[Event][Prison] Evasion ... [Miguel ; Loreas ; Meriadec]

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19 Autÿn ...

Tout était silencieux ici ; les couloirs froids et humides de la prison captaient entièrement tous les sons provenant de l’extérieur, et la lumière était filtrée à tel point que je n’aurais pu différencier la nuit du jour ! Cette atmosphère inquiétante n’était qu’accrue avec tous les gémissements des prisonniers déjà enfermés, c’était véritablement un enfer … Mais pourtant, cela ne m’inquiétait pas plus que cela. Pourquoi ? Parce que le véritable enfer s’ouvrirait à moi après la mort, c’était cela qui m’effrayait vraiment. Mes mains et mes pieds ligotés, je n’avais pas la moindre chance de partir d’ici. Si ma captivité avait duré plusieurs jours, j’aurais sans doute pu imaginer un plan pour me sortir de là, mais mon exécution en place publique allait se dérouler si rapidement …

« On y est presque, on va te présenter à ton ptit copain de cellule … T’es comme lui, tu vas voir ta tête rouler dans deux jours.»

Alors comme ça, je n’étais pas le seul dans cette situation ? Bah … Je me demandais bien ce que l’homme dont il me parlait avait fait pour être cloitré ici ! Mon escorte ne s’arrêta pas dans ces couloirs : apparemment, j’avais mérité une cellule un peu plus sophistiquée : celle-ci, qui se trouvait sans doute au dernier étage de la prison, était protégée par une imposante porte en acier, elle-même protégée par une sorte de barrière magique un peu trop complexe à comprendre pour un pauvre type comme moi. Sans attendre, ils me jetèrent à l’intérieur d’un violent coup de pied que je sentis passer, qui eut l’effet de me faire tomber sur le sol poussiéreux du caveau. J’eu un peu de mal à me relever, et quand mes yeux commencèrent un peu à s’habituer à l’obscurité, je pus facilement apercevoir un homme totalement enchainé contre un mur, couvert de sang et de blessures … Mon état et le sien n’était pas comparable !!

« On reste ici pour vous surveiller. Amusez-vous bien ! »

Les trois gardes qui m’avaient accompagné se retirèrent en ricanant en cœur, mais ils se dirigèrent dans une salle avoisinante dans laquelle se trouvaient, avec eux, d’autres membres du personnel dont je ne pu voir les fonctions. D’autres gardes, sans doute ? Je reculai jusqu’à percuter les barreaux de mon nouveau logis, puis je me laissais tomber à terre, me laissant voguer dans mes pensées … Moisir deux jours ici avant de mourir, c’était vraiment une mort minable …

« Et ben, on est tous les deux condamnés ? Je pensais pas que ca finirait si vite pour moi. Enfin pour toi, vu ton état, c’est peut être mieux ainsi … »

Je me mis à rire sordidement, l’autre ne bougea même pas les lèvres. Il était mort ? Probablement, vu le nombre de ses blessures et le sang qu’il avait perdu …

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Dans un triste coin d'ombre, une ombre noire se dessinait, balafré, le visage remplit d'un sang durcit par le temps, l'on pouvait voir les marques de nombreux coups sur les bras et les jambes, le regard ensevelis sous de nombreuses mèches de cheveux sale; l'être fixait le sol depuis une barbe vieille de quelques jours. Vêtu d'habits mornes et sales dont les manches déchiré laissait les bras à l'air nu, si l'on pouvait voir à quel point l'être avait été mal traité, l'on pouvait aussi lire sa résistance face aux blessures qu'il portait, il ne semblait ni trembler, ni aggraver de quelconque manière. Calme, paisible, il dormait comme si de rien n'était, comme si tout n'était qu'un mauvais rêve, enfin cela ça dépend pour qui.

La porte s'ouvrit, dure grincement éreintant suivit toujours de quelques voix et de bruits de pas, il ne bougea pas d'un centimètre, depuis la lumière du couloir, l'on pouvait déjà distinguer ces oreilles, entre ces cheveux, des globes fins à la pointe bien connu des voyageurs. La porte se ferma, mais quelques chose avait changé, il y avait dans la pièce une nouvelle respiration, les pas s'éloignèrent..

