[ 15 Awÿn ]

Ce soir là, beaucoup de monde était venu à l'auberge, la plupart des habitués d'ailleurs, et quelques personnes venues d'autres contrées. Car ce soir, un humain du nom d'Eric Toujou fêtait son trentième anniversaire. Les amis avaient rassemblé des fonds pour organiser un grand festin à cette occasion, et toute la ville était invitée, moyennant une petite participation de deux ou trois cristallis pour les imprévus. La soirée avait à peine commencé que la salle était complète, et des personnes commençaient déjà à crier des "joyeux anniversaire" au dehors.

Dans l'auberge, l'ambiance était déjà à son comble, plusieurs filles étaient montées sur les tables pour se mettre à danser, quelques garçons les avaient rejointes. L'heureux trentenaire se tenait en bout de table, en compagnie d'une Nalami rousse aux yeux verts, visiblement déjà plus amochée que lui. Il faut dire que commencer la soirée par l'alcool, ce n'est pas forcément la meilleure chose. Pourtant, la jeune fille semblait tenir, même si on doutait déjà qu'elle puisse se lever.

Pourtant, elle le fit, et aida même son compagnon à se lever. Ce dernier leva alors son verre. Le silence se fit, même au dehors.

"Mes amis", annonça-t-il presque solennellement, "J'ai pas le courage de faire un discours, je n'ai pas encore assez bu. Alors en deux mots : que la fête commence!"

La Nalami leva à son tour son verre en criant des hip hip hip hourra, suivis par tout le monde dans l'auberge, et la fête reprit de plus belle. Quelques minutes plus tard, les hors d'oeuvres arrivaient à table. Salades composées, pièces de porc fines, boyaux de sanglier, tout pour picorer avant le grand repas qui répandait déjà son odeur alléchante depuis les grandes cheminées où cuisaient deux gros bœufs et une laie dodue. Tandis que chacun se ruait sur la nourriture, la Nalami s'empara d'un plat de boyaux et les avala à une vitesse folle. Mais comme la table se remplissait aussi vite qu'elle se vidait, elle ne put reposer le plat. Ennuyée, elle se tourna vers la serveuse la plus proche et, d'un air malheureux et la bouche encore pleine, la fixa, le plat blottit dans ses bras.

Ele a écrit:

[Ton code à foiré :s]

Un p'tit apeçu des chanson, même si il y en a bien d'autres...

Tout le monde était joyeux, plus ou moins comparé à la Nalami, sur la scène une formation composé entre autre de Clun et Miguel avec d'autres personnes, le Lëanoz dansait sur les tables en jouant, chantant, et alternant avec deux flûte(qu'il avait à la ceinture), une traversière, une bombarde (calée dans ses bouton de chemise(oui oui, ça se fait...)), un violon et une guitare basse à 4 corde sans frette. Il était vraiment ivre, entre deux chanson, il alluma sa pipe, debout sur la table, Puis on emmena la ripaille, et Clun cria à l'attention des musiciens:

-A la Boustifaille!

Le cidre, les hydromel, les bières coulaient à flot, Clun buvait comme une éponge Etse remit à la musique, il jouait toujours aussi bien, comme tout les musiciens expérimenté, les gens dansait, parfois en couple, parfois en ronde... Les gens connaissait bien l'air "des prisons de Ra'sibe" Et de Tri Martolod... A une deuxième pause, Clun s'assit à coté d'une nalami tourné vers la serveuse, la pauvre n'avait pu reposé le plat, Clun donna deux coup de doigts dessus(sur le plat, pas la nalami, et le plat disparut dans l'évier de plonge.

-Je crois qu'ton verre est vide!

Et il servi un verre à la Nalami...

