Le jour venait à peine de se lever sur la région. L'air était si frais que je fermais les paupières pour mieux l'apprécier. Le vent chargé de bruits me faisait entendre un ruisseau non loin. Mes cheveux lachés, volaient sous une petite brise tropical. L'air était chaud et lourd. Des animaux couraient autour de moi, un orage allait surement s'abattre sur la forêt de Niverny. Les écureils et autres rongeurs s'abritaient dans les arbres tandis que les cerfs et mammifères allèrent se mettre à l'abri dans les grottes alentours. La forêt était si dense qu'on pouvait voir les rayons du soleil qui transperçaient avec difficulté la masse de feuilles. Me promenant, j'allais près du ruisseau pour y tremper mes pieds lorsqu'un bruit sourd se fit entendre. Regardant à droite et à gauche, je sortis mon petit couteau, mais à cause de mon bébé, je ne pouvais me défendre correctement ! L'inconnu surgit derrière moi, reculant d'un pas, je le regardai droit dans les yeux comme si j'allais l'attaquer. Lamesang ? Encore ce violeur ! La colère commença à bouillonner en moi.

Putain, tu peux pas me lâcher deux secondes !

Les oiseaux logeant près des roseaux s'envolèrent.

Je vis la belle créature se tenir devant moi , pincé moi je rêve elle est enceinte cette ange hé bein pour une surprise c'en est une , je marchai et la regardai avec cette fois mes yeux rouge comme le sang

Tiens donc t'es enceinte ma belle, félicitation, je marchai non loin d'ici quand j'ai senti ton odeur ....

Je marchai encore vers elle jusqu'à ce qu'il ne resta qu'un pas nous séparant elle et moi.

Ne t'étonne pas de cela, je peux te sentir du bout de la forêt ma belle ....

Un rocher se trouvait derrière moi, ne voulant perdre l'enfant, je m'assis. Shaar en fit de même mais il me prit délicatement et me posa sur ses jambes musclées. Il chercha dans sa besogne de cuir noir un objet surement et en sortit un fin poignard qu'il posa sur ma gorge. Surprise, il m'avait pris les poignets dans une main, l'autre tenant la dague. J'essayais de me débattre mais je sentis le couteau s'enfonçer dans ma gorge, un fin filet de sang en dégoulina.

Je sentis l'odeur si appetisante de la belle créature, je la pris puis sortis une dague et la mis sur son cou, un fin filet de sang en dégoulina

Tu vois princesse ton odeur m'atirait, mais ton sang est 100 fois mieux, et pour répondre à ta question, tu ne peux pas m'échapper, tu crois que t'es plus forte que moi, je suis né pour tuer et rien ne m'empêchera, tu es ma dose d'héroine ....

Je goutais à son sang c'était vraiment délicieux ........

Ne cherchant à fuir, je me tournais brusquement, mes lèvres à quelques centimètres des siennes. Le regardant droit dans les yeux, je le suppliais à moitié de me laisser la vie, pour mon bébé. Me détournant de son étreinte, j'enlevai la dague en ivoire et la lançai le plus long possible.

Et le lion s'est épris de l'agneau, que l'agneau est stupide...

Revenant à lui, je posai mes mains sur ses genoux.

Je sentis que la princesse n'avait plus peur de moi mais je n'arivais pas à lire dans ses pensées, est ce pour ça qu'elle m'a échappé la dernière fois , elle se tourna vers moi et mit ses mains sur mes genoux.

"tu sais, j'arrive pas à lire dans tes pensées, tu dois me faire part de chacune de tes pensées.

je mis mes mains sur ses mains.

Détournant la tête, je regardai la forêt bien calme par rapport à tout à l'heure. Ayant bloqué mon esprit, je ne voulais en aucun cas qu'il sache qui était dans ma vie, ni où j'habitais. Il mit ses mains sur les miennes et me prit par la taille sans trop serrer et commença à défaire mon corsage qui me compressait le ventre au maximum. Quelques rayons de soleil m'éclairèrent rapidement puis Shaar passa sa main sur mon ventre gonflé.

Il est hors de question que je te dise quoique ce soit !

M'éffondrant dans ses bras, mon corps n'avait plus d'énergie !

je portais délicatement la belle princesse je la posai sur l'herbe où elle s'allongea, je m'allongeai à coté d'elle , je la regardais, elle était si belle quand elle fermait les yeux.
Je restai silencieux pendant plusieurs minutes regardant sa magnifique beauté quand enfin je me décidais à parler

Je sais déjà où tu habites, pas la peine que tu me le dise, ton odeur m'y a conduit, quand à tes pensées je peux pas les lire voila .....

Je continuai à la regarder ......

Reprenant mes forces au fur à mesure que les heures passèrent, je ne comprenais pas Shaar qui comme Dieu de l'Ombre était.... comment dire.... gentil, advenant ! Etait-il franchement ainsi pour m'attirer dans un piège ou pas ? Roulant sur le côté, je laissai la Nature me bercer au gré de ses envies. Les rosiers émettaient un parfum exquis, les oiseaux chantonnaient, l'eau du cours donnait un son magique qui faisait que tous ces animaux vivaient pleinement et tranquillement. Je sentais la présence de Shaar qui hésitait à me toucher.

Je le savais déjà mais je voulais entamer la conversation. Tu es le plus bizarre personnage qui m'a été donné de voir !

Je rigolai puis me relevai sur mes coudes fragiles.

Toujours en regardant la magnifique beauté de la belle femme, je la sentis apaisé et calme, je lui souriai, jusqu'à ce qu'elle lance son sujet de conversation, je souriai puis je la regardai :

Tu sais, je n'ai pa choisi d'être comme ça, c'est la nature qui ma créé, mais à part ça si j'aime quelqu'un ou une femme , ben je la tue pas quel qu'en soit le prix au contraire je peux la sauver grâce à mes mains si magiques qu'on appelle les mains de dieux .....

Je la regardai qui essayait de suivre toute mon histoire bizarre à vrai dire .....

[Sujet abandonné?]

[Non]

Détournant le regard, je ne me sentais toujours pas en sécurité. J'avais peur, une sueur froide perla sur mon front plissé par l'inquiétude. Qu'allait-il encore m'arriver ? son histoire inventait de toute pièce ne me mettait encore moins en confiance qu'avant. Je le sentais à quelques centimètres de moi.

"Que me veux-tu à la fin ?!"

Cette dernière phrase était sortie toute seule, mon exaspération se faisait entendre clairement

Des larmes coulèrent sur mes joues rougies par la souffrance. J'en avais rien à faire, me retournant d'un seul coup, le regard de Lamesang croisa le mien. une immense douleur me parcourut. Ne pouvant supporter plus, je partis en courant.