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 Liquidation de stocks d'une âme en peine

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MessageSujet: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 19 Juil - 12:57

19 Juwÿn


Impossible de savoir combien de temps… Combien d’heures, de minutes se sont écoulées depuis la mort de mon père. Il était le seul à décider du destin de mes journées et le faisait en conséquence de mes caprices, quitte à sacrifier le peu du temps qu’il s’accordait… Le temps, une notion qu’il s’efforçait de m’inculquer. Mon ignorance à l’égard de cette chose fut absurde. A présent, je m’en rend compte de son importance. J’ai toujours refuser d’apprendre cette essentialité car ma projection dans le futur se limitait à un lendemain proche de l’instant présent. Comme si tout était inerte, figé tel une peinture sur toile. Mais vint un moment où la vie elle-même appuie sur l’embrayage sans distinguer la route du ravin. Ce tragique accident vous tire des bras de Morphée et vous condamne à tomber de haut. Et si vous vous prenez au passage chacune des branches ayant participé de près ou de loin à votre ascension, la chute n’en sera que plus douloureuse. Dorénavant, seul la position du Soleil pourra m’aider à différencier l’aurore du crépuscule…
La lumière jaillissait d’un coté comme de l’autre. Le Soleil était à son apothéose, il éclairait l’Est et l’Ouest de la même rigueur. Le directeur de l’auberge allait m’apporter un plateau dont les garnitures feraient saliver un noble, née la cuillère d‘argent à la bouche. Je poussa un long soupir. En entrée, un interrogatoire sur mon bien-être, enrobé dans une fine couche d‘hypocrisie. Le plat principal était lui composé d’une sérénade à prétention réconfortante, sous un coulis de mensonge . Et en dessert, un assortiment de blagues médiocres, d’une texture assez pitoyable. La recette parfaite pour vomir son repas et prendre goût à une forme de régime prolongée… Ce directeur est le stéréotype parfait de l’avare au masque d’ange, consolant les âmes en peine afin de redorer son blason lui permettant de briller en société. Bref, c’est un directeur…
Cette fois ci, il était rentré les mains vides, jugeant bon de ne pas me torturer une septième fois. Il me pria avec une courtoisie exemplaire de mettre la main à la poche ou bien d’aller trouver refuge ailleurs. Je lui répondis par un large sourire, mais le dernier barrage de mon cœur s’apprêtant à céder, ma langue fourcha et des paroles désobligeantes s’enfuirent de ma bouche.
Cela ne me rassemblait pas d’agir de la sorte et ce n’est qu’après coup, que je compris les raisons de ma faillite mentale. Les mots de l’aubergiste avait réveillé en moi bien des souvenirs, des épisodes dans lesquels, j’aurais été comparable avec un énorme boulet. Mon esprit les voyaient clair comme de l’eau de roche. Durant ces sept jours, mon inconscience a reproduit ce même schéma relationnel. N’ayant plus mon père comme point d’ancrage, je me suis rabattu sur une autre personne, forcément moins compréhensible. Un aubergiste a déjà beaucoup de travail , alors si en plus il devait me supporter en tant que fardeau… Imaginez vous discuter avec une aveugle, muette comme une tombe et sourde comme un pot… Mon caractère taciturne a du simplement le pousser à bout.
Grâce à lui, j’avais sorti la tête de l’eau mais il faudrait bien des efforts pour que je puisse sécher mes larmes. Par chance, la forge de mon défunt père se trouvait non loin de l’auberge. Ma main se posa sur la porte et la, mon cœur et mon esprit eurent un violent conflit. L’un était en panique à l’idée de souffrir, et l’autre se montrait nécessiteux de cette souffrance. Les hésitations eut droit à un enterrement des plus symboliques et la scène d‘un crime abominable s‘offrit à moi. Ce silence approuvait une solitude proportionnelle au nombre de gens, m’ayant souhaité de sincères condoléances. L’odeur de mon père s’insinuait dans mes narines comme si elle aurait la tentation de m’habiter à jamais. Et si le sol à mes pieds n’était que bois, j’avait l’impression de marcher continuellement sur des jambes, vidé de toute essence vitale. Témoins impuissants de ce spectacle sordide, mes yeux furent promu porte-parole de mes sens opérationnels et cela à l’unanimité. Il firent leur travail sans l‘ombre d‘une quelconque révolte, faisant coulé mon chagrin à flot. La tristesse dépassée, je prit la décision de commencer une vie nouvelle.
Laquelle?
Pas l’esquisse d’une petite idée. Le coté pratique des choses m’échappait et ce serait toujours ainsi. En revanche, j’excellais du point de vue théorique. Chacunes des babioles présentes dans l’arrière boutique seraient susceptible de soutirer quelques pièces au passant, passionnés par le combat ou les nouveautés. Un tel acte ne revenait pas à bafouiller l’honneur ou la mémoire de mon père, continuant d’exister au travers de ses œuvres. Les vendre permettrait d’écrire son nom en majuscule dans l’histoire des forgerons de Ra’Sibe.
Après un dur labeur, une pile de caisses s’étalait par terre. Avec mon handicap et ces innombrables allers-retours, ce transport m‘aurait prit une éternité. En plus de cela, mes mains étaient parsemés de minuscules coupures car ce n'est pas à l’aide de ses yeux qu’une aveugle répertorie et classe des armes tranchantes… Mon ingéniosité me conduisit à dénicher des marmots désireux de plus d’argent de poche. Les paires de bras enfin trouvées, le transport s’acheva dans la joie et la bonne humeur, sauf quand je leur annoncèrent que la récompense était reportée de quelques jours. Leurs réprimandes et reproches en tout genre me laissait de marbre, puisque je joindrait le geste à la parole sans aucune incertitude.
Un tonnerre de bruits s’échouait à mes oreilles. Cette place marchande est d’une telle bruyance, qu’en cœur, toutes ces foules pourraient réveiller les morts. Avec l’aide précieuse de mes petits camarades, j’avais réussit à dégoter une place au Soleil. Si quelqu’un se présentait à moi, je pourrais le sentir avec l’aisance d’une personne normale. En cachant les rayons solaires, il m’apporterait un soupçon de fraicheur aussi perceptible que la rage de ces gamins.

Je déposa un écriteau à coté de chacun de mes articles.

