[Event]Le choc des cultures de guerre [Krila, Allys, Elvynia, Crépuscule, Zepharion, Niddrolf,PNJ]

10 Octÿn

Alors le village elfe était là, au détour de ces bosquets... Si on m'avait dit qu'un jour j'irai voir le peuple des forêts, je l'aurais pris pour un fou...Et pourtant ! C'était un moment à la fois intéressant, car rencontrer d'autres peuples est toujours très enrichissant, mais c'était aussi triste, au vu des circonstances dans lesquels nous nous retrouvons tous...

Je n'en avais que pour un court instant avant de repartir chez moi, le temps de rapporter aux elfes la fâcheuse position que mon peuple a choisi... Certes, un pacte a bien été signé entre Ike et Isaac, mais... Quelque chose ne tournait pas rond, aussi bien pour l'empereur humain que pour notre chef...

D'une part, Isaac prenait de nombreuses décisions avec l'avis d'un dignitaire plus que douteux... Et tellement froid avec les autres personnes du château... Seul Isaac arrivait à le supporter. Normal, le dignitaire Valiña n'était agréable qu'avec ce dernier. Malgré tout, je me demande ce que Isaac peut bien trouver à ce conseiller...

De l'autre côté, Ike avait beaucoup changé, au grand étonnement de son entourage. Il semblait bien plus renfermé, moins proche du peuple qu'il ne l'était il y a peu. Ce changement avait été brutal, et il remontait à peu de temps avant la signature de l'alliance...

Pour compléter le tableau, le peuple des airs commençait à s'inquiéter de ce changement de comportement de la part d'Ike, et de nombreuses rumeurs circulaient au village fynfrig, toutes plus folles les unes que les autres...

Pour moi il était clair que tout cela n'est pas issu de la volonté d'Ike, et peu importe ce qui se trame dèrrière ces pactes militaires, tout cela manquait de sens...

C'est pour cette raison, entre autres, que je suis prés du village elfe, pour raconter à leur guide qu'une machination se formait à l'intérieur de l'alliance entre les humains et les fynfrigs... Et aussi pour savoir si Valina n'était pas un elfe des bois, savoir si, malheureusement, les elfes n'avaient pas pris un camp contre leur gré... Ces nouvelles ne sont pas simples à porter, même lorsque l'on a l'habitude de les transporter. Mais tel était le métier de diplomate, aussi lourd qu'il soit.

Heureusement qu'Elyë m'avait accompagnée jusque-là, sinon je crois que je serais resté là, à tourner en rond pendant un bon moment ! Je la remercie encore du coup de main...

Je m'étais arrêté un instant, aussi bien pour me faire a l'idée que j'étais bel et bien devant le village elfe, ainsi que pour tenter d'organiser mes idées, pour les présenter d'une façon logique. Au fond de moi-même, je n'avais pas peur de tomber sur un elfe, vu que maintenant, je savais que je n'en croiserais pas un par hasard...Ce qui me rendait anxieuse, c'était le fait que cette initiative pouvait me coûter très cher, et ce de plusieurs façons, mais le jeu en valait la chandelle : porter la vérité à un peuple qui n'avait pas encore exprimé de rattachement officiel à une alliance, dans le but de leur donner un autre point de vue sur le peuple que j'aime.

Bon, et bien...allons-y

Je me mis en marche, le coeur battant. Je ne savais pas vraiment comment cette immersion allait se passer, et je me doutais bien que lors de ce passage chez les elfes, j'allais avoir quelques problèmes, des contretemps, en quelque sorte...

Dans une section plus étroite du sentier, les arbres formaient une sorte d'arche, dont les branches et le feuillage faisait office de toit. Je m'engageai, légèrement apaisé par la forêt d'Aldarion, qui décidément dégageait une sérénité surnaturelle. Ces espaces forestiers invitaient vraiment à se poser, prendre un instant pour soi, en toute quiétude...

Halte-la ! Que venez-vous faire içi ? Nous ne voulons pas que vous détruisiez ce village, avec votre guerre !

Deux gardes lourdement armés firent leur apparition de l'autre côté de l'arche. Leurs armes, le ton de leur voix, leur mine sévère...Tout cela contrastait avec le calme des lieux...

Du calme ! Je viens en paix ! Je me nomme Livonya Silone, j'aimerais parler à Ayrïs au sujet de la situation dans laquelle le peuple fynfrig se trouve !"

Arrière ! Les elfes ne veulent pas entendre parler de la guerre, et surtout pas Ayrïs ! Faites demi-tour et repartez chez vous !

Flûte ! Ils ne voulaient pas me laisser passer...

Étrangement, mes pensées se tournèrent vers Zepharion...Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois, lors de ma rencontre avec Ike, au moment de la fin de mes études...Il ne m'avait pas laissé indifférente. Il avait une telle présence, un charisme qui auraient fait de lui un excellent médiateur ! Lui non plus, on ne le voyait plus beaucoup ces derniers temps... Sa disparition me rendait triste alors que je l'avais à peine croisé...

Concentre-toi, il y a un message à délivrer au guide des elfes, et il doit être livré ! Mais comment ?

Le vent avait porté des paroles bien troublantes au mage de l'air. Ces paroles étaient incohérentes, pourtant le vent ne mentait jamais. Zepharion avait eu tout le temps nécessaire pour les analyser dans tous les sens durant son retour vers son peuple d'origine. Et les nouvelles qu'on lui avait apportées n'avaient fait que confirmer les paroles que l'Invisible avait glissées à son oreille.

Il avait prévu de n'intervenir qu'en cas de réel besoin, préférant observer que de prendre un quelconque parti. Il restait discret et silencieux. Pour le moment, bien qu'il comprenne certaines ambitions de certains membres de son peuple, la situation était pour lui trop anarchique, incohérente, désordonnée. Et s'il y avait une chose que le fynfrig supportait moins que les autres, c'était bien le désordre.
Le voyage avait été long, il était assis dans un arbre, assez loin du territoire elfe pour être vu, assez proche pour que ses yeux perçants puissent détecter des mouvements susceptibles de l'intéresser. Il se faisait discret par respect pour les lieux, mais il ne se cachait pas. Ses longues ailes repliées, immobile, il semblait plongé dans une méditation propre aux mages, lorsqu'ils souhaitaient se reposer sans dormir.

Que faisait-il encore ici, à attendre? Attendre quoi? Il n'avait fait que suivre des paroles, et des ordres qu'il était le seul à entendre en ce lieu. Pour une fois, ce fut son ouïe avant sa vue qui lui donnèrent la réponse. Des voix. L'une d'elles attira son attention. Il descendit et recala son bâton dans son dos, puis il attacha la fine crinière qui lui servait de cheveux en queue de cheval, avant de s'avancer vers les sonorités.

Ses yeux confirmèrent ce qu'il avait entendu. Il s'agissait là d'une fynfrig qu'il ne connaissait que peu. Mais il s'agissait d'une femelle très prometteuse, en laquelle il mettait beaucoup d'espoirs. En effet, sa parole riche et ses démarches très réfléchies la rendaient remarquable en bien des points. Elle semblait, ou plutôt "ils" semblaient mal-venus ici. Finalement Zepharion avait eu raison de rester plus loin, et il louait le destin de ne pas avoir été croisé par ces humanoïdes durant son "repos". Il aurait pu rester à part. Cela à vrai dire aurait été bien plus dans son caractère habituellement. Mais la situation l'était beaucoup moins, aussi décida-t-il d'aller aider cette consœur.

Afin de ne pas prendre plus d'importance qu'il ne devait en avoir, il se contenta de s'approcher doucement, puis de s'incliner humblement, repassant une aile au devant de son tronc en guise de respect, et pour la beauté du geste. Son visage était toujours aussi impassible, ses yeux inexpressifs étaient déstabilisants et sauvages; ils contrastaient grandement avec son corps fin et couvert d'habits aux dorures riches et aux runes mystérieuses, très civilisés. Sa voix douce s'éleva, assez forte pour être entendue, assez basse pour ne pas se donner plus de valeur que ce qu'il ne devait en avoir.

Veuillez m'excuser par avance pour cette intrusion dans un domaine et une discussion dont je ne devrais être acteur, mais il me semblait que votre peuple était un peuple de paix et un peuple dévoué à notre mère à tous, la Nature.
Voici deux points communs entre nos deux peuples, et ce malgré la différence liée à notre nature animale. Aussi, je suis étonné de voir une accusation de guerre, faite à l'encontre d'une messagère venue en paix.

Bien que la situation ne permette pas facilement une vue de la situation aussi simpliste, je le conçois, trahiriez vous vos principes, à cause d'une simple suspicion?

Cette pirouette de mot le mettait sur la corde raide. Si ses paroles étaient interprétées dans le mauvais sens, il ne ferait que mettre sa consœur dans une situation plus rude encore, que celle dans laquelle elle semblait déjà se trouver.

Finalement, Allys avait accepté de se rendre avec moi au village des elfes ... Chose que j'appréciais énormément ... Plus on approchait du village plus je sentais une angoisse monter du fond de mes entrailles ... Je me demandais si on réussirait à trouver le village avec tous ces buissons ... J’espérais qu'Allys, elle, le savait ...

Puis, je m'arrêtai d'un coup faisant signe à la nalamie de faire pareil ... Des voix ... Oui j'avais entendu des voix et parmi elle, une que je connaissais bien, oui celle de la diplomate fynfrig Livonya. Et je pus deviner qu'avec elle se trouvaient des elfes probablement les gardes du village, la dernière voix était celle d'un ... D'un autre fynfrig ! Je me remis en marche cette fois-ci d'un pas plus fluide et plus silencieux ...

Une fois arrivée à l'endroit d'où les voix venaient un spectacle s'offrit, je n'imaginais pas du tout l'entrée du village ainsi ... Mais mon regard se redirigea vite vers Livonya et les autres. Je comptai sur l'effet de surprise ...

Tiens, Livonya ! Ca faisait un moment !

