Mon physique… Et bien avant tout, sachez que même si je suis à moitié humain, je m’apparente plus physiquement à un elfe à quelques détails près.
De ma mère j’ai reçu les attributs communs des elfes, une peau lisse sans défaut, un regard aux couleurs d’une nuit bleuté et étoilé, car des mes yeux se dégage une profondeur incroyable, où qui s'y risque à le regarder aura du mal à en ressortir, mais il n’y a pas que de la noirceur dans ces yeux, car mon regard a quelque chose de magique, on dirait qu’il pétille lui donnant une vie propre et sauvage. J’ai reçu également une pilosité amoindri, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire, loin de là, car j’ai pu ainsi évité de posséder une barbe, ce dont je me passe facilement. Un visage anguleux et des oreilles au bout pointu, tout deux une grande caractéristique de cette race.
Je possède également une incroyable agilité.

De mon père j’ai reçu, ces longs cheveux couleurs ébène, couleur qui n’ait commune qu’avec peu d’elfes. Et même si je ne possède pas une musculature aussi imposante que certains humains, celle-ci me différencie des elfes et du corps qui leur aient généralement associé.

Tout cela me donne un air sauvage n’évoquant finalement pas forcément le peuple des elfes ni celui des humains, mais mes origines elfiques me donnent un air de noblesse, un petit prince de la guerre. D’ailleurs, j’aime accentuer cette comparaison grâce aux vêtements que je porte. Mes tenues d’apparat jouant sur mon côté princier et mes vêtements de tous les jours ou de voyage jouant sur le côté sauvage. Pour ce qui est de la deuxième tenue, elle est en réalité très simple et très fonctionnelle, afin de m’assurais une grande possibilité de mouvement ce qui, pour mon métier n’est pas du luxe surtout sur un champ de bataille. Celle-ci se résume donc en une chemise de couleur kaki, un petit veston de couleur marron, aux poignets se trouvent des bracelets en cuirs marrons, pour ce qui est du bas, un pantalon en cuir marron une fois de plus et des bottes en cuir. A ma taille est toujours ceint une épée au fourreau noir et dont le mot « Courage » et gravé sur la lame.

Sous mes airs d’hommes plein d’assurance, se cache pourtant un homme dont la souffrance à laissé de nombreuses fois des cicatrices impossible à refermé. Il m’ait encore difficile de parler de cette période sombre de ma vie, préférant sceller tout cela dans un coin sombre de mon esprit. Sachez juste que j’ai connu l’amour, le véritable amour, beau et passionné, mais que le destin en avait décidé autrement pour moi et d’un coup m’a tout repris, ne me laissant plus rien à part le chagrin causé par cette perte. Depuis, une partie de moi n’est plus que mélancolie …

Mais je ne le montre pas et préfère montrer mon impassibilité devant les choses qui m’entoure. Il est très rare maintenant que je montre mes sentiments, les cachant derrière un masque, afin de protéger mes inquiétudes et mes angoisses que chaque personnes partagent en ce bas monde. D’ailleurs cela me vaut la plupart du temps de passer pour être quelqu’un de trop sérieux et dont aucune plaisanterie ne viendra dessiner un sourire sur ce visage princier. Il y a une chose pourtant dont personne n’ait prêt à la contredire, c’est le courage qui m’habite. Aucun danger ne m’effraie, peut être, est-ce dû aux cicatrices mentales laissé par mon passé. Pendant que certains tenteront de fuir l’obstacle, je resterais calme utilisant mon cerveau pour trouver la solution au problème qui me fais face, car tel est ma façon de voir. Il n’y a aucun problème, que des solutions, même si celles-là sont dures à réaliser. C’est l’une des choses que l’on apprend sur la vie après avoir traversé tant d’épreuves…

Depuis tout petit, ma vie n’a était qu’une suite de douloureuses souffrances amené par le destin et sa main noir. Il y a cinq ans déjà, mes parents ont été emportés, le destin les fit traverser le voile obscur de la mort dont aucun retour n’était envisageable et me laissant ainsi orphelin, sans me laissais personne sur qui compter, car mes parents étaient les derniers membres de leurs deux familles. Au moins, avais-je eu le temps de commencer à devenir un homme, peut être pas au sens traditionnel des elfes et des hommes, car j’avais reçu mon éducation de mes parents et que je m’étais ensuite fais ma propre façon de penser, piochant dans chaque cultures ce qui me définissait et m’aiderais à devenir l’homme que je voulais. Lors de mon arrivé à l’académie des dragonniers, commença alors mon apprentissage des armes dirigé par mon père, il m’apprit tout ce qu’il savait des armes et de celle qui m’attirait le plus l’épée. Un choix naturel qui s’était fait en vu de mes capacités, puisque je pouvais ainsi utiliser au maximum mes capacités reçus à la naissance et venant de mes deux peuples d’origine. Entre temps, était apparu également dans ma vie mon compagnon de toujours, un dragon aux écailles noirs, aussi noir que la couleur de mes cheveux, et aux pupilles verts émeraude et dont la rétine était dessiné comme celle des chats, verticale et de couleurs sombres renforçant encore plus l’intensité de son regard. Un dragon qui à peine né avait décidé lui-même de son prénom et s’était nommé Sanael.