Enflamma Cledyfis: 85cr
Nin-Jeledi: 65cr
Geliak Eneme: 15 cr l’unité
Hammer Burron: 70cr
Verzaubertan: 120cr
Stulpe Magnet: 60cr l’unité
Leg in Fyonnau: 30cr l’unité
Mecanvdolaes: 150cr

 
C’est une tactique de vendeur qui me fut enseigné par mon père. Elle consiste à donner des noms incompréhensibles à nos produits. Ces inepties attire l’œil du client et de cette façon, il doit venir à notre stand pour combler sa soif grandissante curiosité


Dernière édition par Ilona Macalaure le Lun 19 Juil - 21:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 19 Juil - 15:10

Le temps était revenu à sa place, tel le souffle du vent, toute aventure s'en était allé, l'excitation de la nuit passé et du lendemain c'était envolé dans un léger souvenir nostalgique embrasé par la douce herbe a fumé qui avait accompagné le jeune semi voyageur tout au long de son voyage. Comme il s'était laisser prendre à prononcer cette phrase lors de sa dernière visite à la capitale il se la rappela d'un tranquille sourire dans le creux de sa lèvre, et oui: "Tout commence et tout fini à Ra'Sibe", l'on dirait que cela devenait avec le temps plus que valable pour lui, cette quête n'en retirait rien à la tradition, et au contraire s'inscrivait à jamais dans ce marbre que constituait les souvenirs de Miguel de Cëderana. Le rôdeur n'avait perdu de temps, constatant le manque d'efficacité de certaines de ces armes, il s'était prit plaisir à retourner à la tour où il siégeait lors de ces allés et venus, pour emballer précieusement dans un tissus blanc son épée de chevalier gagné en combat, il utilisait bien trop son épée elfique pour avoir à sans servir, et aussi sa lance de son village natale foudre, pourtant vieux compagnon de route mais qui hélas avait fait son temps.

Il lui restait comme bonnes armes de services, son bouclier circulaire, précieusement attaché dans son dos, sa lame elfique à la gauche de sa ceinture, son arc et un carquois par dessus le bouclier, et surplombant le tout, son lutiae, instument elfique si précieux à ces yeux. La foule, ce tapage perpétuel de 9h à 19h au soir, dix heures de cris de pleures, de hurlements, et surtout de monde, sous un soleil bien trop de plomb. Accoudé à un mûr, le jeune semi observait la scène qui par dessus toute chose ne lui avait absolument pas manqué, les yeux tassé par la lueur du soleil, il fumait tranquillement sa bonne vieille pipe en attente d'une brèche pour qu'il puisse à toute allure (c'est-à-dire de son point de vue en marchant) s'en aller de cette place pour rejoindre les cieux, pour s'enterrer vivant, s'étouffer à huit pieds dans le sol, histoire de pour une fois, avoir la paix.

Qu'elle idée avait bien put lui passer, venir en plein milieux d'après midi ce mêler à ces gens qu'il haïssait ? Dormir, dormir ... c'est de ça dont-il avait besoin ! Depuis sa performance musicale au ruisseau quelques jours plus tôt, il avait prit goût pour les musques douces qui se mariaient si bien avec la nature, et avait commencer un nouveau répertoire de gentilles et belles mélodies. Avec le temps, il eut aussi enfin apprit à dompter son cadeau, le riff semblait appris, les paroles fonctionnait il pouvait désormais utilisé ce sort. Une idée lui vint aussitôt, pourquoi ne pas essayer cela devant tout ces perturbateurs ?

Il se mit à courir vers une fontaine au beau milieu de la place, de ces mains agiles, il atteignit d'un simple saut la statue qui ornait le centre de l'engin à eau, avant de s'y hisser jusqu'au sommet, il pausa son bouclier sur la tête de l'être de marbre, puis se plaça debout dessus, l'homme que représentait la fontaine, crachait de l'eau par la bouche, décidément en plus de ces problèmes d'estomac, il devait maintenant soutenir un semi debout sur un bouclier, de loin la scène semblait purement réelle, si l'on enlève le fait que l'être était tout revêtu d'un gris sombre.

Miguel tourna la sangle de son instrument jusqu'à que le lutiae, si léger qu'il était, se place au niveau de son ventre. D'une simple note il attira l'attention de quelques sensibles d'oreilles, puis sa voix les convint presque tous de l'écouter:

- Oyé oyé bonnes gens, je m'apprête à vous jouer, un petit air de ma composition, ouvrez grand vos oreilles !

Une petite mélodie vint aussitôt suivre, avant de laisser place à quelques accords bien placer, puis les paroles, douces chanson à l'envers s'en suivit. Cette chanson ne ressemblait pas à grand chose, plus des sons que des mots, ils regorgeaient d'une pureté infinie, que ne comportent pas un langage basique, telle une clarté dans le fin fond d'un océan ou le doux chant des sirènes. Tel un chant elfique, la voix se mariait avec la mélodie, envoyant des répercussions, l'on pouvait y voir des plaines, et de délicieuses forêt, l'on pouvait y lire toute la douleur d'un peuple égaré. Le chant se répercutait dans l'infini et le néant.

A vingt mètres à la ronde, le résultat en était phénoménal, plus personne ne laissait un souffle être, la ville était littéralement figé, toute personne marchant en la direction de la place en était de même, un automatisme flagrant, incroyable, divin, seul le semi continuait à jouer s'en s'arrêter le soleil dans le dos, il arrêterait sa mélodie quand l'envie lui passerait, après tout le jeux était plus que prenant.


[pour résumer il s'agit d'un chant magique qui paralyse tout le monde à vingt mètres à la ronde, enjoy or not ! Laughing ]
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Crépuscule
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 19 Juil - 16:44

L'Unité avait décidé de retrouver Ra'Sibe, la ville des merveilles, ou du moins de pas mal de choses. Las de sa double incarnation, il avait décidé de temporairement reprendre son apparence originelle, afin que les dieux présents puissent le reconnaître. Ce n'était pas par désir de reconnaissance, mais plutôt une taquinerie envers ceux qui supportaient si mal sa présence. un instant, il espéra qu'Aube, sa sœur, soit présente, mais il n'y croyait guère. il n'avait pas abandonné son omniscience, mais ne voyait guère l'intérêt de s'en servir en permanence.

Il s'agissait d'un homme de taille moyenne, d'âge mur, imberbe, un peu quelconque d'apparence. Il portait un long manteau aux couleurs du sable et de la terre, non pas sale, couvrant une grande partie de son corps. Le capuchon rejeté en arrière, son visage était visible sans problème : il portait un monocle aux branches étranges, les cheveux assez courts et mal coiffés, abhorrait un sourire permanent. Personne n'aurait su dire pourquoi cet homme possédait un bâton, bien trop grand pour lui, et surtout visiblement inutile puisqu'il se contentait de le faire avancer au rythme de ses pas sans jamais s'appuyer dessus. Un homme étrange, un original, dirait-on, avant de l'oublier aussitôt. il n'avait pas de réel intérêt.

Pourtant, il se détacha des autres lorsque le chant magique se répandit dans la foule, masquant soudain les sens de chacun pour les changer en quiétude telle que tous oubliaient alors la raison de leur présence, et même la simple idée de bouger. Dans cette foule si calme, tout près de Miguel, juste devant lui en vérité, un applaudissement, solitaire mais enjoué.


"Une bien belle mélodie en vérité. A-t-elle un nom dites-moi?"

Sa voix était aussi quelconque que son apparence, avec une pointe légèrement aiguë, signe de cordes vocales bien développées. Au loin, on entendait le brouhaha habituel de la ville, de ceux qui n'avaient guère entendu le chant et qui n'en avaient pas subi les conséquences. D'autres bruits, plus inhabituels, semblaient provenir d'exclamations de personnes, assez éloignées également, qui observaient avec étonnement toute cette foule soudain apaisée.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyMar 20 Juil - 0:01

-Je vous remercie de votre achat monsieur. A une prochaine fois j’espère!»