Puis, remarquant le regard interrogateur des elfes et du fynfrig je compris que les saluer était nécessaire pour aller plus loin. Je m'inclinai donc légèrement la patte sur le coeur avant de déclarer sur un ton calme et respectueux sans aucune marque de moquerie dans la voix ...

Sirs fynfrigs, Sirs elfes ...

Je restais inclinée attendant par politesse une réponse pas trop ... Froide de leur part ...

Le chemin était plus long que ce qu'avait imaginé la féline. Cependant parcourir la forêt aux côtés de la Frynfrig se révélait rassurant et agréable... Ce qui n'était pas plus mal car plus les jeunes femmes approchaient et plus elles devenaient tendues et angoissées. La peur sans doute de ne pas trouver l'endroit espéré, de trouver mais de se heurter à un mur ou... quelque chose du genre. Allys avait véritablement peur que tout se passe mal. Mais après tout c'était normal, il s'agissait de la seule chance à saisir, elle n'en voyait pas d'autres, et encore serait-ce suffisant ? Tout du long du chemin la léoparde remuait nerveusement les oreilles, agitait ses moustaches et grognait à la façon d'un ronchonnement. Elle-même devait stresser sa camarade...

Soudain l'ailée s'arrêta et incita la nalamie à en faire de même. Allys stoppa immédiatement et tendit l'oreille. Que se passait-il ? Elle tendit le cou, plissa les yeux. Ah ! Oui ! Elle entendait bien des voix, bien que n'en comprenant pas le sens... Elles étaient trop loin. Jetant un regard inquiet et curieuse à la frynfrig elle sentit sa méfiance revenir car ne sachant pas à qui ces voix pouvaient bien être. Méfiance puérile et ridicule ! Un vulgaire réflexe, habitude qui ne servait à rien à cet instant...

Observant son amie à plume qui s'avançait doucement, elle décida d'en faire de même. Elles arrivèrent bientôt à l'endroit d'où provenaient les voix et quel spectacle s'offrit à leurs yeux ! Elles avaient trouvé ! Et que c'était beau... Allys resta ébahie devant l'entrée somptueuse des elfes. Ça pour dire c'était magnifique... Mais elle dut décrocher les yeux du décor.

Tiens, Livonya ! Ca faisait un moment !

Le regard de la fauve se posa alors sur la fynfrig ou plutôt... Les deux fynfrigs ! Le pelage de la belle changea en un instant : ses poils se redressèrent et ses babines furent légèrement retroussées, chose visible à ses moustaches en avant. Cependant, contrairement aux autres elle était restée en retrait, à l'abri des regards, du moins s'ils ne se posaient pas par hasard sur elle. L'instant de surprise passé, Allys se souvint d'un détail... Krila connaissait l'un des fynfrig ! Posant l'une patte avant l'autre la féline s'avança prudemment mais restant en retrait derrière Krila. Elle ne se contenta que d'un regard méfiant en guise de bonjour. Tendue comme jamais en présence des deux fynfrigs inconnus et potentiellement dangereux vue leur position... Ennemie, Allys n'était vraiment pas à son aise, et encore et toujours prête à bondir au moindre geste agressif voir même approche de sa personne, les muscles tendus à l'extrême.

J'errais dans la forêt depuis un bon bout de temps déjà... 3 jours ? 5 ? Je ne savais plus... Je ne me souvenais même plus pourquoi j'étais là...
Ma tête me brûlait encore alors que je boitillais, pied douloureux...

Mais surtout, cela faisait 5 jours que je pestais contre moi-même, avec une aura de mauvaise humeur. Cela étant, chaque jour qui passait voyait cet état se muer en une fatigue anesthésiante dont les effets gagnaient peu à peu mon esprit, endormant ce dernier dans une paix trompeuse et dangereuse.

Pourquoi un dragon peut se trouver dans un tel état dans une forêt ? Parce que ce dragon, c'était moi. Et que je devais être le seul de ma race à être capable de faire un malaise en survolant cette fichue forêt !
Résultat, je m'écrasai non sans dégâts sous une voûte d'arbre avec l'impossibilité ni de me repérer, ni de redécoller !
Je n'avais plus qu'à compter être proche de la bordure de la forêt, ou de tomber sur les elfes. Peuple neutre, ils ne devraient pas tirer à vue. Au reste, j'avais confiance en mon parlé pour convaincre que je n'avais rien d'une menace. Et puis si j'avais tiré un avantage de ma condition, c'était bien d'avoir compris que le respect dû aux anciens ne connaît aucune frontière.
Allez savoir pourquoi, les vieillards, ça se respecte..

Toujours était-il que je marchais, tout sauf en ligne droite. J'avais une robe de voyage cyan sombre, et portais mon éternelle sacoche pleine de parchemins et de vieilleries du genre. Evidemment, l'avatar de mes armes naturelles pendait toujours dans mon dos dans un linge bleu nuit.

Trébuchant sur une pierre que je n'avais pas remarquée, je m'étalai de tout mon long. A ma grande joie, je mangeai de la terre battue plutôt qu'une charmante variété de mousse. J'avais trouvé un sentier... Ou l'inverse, mais bon.

Bon.. Restait à savoir dans quel sens le prendre.. Face à ce choix, je sortis ma pipe. Je posai cette dernière sur le caillou qui m'avait fait tomber, et fis tourner l'engin.
Je ramassai ma pipe et me la collai au bec en suivant le sentier dans la direction que sa queue avait indiquée.
Et si jamais là-haut, les dieux se foutaient de moi, eh bien ma foi, qu'ils aillent se faire voir.

Ainsi donc, je marchais. Suivant le sentier avec un nouvel espoir, et la tête embrumée... Mais pas suffisamment pour ne pas glisser dans la nature dès que j'entendis des voix. Caché, j'observai la scène

Des elfes hostiles, à la limite de la xénophobie -peu étonnant vu leur statut dans les conflits- refoulaient 2 Fynfrings. Parallèlement, deux êtres avançaient. Encore un finfryg et un léopard avec une robe blanche... Soit un Nalami, puisque les pelages blancs dans des forêts vertes... C'était un peu comme mon long habit bleu dans un tableau vert... Visible si ce n'est risible...

Bah, de toute façon, je ne pouvais pas rester à ne rien faire, avec ma tête qui tournait... Et comme je me sentais capable d'autant de discrétion qu'un dragon dans un couloir, j'optai pour me présenter honnêtement.

Je fis donc un pas en avant, écartant une branche. Je restai une seconde ainsi, palpant la tension qui figeait la scène du bout des lèvres. Puis, je continuai lentement, pour ne pas aller plus vite que je ne le pouvais.
Je n'avais pas remarqué que la hallebarde qui pendait par-dessus mon épaule avait accroché la branche que j'avais lâchée à mon passage. Après avoir fait quelques pas à découvert, j'entendis un "Fssh" dans mon dos. Je me retournai, curieux, pour découvrir que la branche venait de se dégager de mon arme. Comme une catapulte, elle se détendit. Mais la différence était qu'elle avait été projetée d'autant plus fort que je m'étais éloigné, et que je m'étais suffisamment éloigné pour qu'elle ait suffisamment de force pour faire un va-et-vient... Et moi j'avais fait volte face juste pour voir ça...

Cela pour dire que lorsque je me retournai une seconde fois vers la scène qui devait avoir radicalement changée, j'avais le nez en sang, une main dessus et des feuilles plein mes cheveux blancs. Je me contentai de bafouiller d'un air assez détaché quoique misérable à cette assemblée :

-Enfanté. Drölf, bardfe égarfé. Pourf fous servirf. Fi ce qu'ilf en resfte peut encore serfir..

Voila. On réservera la présentation plus classe pour quand mon nez me fera moins mal. J'avais un minimum de fierté, et balancer que j'étais un des pères et doyens du monde connu et que je venais de me manger une branche.. Bof.

C'est dans ces moments qu'Elvynia se sentait heureuse de ne pas habiter au village même des elfes, depuis peu la tension était à son comble. La guerre faisait rage en dehors des terres elfiques et le peuple de la forêt ne voulait en aucun cas être mêlé à tout cela. Pour sa part, Elvynia trouvait cette guerre bien stupide, le roi Isaac était tombé dans la folie et par pure vengeance, il avait déclaré la guerre au peuple Nalami.

Mais se rendait-il compte que tout cela ne lui rendra pas son fils ? Grâce à cette guerre, son coeur allait-il trouver la paix ?

La guerre n'arrangeait aucunement les choses, cela amenait mort, tristesse et haine. C'était une roue interminable qui recommençait sans cesse sans moyen de s'arrêter. Les Nalamis de leur côté ne faisait que se défendre contre les Humains mais si personne ne faisait quelque chose, tous les peuples seront mêlés à cette guerre de gré ou de force. Si le village elfe venait à être une malheureuse victime, elle se défendra vaillamment.

Elvynia marchait d'un pas nonchalant avec à ses côté son ours Kuma. La journée était plutôt calme, rien à l'horizon enfin pour l'instant. Elvynia espérait que cela resterait ainsi encore très longtemps mais elle déchanta rapidement en entendant les elfes postés à l'entrée du village lever la voix contre des invités apparemment indésirables pour eux. La jeune elfe ne put entendre quelque mots, elle s'avança quittant la protection de la forêt et se dirigea vers l'entrée du village.

Un spectacle peu commun se montrait à elle, des Fynfrigs et un Nalami, ce sont les premiers qui la frappa. Elle posa un instant son regard sur Kuma qui instinctivement en fit de même comme si la jeune elfe allait lui expliquer ce qui se passait mais elle n'en savait pas davantage. Elle décida alors de calmer le jeu afin que tout redevienne calme.

- Allons on se calme. Les elfes n'ont pas pour habitude de s'emporter ainsi dit-elle à l'intention des gardes.

- Mais Elvynia, les ordres de Ayrïs sont de n'autoriser personne à entrer dans le village.