Une voix pausé, amicale, celle d'un homme qui ne savait pas encore, qui ne semblait n'avoir jamais vu plus loin, plus profond. La voix se tue dans un léger rire, puis plus rien, le silence se fit à nouveau dans la pièce, pas même un son de la ville n'atteignait ce donjon, si haut, si loin. Un étrange grattement se fit entendre, il résonnait sourdement dans la pièce, les poignets du cadavre semblait bouger, les chaînes étaient usés, rongés au niveau des poignets, l'être les grattait contre la pierre de son banc, de toute évidence, il faisait cela depuis longtemps... Après quelques minutes, il arrêta, aussi soudainement qu'il avait commencé, puis porta doucement ces mains vers son visage, il écarta ces mèches blondes de ces yeux, puis ouvrit son regard au monde. Il portait un visage sombre et triste, à l'allure de cette prison, à l'allure de ces temps...

Mais comme par enchantement, une lueur se dessina dans ces yeux, et un sourire prit à son tour sa place.

- Tu viens te joindre à moi, c'est bien aimable de ta part, je t'avoues que les distractions ne sont pas en réel nombre, mais je suis sûr au moins ici que pour toi comme pour moi, tout ira bien...

Sa voix était calme et amicale, il semblait même pausé et sûr de lui, rien ne pouvait ébranler sa confiance, même pas le fait qu'ils étaient perchés dans la tour la mieux gardé de Ra'Sibe, véritable labyrinthe de couloir et d'escalier, bondé d'une surveillance acharné, mais, après tout, il en avait déjà échappé une fois, alors, pourquoi pas une autre, tout cela n'était qu'une question de volonté, et aussi de savoir prendre son temps, car cette fois, la magie ne lui serait d'aucune utilité...

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Tout était si noir autours de moi … C’était une atmosphère plus qu’inquiétante, je n’avais pas l’impression d’avoir déjà connu cela. J’étais surement le plus malchanceux des hommes sur cette terre: je me réveille en ayant perdu la mémoire, on me court après, on me capture et on m’envoie dans un cachot. Ha ! La belle aventure … Mourir sans rêves, sans souvenirs, sans rien emporter avec soi ! C’est peut-être la pire chose que je puisse imaginer … Ou peut être que non, d’un certain coté, je n’ai rien à regretter de cette vie : je n’ai pas l’impression d’abandonner quelqu’un, quelque chose. Finalement, je ne suis peut-être pas le plus à plaindre … Cet homme, par exemple. Je ne sais rien de lui, je ne sais pourquoi il est ici ni depuis combien de temps. Mais s’il est encore conscient, peut-être est-il en train de se morfondre par rapport à ce qui va lui arriver, très bientôt. Oui, peut être …

- Tu viens te joindre à moi, c'est bien aimable de ta part, je t’avoue que les distractions ne sont pas en réel nombre, mais je suis sûr au moins ici que pour toi comme pour moi, tout ira bien...

Je fus totalement bluffé par ces mots. Avec autant de blessures … et si peu de chances de s’en sortir, cet homme relativisait encore ? Je ne pus m’empêcher d’esquisser un léger sourire, malgré la situation dans laquelle nous nous trouvions.

-D’où tiens-tu une telle assurance ? Nous sommes dans un endroit totalement clos, ligotés de la tête aux pieds, surveillés par plusieurs gardes … Et tu restes optimiste ?