Tout se déroulait pour le mieux.
Mes objets partaient comme des petits pains et ma bourse était en passe de sombrer dans l’obésité. Ma tactique fonctionnait à merveille. Les passants, intrigués par ces noms insolites, n’hésitaient pas à faire une escale pour observer mes articles saugrenues. Par des arguments subtils, je transformais leurs avarice passagère en générosité sans faille.
Convaincre les gens était dans mes cordes mais me faire accepter d’eux devenait utopique. Mais bon, du moment où leurs achats se faisaient sans vagues, leurs opinions ne m’intéressait guère. Et même si les clients avaient l’audace de marchander, ma répartie les ordonnait gentiment de se taire. Les négociations ne me dérangeaient pas. Au contraire, elles offraient de nombreux duels verbaux. Le plus dérangeant restait l’eternel brouhaha, torturant sans discontinuité mes fragiles tympans. Le bruit se dressait comme le principal bourreau de mon esprit, m’empêchant de voir le monde à ma façon.
M’acharnant à canaliser ces satanées ondes sonores, un frisson parcouru mon dos. Il n’était que l’éclaireur d’une sensation d’harmonie absolue. Ce ressenti émotionnel me plongea dans une transe où seul le positivisme hantait mes pensées. Même les plus noires s’éprirent de cette valse, où mon âme et mon corps s’embrassaient avec amour. Tous mes problèmes furent déchus et je voyais la vie en rose. Avec une persévérance pleine de hargne, ma concentration se décupla. D’une telle ampleur, qu’une mélodie vint frapper à la porte de mon être.
Elle était si exquise, si douce… Ses vertus antalgiques me charmaient comme le chant d’une sirène et mon attirance pour cette mélopée féerique me donnait des ailes. Chacun de mes sens devenaient proies à de somptueux troubles. Mes oreilles ne juraient que par cette musique divine. Je sentais mes pieds décollés du sol, pour m’envoler au septième ciel. Quant à mes mains, toutes leurs cibles étaient aussi soyeuses que le sont les nuages blancs. Sans l’ombre d’une résistance, je me mit en quête de découvrir le père de ce joyau orphéonique. Parti à l’aventure sans canne et sans retenue, mes épaules eurent la lourde tache de me frayer un chemin dans cette foule agréable comme la brise d’un jour caniculaire.
Dans ma course effréné, le volume de cette perle eurythmique ne cessait d’augmenter. Les vibrations mélodieuses me noyaient dans une quiétude inoxydable et je sentais en moi comme des changements. Une odeur insipide me coupa dans mon élan. Le vomi et sa répugnance morbide me réveilla d’un doux rêve. Après avoir omis cette senteur désagréable, je reprit mon chemin et arriva à la terre promise. Non sans surprise, je parvint à différencier les odeurs corporelles de chacun des personnes présentes à ce spectacle symphonique. Il y avait ceux se distinguant de par leurs clabaudages. Des autres, émanaient une émotion brulante mais sans vie.
Et puis le plus particulier… Il dégageait une effluve des plus étranges et paraissait si serein… Comme si la musique ne le berçait pas. L’artiste était lui perché en hauteur. J’ignorais où. L’ombre disproportionnée de sa personne ne me donnait que cet unique indice. Le plus important était le simple fait que cette personne était un magicien du luthiae. Ma croisade reprit son cours mais fut interrompu par une faiblesse de ma part. Tous mes membres devenaient lourd et cela attisait ma toute récente angoisse. Je m’écroula à terre tant je ne sentais plus mes jambes. Avec une terrible rancœur, je détourna mon attention vers les jacasseries de ces amateurs de phénomène rare. La mélodie de l’inconnu ne fut plus qu’un lointain souvenir mais c’est au prix de mille et un efforts que je résistais à son attraction captivante. Quelques pas et je me tenait à droite de cet homme qui avait perdu toute originalité, sitôt que mon âme avait cessé d’être obnubiler par la musique. Une seule once de cette musique et je basculerais dans une inertie temporaire.
Il ne fallait que je succombe, non il ne le fallait pas…
Après avoir fait abstraction de ce chef d’œuvre, je posa ma main maladroitement sur ce qui me sembla être un homme.

«Dites moi.. Que se passe t-il ici? Et qui est cet personne, jouant de son instrument comme un dieu? »

Cette question escomptait une réponse des plus plausibles. Et je l’attendais de n’importe qui.


Dernière édition par Ilona Macalaure le Dim 25 Juil - 23:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyMer 21 Juil - 18:42

Les yeux du semi étaient fermés, tel l'ombre de la nuit, il n'existait plus, disparaissait corps et âme de son enveloppe charnel pour ne faire qu'un avec la mélodies, il ne l'avait jusque là essayer que sur des animaux par simple curiosité, mais il ne s'attendait pas à un tel résultat. Dans le silence de la place vinrent se fondre des pas, quel mage était assez puissant pour contrer l'enchantement qu'il faisait en ces lieux ? Il ouvrit aussitôt les yeux, sans s'arrêter de chanter pour autant pour que le charme perdure. Devant lui un homme, d'âge mur, il semblait calme et en paix totale d'esprit, la sagesse semblait écrite sur son visage tel un avis de recherche sur les mûrs de Ra'sibe, noir sur blanc, on pouvait lire que cet homme était bon, agréable et sympathique.

Miguel arrêta de chanter aussitôt, tout en continuant l‘accompagnement au lutiae, comme un appel soudain universel, les villageois se réanimèrent aussitôt, ils semblèrent reprendre leurs habitudes comme si de rien n’était.

- Eh bien, cher monsieur je dois vous avouer que je n’ai point encore trouver nom à cette mélodie, mais si vous me le permettez il faut que je continu un petit instant, car sans cela tout le plaisir en sera gâché.

Sa voix repartie de plus belle, en une fraction de seconde, à nouveau, à vingt mètres à la ronde les habitants se retrouvèrent figés, plus un souffle n’émanait de leurs vieilles carcasses crasseuses, mot si bien adaptés au contexte de la place. Mais au loin, une jeune personne semblait se débattre, il n’y avait pas de doute à avoir, il s’agissait d’une elfe, tout d’abord en dehors du champs d’action du pouvoir magique, elle semblait avoir réussi à se relever durant le bref instant ou la mélodie c’était arrêté pour maintenant atteindre une personne, elle n’allait sûrement pas pouvoir aller loin ainsi, elle n’était plus qu’à peine à quelques mètres du rayon paralysant.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyVen 23 Juil - 21:00

La jeune femme n'eut pas de réponse, l'effet de l'enchantement restait trop présent. En revanche la voix de l'homme se fit entendre, alors qu'il n'aurait même pas du entendre la jeune femme.

"Comme un dieu, je n'irai pas jusque là, mais il y a du talent, c'est certain."