- Soit j'en conviens mais vous auriez dû le faire de façon diplomate, ils auraient compris.

Elvynia se tourna vers ceux qui semblaient désirer entrer dans leur village. La jeune elfe n'avait pas le pouvoir de faire quelque chose néanmoins, elle ne pouvait rester sans rien faire sinon connaissant ces deux elfes assignés à l'entrée du village, cela allait dégénérer. Ils n'étaient pas du genre à se répéter deux fois l'un comme l'autre.

- Je vous prie de les excuser de leur comportement. Mais que faites-vous ici ? Comme vous pouvez le constater, le peuple des elfes se méfie et ne doit faire entrer personne dans le village. Je crains que vous ne soyez venus pour rien hélas.

Tout semblait perdu...Je ne voulais en aucun cas affronter les gardes ici, cela ne ferait que jouer contre moi, et c'était vraiment la dernière chose que je voulais faire.... S'ils ne voulaient pas me laisser entrer, je n'avais pas d'autre choix que de repartir...

Un bruissement de feuille, suivi d'un atterrissage, et de ces quelques mots avaient tôt fait de me sortir de mes pensées.

Veuillez m'excuser par avance pour cette intrusion dans un domaine et une discussion dont je ne devrais être acteur, mais il me semblait que votre peuple était un peuple de paix et un peuple dévoué à notre mère à tous, la Nature.
Voici deux points communs entre nos deux peuples, et ce malgré la différence liée à notre nature animale. Aussi, je suis étonné de voir une accusation de guerre, faite à l'encontre d'une messagère venue en paix.

Bien que la situation ne permette pas facilement une vue de la situation aussi simpliste, je le conçois, trahiriez vous vos principes, à cause d'une simple suspicion ?

*Non ?! C'est vraiment...lui ?!*

Je me retournai vers la source de ces paroles, qui me disaient que je ne connaissais que trop bien cette personne, mais je n'y croyais pas... Et pourtant, c'était lui, en chair et en plumes. Zepharion se trouvait un pas derrière moi, donnant un poids supplémentaire à ma venue... J'avais peur qu'il ait prévenu Ike de mon envol illégal, parce que les conséquences seraient terribles, mais en même temps, j'avais envie de lui dire à quel point j'étais heureuse de le revoir à nouveau ! Je finis par trancher au milieu de mes deux émotions. Et surtout, ne pas laisser paraître mes sentiments.

Content de te revoir, Zepharion, ça faisait longtemps

Je lui adressai un sourire qui trahissait un peu ce que je pensais de lui, malheureusement, je ne suis pas très douée pour bloquer mes émotions, mais personne n'est parfait, surtout en de telles circonstances... Mais je me promis qu'un jour je lui en parlerai, s'il n'avait pas prévenu les Fynfrigs de ces faits...

Tiens, Livonya ! Ça faisait un moment !

Krila ?!

Impossible qu'elle soit ici, elle n'est pas au courant de ça ! A part si... Krila était accompagnée d'une nalamie, qui était visiblement devenue nerveuse. Normal, il y avait 3 fynfrigs, on pourrait croire à un piège, ce qui n'était vraiment pas le cas... Moi aussi j'étais inquiète, mais pour d'autres raisons. Je suis presque sûre qu'ils ne sont pas là par hasard.

Krila ! Mais que fais tu là ? Tu as prévenu Zepharion, c'est ça ? Non, mais dites-moi que vous n'avez pas prévenu Ike, par pitié.

J'avais pris des risques moi-même, certes, mais je ne tenais pas à perdre ma place dans le village ! Enfin... Nous avions aussi l'honneur d'avoir une nalamie parmi nous, je ne voulais pas la laisser trop en reste...

Ne vous méprenez pas, chère amie nalamie. Il ne s'agit, je l'espère, que d'une rencontre fortuite, Krila et moi-même nous connaissons, et je vous présente Zepharion, un sage fynfrig, qui a beaucoup de qualités

Heureusement que j'avais l'habitude d'improviser ! La diplomatie permet au moins de ne pas rester complètement surpris, et de ne laisser personne de côté ! Pourtant, je n'ai pas tellement d'expérience que cela, je suivais juste mes cours, du mieux possible, mais les situations dans lesquelles j'étais à chaque fois ne me donnaient que du fil à retordre. Je riais nerveusement de ça, en moi. Tant mieux.

Soudain un "Aïe" se fit entendre, une branche avait malmené une personne. Et cette dernière se fit voir d'une façon peu commune, ni même orthodoxe... Bon, disons-le directement : il s'est littéralement étalé comme... Un fynfrig en apprentissage de vol. Je me mis à rire nerveusement, parce qu'il y avait dans cet instant tellement de tension en moi que je n'avais d'autre choix que de libérer ce stess accumulé.

L'homme, qui était très âgé, se releva, visiblement, la branche lui avait fait un accueil digne de ce nom. En plein sur le visage. Enfin, il prit la parole.

Enfanté. Drölf, bardfe égarfé. Pourf fous servirf. Fi ce qu'ilf en resfte peut encore serfir..

Même avec son arme sur le dos, qui imposait, il fallait avouer, ce pauvre bonhomme humain ne pouvait plus vraiment faire de mal. D'ailleurs, s'il voulait nous faire du mal, il aurait pris une toute autre méthode, et il aurait réussi, sans doute. Alors que là, le coup sur le nez lui passerait l'envie d'attaquer.

Livonya Silone, diplomate et Acolyte, vous permettez que je vous soigne ? Vos blessures sont superficielles.

Effectivement, il n'y avait pas besoin de se pencher sur son cas. Il avait mal au visage, mais la branche n'avait fait que quelques contusions, je tendis le bras vers lui. Une lumière de couleur sable, très claire, sortit de ma paume, le visage de Drôlf s'éclaira de la même couleur. Peu à peu, ses plaies se fermèrent, et je supposais que la douleur s'estomperait avec. Quoique, il n'y avait pas de raison qu'il ait encore mal à cause de la branche, maintenant.

C'est alors qu'une elfe, qui revenait de la forêt, s'avança vers nous... Cette personne me donnait un pincement au coeur. Le peuple elfe avait des coutumes et des sensibilités telles que de voir ce peuple au combat rimerait pour moi à un désespoir du monde.

Allons, on se calme. Les elfes n'ont pas pour habitude de s'emporter ainsi.

Mais Elvynia... Les ordres d'Ayrïs sont de n'autoriser personne à entrer dans le village.

Soit j'en conviens mais vous auriez dû le faire de façon diplomate, ils auraient compris... Je vous prie de les excuser de leur comportement. Mais que faites-vous ici ? Comme vous pouvez le constater, le peuple des elfes se méfie et ne doit faire entrer personne dans le village. Je crains que vous ne soyez venus pour rien hélas.

Cette chère habitante des bois était venue pour intervenir et calmer les deux gardes, peut-être pourra-t-elle m'amener vers Ayrïs... Il faut tenter le coup ! Je m'avançai vers elle, les mains jointes devant moi, pour ne pas croire que j'allais passer à l'offensive, ce dont de toute façon, je n'étais pas vraiment capable... Je me mis à déclarer sur un ton très doux, presque tragique sur la fin.

Hrem... Laissez-moi me présenter tout d'abord... Livonya Silone, Diplomate fynfrig, et Acolyte. Je voudrais transmettre un important message à la guide des elfes. Il ne provient pas d'Ike, mais de moi-même. Il s'agit de lui parler de la situation dans laquelle les fynfrigs vivent en ce moment, et ce malgré la guerre et l'alliance avec les humains... Il faut que vous nous aidiez, s'il-vous-plaît, c'est l'avenir de notre peuple qui est en jeu.

J'espérais vraiment qu'elle pourrait nous aider, et aussi qu'elle le voudrait, ces confessions étaient capitales pour le monde, et si elles étaient réduites au silence, les fynfrigs paieraient pour cela, un jour ou l'autre.

[dsl pas pu passer avant, taff^^"]

Si Zepharion s'était alors approché, c'était car Livonya était seule. La zone s'était tout à coup remplie de belligérants très variés. Le fynfrig décida alors de ne plus parler. Les gardes ne semblaient pas pressés de lui répondre, et tous commençaient à s'occuper les uns des autres, sans plus leur prêter grande attention. Il s'étonna d'ailleurs qu'ils ne réagissent pas face à cette soudaine arrivée de populace, mais s'abstint de tout commentaire. Après tout, peut être étaient-ils simplement dépassés par les évènements. Peut être étaient-ils assez inexpérimentés pour des gardes, quand bien même ils étaient sans doute plus âgés que lui.

Il s'était simplement contenté de baisser la tête en guise de respect lorsque Livonya l'avait saluée, mais il n'avait répondu à aucunes des questions qui avaient suivi. Le clou du spectacle fut l'arrivée très folklorique du vieillard. Peut être pour l'une des premières fois en publique, la créature ailée fit apparaître une réelle expression sur son visage. Ses yeux à moitié fermés, il laissa échapper un soupire. Il n'était pas agacé, plutôt blasé par la situation. S'il avait s'agit là d'un Nalami ou d'un fynfrig, il aurait surement apporté son aide lui aussi, mais il jugea que cela n'était pas nécessaire. Après tout, il ne s'agissait là que d'un vieillard, et vieux ou jeune, il n'y avait aucune différence à ses yeux. Comme la plupart des humanoïdes, il n'était qu'une créature stupide de plus, et seule les normes et les coutumes civilisées, lui permettaient de cacher ce profond dédain.

Il croisa les bras, ignorant sciemment tous les nouveaux venus. Il préférait les laisser se débrouiller. La diplomate devait faire ses preuves. Cependant, un peu de triche permettrait sans doute de faire avancer la situation. Il ferma les yeux et psalmodia tout bas.
La fauve derrière le groupe, senti un brusque courant d'air passer au dessus d'elle, comme si quelque chose était passé très vite en rasant son dos. [ps : je ne joue pas à ta place hein? c'est mon pouvoir^^"]
Durant un bref instant, une petite créature, à peine visible se dessina devant elle avant de disparaître. Un oiseau? difficile à dire, cela n'avait pas de bec, cela était en partie informe, et c'était passé tellement vite et était tellement transparent qu'il était difficile de le décrire ni même de savoir s'il s'agissait d'une chose réelle ou d'une hallucination.