L’emprisonnement avait dû le rendre fou, et tant mieux pour lui finalement. Il ne se rendait surement pas compte que la prochaine fois qu’il pourrait admirer les rayons du soleil, sa tête serait séparée du restant de son corps …

-Tu sais, je n’ai pas l’impression que tout ira bien, comme tu dis. Donne-moi une seule bonne raison de croire que demain, je serais de nouveau libre … C’est foutu, je préfère m’imaginer ce qui m’attend après ça …

Oui, pour moi, c’était définitivement la fin du voyage. Comme je l’ai déjà dit, m’évader aurait pu être possible si le temps me l’avait accordé. Seulement, en deux jours, c’était impossible. Je pris une grande respiration, essayant encore de penser comme cet homme, essayant encore de me redonner de l’espoir …

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L'être se mit à regarder le ciel à travers l'unique hublot de la salle, barricadé bien entendu, un petit halo de lumière s'en échappait et venait tranquillement illuminé une dalle sur le sol, comme si il venait la chatouiller d'une délicieuse étreinte, qui la rendait plus vive que les autres.

Le blond retourna sa tête vers l'homme, écoutant attentivement ces tristes lamentation, mais il ne pouvait s'empêcher de prêter attention à cette dalle, et il fit vite retrouver le chemin inverse à son regard, *il est rare de voir telle beauté d'une chose si simple* pensa-t-il pour lui, mais la question du nouveau lui titilla l'oreille, et il revint vers son interlocuteur d'un air étonné, il baissa les yeux et sereinement dit:

- Ne t'inquiètes pas, il ne faut pas se mettre dans des états comme ça, tu pourrais en mourir. Quoi qu'il arrive, je m'en sors toujours...

Une étoile passa dans le ciel, vive, légèrement bleuté dans une infime trace stellaire, l'on appelait cela une "étoile filante" s'il se souvenait bien, les anciens des plaines le lui avait appris, quand il y repensait, tout cela lui paraissait si lointain, il avait vécu tant de choses depuis ces premiers voyages à travers le monde, *le temps passe vite, bien trop vite... *. Toujours concentré par une profonde nostalgie vers le ciel, il lâcha:

- Et puis dans le pire des cas, il pourrait y avoir pire, on pourrait... je ne sais pas moi... se faire poignarder !

Cette dernière idée ne l'enchantait guère, ce faire poignarder dans le dos en pleine nuit par exemple ne devait pas être agréable, il préférerait mourir en voyant le ciel, lui au moins contrairement à ces rêves, il ne l'avait jamais trompé. Il se remit à la tâche de destruction de ces chaînes.

C'était là la première étape de son plan d'évasion, d'ici là quelques heures, ces fers seront rongés au plus haut point, alors il faudra attendre l'exécution, à ce moment précis il bondira sur le premier garde venu, lui arrachera son épée, le tuera en un seul coup vif, puis se jètera sur le reste de la garde et ouvrira une brèche pour passer, et prit dans une course effréné, poursuivit par cavaliers, hordes de archers et soldats, eh bah, eh bah ... bah il improvisera !

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L’homme baissa la tête, une lumière venait de filtrer à travers la minuscule et unique fenêtre de l’étage. Même si j’étais là depuis peu de temps … cette lumière semblait comme un réconfort. L’autre, ligoté contre le mur, continuait à traficoter je ne sais quoi avec ses chaines, essayait-il de …

- Ne t'inquiètes pas, il ne faut pas se mettre dans des états comme ça, tu pourrais en mourir. Quoi qu'il arrive, je m'en sors toujours...

Etait-il vraiment sérieux ? Rien, dans son regard, ne prouvait le contraire. En entendant les derniers mots qu’il prononça et en confirmant qu’il essayait de briser ses chaînes, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Je réussi tout de même à me stopper rapidement, je ne voulais pas attirer les gardes ici … Ce gars : même dans la situation la plus désespérée, il ne perdait pas espoir. Sans le connaître, je commençais à avoir du respect envers lui, car il venait de m’ouvrir l’esprit sur une chose !

-Tu es vraiment … T’es vraiment cinglé, mais au moins, tu à l’air déterminé et prêt à te battre jusqu’au bout. Si jamais … Tu comptes faire quoi ?