Il écoutait attentivement, ne semblant aucunement gêné par les effets secondaires.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyMar 27 Juil - 23:43

Une brève conversation détrôna la mélopée, m'éttouffant comme ne le ferait pas si bien le plus démoniaque des hydres.
Au cours de celle-ci, quelques paroles futiles me furent adréssés.
Grâce à la trève de cette lutte acharnée, je reussis à les entendre d'une oreille sourde. La mélodie était remontée à la surface et m'avait ôté le droit de les comprendre. A l'instar d'un automatisme, mon corps devenait roche, d'abord un doux galet puis un rocher inébranlable. Mes sens s'entrechoquaient, me criant tantôt de me débattre, tantôt de succomber à l'irrésistible tentation, ayant renaquît de ses cendres tel un majestueux phénix. Un ultime soupir précéda une paralysie s'avérant efficace à demi mesure. Mon esprit fut à présent libéré de l'emprise melodieuse et de la confusion orchestrée par cette dernière. Il devenait conscient de ses actes spirituels comme si tout allait pour le mieux dans ce sanctuaire scotopique. Un univers où le néant comblait le vide. Toutes particules de ce royaume infini étaient pure comme le crystal. Mes aptitudes restreintes ne se faisaient pas messagères des bribes d'informations extérieures, susceptible d'être passagères de mes véhicules neuronales. Une situation rassurante si on se donne la peine d'y croire.
Les environs étaient faites de rien...
Cela m'amena à découvrir le fautif de ce délire métaphysique. Il s'agissait de mon cerveau, se laissant aller à de curieuses divaguations. Un mal pour un bien, je me rendis compte de la vraisemblance de mes idées et de leurs logique impassible. Mon esprit était bel et bien éveillé. Il serait une sorte de pont entre ce monde terne et le mien où les couleurs se chérissent les unes les autres. En contre partie, je me voyais dans l'obligation d'endosser le rôle du valereux architecte, façonnant ce chemin d'entre deux mondes, brique par brique. Chacune des choses à l'origine de mon trépas gestuelle furent démantelés avec grand espoir d'y trouver une faille.
Allongée sur ce sol issu de mon imagination, mes pensées s'orientaient de leur plein gré vers mon père. Je le percevais lui et sa douce voix rauque, en train de me décrire ce dont je n'aurais jamais la chance de voir. Ce fut au tour de la place marchande, panthéon de ma sclérose. Un endroit caractérisé comme désordoné et bruyant comme milles peuples. Enfin, dans les grandes lignes... Cette description était veille de deux voire trois décennies. Je fit appel à tout mon potentiel cérébral dans le but de faire jaillir la source de renseignements précieux, faisant défaut à l'élaboration d'une stratégie pertinente. La tâche accomplit, je me concentra sur la plus coriace.
Sortir de ce marécage obscure, oui mais comment?
Etant enlisée au plus profond de mon âme, l'escalade s'annoncait ardue. Découragée par ma faiblesse créative, je fit mille et un efforts afin de forger un début d'idée ne me conduisant pas dans un mur. Rien ne me vint à l'esprit, seulement un soupcon de la musique responsable de mes tourments. La symphonie chaotique dompta le silence chétif avant de lui infliger le coup de grâce. Elle chevaucha mon esprit pour en aquérir la maitrise avec la volonté de me tétaniser complêtement.
Secouru par une impétuosité tenace, je sortis de mes gonds et combatis comme une lionne avec l'envie frénésique de m'emparer des rennes. Par bien des manoeuvres, je réussissait petit à petit à m'extraire de ma catacombe mystique. Mon corps rocailleux retrouvait sa texture habituelle, une peau soyeuse sous une brume de velours. L'étincelle solaire brillait de mille feux et un volcan de délice fit irruption en moi. Mes membres étaient dispensés de toutes attaches oppresantes et le tohu-bohu de la foule s'ériga en roi dans mon royaume sonore. Légere comme un nuage, je dégaina ma plume avec la vive intention de me débarasser de l'énergumène m'ayant infliger cette sentence truculente. Au cours de ce voyage folklorique, mon père m'avait décrit dans les moindres détails, une statue ornant la place de sa sublime. Grand amateur de sculpture, il m'avait peint au travers de ses mots une représentation des plus fidèles du colosse de marbre. Tenir en équilibre sur son crâne était faisable mais votre stabilité en prenait un coup. Pousser la chansonette et supplicier votre instrument devenait donc plus complexe à moins de placer préalablement un socle assurant une pondération absolue. L'infâme musicien était perché sur le sommet de la statue, avec les pieds ancrés sur une sorte de rodin parfaitement régulier. Je pris une feuille dorée et mon encre couleur émeraude. Cette osmose cramoisie serait le symbole d'une fontaine d'où s'écoulerait un courroux empreint d'une justice vraie.

"Toi, le musicien perché au dessus de nos têtes,
Puisses tu etre chattié par un ouragan.
Pour ce faire, j'en apelle à tous les vents.
De grâce, mettez vous d'accord,
Pour noyer ce brigand dans votre tempete
Sans pour autant aller jusqu'à la mort."




Une véritable bourrasque vit le jour, faisant virevolter les délicates boucles de ma longue chevelure azuréene, avant de se diriger contre l'agresseur à la luthiae. Ce tsunami éolien se déplaça à une vitesse défiant la foudre elle même. Vidée de toute énérgie, je priais pour la réussite de mon entreprise car mon corps était orphelin de toutes forces et il ne tarderait pas à être adopter par un long et pénible sommeil...
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyJeu 29 Juil - 18:06

[hum hum euh, oui, t'es wonderwoman ou quoi ? ^^ Sur ta fiche il n'y a rien marqué de ce pouvoir de faire un "tsunami éolien" un ouragan où quoi que ce soit, je suis pressé parce que je pars demain, alors je vais répondre comme si de rien n'était pour l'instant, mais j'aimerais bien à mon retour avoir la signification de ce pouvoir, ou si tu n'en a pas, je modifierais mon poste, et je suppose que toi aussi pour le tiens ! Smile et aussi le pouvoir de mon son est divin, donc incontournable, pratiquement (je l'ai gagné dans une quête quand même je l'ai pas inventé ^^) ]

Étrange, la jeune femme qui avait quelque peux retenu l'attention du semi semblait se débattre mètres après mètres, Miguel fixait un regard anxieux sur elle, devait-il arrêter la mélodie, souffrait-elle à se débattre ainsi ? Le guerrier décida de continuer de faire sonner son instrument et ces cordes vocales. Mais il se prit de pitié pour l'elfe quand il vit qu'elle était en plus aveugle. Se relevant comme elle le pouvait, elle vint crier, sans que le blond ne comprenne quoi que ce soit, bien que le message était passé, était-elle atteinte ou folle ?

Le jeune semi surveilla chaque faits et gestes de l'elfe, elle semblait devenir agressive, telle un singe dans un combat de lutte, elle semblait faire de grand gestes étranges, invoquant une magie peux certaine,... Le vent se déchaina, la musique s'arrêta, la foule retrouva son état normal, une bourrasque gigantesque se dirigeait vers le sommet de la statue. Elle arracha la tête de l'objet avant de s'envoler au loin vers le ciel.