Les paroles douces du fynfrig étaient chuchotées. Les mains jointes, il semblait prier et appeler sa déesse tout bas, comme s'il cherchait, en bon croyant, des réponses à ses questions dans l'art de la religion.

En réalité son esprit et ses yeux étaient ailleurs. Dans la petite créature de vent. Remonté loin au dessus des nuages,puis redescendit rapidement, suivant les voix pour retrouver la personne désirée. Les courants crées par les mouvements des différents habitants, lui servaient de tremplins aériens. Par moment ses ailes translucides battaient un coup pour lui redonner un peu de vitesse ou de hauteur. Son but : retrouver la guide, apparaître près d'elle, et lui faire un signe, se débrouiller pour lui donner envie de suivre cette petite chose élémentaire jusqu'à l'entrée du village.

[au modo de me dire si ça fonctionne je donne des infos par mp si besoin^^]

Un barde, une nalamie, trois fynfrigs et des elfes ... Ça en faisait du monde ! Enfin bref ... Le plus important étant de parvenir à entré dans le village elfe ! Je remarquai cependant que Livonya semblait surprise de me voir ce qui ne m'étonnait pas vraiment ... C'est vrai. Pour quel raison une fynfrig comme moi aurait pu venir ici ? Je ne lui en voulais donc pas pour cela.

Krila ! Mais que fais tu là ? Tu as prévenu Zepharion, c'est ça ? Non, mais dites-moi que vous n'avez pas prévenu Ike, par pitié.

Je me mis à rire. Je ne savais pas que je l'a reverrai ici et aussi tôt. Et puis même si je l'avais su je n'avais absolument aucune raison de prévenir Zepharion et Ike ... Notre retrouvaille en ces lieux n'est que le fruit du hasard ... Enfin, si hasard il y a ... J'essayai de me calmer pour pouvoir lui répondre de façon à ce qu'elle comprenne bien.

Je suis venu ici uniquement pour demander conseil aux fils de la nature. Je ne savais pas que tu viendrais et puis même si ça avait été le cas je n'avais aucune raison de prévenir Ike ou qui que ce soit ...

Oui, je n'avais pas mentionné Allys dans ma phrase mais c'était voulu. A quoi ça leurs servirait de savoir qu'elle m'accompagne ? A rien ... Sauf peut être à être soumis à plus de question pour la nalamie comme pour moi ... Une elfe apparu alors pour ... Rembarrer les gardes ! Eh ben dis donc ... Au moins elle ne manquait pas de caractère .. Remarque, il fallait au moins des gens comme ça chez les elfes pour faire face à la guerre ... Car même si il ne voulait pas en entendre parle elle viendrait surement à eux d'un moment à l'autre, comme ce fut le cas pour nous ...

Hrem... Laissez-moi me présenter tout d'abord... Livonya Silone, Diplomate fynfrig, et Acolyte. Je voudrais transmettre un important message à la guide des elfes. Il ne provient pas d'Ike, mais de moi-même. Il s'agit de lui parler de la situation dans laquelle les fynfrigs vivent en ce moment, et ce malgré la guerre et l'alliance avec les humains... Il faut que vous nous aidiez, s'il-vous-plaît, c'est l'avenir de notre peuple qui est en jeu.

Ainsi donc elle s'était décidé à le faire ! Oui. Il me semble qu'elle m'avait parlé de ce fameux message qu'elle voulait faire passé aux elfes ... Elle était vraiment incroyable ! Mon regard se dirigea alors vers Allys quelque chose semblait l'avoir frôlé. Une bourrasque ? Je regardai autour de moi. Les seuls personnes qui à mon avis était capable d'utiliser le vent est forcément un fynfrig ... Alors Livonya ou Zepharion ? Je regardai l'assemblé ... Les seules créatures que je pouvais juger digne de confiance se trouvait être Allys et Livonya. Pour moi les autres pouvait être d'éventuels ennemis. Même si je doutais que ce soit le cas pour Zepharion. Enfin, on verra bien ...

Que d'agitation ! La nalami était loin d'être à l'aise dans tout cela... Elle qui pensait que les choses se passent autrement... La féline en aurait bien soupiré si elle n'était pas aussi à cran. Tout ces fynfrigs lui donnaient la chaire de poule, ils étaient nombreux, et cela n'avait rien de normal. Pas ici ! Méfiante, Allys restait en retrait, silencieuse et aux aguets. Ce qui était loin du comportement de ses comparses ailés qui ne cessaient de bavasser ... En premier lieu ce fut la discussion entre Krila et l'ailée féminine, qui au passage ne semblait pas pas calme mais plutôt en panique et des plus étonnée. Évidement la bande de fynfrigs se retrouvaient tous là et se connaissaient. En réponse l'ailée en qui Allys faisait le plus confiance s'était mise à rire puis lui répondit le plus sincèrement du monde. Bon soit, c'était un hasard et personne ne savait ce que faisait les autres ici mais la nalamie s'en fichait, tout ce qu'elle voulait c'était surtout que cesse toute cette agitation qui la rendait nerveuse. L'autre fynfrig restait en revanche silencieux, Allys remarquait son détachement à la scène. Il n'était pas émotif comme sa partenaire, et représentait un mystère dérangeant chez la féline qui ne savait pas bien qu'en penser... Mais au moins il restait tranquille, lui.

- Ne vous méprenez pas, chère amie nalamie. Il ne s'agit, je l'espère, que d'une rencontre fortuite, Krila et moi-même nous connaissons, et je vous présente Zepharion, un sage fynfrig, qui a beaucoup de qualités

Tient, voilà que se portait vers elle l'attention de l'étrangère. Le regard vif de la fauve se posa sur cette dernière. Celle-ci tentait de détendre l'atmosphère, rassurer la nalamie. Livonia, puisque c'était bien son nom, avait une certaine aisance orale ainsi qu'une présence qui n'inspire que peu méfiance, agréable. Cependant cela n'enlevait en rien le sentiment de danger qui animait Allys, ce n'était qu'une gâterie si l'on puis dire, un baume rassurant, simplement.

- Je vois... Mais vous comprendrez que je puisse garder un soupçon de méfiance, nous sommes "ennemis" si je puis dire, et ce n'est pas une situation des plus favorable pour moi.

Allys n'ajouta rien de plus. De toute manière un curieux personnage venait de l'inviter de façon étrange. Un homme aux cheveux blanc, robe bleu, sacoche et armes. La nalami n'avait d'ailleurs pas compris ce qu'il s'était passé. Le curieux personnage s'était... vautré. Le nez en sang et des feuilles sur la tête il se mit à bafouiller.

- Enfanté. Drölf, bardfe égarfé. Pourf fous servirf. Fi ce qu'ilf en resfte peut encore serfir..

C'était tellement cocasse que la Nalami écarquilla les yeux d'amusement et ce fut fut une sorte de ronronnement amusé qui s'échappa sans crier gare. Au moins c'eut le bénéfice de la détendre un peu, mais que trop rapidement. C'était un... humain ? Si tel était le cas ça sentait d'autant plus le roussi pour la féline et ça, elle s'en serait bien passée....

Alors que Livonya se présentait et proposait son aide, la nalamie était en proie à un état de nervosité dérangeant. Peut être qu'elle devrait filer tant qu'il en était encore temps... Enfin, si tel est vraiment le cas, ce qui, au fond, n'était pas si sur. Elle jeta un rapide regard vers le second fynfrig, il affichait une moue plutôt... mauvaise en direction du nouveau venu et croisait les bras, obstinément muet.

Soudain une nouvelle personne arriva, rendant la pauvre féline de plus en plus mal à l'aise. La pauvre regardait partout autour d'elle pour y déceler un quelconque échappatoire. Heureusement ce n'était qu'une elfe... Elfe qui se mit à réprimander l'attitude des gardes, qui c'était vrai étaient des plus hostiles envers leurs visiteurs. Allys fut étonnée à la vitesse où le comportement de ceux-ci changea. Ils l'écoutaient... Par la suite l'elfe se tourna vers les étrangers pour s'excuser, mais surtout poser une question des plus évidente : que faisaient-ils tous ici ? Ce fut Livonya qui s'y colla.

- Hrem... Laissez-moi me présenter tout d'abord... Livonya Silone, Diplomate fynfrig, et Acolyte. Je voudrais transmettre un important message à la guide des ....

La nalami décrocha des paroles de la fynfrig, quelque chose venait de la frôler. Aussitôt elle leva la tête, remua les oreilles et chercha ce qui pouvait bien avoir fait cela... Elle eut un hoquet de stupeur en apercevant une petite créature. qu'est-ce que c'était ? D'où ça venait ? La créature avait des ailes et était si petite... Étrange ! Sans le réaliser, la nalami avançait, en observant et restant à l'affut de cette étrange chose. A vrai dire cela semblait plus palpitant que le reste, mais elle se stoppa très vite, ne voyant plus l'étrange créature.

Qu'allait-il se passer ensuite ?

J'eu un peu de mal à entendre et la venue et les paroles de l'elfe, tant ma tête bourdonnait. Je commençais à me rendre compte que ça faisait un sacré temps que je ne m'étais rien mis sous le croc..
Cela étant, mon état était en quelques sortes un très bon bouclier. Sensiblement, on me prenait pour un vieil humain, et sinon la Nalamie, personne n'avait de raison de me croire dangereux adonc.
J'étais resté en suspens, feignant un mauvais malaise alors que je tachais d'observer la scène au mieu. Chose que je n'eus pas le loisir de faire a volonté, puisqu'on vint gracieusement me proposer un soin. Enfin.. Proposé.. Disons qu'elle avait à peine fini sa phrase qu'elle avait commencé son sort..
J'eu grande peine a ne pas faire jaillir la foudre, réflexe quand on usait de la magie aussi prêts de moi. Mais il fallait se tenir.. Donc je me tenais. Logique.
Un légère chaleur vint se poser sur mon nez, berçant celui-ci d’une sensation étrange et agréable ? Lorsque cela cessa, il n’y avait plus aucun autre ressentis. Plus de douleurs.