Je pris une grande bouffée d’air pour soulager mes poumons puis, tout comme lui, je commençai à briser les liens autours de mes bras et de mes pieds en les cognant contre le mur. Le bruit ? Aucun problème de ce côté-là, les gardes semblaient bien occupés dans leur coin. Je n’échangeais pas un mot avec lui, il semblait avoir compris que j’avais retrouvé un peu de ma détermination … La seule chose qui brisait le silence, désormais, était ce son stressant qui accompagnait chaque cognement de mes liens contre le mur de pierre. Les minutes passèrent, chacune d’entre elles semblaient durer des heures … C’était pire que de la torture ! Mais, aucun de nous deux ne semblait vouloir s’arrêter, à présent. Toujours le même mouvement, pendant très longtemps … Toujours le même bruit, aussi … C’était insoutenable !

-… Au fait, tu as un nom je suppose ? Le mien est sans doute « Loreas », du moins, c’est ce que j’ai lu sur cet avis de recherche ... J’ai atterris ici sans savoir pourquoi, un monde bien injuste, n’est-ce pas ?

Le petit groupe arriva à la lisière du bois de Ra'sibe, il se cachèrent des quelques mages qui surveillaient avec des lumière les environs... Meriadec murmura quelques paroles magique et redevint totalement Bipède. Il commença à farfouiller dans son sac, le plus silencieusement possible, et en sortit une paire de mennottes très grosses et très lourdes, il remit son sac, mit les mennottes puis repris:

"On se sépare ici, n'oubliez pas, les égouts se trouvent au nord ouest, attendez mon signal sinon vous êtes des hommes morts."

Les trois individus aquiessèrent, Meriadec était habillé comme une ombre, un pantalon dit sarouhel noir, une chemise à collerrette blanche, un large manteau noir et un tricorne de même couleur ornés de plumes de paon. Il ne portait que son épée à sa taille, pas même son bâton. Il mit une énorme clé dans sa bouche et commença à courir sur le sentier en murmurant en crescendo des paroles de Lëanoz, soudain, un énorme rapace furtif vint au dessus de lui et attrapa de ses serres les chaines des mennottes, emmenant dans son vol silencieux un mage prisonnier de son sort. Il attérit sur la muraille sans que les gardes sans rendent compte, il déguainna son épée de ses deux mains attachées, et, pendant que les deux gardes se retournaient, il les tua agilement. Il rangea Kaledvoulc'h et pris la clé dans sa bouche, et, avec difficulté, débloqua ses mennottes qu'il rangea dans son sac. Il déscendit de la muraille par une des chaines du pont levi et se précipita au nord ouest de la cité le plus furtivement possible. Il y arriva, un garde surveillait l'escalier qui allait à la muraille, dans l'ombre, il n'eu pas le temps de re fumer sur sa pipe, une épée lui était déjà planté dans le dos. Meriadec pris son arc, sans une flèche, il banda l'arme et lacha la corde, par magie, le garde mage posté en haut perri et tomba au pied des rempart, son collègue n'eut pas le temps de se rendre compte de sa mort. Le sage se dirigea vers l'égout interieur, assez grand pour pouvoir laisser passer un cheval, il chuchota:

"Kazel N'Eo Bet Aman..."

Il y eu un bruit propre à l'annulation de plusieur sort et le Lëanoz monta l'escalier, il mit ses mains sur sa bouche et fit un bruit de hiboux, c'était le signal. Meriadec descendit donc de la muraille et se dirigea vers l'habitation d'un homme qu'il connaissait un peu: une de ces vermine de la guilde des voleurs, il savait tout ce qui se passait dans la cité, mais ne se rendit pas compte que le mage entra chez lui, et eu la frayeur de sa vie lorsqu'il se réveilla en voyant la silhouette du Lëanoz. Meriadec lui dit d'un air menaçant:

"Loreas Lims, où se trouve t-il en ce moment? je sais que tu sais."

"Oh, j'ai un trou de mémoire... Il y a toujours quelque chose qui me fait retrouver mes souvenir grand sage, les cristal..."

Il ne finit pas sa phrase, une puissante force l'écrasait vers son lit, le Lëanoz tendait la main vers lui, il finit par avouer:

"Il... Il est... Il s'est fait emprisonner, dans deux jours il est mort!"

"Où?!"

"Dans... Dans La prison de... Ra'sibe..."