Maintenant chaque pas se confondait, le bruit se mêlait à l'étonnement. mais au sommet de la fontaine, ni homme ni bouclier ne reposait encore. Le tapage reprenait de nouveau plus fort que jamais. La jeune elfe put sentir une étrange odeur de fumé, puis une main lui tenir la taille. Devant elle, la pipe à la bouche, Miguel avait reposer son bouclier dans son dos et son luthiae par dessus, s'éclipsant dans la marée de monde qui engloutissait de nouveau la place, il avait décidé d'établir le contact physique avec la jeune elfe, pour qu'elle comprenne bien que quelqu'un était devant elle, le blond lâcha de nouveau une bouffée de fumé, puis dit d'une voix chaleureuse et amicale:

- Vous savez ma petite dame, il faut pas vous mettre dans des états comme ça, c'est que ça pourrait finir par vous tuer à force et excès...
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyJeu 29 Juil - 19:45

[Ok pas de problème ^^, non je crois qu'il n'y a rien a modifié, mon texte fait référence à ta bourrasque mais de manière minime, on peux imaginer que toi ayant crier que tu voulais que le vent me terrasse, j'ai comparé dans ma tête le vent qui venait sur moi à une force plus grande, en ce qui en est de la statue qui perd sa tête, et bien c'est une métaphore par rapport au fait que j'étais à son sommet et que je suis partis (désolé je rafistole vite fait bien fait, je suis en plein préparatif et j'ai en encore deux postes à faire avec Jack Lebowski ^^)]
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyJeu 29 Juil - 20:40

Citation :
MP pour les problemes de HRP merci, là ça fait un peu beaucoup
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyVen 30 Juil - 10:58

Le dieu avait assisté à la scène avec un sourire ravi. Dans cet affrontement pourtant peu orthodoxe, il avait trouvé poésie et chanson, deux particularité qui méritaient d'exister. l'espace d'un instant, il distordit la magie de l'air pour l'amplifier légèrement. Il n'aurait pas cru que la statue en perdrait la tête, mais cet événement lui importait peu. Curieux de connaître la suite, il en vint aux côtés des deux protagonistes, imaginant une nouvelle histoire : "Le gueux et l'aveugle", ou "le jouer et l'écrivaine". Il ne savait guère encore, mais il se posta juste à côté d'eux, les observant d'un peu trop près dans une certaine mesure, toujours avec le sourire.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 2 Aoû - 0:36

Un vent victorieux s'abbatit sur le géant de lumachelle, ne laissant aucune chance au musicien et le contraignant à chuter de son point culminant. La mélopée avait pris son envol pour un monde meilleur, emportant dérrière lui les dernières bribes de mon énergie vitale. Mon sortilège poétique m'avait tiré de cette impasse ensorcellante avec brio. De ce sort, résulta un impact au delà de mon champ d'espérance. Puis la vie fut libérée de ses chaînes, laissant libre cours à un fracas de bruits, résonnant dans ma tête tel la cloche de l'église. Travailler comme moquette pour un troupeau de guiskaks aurait été moins éprouvant. Exténuée, à bout de force... La panoplie complête de ces mots, connotant une forte asthénie, n'aurait suffit à décrire mon état déplorable. Mes muscles refusaient de me répondre, comme si mon corps tout entier reposait dans une camisole indestructible. Mes sens restèrent émoussés par ce calvaire orphéonique, ne distinguant qu'une odeur nauséabonde. Une éxhalation vous rampant dans le nez avant d'enfûmer votre cervelle insouciante. Perdue dans les labyrinthes de mes pensées, une main se posa sur mes hanches. Ce délicat toucher me donna un soubresaut. Tout se mélangeait dans mon esprit désemparée.
Etait-ce un geste amicale ou alors, une façon de me retenir pour me faire du mal?
Encore cette arôme excrécrable. La personne coupable de ce parfum pestidenciel avait noué un lien direct avec moi... Et vu mes attraits sociaux, l'unique personne prompt à bavarder avec moi, ne pouvait être que le maestro, tombé de son pied d'estal par la faute de mes rafales venteuses. Les représailles ne seraient tarder. Comme on dit dans le jargon populaire:
"La vengeance est un plat qui se mange froid"
Mais celui ci me serait proposé tout juste sorti du four et le compositeur, sans doute furieux, n'irait pas par le dos de la cuillère...

- Vous savez ma petite dame, il faut pas vous mettre dans des états comme ça, c'est que ça pourrait finir par vous tuer à force et excès...

Un ton aussi doux que du cachemire et aussi bouilant qu'une marmite oubliée sur le feu. La bonté de cet homme dépassait les frontières de nos petits différents.

-Je vous remercie de votre inquiétude et m'excuse de mon assaut magique. Il n'était pas voulu, seulement essentiel. Votre musique est un véritable enchantement pour mes oreilles. Auriez vous la gentilesse de me donner votre nom?
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyMer 4 Aoû - 21:02

Le jeune semi buvait la place des yeux, chaque pas, chaque gestes. A Ra'Sibe, l'on pouvait vite ressentir les choses, comme dans toute ville qui se respecte, celle ci était pourvu de quelques habitudes qui laissent leur traces invisibles, et qui font que les personne sont si étranges du regard d'un étranger. Le blond ne perdait pas une miette de ces tics, encrés véritablement cher les passants, et un long voile d'effroi ne laissait pas de doute sur sa provenance. "Qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent", mieux que dissoudre, l'empereur avait ici trouver arme idéal contre tout civi, régner dans un climat de peur, cela valait certes mieux qu'un climat de tension. Mais mieux encore là ou la force de la ville n'était pas contrable, c'est que certain ne s'en rendaient même pas compte. C'est ainsi que le calme survenait lorsque dans la foule se dessinait l'arrivée au loin de quelques gardes du palais.

Miguel choisit ce moment pour ramener son regard distrait vers la jeune femme...


- Mais madame c'est avec joie et bonheur que je vous offre mon nom qui n'est que peux de choses, comparer à celui d'une jolie jeune femme telle que vous, je suis Miguel de Cëderana votre humble serviteur...

Le blond faignait ces politesses d'une voix douce et amicale, son attention retenu plus que jamais par l'arrivée des troupes. Il laissa alors aller son regard vers l'amateur de musique qui l'avait interrompu quelques moments plus tôt, il suivait la conversation d'un air calée et gentil.

- Eh bien monsieur, ne restez pas à l'écart, je vous en pris venez vous joindre à nous.

Le tapage de la foule s'arrêta dans un froid glacial, les soldats se postaient au milieu de la place, patrouillant tranquillement d'un air faussement sérieux. Ils vérifiaient les marchandises et autres, un travail qui semblait de plus habituel, mais e réalité n'avait pas son pareil pour intrigué le blond. De toute évidence les homme n'étaient pas là par hasard, cela ne faisait qu'ajouter aux mystérieuses tension qui baignaient depuis peux.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyVen 6 Aoû - 11:03

"Merci pour l'invitation, jeune barde. Je vois que les courbettes sont aussi votre cru."