Mais en peu de temps, la scène s'était considérablement compliquée.. En vérité, je me demandais ce qui pouvait bien se tramer par ici.. Les fynfrigs semblaient tous se connaitre, une nalamie qui n'avait rien a faire là semblait partager ce point de vue, les elfes étaient méfiants.. Le monde ne tournait véritablement pas rond..
Et puis il y avait ce... Zepharion, je crois, muet depuis un temps.. J'aurais parié un des piques de ma queue qu'il traficotait quelques chose.. Et vu son allure, c'était magique ou j'étais un nourrisson.
D'ailleurs, mon intuition se confirma lorsqu'une bourrasque de vent me frôla. Chose qui aurait pu être naturelle, si nous n'étions pas sous un plafond d'arbre..
Je conclus cette réflexion par un éternuement sonore. Oui-da, sous ma forme humaine, j'étais atrocement frileux..

Ce faisant, je tirais mes yeux du vide, et me réactivais comme un automate a qui on venait de remettre du jus.

-Lyvona Silone c'est ça ? Eh bien, mon appendice nasale ne saurait quoi faire pour s’acquitter de vos bons soins.. Dans cette optique, je commence déjà par vous remercier !

Coutume d'outre temps, je passais ma main droite dans le dos, poussant le linge qui contenait mon arme vers la gauche pour m'incliner brièvement. Puis a nouveau je me tus, observant, toujours. Écoutant, encore.

Je compris pas mal de tenants et aboutissants de cette situation. Et c'était d'ailleurs fort surprenant. Des fynfrig qui venaient parler de politique au nom de leur peuple, mais dans le dos de leurs chefs.
J'avais en effet entendu des rumeurs au sujet d'Ike, mais je ne pensais pas qu'il inquiétait a ce point..
Isaac complètement taré, Ike dénaturé.. Il ne fallait pas être un sage comme je l'étais pour y voir anguille sous roche.

Mais je n'étais pas en état de traiter de ces affaires d'Etat. Je m'éclaircis la gorge avant de parler, clairement cette fois et d'une voix douce et chantante. Quand bien même garder ce ton m’était difficile

-Excusez-donc, messieurs dames. Mais malgré l'attachement dont je puis souffrir pour nos estimées contrées, je crains que vous n'alliez aborder des sujets qui ne me concernent pas, et dont des oreilles indiscrètes sauraient avoir un usage des plus personnel. Aussi je me permets de ponctuer cet entretien pour que chacun retourne a sa place. La mienne n'étant évidemment pas là si elle n'y est pas souhaitée.
S'il est coutume chez les elfes de lever les armes contre la main blanche de la délégation, alors ce doux peuple a bien changer, c'est triste.
Mais vous devez bien voir qu'il est des circonstances à prendre en compte.. C'est la une personne qui vient vers vous en risquant sa vie et de voir son nom être salis sous le parjure si elle se fait prendre...

Je repris mon souffle en agitant une main dans ma poche, cherchant ma pipe que j'avais rangé.

-Mais c'est la un choix qui n'appartient qu'a vous. Mais vous n'êtes pas sans savoir que cette guerre vous engagera d'une façon ou d'une autre. Reste a voir si vous voulez savoir sur quelle pierre poser le pieds, ou si vous voulez attendre qu'on vous balance cette pierre a la tête, ne pouvant alors compter que les dents tombée..

Je bourrais ma pipe en cherchant mes mots. En fait, sans même m'en rendre compte, j'employais des tournures et formules qui avaient quelques siècles de retards sur l'usage actuel des langues.. Quel déphasé je devais être.. Je repris après une quinte de toux assez virulente qui me plia en deux avant de me voir me remettre droit pour continuer :

- Du reste et quant a ma modeste personne, je ne demande pas des délibérations politico stratégiques, mais simplement l'hospitalité et la quiétude de votre communauté. J'ai fait une marche des plus désagréable dans votre forêt, et je vous prie de croire que j'ai grand besoin d'un gîte. Au fond d'une cave ou dans le lit d'un roi, peu m'importe, je ne sens plus la différence.
De la part d'un vieillard qui vous arrive à pied depuis la forêt, ça vous semble plausible et sans danger ? Ou vais-je devoir m'en retourner pour aller me faire dévorer par quelques charognards quémandeurs ?

Je posais mes yeux sur chacun des gardes, puis sur la jeune elfe qui s'était avancée. Nulle rancœur, c'était un mélange de douceur et de tristesse. Mais je les mettais tout de même un peu a défis de bafouer là les règles les plus élémentaires de valeur et de vie.
Je m'attardais plus spécifiquement sur celle qui semblait se nommer Elvynia.
Je n'avais pas l'intention de mentir sur ce que j'étais. Aussi, au moment même où j'avais posé les yeux sur elle, j'avais cessé de cacher ce que j'étais.
Au fond de mes yeux, on voyait une origine perdue et un vécu si long qu'en essayent d'y regarder de plus prêts on savait y souffrir du vertige. C'était tout. Sauf humain.
M'avait-elle vraiment regardé lorsque j'avais pris la parole ? Peut-être.

Enfin, j'avais faits ce que j'avais a faire, et dis ce qui devait être dis. Le reste ne dépendait plus de moi. Je fis quelques pas en arrière, suivant une trajectoire tout sauf droite.
Mordiou, quelle migraine..

Je remarquais en reculant que la Nalamie s'était avancée. Taquin, je décidais de jeter le trouble en répondant au regard méfiant qu'elle m’avait jeté par un clin d'œil malicieux et un sourire en coin.
Ah la la. J'étais incorrigible.

Elvynia fut vraiment exaspéré par le comportement impolie des elfes de son village. Certes, ils avaient pour devoir d'empêcher quiconque d'entrer dans le village, en tout cas, tous ceux qui pourrait se mêler à cette guerre. Elvynia ne comprenait que peu de chose à la politique préférant nettement s'occuper de la nature et de ses animaux cher à son coeur qui est le domaine dans lequel elle excellait le mieux. Mais voir que cette Fynfrig c'était déplacé en personne et qui devait être quelqu'un d’important la touchait beaucoup mais la jeune elfe ne savait vraiment que faire, elle n'avait pas un pouvoir bien grand sur cela et elle ne savait même pas si Ayrïs l'écouterait ou lui prêterait même une oreille attentive.

Hrem... Laissez-moi me présenter tout d'abord... Livonya Silone, Diplomate fynfrig, et Acolyte. Je voudrais transmettre un important message à la guide des elfes. Il ne provient pas d'Ike, mais de moi-même. Il s'agit de lui parler de la situation dans laquelle les fynfrigs vivent en ce moment, et ce malgré la guerre et l'alliance avec les humains... Il faut que vous nous aidiez, s'il-vous-plaît, c'est l'avenir de notre peuple qui est en jeu.

Voilà qui n'arrangeait pas les choses. Les Fynfrig étaient-ils en si mauvaise posture avec les humains ? Elvynia ne connaissait pas beaucoup ce peuple mais elle se doutait qu'ils étaient très fière et demander de l'aide aux elfes devaient être un effort considérable. Cela ne facilitait pas la tâche d'Elvynia et elle entendait les chuchotements des gardes sur cette demande qui les surprenait mais pas au point de les faire entrer pour autant.

Perdue dans ces pensées, pesant le pour et le contre de cette affaire. Aider ou ne pas aider cette Livonya était une décision dur à prendre et si Ayrïs ne voulait rien entendre, Elvynia allait sûrement connaître la colère de la guide ou avoir une punition, c'était beaucoup trop dure pourtant la détresse de cette Fynfrig la touchait énormément et la jeune elfe n'avait jamais su rester de glace face à cela même si elle était du genre solitaire se mêlant très peu des affaires des autres.

-Excusez-donc, messieurs dames. Mais malgré l'attachement dont je puis souffrir pour nos estimées contrées, je crains que vous n'alliez aborder des sujets qui ne me concernent pas, et dont des oreilles indiscrètes sauraient avoir un usage des plus personnel. Aussi je me permets de ponctuer cet entretien pour que chacun retourne a sa place. La mienne n'étant évidemment pas là si elle n'y est pas souhaitée.
S'il est coutume chez les elfes de lever les armes contre la main blanche de la délégation, alors ce doux peuple a bien changer, c'est triste.
Mais vous devez bien voir qu'il est des circonstances à prendre en compte.. C'est la une personne qui vient vers vous en risquant sa vie et de voir son nom être salis sous le parjure si elle se fait prendre...

Elvynia pensait qu'il avait bien raison, quelqu'un prêt à se mettre en danger pour ce en quoi elle croit ne pouvait être qu'un personne honorable et la jeune elfe ne pouvait la laisser ainsi.

-Mais c'est la un choix qui n'appartient qu'a vous. Mais vous n'êtes pas sans savoir que cette guerre vous engagera d'une façon ou d'une autre. Reste a voir si vous voulez savoir sur quelle pierre poser le pieds, ou si vous voulez attendre qu'on vous balance cette pierre a la tête, ne pouvant alors compter que les dents tombée..

Ce serait peut-être bien qu'Ayrïs entende ce qu'elle avait dire, au moins pour savoir de ce qu'il en était........

- Du reste et quant a ma modeste personne, je ne demande pas des délibérations politico stratégiques, mais simplement l'hospitalité et la quiétude de votre communauté. J'ai fait une marche des plus désagréable dans votre forêt, et je vous prie de croire que j'ai grand besoin d'un gîte. Au fond d'une cave ou dans le lit d'un roi, peu m'importe, je ne sens plus la différence.
De la part d'un vieillard qui vous arrive à pied depuis la forêt, ça vous semble plausible et sans danger ? Ou vais-je devoir m'en retourner pour aller me faire dévorer par quelques charognards quémandeurs ?