"Bien. Lacha le Lëanoz apprait avoir relacher le voyou de son emprise. Cette histoire reste entre nous, tu sais de quoi je suis capable."

Il s'en alla par la fenêtre et se dirgea vers la Prison, déjà... Déjà les Complications. Il entra furtivement dans l'enceinte du bastion, il savait où étaient retenus ce genre de personnage: dans la plus grande tour, et c'était une tour bien gardée, il ne faudrait pas prendre de risque... Il pris les éscalier en tuat tout ceux qui se trouvait sur son passage, furtivement et silencieusement, il prépara son premier mot de mort "E Par Ar Marv." Chuchota t'il et sa main droite brillait maintenant de magie, il arriva en haut de la tour, il entendait quelques prisonniers se faire torturer, l'endroit était sombre, lugubre froid, une des prison les mieux gardée, Meriadec arriva dans la salle où se trouvaient trois garde, un se retourna en sortant son épée, Meriadec rechuchota sa formule en claquant trois fois des doigts et les trois hommes tombèrent, raides morts. Meriadec sentit le désiquilibre de la magie jusqu'au plus profond de lui, mais c'était la façon la plus sûr de tuer discretement... S'appuyant par manque d'équilibre, il analysa la salle, deux porte, une plus consolidée que l'autre, c'était là que Loreas se trouvait, Meriadec éxecuta sa prière de mort, comme d'habitude, il levait le bras, la paume vers le sol, la retourna en la fermant et la rouvrit en soufflant des débris d'os... Ensuite, il n'utilisait plus magie ni subterfuge étranges, non, il compta sur ses muscles et enfonça d'un bon coup de jambe la porte consolidée. Mais il la retena pour ne pas quelle fasse trop de bruit... Il s'approcha de la cage sobre, trois auras, dont celle de... Miguel, il le regarda malicieusement et s'adressa à un jeune brun qui semblait parler avec lui:

"Loreas Lims?"

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, il ressemblait à son frère, c'était forcément lui. Il continua:

"Vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connait. J'ai besoin de vos service et je vais vous sortir de là. Ainsi que vous Miguel."

Jetant un clin d'oeil au blond qui smeblait bien amocher, le troisième prisonnier, genre malfrat sanguinnaire, parla à Meriadec:

"Cette cage est magique, c'est impossible de nous liberer sans l'ordre de l'empereur, et puis d'abord, qui êtes vous?!!"

Meriadec regarda le prisonnier puis la cage il fit un geste de la main et la porte de la cage se brisa. Il claqua des doigts et les entrave de Miguel se délivrèrent. Meriadec répondit:

"Je suis le Cerf Blanc, et il n'existe pas grand chose qui soit impossible pour moi."

Moment grosbill terminé, maintenant je retourne en mode "passif". Razz

Invité

Un mystérieux personnage qui avait jusque là été un connu au semi haussa la voix, il disait que détruire la cage était impossible, puis une voix habituelle résonna dans l'entre, un Lëanoz, le Lëanoz...

- Ah Clun tu tombes à pique, nous discutions justement de comment nous allions sortir, veux tu te joindre à nous ?

Lança le blond en caressant ces poignets endoloris, il savait que maintenant il fallait faire vite, et que leur temps était compté, si la garde se ramenait, ils étaient perdus, il fallait atteindre l'armurerie coûte que coûte. D'un pas rapide, le rôdeur s'éclipsa dans le couloir, puis revint sur ces pas et dit:

- Venez, il nous faut passer par ici...

Puis il reprit la route en espérant que les deux autres le suivent, ces pas étaient certes rapides, mais ils ne résonnaient qu'à peine dans cette entre, il faut préciser aussi que Miguel était pieds nus...