Il s'approcha tranquillement, s'aidant de son bâton, décidément démesuré, et vint auprès de la jeune femme.

"Votre verbe est beau, demoiselle, mais empreint de colère. Détachez vous de vos chaînes, et vous atteindrez le sommet de votre art."


Il la regardait avec un sourire charmeur, qui ne collait pas avec sa façon de ne pas respecter les coutumes telles que de se présenter ou simplement de dire bonjour.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 9 Aoû - 1:45

Une courtoisie exemplaire se mêla aux belles paroles de ce Miguel. Il me complimenta de jolie jeune femme...
Sans doute m'avait-il mal regardé car je ne répondais à aucun de ces critères. Du haut de mes soixante-quatre années, mon éclat se ternissait déja, à l'instar de ses fleurs qui se fânent avant l'heure. La beauté est une vertue que l'on acquière sous les projecteurs solaires, nos pétales en ont besoin pour resplendir de milles et une étincelles. Mère nature peut ensuite nous arroser de sa semence glorifiante, offrant de voluptueuses courbes aux plus chanceuses de toutes.
Je n'ai rien d'une belle plante. En revanche, ma carrure me prédestinait à devenir une ronce disgracieuse. Mes épines sortirent de leurs tannière et me coupèrent du monde, obligeant les humains à garder une certaine distance vis à vis de moi... C'était une façon très peu élogieuse d'évoquer ma vie mais cette description péjorative collait à la peau de mon existence.
Ce musicien avait le don de me faire gaspiller ma salive intérieur. Néanmoins, ses paroles dénuées de toutes vraisemblance lui donnaient un charme particulier auquel je n'étais pas insensible. L'aimabilité semblait être une coutume pour ce maestro puisqu'il invita un parfait inconnu à se joindre à nous. Cet amateur de belle musique n'avait pas chancelé à l'ensorcelante mélodie et d'emblée, il devina la grandiloquence de Miguel. La politesse étant de rigueur, il remercia "le jeune barde" et vint à moi. Avant de parler à ce mystérieux personnage, il fallait que je le déchiffre. Ce réflexe était devenu indépendant de ma volonté et primordial à un minimum d'assurance de ma part. La tâche s'annoncait aussi complexe qu'un équation à deux inconnus... Cet homme paraissait transparent sauf quand il marchait. Une troisième jambe complétait le bruit de ses pas. Ce devait être une canne, symbole de cette sagesse aquise au travers des âges. Les mots qu'il m'adressa ensuite forgèrent des preuves à cette ébauche analytique.

"Je vous remercie de vos encouragements et sachez que la fureur dont j'ai fait preuve n'était que subterfuge. Un déguisement pour ma faiblesse, un masque pour mes craintes."

Ma plaidoirie pris fin au moment où je me rendis compte de ce silence inopiné. Ce mutisme avait éclos depuis peu au contraire de la fatigue. Respectueuse de ses engagements, elle continuait sa bataille et j'étais sur le point de rendre les armes. A deux doigts de plonger dans un profond sommeil, des bruits de cliquetis se firent entendre. Comme si des hommes en armure rôdait autour de nous tel une meute de loup affamés. Ces bourdonnements métaliques ruisselaient dans mes oreilles. Une garnison de soldat venait à notre rencontre...
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyDim 15 Aoû - 20:00

Le Semi écouta d'une oreille plus attentive les discours des uns et des autres, mais son attention ne pouvait cesser d'être prise par ces gardes qui se rapprochaient de la place. La jeune femme parlait alors de crainte, de faiblesses, le blond avait du mal à lire en elle ce type de chose, elle semblait en effet posséder un handicap, surement visuel, mais cela n'enlevait rien à sa personne.

- Il faut savoir faire la part des choses, et je pense que notre ami à raison, il vous faut apprendre à faire de vos faiblesses des forces, à savoir changer l'arme de main pour mieux surprendre, et toujours garder une longueur d'avance, ainsi une jolie jeune femme telle que vous triomphe toujours.

Miguel prit conscience qu'il venait presque instinctivement de complimenté de nouveau la demoiselle, comme pour insister sur ces propos. Les pas de nouveaux retentirent en leur dos, et la femme qu'il tenait encore par la taille, sembla perdre de ces forces, vacillé vers un autre monde. Doucement, le blond s'agrippa plus fort à elle, comme pour l'empêcher de tomber, et de sa deuxième main il toucha le poignet de la jeune femme pour sentir son poux.

- M'entendez vous ?
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 16 Aoû - 11:23

Le voyageur aussi vint soutenir la jeune elfe, toujours souriant.

"Elle semble fatiguée, mais le pavé n'est guère une couche appréciable. J'ai ouï dire d'une auberge fort bien tenu à quelques pas. Nous devrions la mener en ces lieux afin qu'elle y trouve repos et force. Et cela nous éviterai les questions de la garde, qui semble par ailleurs investir cette place."

Sa voix avait semblait rythmée, presque mélodique. Il proposa qu'ils la transportent à deux afin de lui éviter tout choc malencontreux dans cette foule pressée et resserrée.
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyJeu 19 Aoû - 16:00




Les doigts de Miguel n’ayant pas délaissés ma taille, sa récidive orale n’en fut que plus débordante de gentillesse. Se pourrait t-il qu’il soit sincère? Peut-être aurais-je dénichée une réponse à cette question, à ce phare ténébreux blottit au plus profond de mon âme. Mais le reste de mes forces faisait front à un sommeil imminent, un rempart à la fatigue battit de toutes pièces par un courage des plus inattendus. Dans un élan de fébrilité, mes jambes me firent défaut. Si bien, qu’elles m’arrangèrent un rendez-vous forcé avec le sol, me prédestinant à une chute inévitable. La main de Miguel se durcit tendrement, comme pour me servir de parachute et ainsi m’éviter de subir les affres telluriennes. A mi chemin entre la terre et le ciel, une deuxième main agrippa délicatement mon poignet.

-M’entendez vous?

Si je l’entendais… Même au milieu d’un océan de bruit, sa voix glissait sur les flots sonores et parvenait à mes oreilles pointues. Seulement, mes lacunes énergétiques interdisaient les remouds de ma langue, ignorant la demande du jeune barde. D’une quiétude flegmatique, l’homme à la troisième jambe me porta secours, sans que je puisse comprendre une miette de ses propos. Redoublant de concentration, je fus perturbée par la mise en orbite de mon enveloppe charnelle. L’un de ces deux hommes me transportait, prenant soin d’éviter la marée humaine se dressant dans les étroites rues de Ra’sibe. C’était sans doute Miguel qui se chargeait de cette tâche, le second étant dans un âge pauvre en puissance physique… Une odeur réveilla en moi nombre de mauvais souvenirs. C’était l’odeur de ce met délicieux, cuisiné dans l’auberge m’ayant tendu la main pour me dépouiller davantage. Le rideau s’était baissé sur une altercation explosive entre le directeur et moi-même. Une scène à l’apogée d’une situation grotesque, résonnant comme une tragédie de bas étage. Le directeur se devait d’être rancunier envers ma colère, certes un peu exagéré. Le seuil de la porte franchit, l’on pouvait entendre ses hurlements retentir des kilomètres à la ronde… Les cris agaçant d’un homme prônant la dictature sans la moindre vergogne et qui nous aide à nous relever pour mieux nous aplatir. Loin de faillir à sa réputation, il m’accueillit sûrement avec une tête de déterré. D’un air satisfait, il posa les yeux sur moi comme pour se délecter de mon état lamentable.