Se rendant compte qu'elle ne s'était pas présenté à tous, Elvynia en rougit un peu de gêne sur son manque de politesse mais elle n'avait pas eu le temps de penser à autre chose en entendant ces paroles depuis l'arrivée de tous ces êtres peuplant air et terre.

- Pardonnez mon impolitesse, je ne me suis même pas présenté, je m'appelle Elvynia Dinmaciliel. Livonya, je veux bien vous venir en aide mais je ne peux vous garantir un résultat positif concernant Ayrïs.

- Elvynia ! Tu n'y pense pas ! Ayrïs a bien précisé que personne n'a le droit de pénétrer dans notre village.

- Un jour ou l'autre la guerre gagnera notre village qu'on le veuille ou non. Ayrïs doit savoir ce qu'il en est et au moins entendre cette Fynfrig, son honneur est en jeu. Es-tu aussi coeur froid pour accepter cela !

Le garde elfe qui avait protesté ne dit rien, il expira bruyamment sur ce que venait de dire Elvynia mais ne fit rien de plus. Il savait que trop bien que la jeune elfe ne prenait pas les décision à la légère. Mais il lâcha dans un soupir.

- Très bien mais tu en prendra l'entière responsabilité.....

Elvynia se tourna vers le dénommé Niddrölf, sourire aux lèvres, inclinant légèrement la tête.

- Je peux vous proposer l'hospitalité cher ami. Ma maison est votre pour le temps que vous désirez, elle est situé un peu plus loin dans la forêt, j'espère que la présence des animaux ne vous gênera guère.

Kuma était resté silencieux, assis à côté de sa mère de substitution, ne comprenant absolument rien à ce qui se déroulait sous ces grands noirs. Les affaires humaines étaient pour lui insignifiante tout autant que les guerres. Il restait là, à observer ce qui se passait, sans esquisser un seul geste, frottant de temps à autre sa tête contre la jambe d'Elvynia pour quémander quelque caresse de cette dernière, qu'elle lui donnait sans hésiter et sans pour autant détourner le regard de ces interlocuteurs si varié.

Je voyais que Zepharion ne répondait pas...voulait-il me cacher qu'il avait prévenu Ike ? pas celui qui avait fait battre mon coeur la première fois que je l'ai vue, et qui le faisait battre a nouveau...

Je suis venu ici uniquement pour demander conseil aux fils de la nature. Je ne savais pas que tu viendrais et puis même si ça avait été le cas je n'avais aucune raison de prévenir Ike ou qui que ce soit ...

Tout portait a croire que c'était vrai, Krila était accompagnée d'une nalamie, et puis elle venait d'une direction différente de la mienne...Mais Zepharion alors ?

Zepharion, jure-moi que tu n'as pas prévenu Ike, s'il te plait, jure-moi que tu es parti sans avoir prévenu quelqu'un...

Si mon sort passait premier, c'était parce que tout le peuple fynfrig pouvait s'en sortir a bon compte sur la transmission de ce message. Mais je ne laissai personne de côté pour autant. Je sentais que l'amie de Krila se méfiait de tout cela. L'arrivée de 3 fynfrigs au même endroit donnait effectivement un certain a moi et mes frères de plumes. Encore fallait-il que nous ayons dans nos esprits nous ayons dans l'idée de combattre, ce qui était la dèrnière chose que l'on ferait...

Je peux le concevoir, mais nous n'avons tous les trois aucun rapport avec l'armée, je suis diplomate, Zepharion est un sage, et Krila est cuisinière, notre nature est plutôt pacifique, si nous nous battons, c'est que notre vie en dépend.

[i]Je n'avais pas envie de faire peur a la nalamie parce que nous étions en assez grand nombre içi, ça serait dommage que les moins combattifs d'entre nous fassent peur...

Le barde, quant a lui, ne semblait pas être intéréssé par ces discussions, cherchant plutôt un abri pour quelques nuits...Mais il notait que les elfes avaient bien changé...pour moi, ils semblaient surtout manifester une certaine appréhension de la guerre totale...

L'elfe qui était venue a notre rencontre offrit d'héberger l'humain. Preuve que les elfes n'avaient pas tant changés que cela, ils étaient plus nerveux, mais rien de trés différent...Elle s'appelait Elvynia. Je notais qu'elle était d'une beauté remarquable, a m'en rendre presque jalouse...enfin, la convoitise n'était que superficielle, je préférais faire plus ample connaissance avec elle, plutôt que de l'envier bêtement...

Elle accepta de nous aider, même si elle pensait que le résultat ne serait pas forcément couronné de succés... Je sentais que ça ne pouvait que réussir...l'instinct...Aprés une petite discussion avec les gardes, Elvynia s'avança a l'intérieur de l'arche, menant au village. J'étais si impatiente de voir leur village que je me tenais aux côtés d'Elvynia pendant quelques pas, puis je me souvenais que Zepharion était içi...je voulais en profiter pour lui parler un instant, sans trop en dire, il y avait trop de monde, c'était gênant !...

Heum...Zepharion, j'aurais voulu te parler de quelque chose...

[HRP : faites la transition de lieu : de l'entrée au village ^^]

La nouvelle demande de Livonya concernant son attitude avec Ike le déconcentra. La créature de vent invoquée disparu avant d'atteindre sa cible. Le fynfrig rouvrit les yeux, pestant mentalement. Ses plumes s'ébourrifèrent un instant, signe relativement léger mais assez visible que quelque chose l'avait contrarié. Posséder un esprit de l'air était impossible sans calme, il du se contenter de continuer à simplement suivre le groupe. Un nouvel essai ne passerait pas inaperçu, et ne servirait à rien. Alors qu'il analysait la situation depuis son "absence psychique", son cerveau sembla calculer alors le sens de la question à rebours.

Je n'ai rien à prouver ni à dire à Ike, concernant mes allez et venues et mes propres décisions.

Il se racla la gorge, visiblement gêné, autant par toutes ses présences, que par l'une des qualifications le concernant. La situation semblait se calmer avec les elfes, mais il ne pu cette fois s'empêcher d'intervenir.

Mage... Je ne suis qu'un ... simple mage. Qualifier quelqu'un de sage signifie qu'il a de nombreuses années d'expérience et d'apprentissages variés... sur la vie et l'univers, ce que je n'ai pas en assez grande quantité loin de là.
...
Uhm veuillez m'excusez, cette intervention n'avait rien à faire là.

Lorsque les portes des elfes furent enfin officiellement ouvertes, le fynfrig hésita à rentrer avec les autres. Encore une fois ce fut la femelle qui l'avait fait "venir" qui stoppa son dilemme en l'interpelant. Il croisa les bras et la détailla un moment, avant de répondre d'une voix assez douce, pour l'encourager un peu, chose qui semblait nécessaire vu son hésitation visible.

Si cette discussion peut attendre, je pense qu'il vaut mieux en reparler durant un moment plus propice au calme, ou dans un endroit à part. Si elle est vitale en revanche, je t'écoute.

Allys n'avait pas l'air à l'aise, ce qui était compréhensible avec toutes les personnes qui étaient présente. Par contre ce Drölf était vraiment amusant ! Ah non ! Je devais me concentrer sur ce que j'étais venu faire ici. Surtout ne pas se laisser distraire ! Et puis, l'elfe Elvynia avait finalement réussi à convaincre les gardes de nous laisser entrer. C'était déjà ça de fait ! Cette elfe était aussi très agréable, elle a même proposer le couvert et le gite à cette humain (?) finalement les êtres des bois n'avait rien perdu de leur fierté et de leur hospitalité. On a vraiment eu de la chance de tomber sur elle. L'elfe avait aussi raison sur le fait que la guerre les atteindraient un jour ou l'autre qu'elle soit désirée ou non. Et ça Aïrys devait le savoir mais dans ce cas pourquoi n'intervenez-t-elle pas auprès du peuple ? Avait-elle peur de semer le trouble chez ses compatriotes ? Tant de questions sans réponse ...

Livonya semblait toujours inquiète malgré le fait que Zepharion est lui précisé qu'il n'avait prévenu personne. La fynfrig précisa que nous n'avions aucun rapport avec la guerre ce qui était vrai. Qu'est ce qu'une simple cuisinière pourrait apporter aux troupes ? Rien. Je remarquai aussi que Zepharion était de nature modeste il se considérait comme un simple mage, pourtant, j'avais moi même remarqué qu'il valait plus mais bon ...

Je sortai de mes pensées et remarquai qu'ils étaient tous parties vers l'entrée du village. Je restai avec la nalamie tentant de la rassurer sur le compte des individus avec qui on se trouvait.

Ça va ? Tu sais, tu n'as pas à t'inquiéter je connais Livonya et les autres n'ont pas une aura de méchanceté. Je pense qu'ils sont tous venu là pour une raison précise il n'ont donc, a priori, aucune raison de s'en prendre à toi. Et puis même si il le faisait je serai là pour te protéger.

J'avais terminer ma phrase avec un sourire et un clin d'oeil avant de rejoindre les autres en espérant qu'Allys viendrait aussi.