Le corps de nombreux gardes gisait au sol, décidément, lui et Clun étaient vraiment différents, mais c'était du bon boulot il ne pouvait que s'incliner. Il ramassa une épée, à ces pieds, cela pouvait toujours être utile, ils montèrent un escalier, et là enfin une porte en bois se dessinait au fond du couloir, seul problème, devant elle il y avait un garde, lance à la main, il semblait être perdu dans ces pensées, c'était le moment où jamais. Miguel se mit à courir, profitant de ces pas silencieux, et de la tête tournée du garde. Alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres, l'homme fit volte face, et comprenant aussitôt ce qui l'attaquait, il brandit sa lance et l'abattit, dans sa course, le blond fit une roulade sur l'épaule, la pointe de la lance fit ricocher contre les dalles du sol, le garde était à découvert, sur un genoux, le rôdeur tendit le bras, et ainsi son épée vint s'enfoncer dans le coup de l'être, qui, sans pousser le moindre cris, vint s'écrouler dans un bain de sang.

Le cadavre portait à la ceinture les clés adéquate, en quelques instants la porte fut ouverte, il ne restait plus grand chose à faire, Miguel leva son point vers le plafond, et l'organe s'embrasa, enfin on y voyait clair, des hordes de lames, mêmes les plus fines étaient pendus ici dans cette pièce, accompagnés de centaines de vêtements, d'objet, et d'armures. Le semi alluma les torches qui étaient retenus au mûr, puis il se mit en quête de retrouver ces vêtements, la dernière fois qu'il avait été prit, il fuyait la ville, il avait donc sur lui l'ensemble de ces affaires, avec en supplément une cape noire à capuchon. Il retira les lambeaux qu'il portait, enfila une chemise blanche simple, des collants noires, sa jupe rouge de combat, ces bottes en cuir, ces bandes vertes sur ces bras qui couvraient ces tatouages, et enfin son torse d'armure.

Il rangea la cape noire dans sa sacoche de voyage, l'accrocha en bandoulière, pausa son épée elfique à la gauche de sa ceinture et sa deuxième épée à sa droite, puis il mit sur son dos son carquois qui pouvait contenir son arc, sa lance, reliée au carquois par des lanières de cuirs, par dessus son bouclier, et enfin sur le tout son lutiae. Il se sentait revigoré, renaître, ça y est il était lui...

Meriadec passa sur un espèce de balcon, son visage était redevenu vieux et usé, il paraissait l'âge qu'il avait... La nuit était si douce. Une nuit comme celle où il était né, une nuit brillante d'étoiles. Il était sur la plus haute tour de Ra'sibe et certainement du pays. Et pour lui, l'heure était venue, son rôle, dans cette histoire, était fini. Il aura rencontré toute sorte de gens durant ces longues et nombreuse années que furent sa vie. "Amen, Omen!" Oui, c'était l'heure de partir, il venait de le savoir après avoir libéré Loreas et Miguel... Il monta sur le rebord du balcon et huma l'air, il ferma les yeux, se retourna vers Loreas et lui lança un regard doux, malicieux et rassurant, il souffla un presque inaudible:

"Au Revoir!"

Il Tendit ses bras, paume vers le ciel, comme une croix et bascula en arrière, ainsi son corps disparut dans la nuit douce et étoilée, ou dans une tache écarlate sur la pierre froide de la cour. le Seigneur Liquide, ou Meriadec, comme il aimait se faire appeler, n'était plus.

**Personne aux multiples facettes**

Face au massacre commis par les prisonniers et leur aide extérieure, d'autres gardes accouraient en renfort, avec eux d'ailleurs, plusieurs mages de batailles de l'académie, afin de combler les lacunes des hommes de corps à corps. Loreas ne les voyait pas encore, mais ils pouvait entendre leurs pas dans les couloirs parallèles. Les chefs criaient leurs ordres, commençaient à disperser leurs hommes pour les coincer. Certains que le groupe n'avait pas encore atteint l'armurerie ils centraient leurs recherches autour des cellules, ramassant certains corps au passage afin de permettre une potentielle poursuite plus pratique dans un premier temps. Stratégie plutôt douteuse, vu que tout avantage aurait pu aussi aider les fuyards.