Le temps passa alors rythmé par les jours sans fin d’entrainement acharné et dont à certaines périodes j’avais eu le sentiment que ces séances s’enchaînait sans me laisser une minute pour moi, me reposer. En très peu de temps, le petit garçon maigrelet et sans assurance aucune, s’était transformé, métamorphosé pour devenir un jeune homme ambitieux et dont l’avenir semblait lui sourire et serait prêt à l’accueillir afin de le porter sur les marches du succès.

Mais le destin en avait décidé autrement, le jour même où je devins un dragonnier à part entière une partie de ma vie avait été réduites à néant. Mes parents étaient morts sur le chemin de l’académie, tombé dans une embuscade de voleur qui ne leur avait laissé aucune chance de par leur nombre.

Après, cette terrible perte plus rien ne compter pour moi, la vie n’avait plus aucun sens. Afin de mettre fin à ce tourbillon de pensées obscures je m’étais enrôlé sans plus attendre dans les forces armées des dragonniers, la seule chose qui m’évita de perdre la raison. De toute façon, après cela, je devais subvenir à mes besoins et il n’y avait plus que aucune autres manières pour moi de le faire …
Deux ans passèrent ainsi, je m’étais fais une petite place tranquille parmi les dragonniers, ce qu’il fallait pour moi afin de vivre la vie que j’avais voulu. Pendant ce temps, j’avais même fais la connaissance d’une fille qui faisait partie également de la guilde. Et petit à petit sans qu’on s’en aperçoive été nés des sentiments réciproques. L’année passa tranquillement, on vivait notre idylle sans s’importuner de ce que les autres pensaient, profitant d’un espace magique qu’on avait trouvé, un champ de fleur dont les senteurs entêtantes finissaient toujours par nous calmer et nous relaxer. Mais c’était sans compté une fois de plus sur la main noire de la destinée qui frappa une nouvelle fois, emportant à nouveau avec elle l’une des personnes qui avait compté le plus pour moi…
A sa mort mon cœur se déchira une nouvelle fois, le seul endroit qui parvenait à mettre fin à mes tourments était ce champ de fleur, qui me la rappelait tellement.
Et quelque chose d’incroyable arriva d’ailleurs dans ce champ, une nuit où une fois de plus le chagrin avait eu raison de moi. Ce soir là, je m’étais allongé parmi les fleurs, me laissant bercer par leurs odeurs. Mais acculé par le chagrin, je n’avais pas remarqué que j’étais encerclé, à la merci de ceux qui aller réussir à prendre ma vie sans même que je m’aperçoive de la situation. S’était sans compter sur la magie de cet endroit et les souvenirs qui y était gravé. Et alors que ma mort aurait du venir, porté par un coup d’épée, un bouclier de pétales de fleurs étaient venues me protéger et emporter la vie de ceux qui avaient tenté de mettre fin à la mienne. Depuis, les pétales m’entourant ou celles à proximité viennent à mon secours pour me protéger et me laisse également la possibilité de les manipuler afin d’attaquer. Ainsi est né mon pouvoir, un don fait par la femme que j’ai aimé et qui dans la mort veille sur moi.

De là est alors nait également mon comportement actuel, car la peur que la main noir du destin ne viennent une fois de plus frapper à ma porte pour emporté une personne à laquelle je me suis attaché. Peut être d’ailleurs que je ne vis plus maintenant que pour mettre un terme à ma vie, combattant pour que celle-ci soit prise par un ennemi plus fort que moi, rejoindre ceux qui me manquent et pouvoir ainsi partager avec eux l’éternité qu’apporte la mort. Une fin qui serait digne d’un guerrier, du guerrier que je voulais être, car il n’y a pas de plus grand honneur pour un grand guerrier que de donné sa vie pour la cause qu’il sait juste.

Je possède un seul pouvoir, celui de manipulé les pétales de n’importe quelles fleurs et pouvoir ainsi m’en servir comme une arme en les rendant aussi tranchante qu’une épée. Ce pouvoir a bien des défauts comme l’inutilité contre la manipulation des éléments. Mais bien manié, ce pouvoir peut devenir phénoménale…

Lorsque mes cheveux ne sont pas attachés par une petite lanière de cuir, j’ai tendance à m'y passé ma main droite quand je commence à m’énerver.