivre quelqu’un. Je m’engageais donc dans l’agora, en jetant un dernier coup d’œil derrière moi.

« Mes armes, regardez ces belles armes ! Tranchantes, fines ! Légères, puissantes … Vous trouvez la meilleure marchandise ici ! »

On pouvait trouver n’importe quoi ici ! Mais je n’étais pas vraiment là pour ca. La foule se faisait de plus en plus dense, et je percutais quelques personnes pendant que j’avançais … J’eus à ce moment une étrange sensation, ma main semblait agir de son propre chef, et je me retrouvais tantôt avec un porte-monnaie bien garni entre les doigts … Ce n’était pas voulu, c’était comme une sorte de … réflexe ? J’avais beaucoup de choses à apprendre de moi, décidément …

C'était l'après-midi l'air est doux et le temps calme, idéal pour faire une petite sortie en ce jour d'Autÿn. Cependant aujourd'hui j'avais décidé de tenter une chose que je n'avais jamais essayer. Voir a quoi peut ressembler une ville humaine ! Oui c'est ça je n'ai jamais vu de ville d'humain alors que là c'est l'occasion pourquoi ne pas en profiter.

Quelle sensation agréable que de sentir le vent tiède sur mes écailles. Une sensation qui fit revivre mes sens. Le peu de nuage présents dans le ciel était magnifiques poussait par une force incroyable que peut être le vent. Après quelques heures de vol j'aperçut enfin une ville d'apparence humaine.

J'atteris dans la forêt pas loin du village pour reprendre ma forme humaine. Eh oui ce n'est pas sage pour un dragon de rentrer dans une ville humaine sous sa forme draconique. Après avoir fait cela j'entrai dans la ville.Il y avait un monde fou c'était impressionnant surtout pour un dragon. Je m'enfonça un peu plus dans la ville lorsqu'un homme qui courait
pris ma bourses. Des mots sortirent tout seul.

- Eh reviens ici !

J'allais me mettre à la poursuite de l'inconnu lorsque je vis des gardes qui semblait en avoir après lui. Je m'interposa entre l'homme et les gardes.

- Eh vous ! Laissez cette homme tranquille.

Le soleil emplissait la ville des humains, Elvynia s'y était rendu pour faire quelques achats de nourritures, de fruits, légumes mais aussi pour d'éventuels toilettes, elle se dit qu'il était temps de remettre sa garde robe à jour. Kuma ne l'avait pas quitté, il tenait à la suivre dans la ville, même si le chemin se faisait assez difficile pour l'animal mais il s'en contrefichait. Les enfants humains le caressaient par moment lorsque l'imposant animal passait devant eux pour son plus grand plaisir. Elvynia leur souriait de leurs gentils intentions mais aussi parce qu'ils étaient vraiment adorables. Humains, elfes ou autres, les enfants étaient vraiment à croquer. Elle les aimait, elle continuait à marcher regardant avec intention les stands qui étaient installé, sa priorité était d'abors la nourriture, la viande, elle la chasserait elle-même.

Elle vit la silhouette humaine si reconnaissable de Séraphina au loin, heureuse de voir son amie, elle s'avança plus rapidement en l'appelant mais les voix des vendeurs de rues étaient bien plus forte que la sienne. C'est alors qu'elle vit Séraphina courir après quelqu'un, elle semblait mécontente sûrement un voleur. Elle décida d'allait l'aider puis en approchant plus elle remarqua que maintenant Séraphina l'aidait, quelle retournement de situation ! La victime aidait le voleur, décidemment Séraphina l'impressionnait à chaque fois.

- Eh vous ! Laissez cette homme tranquille.

Elvynia se mit à côté de son amie et Kuma se plaça devant eux pour effrayer les poursuivants.

- Pourquoi poursuivez-vous cet homme ?

L'un des gardes montra l'affiche et lui dit qu'il était recherchait. Elvynia prit l'affiche entre ces mains et la mit à hauteur de son visage et celui de Séraphina, d'un clin d'oeil commun, elle décidèrent de tromper les gardes.

- Mais voyons ce n'est pas du tout lui ! Ce dessin n'est pas du tout ressemblant, les traits de l'homme que vous voyez là sont beaucoup plus fins que celle sur l'affiche. Et ces yeux, sur cet homme ils sont plus petits et rapprochés que sur le dessin et sur le menton, il y a une petite barbe mal rasé de trois jours et ce garçon n'a rien même pas du duvé. Alors vous voyez très bien que vous vous trompez.

Elvynia espérait seulement que les gardes tomberont dans le piège.

Une fois que l'humain s'éloigne, elle reprit la route avec Séraphina, regardant un peu partout, achatant des légumes et fruits pour faire un petit stock étant donné qu'elle n'était plus seul puisqu'elle vivait avec Kalec à présent. vivre avec quelqu'un c'était tellement bien, elle se sentait beaucoup moins seule qu'avant, moins solitaire. Après avoir fini ses emplettes prioritaires, Elvynia se dit que maintenant elle pouvait aller dans les boutiques de vêtements. 0 son plus grand plaisir, Séraphina semblait intéressé par la même chose. Elle fouilla ici et là, à une toilette qui lui plairait et qui plairait aussi à Kalec par la même occasion.

Soudain une voix d'homme s'éleva derrière elle, elle se retourna et vit l'homme qui était pourchassé par les gardes tantôt. Elle lui sourit et écouta ce qu'il avait à dire.