Invité

Tout se passa si vite : un homme, tout de blanc vêtu, était apparu devant notre cellule alors que les gardes étaient au sol, et il réussit à ouvrir sans aucune difficulté la large porte de notre cellule, protégée par cette rune magique … Qui était-ce ? Je ne pouvais pas le savoir, ma mémoire me faisait toujours défaut. Mais rien qu’en le regardant, je sentais la chaleur revenir en moi : cet homme était rassurant ! Ce devait être un rêve, être libéré aussi facilement à la veille de son exécution … Un miracle, peut-être ? L’autre homme – appelé « Miguel » par le vieillard – se leva, confiant, et sortit de sa cellule en se dirigeant vers l’armurerie de la prison. Les gardes sur le passage ne furent pas un problème pour lui, il les trancha sans remords, laissant leurs carcasses s’écraser contre la pierre froide du domaine, et baigner dans une marée de sang … Enfin, nous arrivâmes dans la salle ou étaient entreposées toutes les armes, armures et ustensiles de guerres : une vraie mine d’or pour un guerrier ! Je fis un regard global des armements : des haches de guerre, de lancer, quelques épées longues, deux arbalètes dans un coin de la pièce … J’allais devoir m’habituer quelques temps à porter une épée … Mon choix se fit rapidement : une Katzbalger, une épée courte appréciée pour les combats de brutes, ainsi qu’un bouclier aux couleurs de Ra’Sibe – s’il fallait s’échapper d’ici, autant faire attention à ses arrières …

« On peut y aller, Mi… »

Mes yeux restèrent bloqués sur le personnage au bord de la fenêtre, qui me fixait d’un regard heureux, fier. Il murmura quelques mots inaudibles, et se laissa chuter en arrière sans que ma main n’ait pu le rattraper… Pourquoi avait-il fait cela ? Je n’avais pas eu l’occasion de le remercier, ni même de lui demander pourquoi m’avait-il libérer … Je pris une grande respiration, mes doigts se retroussèrent dans la paume de ma main, puis je réussi à me contraindre de partir immédiatement … Le dénommé Miguel me suivait de près, tandis que j’entendais l’agitation des gardes dansles pièces proches. De toute évidence, nous n’étions pas les seuls à semer le désordre dans la prison, d’autres personnes devaient agir de l’extérieur, mais peut être aussi d’autres prisonniers … D’ailleurs, libérer les autres hommes enfermés s’avérait être une bonne façon de sortir d’ici plus en sécurité ! Je me rendis donc dans la pièce sensée être inaccessible ou les clés des cellules étaient recélées, puis j’offris à ces fous furieux l’occasion rêvée qu’il attendait.

« Ecoutez-moi ! Nous avons aujourd’hui une chance de nous évader, tous ensemble, de cette prison ! Prenez les armes que vous trouverez sur les corps que vous rencontrerez, et combattez ensemble pour nous sortir de cet endroit ! »

Pas besoin d’être diplomate pour faire comprendre à des hystériques qu’il faut prendre les armes, il fallait y aller directement sans s’égarer … Mon armée improvisée ne fut pas bien longue à se mettre en place, et nous réussîmes à atteindre sans grande difficulté la sortie, qui était malencontreusement gardée par un grand nombre de mages … Cependant, nous étions tellement nombreux que j’avais encore une chance de passer sans me faire intercepter ! La horde de sauvage se jeta en dehors de la prison, beaucoup tombèrent aussitôt dans des pièges magiques tendus par les sorciers, d’autres furent arrêter par des coups d’épées … C’était un vrai carnage ! Une troupe eu cependant l’intelligence de ne pas essayer de se mesurer aux mages, et réussi à s’éloigner de la zone, se séparant tous en petits groupes … Je pu facilement me glisser avec eux, et je gambadais donc de nouveau dans les ruelles de la ville, armé comme un vrai soldat de l’armée de Ra’Sibe … Une fois éloigné de tous ces problèmes, je pris le premier cheval qui passa sous mon regard et commençai à me diriger vers une destination inconnue …

[J'ai fais une réponse rapide de mon évasion, pour ne pas avoir besoin de faire jouer Miguel en Pnj. Sujet Clos ?]

Et hop, lockage carnage ! 8D

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