[Ouai Tri Yann et Alan Stivell ! vive la Bretagne !! ]

Miguel des airs rythmé en compagnie d'une troupe, pour sa dernière journée à Ra'Sibe il avait passer la journée à boire à la taverne et à utiliser ces fioles de Razar, c'était dans un piteux état que l'avait retrouvé Clun à son arrivée à l'auberge, il avait eût la gentillesse de l'aider à prendre ces épices et ces herbes pour être d'aplomb. Il avait aussitôt attrapé son lutiae et animait la soirée accompagné d'une petite troupe de musicien, lui et le sage avaient étés invités un peu contre le gré des gens à la petite fête ! Pour dire la vérité ils étaient déjà là, alors pourquoi quand on peut profiter ? Miguel jouait sans s'arrêter, des airs plutôt enflammés, il rajoutait des mélodies et de l'arpège entre deux rythmes, cela sonnait très bien.

D'un coup il s'arrêta et cria:

- Stop !!
C'est dans dix ans que je m'en irai
J'entend le loup et le renard chanter
J'entend le loup et le renard chanter !

Il regarda le Lëanoz qui se mit à jouer, et puis les autres le suivirent, il reprit:

- J'entend le loup le renard et la belette
J'entend le loup et le renard chanter !

Puis il tourna sa tête vers Clun, comme pour lui dire de suivre le couplet, il se mit alors à reprendre le rythme au lutiae...

Clun pris la chopine et se retourna pour atteindre les fûts et servie une bière à la nalami qui lui tendait comme si elle s'attendait à faire réapparaitre la bière, mais pour une synthèse magique, en tout cas dans son état, il fallait se rendre pitoyable, sauf par alchimie... Et il dit:

-Déconnes pas, j'veux pas crever!

Un elfe se retourna, Clun le connaissait bien, le maitre des bois lui dit en le prenant par la nuque:

-Et l'équilibre mon gars! et l'équilibre!

Et ils explosèrent de rire... Clun attrapa son violon, cela faisait 10 minutes de silence, et sauta sur la table:

-Ohh, faut pas déconner, on s'entretient!

Et il attaqua tri martolod au violon suivit bientôt par une harpe et une guitare et le coeur de toute la taverne. Beaucoup de chanson jouées en taverne était en vieux Lëanoz, cette langue était parlée couramment il n'y a pas si longtemps et beaucoup de gens la comprennent encore aujourd'hui. La chanson, comme beaucoup de ces chansons, parlait de Marind....

Miguel jouait de son lutiae en bougeant et chantant dans tout les sens, il avait retirer sa chemise, ces bandages et son torse d'armure, un pas en avant un pas en arrière, il sautait il dansait, puis il sauta sur une table se mit à genoux et joua un solo la langue à l'air, avec une tête déchaîné (début solo hey joe) il jouait de plus en plus vite en se relevant en dansant sur la table, il donnait des coups de pieds dans les verres qui volaient, la foule criait et chantait en coeur, il était déchaîné, plus personne n'existait, il y avait lui, l'instant et son lutiae qui tremblait sous les impulsions de la main...

Il ressauta sur l'espèce de petite scène, et se mit à jouer de plus belle (dimebag darell). Il tournait sautait, il était en sueur, puis il glissa sur les genoux jusqu'à un tonneaux de bière, en continuant à jouer il ouvrit le petit robinet avec la bouche et resta dessous tête baissé à voir la belle blonde couler dans sa bouche.

Il se mit à rejouer un autre morceau plus calme, tout en se relevant ... (my generation passez les 2 premières minutes et regardez la fin ). Il pouvait récupérer durant ce petit temps, il récupérait. Puis la chanson arrivant à la fin il prit son lutiae le fit tourner en l'air et le brûla par magie (bien sur la structure était résistante) puis il se précipita vers la première guitare qu'il trouva et la cassa contre les murs et le sol...