-Je vois que tu abuses encore de l’aide de personnes généreuses sans rien leur offrir en retour… Vu ta posture, je présume que tu es en quête de repos. Mais il n’y pas si longtemps, tu as bafouillé les draps t’ayant réconforté et cela, en refusant de mettre la main à la poche. Je suis donc au regret de te dire qu’aucune chambre n’est libre pour toi… Alors maintenant, foutez moi le camp toi et tes copains !!

Etant trop exténuée pour répondre à cette désobligeante sérénade, mon attention se porta sur la suite des événements…
En effet, les soldats de fer vagabondaient non loin de l’auberge et se rapprochaient à grand pas.


Dernière édition par Ilona Macalaure le Ven 27 Aoû - 15:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyVen 27 Aoû - 16:37

[J'arrive j'arrive. au passage, n'hésitez pas à spamer zépharion si à un moment j'ai du retard, je ne sais pas pourquoi je ne vois pas toujours les nouveaux messages, quel que soit le compte que je prenne. -messages hs supprimés-]

Les soldats de la milice de Ra'sibe étaient très connus pour leur capacité à ne jamais rechigner sur le zèle. En effet, tout était bon pour se faire remarquer de ses supérieurs et peut être du coup, prendre un peu en grade. Les anecdotes sur certains d'entre eux en particulier, se comptaient en grand nombre, et les occasions de faire rentrer de nouveaux détenus dans des cellules pour prouver à des hauts gradés son "sens de la justice" ne manquaient pas; tout rentrait en ligne de myrrhe et pouvait servir d'argumentation : mauvaise démarche, race qualifiée de sombre, vêtements pouvant porter à confusion, etc etc...

Notre petit groupe cherchant à se réfugier dans une auberge était donc une cible de choix pour ces cuirassés en quête de médailles, surtout au vue des cris de l'aubergiste. Mais un évènement vînt bouleverser la trajectoire des gardes, ce qui les empêcha de les voir : en effet, un homme surgit au milieu de la place en courant, puis prit la forme d'un loup pour aller plus vite. Instinct sauvage de défense, qui était très mal placé à l'endroit où il se trouvait. Ses poursuivants, ayant vu la milice de loin avaient arrêté de le courser, et rangé les armes. Mais le pauvre homme-animal, dans sa panique n'avait plus rien vu de ce qui se passait autour. L'un des gardes, ne portant, contrairement au reste de la petite escouade, qu'une armure de cuir, psalmodia. La magie se fit ressentir, mais aucun rayon, ou jet ne sorti de ses doigts. En revanche, le loup se crispa, et sembla reprendre forme humaine de force, hurlant, ce procédé imprévu étant particulièrement douloureux. La troupe se rapprocha de lui, décidant de lui couper toute chance de fuite, leur pigeon était tout trouvé.

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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyVen 27 Aoû - 17:26

Miguel ne se pausa pas de questions et souleva vivement la jeune femme jusqu'à l'auberge indiqué pas l'homme. Avançant à la vitesse qu'il le pouvait avec la jeune femme, légère, dans ces bras, ils se retrouvèrent bien vite sur le seuil de l'auberge. Il avait prit habitude à se faire crier dessus en entrant dans un de ces lieux où il n'avait maintenant plus trop bonne réputation, et donc il ne prêta pas attention dans l'instant à l'acharnement de l'aubergiste contre la pauvre jeune femme, mais en effet. Découvrant enfin ce qu'il se passait, il se précipita de riposter comme il en avait l'habitude pour ces démonstrations de force:

- Eh oh, le vieux poivrot, si tu veux pas recevoir un poing sur ton front, tu vas te dépêcher de me trouver une chambre pour la demoiselle.

A voir le regard de l'homme, si sombre et hors de lui, il pensa que peut-être, il n'avait pas agit de la bonne façon, et décida de faire profiter les autres de sa prise de conscience alors que son corps criait à une attaque vive et précise. Prenant un regard abattu et désolé, il attaqua la suite de son plan d'aide pour jeune femme en détresse:

- Pardon, je me suis énervé, mais vous savez, la vie n'est facile pour personne ces derniers temps, les pressions que nous font subir tout ces gens deviennent impossible, et cette pauvre dame à besoin d'une chambre pour trouver repos, vous dites que la dernière fois elle ne l'avait pas payé, eh bien voilà l'argent pour une chambre, et aussi pour la dernière fois.

Le blond étala les cristallis sur la table, puis constatant le visage de l'homme à demi satisfait, il ajouta quelques pièces, après tout on ne sait jamais...

Soudain, les choses changèrent d'horizon, telle une vue nouvelle sur un point commun, un bouleversement résonnant dans le crâne du jeune Semi, les gardes se mirent à courir en pleine place derrière un loup, ou plutôt un Nalami... Sans réfléchir une seconde, Miguel déposa la jeune femme dans les bras de l'homme, puis se mit à courir vers le pauvre être cerné par les soldats. Il atteignit bien vite la place, fit un premier saut sur le bord de la fontaine, puis dans un bond immense, il atterrit enfin prêt du Nalami, il dégaina son épée, releva la tête et... et puis... et bien il constata qu'il était à son tour entourer de gardes aux ères cruelles, qui semblaient réellement fâché de sa prise de position.

Son corps criait déjà aux remords, maintes fois Miguel s'était battu, mais face à des soldats s'étaient du suicide réel, si l'on en tuait un, il y en avait d'autres qui revenaient, et encore, et toujours, ils vous traquaient jusqu'à votre mort, vous traitant de hors la loie. Le Semi ne pourrait plus jamais remettre les pieds à Ra'Sibe, plus jamais se pauser dans des chemins éclairés par la lumière, il devrait, s'il survivait, se cacher, mourant tristement chaque jour, puis il finirait dans une grotte Hermite, il se marierait alors avec un dragon, aurait des enfants quelques peu étranges venant de cette union et il finirait dans une famille tranquille et paisible, éloigné de tous, sans la moindre aventure qui puisse être.

NON, NON, il ne fallait pas, il était trop tard, il fallait foncer, partir avant qu'il ne soit trop tard, se rendre, s'expliquer, se...

- Si vous l'approchez je vous embroche les uns après les autres, l'on peu faire ça en douceur, ou à la manière forte c'est à vous de choisir !