La nalami restait muette, se montrant plutôt observatrice pour le moment. Non loin d'elle se déroulait tout d'abord une conversation entre les deux fynfrigs étrangers. Livonya était toujours inquiète, du moins son attitude et ses paroles semblaient en témoigner, quand au fait que Zepharion puisse avoir prévenu leur chef, ce qui d'ailleurs confirmait parfaitement que ce soit une mauvaise chose pour elle. Heureusement pour elle, ce dernier lui confirma qu'il était venu seul sans prévenir quiconque. Ensuite, l'ailée se tourna vers la féline pour à nouveau tenter de la rassurer. Il est vrai qu'une diplomate, un sage et une cuisinière n'avaient rien de particulièrement dangereux... Cependant comment en vouloir à Allys de surveiller ses arrières ? Elle ne possédait quand la parole des étrangers, et pour le moment cela ne suffirait pas, il faut bien plus de temps pour rassurer une presque paranoïaque qu'elle est en sécurité. Non, la nalami voulait bien leur faire confiance mais cela ne l'empêchera pas de réagir vivement si l'un deux venait à faire un geste trop brusque vers elle. Après elle, le second fynfrig prit la parole, gêné, au vu de son attitude, d'être qualifier d'un sage, bien que cela n'ai pas grand intérêt à être signalé. Puis ce fut au tour de l'humain de prendre la parole.

S'il est une chose que la nalami remarqua en premier ce fut le langage de l'humain. Celui-ci s’exprimait dans un langage soutenu, quelque peu dépassé par moments ce qui attirait la curiosité chez la féline. Il est vrai que l’apparence du bipède semblait celle d'un vieillard mais elle ne pensait pas qu'il était encore possible d'entendre de pareilles tournures de phrase, mais après tout au vu de ses passages éclairs en villes ou simplement auprès de groupes il était parfaitement normal qu'elle s'en étonne. Cependant, bien que focalisée sur le parlé de l'homme Allys n'en écoutait pas moins son contenu. Celui-ci paraissait gêné de se retrouver dans une pareille situation dont il n'avait rien à y faire mais il ne se gêna pas pour le moins de remettre à sa place tout le monde. Sa première cible n'était autre que les représentants elfiques et Allys était bien d'accord, ils se montraient bien trop hostiles surtout en vu d'une situation pareille. Soit leur position neutre qu'ils tenaient à garder en était un facteur mais ces derniers auraient du réfléchir un peu plus... Il est vrai que cette Livonya risquait beaucoup en venant jusqu'ici, au péril de sa vie même. De plus, l'humain appuya sur un point qui était d'une évidence pourtant totale : Les elfes ne pourraient pas rester neutres indéfiniment, ils finiraient tôt ou tard par prendre parti et qu'ils le veuillent ou non.

Peut être que cet humain représentait un menace, d'ailleurs vieillard ou non il ne faut jamais sous-estimer autrui, mais il était clair qu'il en avait dans la tête. De tous il semblait être le plus sensé. Mais c'était un humain et quoi qu'il fasse Allys s'en démordrait pas de sa méfiance, voir même dégoût. Il l'avait peut être amusée une fois mais s'il était une race dont elle avait le plus profond mépris il s'agissait bien des humains. Et guerre ou pas guerre, de toute manière ils ont toujours montré une inhumanité profonde de part leur comportement ignoble envers les nalamis. Quelle ironie, ils étaient pourtant tout ce qu'il y a de plus humain, peut être que le nom de cette race n'était pas le plus adapté. C'est sur cette pensée que la fauve observait celui-ci qui bourrait sa pipe, encore une chose sans intérêt et à l'odeur désagréable d'ailleurs, et même s'il lui prit une quinte de toux assez violente, Allys ne broncha pas d'un iota. Étonnement, l'attention attentive du début se muai petit à petit en mépris contenu au fur et à mesure de ses paroles. Pourtant, celui-ci était des plus chaleureux, presque comique et engageant et il n'était même pas humain, mais ce détail échappait grandement à celle-ci qui ne voyait en lui que le représentant d'une race qu'elle haïssait pour ses actes. Et puis celui-ci fit simplement ce qu'il n'aurait pas dut puisqu’il osa lui lancer un clin d’œil ponctué d'un sourire en coin. Sur le coup, la nalami fut surprise, mais elle se reprit bien vite. En effet, très rapidement une moue s'esquissa à ses lèvres, retroussant ses moustaches. Oreilles légèrement baissées en arrière et regard durcit furent ponctués par un long grondement. S'il voulait jouer avec elle, elle l'attendait !

L'attention de la léoparde du se focaliser ailleurs puisque l'elfe amicale répondait à la fynfrig Livonya, le grognement disparut par le même coup. Allys supposait qu'il avait saisit le message. L' elfe s'appelait donc Elvynia et acceptait de venir en aide à l'ailée, ce qui provoqua un nouveau mécontentement des gardes, du moins de l'un d'entre eux, mais elle le remit à sa place aussitôt. De fait, Allys était vraiment médusée de l'autorité de l'elfe, fascinée. Pas difficile de comprendre que cette jeune femme avait un cœur juste ainsi qu'une détermination sans doute grande. Pour faire court, la féline appréciait tout à fait ce type d'attitude. Par la suite celle-ci se tourna vers l'humain pour lui proposer l'hospitalité, et pas des moindre, dans sa propre maison. Lorsqu'elle évoqua les animaux, Allys ne put s'empêcher de jeter un regard vers celui qui ne la quittait pas d'un pouce. Celui-ci semblait mal à l'aise, un peu comme la nalami en fin de compte.

Observant l'entrée du village elfique, Allys ne savait trop que faire. Le chemin était libre à présent et la plupart des compagnons, si l'on puis dire, se dirigeaient déjà vers l'arche mais y entrer impliquait de ne pas faire de retour en arrière, et elle se sentait vraiment... Trop exotique dans ce tableau emplumé. Devait-elle leur emboîter le pas ? Après tout c'était son but initial, ce serait idiot de rebrousser chemin maintenant et que pourrait-elle faire d'autre sinon ? En bref, Allys n'avait pas vraiment le choix même si elle ne parvenait toujours pas à faire un pas. Krila dut probablement sentir le trouble chez la féline puisqu'elle vint vers elle.

- Ça va ? Tu sais, tu n'as pas à t'inquiéter je connais Livonya et les autres n'ont pas une aura de méchanceté. Je pense qu'ils sont tous venu là pour une raison précise il n'ont donc, a priori, aucune raison de s'en prendre à toi. Et puis même si il le faisait je serai là pour te protéger.

Le fait que l'ailée s'inquiète à son sujet donna un baume au cœur de la nalami. Oui, après tout elle lui faisait confiance à elle, elle n'était pas seule finalement... Peut être même qu'elle avait vraiment raison quand aux autres. De plus les mots de cette dernière lui redonnèrent aplomb. Oui, elle irait, et tant pis pour la suite ! Le sourire chaleureux que lui tendis Krila lui fit retrousser les moustaches à son tour. Alors que celle-ci emboîtait le pas vers le groupe, Allys la rejoint.

- Ça ira ne t'en fais pas et de toute façon on devait y aller toutes les deux, alors je ne te laisserais pas tomber. Je te fais confiance.

Je hochais la tête a chaque parole prononcée, heureux de les entendre. Sauf une qui me fit sérieusement et peu discrètement pouffer.
"Qualifier quelqu'un de sage signifie qu'il a de nombreuses années d'expérience et d'apprentissages variés... sur la vie et l'univers, ce que je n'ai pas en assez grande quantité loin de là."
Oui, certes, ça n'avait rien d'aussi rassurant pour moi que l'acceptation de l'elfe tant bien aux demandes diplomatiques que d'hospitalité. Mais voyez-vous, j'étais directement concerné par cette remarque. L'âge et l'expérience.. On pouvait dire que j'avais l'un et l'autre. En somme, Zepharion venait de me faire un beau compliment. Chose dont je ne lui saurais aucunement gré car cela s'associait au fait que je n'étais sage que parce que j'étais un vieux. Disons que je me contentais de rire dans ma barbe au lieu de le balancer contre un arbre.

Le reste de ce qui fut dis ne me regarda pas. Aussi, j'y prêtais que peu attention. Mais comment ignorer le regard sévère et hostile que je sentais dans les yeux de la Nalamie. Je n'allais pas tenir cacher ma nature. Hors de question de mentir alors qu'on m'accordait l'hospitalité. Mais ma position et ce pour quoi on me prenait était un exemple même des imbécillités de la guerre. Et je tenais a travailler ce filon pour qu'on se rende compte a quel point les esprits sont corrompus par les vents de la haine. Du moins était-ce mon projet avant que je ne me trahisse..

-Enchanté, Dame Dinmaciliel. Ce n'est pas mon rôle, certes, mais je tiens a vous dire que j'admire votre capacité a prendre les initiatives qui s'imposent. Puisse les étoiles veiller a ce que vous n'ayez pas a vous en mordre les doigts..
Du reste, je serais heureux d'accepter votre proposition. Mais n'ayez crainte, ma tache est grande et ne fera pas de moi un fardeau ni trop lourd ni présent trop longtemps sur vos épaules. Sur ma fierté, je m'engage a être un hôte irréprochable. Quant aux animaux.. J'espère que je ne les dérangerais pas, surtout.

Deux premières erreurs, je le remarquais après coup seulement. S'en référer aux étoiles.. Les humains vénéraient Aube, et n'avaient jamais été proche du ciel. Quant a l'autre.. Un humain qui se soucierait des animaux ? Pourquoi pas, mais vu leurs passif, avec les Nalamies surtout, c'était au moins rare, au pire exceptionnel.. Mais c'était loin d'être les plus grossières.. A ma décharge, je dirais que j'étais dans l'incapacité de réfléchir convenablement. Après avoir parcourus le monde en rêve durant très très longtemps, j'avais du mal a dissocier la réalité du passé directe du présent. Et pour ne rien arranger, mon cerveau pataugeait toujours dans une brume paresseuse et comateuse. Aussi, a l'énoncé de nom, qui m'était parfaitement inconnu, et qui était cependant tenu en haute estime, je tiquais.. Une fois, certes, mais cette femme était importante.. Aussi, je devais savoir ou je mettais les pieds..
Que par ailleurs, je venais de mettre dans le village elfe. Là, je m'arrêtais dans ma pensée. J'avais des souvenirs de ce village, pour y être souvent passé. Parfois en étape, d'autre fois juste pour profiter de la compagnie des elfes. Ces derniers étant généralement heureux de me voir, car je venais sans aucun soucis avec, et m'amusais a passer de longue soirée a user de mes talents de bardes. Mon derniers passages remontait a il y a 800 ans, minimum. Pourtant je voyais cet endroit comme si c'était hier. Certains arbres se souvenaient encore de moi.. Je reconnaissais peu de visage, voir aucun. Mais des bâtiments, des terrain.. Tout m'était familier.
Mais je fus ramener a la réalités des choses par des regards surpris, des messes basses et des mimiques peu accueillantes.. Aussi je fus bien forcé de revenir a ma pensée, et d'exprimer mon trouble :

-Excusez mon ignorance, mais j'ai entendu souvent le nom d'Ayrïs, sensiblement tenue au rang de supérieure.. Je suis étonné de savoir ça.. Non pas que j'ai quelques griefs contre elle -qui doit être charmante si estimée par son peuple-, mais je suis surpris de la savoir autorité de référence..
Serait-il arrivé malheur au Patriarche ? Votre Guide serait-il indisposé ? Ou absent ? J'aurais aimé le saluer, au possible.. Ou bien est-ce seulement qu'il délègue un peu de son pouvoir ?