La Nalami ne resta pas de mabre face à la musique du barde. Certes, son style avant gardiste la laissait un peu sceptique, mais la musique et l'alcool la laissait bien s'entraîner dans le mouvement. Malheureusement, l'effet fut clairement brisé lorsqu'il craqua complètement, sûrement emporté par l'ambiance, et mit littéralement le feu à son instrument, avant de se jeter sur celui d'un autre et de le frapper violemment sur le sol. Effarée, Laureline se leva sur la table, espérant mener l'assemblée avec elle, et se mit à hurler :

"Eh qu'est-ce que tu fais espèce de malade! Empêchez-le de faire ça!"

Il ne s'agissait pas de gâcher la fête, surtout une comme celle-ci.

[ édité et en attente d'un PNJ pour la foule ]

Toute l'auberge s'était levée d'étonnement suite aux actions de Miguël.
"Arrêtez-le, il m'a bousiller mon auberge!" Cria Edgar, l'aubergiste, les deux mains sur la tête.
Il n'en fallait pas plus pour que les quelques gardes qui étaient de permissions et buvaient tranquillement jusque là, se jette sur l'homme. Lui mirent un coup de poing en pleine face afin de le déstabiliser et en profitèrent pour lui dérober son épée et cette chose qui lui permettait de faire du feu.
"Et bien, pour une fois qu'ils ne sont pas saoul, les gardes font bien leur boulot..." Remarqua l'aubergiste.
Quelques seconde plus tard, les gardes éteignirent le feu, et raccompagna le créateur de panique à sa table. L'un des garde s'appuya contre le mur, gardant un oeil sur Miguel.
"Maintenant, tu vas rester bien calme. Tu ne reverras ton épée et ta chose qu'en sortant d'ici sans aucune autre embrouille. Si le contraire arrive, tu seras trainé devant la justice, et pas celle de l'auberge locale. Estimes-toi heureux que le feu a été éteint a temps." Dit le garde qui surveiller Miguel, puis il resta là, à surveiller le zigotoattendant sa sortie de l'établissement.

[Bon je fini ma partie pour passé à autres choses, j'ai beaucoup de rp en retard après une petite semaine d'absence, alors si je commence à retarder partout je m'en sortirais plus ^^]

Miguel était complètement hors service, bon à la casse, tout juste encore valable pour le ramasser à la pelle et le jeter aux ordures pour l'enfoncer dans un trous puant où il aurait déjà du mal à sympathisé avec des rats. Il s'écroula aussitôt sur la table, la tête dans une bière, fraîchement renversé. Il crut dormir pendant 10 heures, durant toute une vie, pourtant il s'était réveillé depuis bien longtemps, il s'était comme qui dirait "fondu dans la masse"; ceux qui une petite heure avant l'avaient jeté de la salle, dansaient maintenant avec lui. Tout le monde était ivre, personne ne savait ce qu'il faisait.

Tout le monde dansait, chantait, je peu juste vous parlez d'une chose dont le Semi s'est vraiment souvenu après la fête. Il rencontra une jolie humaine avec qui, dans le mouvement il se mit à danser, entraîner par la foule cette fois, ils montèrent sur les tables pour y redescendre en rythme, il dansèrent durant des heures peut-être durant toute la nuit,n l'état dans lequel le blond était quelques heures auparavant était contagieux, il se transmettait à tout vitesse, tout le monde l'adoptait, mais lui, qui avait été précurseur de la chose commençait à dessoulé, et quand la plus grande partie de la foule tombait raide sous les effluves de leurs propres haleines, lui il était encore debout, et commençait ainsi à se réveiller. Il se passa de l'eau sur la figure à l'aide d'un pichet fendu trouver sur une table, puis il passa plusieurs heures à récupérer calmement, assis à une table en fumant la pipe.

Il fut donc l'un des premiers à partir se rendant calmement et en bon état à l'écurie où il était attendu, après avoir soigneusement récupéré ces affaires, pour la plupart éparpillé et pour certaines dans les mains des gardes, ivres morts.

[Laureline, tu post, ou c'est à moi et je beugue depuis quelque mois?]

[ton tour]