C'était vraiment lui qui avait dit ça, alors qu'il cherchait du regard une autre possibilité plus favorable, il se rendit compte que sa voix ne pouvait avoir été imité avec une telle perfection. Les nouvelles options s'offraient à lui, le suicide, ou la mort au combat, dans ce cas, il n'y avait plus trop de choix à faire...
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyDim 29 Aoû - 16:27

Le dieu fut surpris de se retrouver soudainement avec la jeune femme dans les bras sans avoir pu réagir. Il la posa dans les bras de l'aubergiste en lui demandant de façon très courtoise d'avoir l'obligeance de la porter à la chambre désormais payée, et lui donna le colis encombrant.

Après quoi, il en vint à la place juste à temps pour voir le magnifique bond de cet homme. mais quelque peu suicidaire. Le Nalami avait mal choisi sa journée, et le Semi avait mal choisi son attitude. Ça l'amusait hautement, en vérité, et il s'approcha du cercle de garde, sortant ainsi du cercle soigneusement éloigné de "bonnes gens".


"Par les dieux, voilà une situation épique à conter!

Alors que la pauvre créature, terrifiée et traquée, commettait l'irréparable, le vagabond, empli de la lumière du courage, se jeta à ses côtés, le protégeant de son corps et de son épée.

Mais que pouvait-il faire, lui, l'homme simple, face à ces hommes si durement entraînés, ayant pour eux le bon droit et les armes pour faire régner la loi. La corruption faisait face à la valeur tout comme la force à l'inconscience, et c'est à ce choc des titans des idéaux que se jouait la présente bataille.

Y avait-il un espoir pour ce sauveur improvisé? Y avait-il une raison pour ces gardes enhardis? Seul l'avenir, bonnes gens, nous l'apprendra."



Fier de sa citation, il observa la scène.

[s'il se fait embarquer il ne se défend pas ^^ ]
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 30 Aoû - 23:03

Mes sens déclinaient comme si un lourd brouillard empêchait ma perception du monde. La fatigue étant à son paroxysme, je n’avais aucun moyen de convaincre ce requin de me laisser user de ces couches. Subitement, une pointe de colère fit jour dans la voix de Miguel. Une intonation digne des plus grands ténors dont la tonalité grave ne faisait qu'accroître le charisme de ce musicien accompli. Etant perchée dans ces bras, je puis ressentir quelques vibrations euphoriques comme si sa main s’apprêtait à décoller vers la figure du gérant… Mais ce monstre était intraitable, parlant le langage de l’or mieux que quiconque. Le barde avait lu en l’aubergiste, détectant les montagnes de cupidité dont les sommets s’étendaient aux delà du ciel. Après s’être très joliment confondu en excuse, il fit preuve d’un acte de générosité, me payant ma chambre sans compter. L’argent en main, le propriétaire devait être tirailler par la haine et l’avarice…
Tout d’un coup, je m’envola brusquement vers d’autres univers. Une seconde paire de bras vint prendre la succession de ceux de Miguel, promu à une tache sans doute plus sérieuse.. Et à peine mes valises défaites, que je fus envoyée à d’autres cieux. Les avants bras cadavériques de l’aubergiste devinrent un magnifique carrosse. Son conducteur se fit aussi doux qu’un poney, histoire d’honorer son titre d’hôte le plus aimable de Ra’sibe. L’assemblée de marches gravies, le revers de la médaille rattrapa la sympathie de son détenteur et le superbe carrousel humain fut évincé par un homme aussi abruti qu’une citrouille. Loin de m’allonger comme une princesse, il me jeta sur mon lit tel un vulgaire sac de farine, désireux d’exhiber son vrai visage. Pour parfaire le tout, il empêcha mon sommeil de sa simple présence et ne daignait prendre le large. Je poussa un long soupir, synonyme d’un désagrément accouplé à une déficience énergique.


-Tu veux que je m’en aille ? Je serai ravi d’exaucer ton souhait petite traînée… C’est ça, repose toi bien pendant que ton petit blondinet se fait massacrer par les gardes…

N’ayant pas senti le coup venir, mes oreilles n’en croyaient pas leurs yeux et furent tout de suite touchée par cette information. Miguel était dans une posture délicate, lui qui avait été si doux avec moi… Je me devais de lui apporté mon aide en guise de remerciements. L'hôtelier claqua la porte afin de m’embêter. Mais cette attaque perfide eut des répercussions inattendues. Elle m’extirpa de ma somnolence, me galvanisant à court terme. Je me hissa difficilement jusqu’à la fenêtre puis ôta la vitre de la trajectoire de mes flèches. Dans un instant de concentration totale, j’essaya de visualiser ces contenants métallisés et transforma mon arc en un ouvre-boite sans pitié.

-Miguel ! Bouge !!!

Juste avant cette pluie de flèches, je pris soin d’alerter Miguel par le biais de cris assourdissant. Une fois l’orage lancé, je m’abandonna aux forces titanesques m’attirant vers le berceau du sommeil…

[C’est la que je m’arrête pour ce Rp. Mon perso en a déjà trop fait alors un peu de repos lui fera le plus grand bien….]
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 30 Aoû - 23:35

[je me retire du sujet pour des raison visibles dans le flood. Bonne continuation]
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MessageSujet: Re: Liquidation de stocks d'une âme en peine   Liquidation de stocks d'une âme en peine EmptyLun 30 Aoû - 23:51

La pluie de flèches déversée sur eux, le garde-mage perdit sa concentration pour créer un bouclier invisible au dessus de leurs têtes évitant une mort inéluctable pour plusieurs d'entre eux. Le Nalamis coincé dans sa forme humaine redevint loup et attaqua le mage occupé par son bouclier de protection. Il s'agissait là du plus faible, du moins armuré, et les gardes surpris par cette diversion ne virent pas le coup venir. Des crocs canins se plantèrent dans la chair, tandis que l'animal utilisait tout son poids pour immobiliser l'homme au sol. Plusieurs flèches passèrent, l'animal fut blessé au dos, deux gardes également, l'un au bras, l'un à la cuisse. Et personne n'arrivait à déterminer d'où venait le sort... Miguel ayant été le premier à crier à l'injustice et à s'imposer en grand défenseur de l'opprimé fut catégorisé comme le forcené magique. Aussi alors que le blessé en cuir et le blessé de fourrure se battaient encore, les gardes valides accoururent vers Miguel, avec l'intention de le plaquer au sol, purement et simplement. L'homme au chapeau observant l'action ne fut même pas remarqué. Il n'était "qu'un élément de la foule comme un autre, qui clamaient selon eux les exploits des gardes".
Ceux-ci d'ailleurs attrapèrent le blond et à force de poings serrés et d'aide multiples parvinrent à le maintenir à leur merci et à l'embarquer. L'un d'entre eux revint à l'aide des blessés. Le mage s'en était sorti de peu, le nalamis s'étant échappé. Le garde blessé au bras aida simplement à porter de son côté valide le blessé à la jambe et en extérieur la situation se calma. Le tavernier bien que n'aimant pas la femme demanda à ce qu'on la rattrape pour la "jter" dans une chambre, qu'elle ne "salope pas l'ambiance de la salle." Elle serait fortement priée de partir rapidement aussitôt réveillée.


[Je clos donc ce sujet comme demandé]
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