La voila, la gaffe. Sur le coup, je ne m'en rendais même pas compte. Mais je parlais la d'UN guide. Or, Ayrïs avait dans les 3 siècles. Cela voulait dire qu'elle régnait depuis une durée de vie supérieure a celle d'un humain.. Pire encore, je venais de dire que j'avais connaissance d'un Guide elfe mâle, donc nécessairement antérieure a elle. Avec mes années de retard et les sentiments que ce lieu m'imposait, je m'étais complètement oublié, moi et mon grand âge Si j'avais été ici dans un but d'espionnage, j'étais cuit.

Au fond, même si je n'avais pas conscience de mon erreur, c'était mieux ainsi. Je me révélais avec une maladresse telle que je pouvais au pire être un idiot, au mieux une personne sans aucune mauvaise intention. Dans les deux cas, je n'étais pas un danger.
Dire qu'au fond, je pouvais même être là en ayant un rôle positif a jouer..

-Enchanté, Dame Dinmaciliel. Ce n'est pas mon rôle, certes, mais je tiens a vous dire que j'admire votre capacité a prendre les initiatives qui s'imposent. Puisse les étoiles veiller a ce que vous n'ayez pas a vous en mordre les doigts..
Du reste, je serais heureux d'accepter votre proposition. Mais n'ayez crainte, ma tache est grande et ne fera pas de moi un fardeau ni trop lourd ni présent trop longtemps sur vos épaules. Sur ma fierté, je m'engage a être un hôte irréprochable. Quant aux animaux.. J'espère que je ne les dérangerais pas, surtout.

Elvynia fit un simple sourire à son hôte et d'un simple geste invita les autres à la suivre au village des elfes. Plusieurs regards se tournèrent vers eux, mais la jeune elfe ne fit pas plus attention, elle s'en moquait bien. En faite, ce qui lui trottait dans la tête, c'était le caractère d'Ayrïs. Comment allait-elle prendre le fait que je conduisais en ce moment même des Fynfrigs et des Nalamis jusqu'à elle . Ayrïs avait bien fait comprendre que cette guerre ne les concernaient pas et pourtant........Personne ne pourrait prévenir, ni même savoir quand cette dernière allait atteindre les portes du villages des elfes.

Elvynia ne fait plus attention à rien, elle se concentrait sur le chemin qu'elle empruntait guidant ainsi ces êtres jusqu'à la personne qu'ils désiraient voir. Kuma marchait à ces côtés ignorant ce qui se passait, il ne faisait que suivre la jeune elfe comme d'habitude, donnant des petits coup de tête à la cuisse de l'elfe sentant son inquiétude monter en elle. Cette dernière répondit simplement d'une caresse.

Elvynia s'arrêta enfin devant l'une des maisons du village, on reconnait bien que c'était celle d'Ayrïs étant la plus grande et posté sur une petite colline. Deux elfes étaient postés devant la porte, ce que la jeune elfe trouvait assez bizarre. Peut-être qu'elle se doutait de quelque chose finalement, elle se doutait que quelqu'un allait venir à elle lui parler de cette guerre.

Elvynia s'approcha des gardes et leur sourit, ces derniers regardèrent ceux qui accompagnait la jeune fille.

- Ces personnes voudrait voir Ayrïs. Auriez-vous l’obligeance de l'appeler ?

- Elvynia, tu sais ce qui l'en coûte de les faire entrer dans le village ?

- Oui, je le sais, mais Ayrïs n'aimerait pas rester dans l'ignorance, si elle veut protéger le village autant savoir ce qui se passe à l'extérieur, tu ne crois pas ?

Le garde réfléchit puis finit par entrer tout en soupirant face à ce que la jeune elfe osait faire, bien qu'il trouvait qu'elle n'avait pas tord mais avec Ayrïs, mieux valait être sur ces gardes.

Elvynia se tourna vers ces compagnons sourire aux lèvres.

- Maintenant attendons qu'Ayrïs arrive.....

[HRP : Désolé pour l'attente mais j'avais pas vraiment d'inspiration, j'espère que cela vous conviendra tout de même Embarassed

]

[HRP : J'ai oublié le RP, je m'en excuse.]

Heum...non, nous pouvons en reparler plus tard, elle n'est pas importante...

Décidément, il était venu pour une raison, et une seule, ou peut être que le moment est réellement mal choisi...Pourtant, la raison de ma demande était importante...pour moi...enfin...cela attendrait...pourvu qu'il ne parte pas trop vite...

Les derniers mots s'échangeaient, sur un ton plus accueillant, plus chaleureux, Il n'y avait que moi et Zepharion qui étions un peu tendus...D'un autre côté, c'était notre peuple qui était en jeu, donc il y avait de quoi être nerveux...

Elvynia nous escortait donc vers le palais du guide des elfes, on avait traversé une partie du village, et les regards des elfes étaient plutôt méfiants, on avait dû leur donner l'information que la guerre frappait le monde, et qu'il n'y échapperaient pas. Pour ne pas donner un quelconque sentiment de domination par rapport aux hôtes des bois, je baissai légèrement la tête. La dèrnière chose dont je voulais, c'était d'une émeute a cause de moi...

Une fois arrivé dans le palais, Elvynia nous prévenait qu'Ayrïs n'était pas encore présent...Oh, comme j'aurais voulu que ça se passe le plus vite possible...Mais il n'y avait pas d'autre choix, nous devions attendre son arrivée, quoi qu'il arrive...

L'intérieur du palais était assez riche, le sol était en marbre blanc, les murs étaient aussi blancs, mais en lieu et place des piliers de pierre comme on aurait pu le voir dans une construction humaine, c'étaient des troncs d'arbres, probablement centaires, qui soutenaient les murs et le toit, une originalité qui ne tranchait pas avec les traditions elfiques.

Le plus fou dans cette salle se trouvait au centre, un immense chandelier doré trônait sur le plafond, soutenu par des lianes, ou une éspèce de plante qui pouvait la soutenir. Sur le chandelier pendait des petites émeraudes taillées, les plus grosses au centre, et des plus petites s'y trouvaient lorsque le regard s'éloignait du centre du chandelier...Les vitraux qui se trouvaient sur les murs de brique laissaient passer des lumières colorées, principalement vertes, avec le chandelier...La salle était en somme rapprochée des constructions humaines, mais elles se différenciaient par leur fondations, leurs piliers et le mélange des couleurs vives qui régnaient dans le palais. Cela fait une grosse différence par rapport au château d'Isaac, qui malgré des vitraux colorés, ne laissaient passer qu'une lumière blanche, blafarde également...On était presque hypnotisé par les effets de lumière et de richesse de la salle...même moi, je me perdais au milieu de tout cela !

Zepharion ressenti comme une sorte de déception venant de Livonya. Il s'en étonna mais ne préféra pas insister pour le moment, et ce malgré sa curiosité.
Suivant le groupe sans broncher, il décida de passer en "simple spectateur", se contentant simplement d'observer, silencieusement.

Contrairement aux autres fynfrigs, Zepharion avait l'habitude des architectures "humanoïdes" et il ne s'en étonnait plus vraiment. Son esprit même se baladait un peu. Non loin de là gissait la tombe d'un compagnon lui manquant encore à présent. Et ses Terres avaient le don désagréable de lui rappeler à quel point, même pour un être sans attaches, la perte d'un être cher pouvait être cruelle.

Il releva la tête, conscient que ce type de souvenirs n'avait pas sa place dans ce genre de situation. Il devait attendre, rester effacé, pour le moment, mais bien garder à l'esprit tout ce qui allait se passer, et tout ce qui allait se dire dès l'arrivée d'Ayrïs.

Allys me faisait confiance. Ce qui eu pour effet de réjouir. Pour le reste tout se déroula très vite. Drölf fit un discoure que je n'ai pas vraiment écouter et Elvynia demanda à un garde de prévenir la guide des elfes de notre venu. En résumé, tout se passait bien. Pourvu que ça dur ... Farkas était stressé mais ça ne devait pas être le seul après on ne va pas rencontrer n'importe qui mais Aïrys en personne ! Je jetai fréquemment des coups d'oeil en arrière pour voir si Allys me suivait toujours et c'était le cas.

L'attente commençait sérieusement à se faire longue. Je me demandai si les elfes étaient vraiment aller chercher Aïrys ... Hum ... Tout le monde semblait impatient de la rencontrer ou peut être stressé ... Enfin, après tout, je m'en fichai ... Du moment que tout allait bien pour la Nalamie et pour mon loup ... La situation commençait vraiment à être lassante ... Quand allez t-elle enfin arrivé ? Que l'on en finisse au plus vite. Bientôt, ça je l'espérai ...

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[Event]Le choc des cultures de guerre [Krila, Allys, Elvynia, Crépuscule, Zepharion, Niddrolf,PNJ]

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