« Excusez-moi, vous pourriez me dire dans quelle ville je me trouve ? »

Elle n'eut rien à répondre car Séraphina le fit à sa place mais c'était tout de même étonnant que cette homme ne sâche pas où il se trouve et puis il agissait de manière si étrange et elle crut voir dans ces yeux une lueur de peur, peut-être était-ce son imagination mais cela lui fit pitié.

- Vous êtes que vous allez bien ? Vous m'avez l'air bien pâle.

Et c'était rien de le dire, Elvynia voyait le nombres de blessure qu'il avait sur lui et il avait dû mal à tenir debout le pauvre. Mais que lui était-il donc arrivé pour qu'il soit dans cet état ? Se serait-il fait battre par des hommes dépourvu d'un bon fond ? Se serait possible mais ce n'était pas si sûre.

(Sujet déplacé dans les plaines de Sibera et Titre Edité.)

Les deux femmes semblaient se connaître, puisqu’elles étaient restées ensemble … La plus rapide répondit à ma question, un peu vaguement pour tout avouer mais assez pour me donner quelques informations utiles. Je vis dans son regard que ma présence la gênait un peu, pourquoi ? Je n’en avais aucune idée, enfin … Si. Il fallait dire que je venais de lui voler sa bourse sous ses yeux, il était normal qu’elle m’en veuille (tout le monde réagirait ainsi).

*Bon … Ce n’est pas la capitale, c’est toujours ça de prit !*

Je lui fis un petit signe de la tête pour la remercier, puis je tournais la tête pour croiser le regard de la seconde femme. Elle semblait, de ce regard, vouloir percer à jour mon esprit … Et elle réussit surtout à m’inquiéter, elle semblait être une personne étrange. D’ailleurs, ce n’était pas une humaine, à en juger la taille de ses oreilles. S’agissait-il d’une elfe de pur-sang ? Je n’avais pas à lui poser la question, d’ailleurs ça ne m’intéressais guère plus que cela … Alors que je m’apprêtais à faire machine arrière, celle-ci me posa une question qui me fit comprendre qu’elle me prenait en pitié. De la pitié, de la part d’une inconnue ? Laissez-moi rire, c’était la dernière chose dont j’avais besoin ! Je venais de me réveiller sans rien comprendre à qui j’étais, qui je suis, et ce que j’ai faits pour en arriver là, et voilà que je rencontre ce genre de personne … J’avais beau n’avoir aucun souvenir de ma vie passée, j’avais surement gardé quelques traits de mon ancien caractère !

« Je vais bien, je suis en plein forme … »

De l’ironie pure, bien entendu : j’avais tellement de mal à rester debout que ma jambe droite en tremblait, et les blessures sur ma main s’étaient rouvertes ; mis à part cela, tout allait bien chez moi. Bon … je devais avouer que d’un certain point de vue, oui, je faisais vraiment pitié.

« Escuse-moi, ce n’est pas une façon de parler à la personne qui m’a défendu … »

Il faut le reconnaître, j’avais peu de gratitude envers elle, même après un geste qui aurait pu lui couter très cher. Sans m’en rendre compte, je venais à la fois de lui faire mes excuses et de la tutoyer, j’essayais donc de cacher cela par un toussotement après avoir caché ma bouche derrière mon poing.

« Je vais bien, je suis en plein forme … »

Elvynia fut très surprise d'entendre ces mots, c'était de l'ironie pur, elle comprenait que trop bien qu'il n'aimait qu'on est pitié de lui et elle le comprennait néanmoins cela ne faisait que confirmer qu'il était vraiment mal et qu'il était perdu. Même si l'on croyait que la jeune elfe semblait ce moquait de cela c'était tout le contraire, elle était bien trop gentil pour ne pas venir en aide à quelqu'un et surtout vu qu'il était dans un état si mal.

« Escuse-moi, ce n’est pas une façon de parler à la personne qui m’a défendu … »

- Ce n'est rien tu n'as pas à t'excuser dit-elle en lui souriant.

Bien trop anxieuse de son état et du monde qui le recherchait Elvynia se tourna vers Séraphina, elles devraient peut-être lui venir en aide au moins le temps que ces blessures cicatrises complètement, dans l'état où il était, il n'était pas apte à poursuivre sa route. qu'importe ce qu'il a pu faire. Elvynia était ainsi, elle ne pouvait pas laisser tomber quelqu'un en si piteuse état.

- Séraphina.... Nous devrions peut-être l'aider, on ne peut pas le laisser comme ça.

- D'accord, j'accepte que nous le soignons mais assez vite car tu sais ce que j'en pense.

- Séraphina ne soit pas aussi brusque lorsque tu parles.

Elvynia savait que le pauvre garçon avait sûrement mal prit les dire de son amie, elle se tourna alors vers et lui fit un sourire désolé espérant ainsi alléger l'atmosphère qui s'était installé.

-Merci, j’espère ne pas vous déranger.

- Ne t'inquiète pas tu ne nous gêne pas.

Elvynia se mit à marcher donnan l'ordre à Kuma de soutenir le blessé, il ne devait pas faire trop d'effort. L'ours s'exécuta de bon coeur. Aider les autres étaient devenue une seconde vocation pour lui même si c'était rare de la part d'un ours mais il a été élevé et grandis par une elfe qui aime aider les autres donc si c'était important pour sa mère de substitution alors c'était important pour lui.

- Il serait mieux de quitter la ville afin d'être tranquille.

[HS : Désolé du retard et aussi désolé pour le manque d'inspiration, j'espère que cela vous va tout de même]

[Je lock.]