Un ouvrage rare - La traversée des plaines de Sibera

[ suite du sujet Un ouvrage rare - Départ à l'écurie

Pour la suite du sujet, je pense qu'il faudra laisser un passage MJ à chaque tour ]

[ 16 Awÿn ]

Kairn n'avait clairement pas l'habitude des voyages. Il avait du lutter intérieurement pour ne pas devenir limite agressif. Il avait mal au dos et aux reins à force de chevaucher, il aurait donné n'importe quoi pour un fauteuil moelleux et un bon livre. La pause repas fut pour lui une véritable bénédiction, et s'il s'était montré assez antipathique durant le voyage, ne prenant la parole que pour donner sèchement des indications, il se montra bien plus calme et détendu une fois le pied à terre.

Le groupe s'était arrêté dans une des rares forêt de plaines, profitant de l'ombre des arbres en cette journée plutôt chaude. Le mage regrettait de ne pas avoir pris de chapeau. Miguel était allé chasser de quoi manger, et kairn apprécia pour la première fois sa compagnie, même s'il ne l'admettrai jamais. En l'attendant, il se contenta de lire un des livres qu'il avait emporté, un petit traité de magie spécialisé dans l'aéromancie.

Le groupe s'était mis en marche depuis quelques temps déjà, Clun marchait au pas, à pied, mais ses sabots, conservé sous sa plante des pieds lui permettait de progresser vite, alors que les montures des autres marchait d'un pas assez rapide, il se transformerait surement en une forme avec trois paires de pattes pour aller plus vite... Parlant de tout et de rien avec Miguel, car Clun avait placé sa confiance et sa principale sympathie envers le blond, quelle tristesse qu'un homme aussi intelligent et joyeux paresse simple et mélancolique. Lorsqu'ils ne parlaient pas, il regardait le paysage, et, quand il devint moins intéressant, Clun se mit à jouer avec l'eau sortit de la terre, il la modulait pour lui faire faire des mouvement fluides et légers en l'influençant de sa main libre. Il passèrent le gué du chateauclain, c'était une épreuve assez amusante pour le Lëanoz qui se fit à ce moment pousser sa deuxième paire de pattes, il passa aisément la rivière alors que les autres montures peinaient à lutter contre le courant, mieux valait l'utiliser. En fin de journée, ses pieds commençaient juste à rouspéter, il chercha dans les bois quelques rondins déjà tomber pour ne point gâcher d'autres arbres, ainsi que du bois mort et sec, la terre, elle, était assez seche pour ne pas tacher, Clun pausa donc son paquetage au sol puis répartit le bois comme l' exigeait la technique, c'est à dire en étages séparés par du petit bois, Lorsqu'il eu finit, il prononça un mot en pointant son bâton vers le fagot:

-Goueliadenn.

Et le feu pris. Il posa son manteau de voyage sur un des rondins, il y en avait deux plus une souche déjà présente dans le sol, maintenant habillé de sa vareuse brune et de son pantalon bouffant, il attrapa son arc et son carquois qu'il mit à la taille pour chasser le sanglier, même connaissant peu le rodeur, Clun savait qu'un suffirait. Il se glissa dans la forêt, pistant les traces, flairant, mais surtout écoutant, il pouvait repérer les retardataires du troupeau de "porcs sauvages", il trouva assez rapidement, trouvant deux jeunes sanglier, pas des marcassins, mais simplement des bêtes tout juste adultes, il banda son arc en glissant la corde dans l'empennage d'une flèche de bois seulement accompagné d'une plume de chouette, le coup ne siffla pas mais la pointe pénétra jusque au cœur, le liquide sanguinolent sortit de la chaire de l'animale et son compagnon s'enfuit en hurlant. Le Lëanoz mit un genou à terre et dépeça son gibier, et mit les abat dans un torchon, il sortit de son carquois un pot de gros sel, il l'ouvrit et en répandit sur les chaires, puis il fit un four à deux étages en prenant des pierres à peut près propres, il alluma un feu par magie, mais le modula avec son souffle avant de mettre les pièce dans le deuxième étage, il attendit une bonne demi heure en faisant une chasse fructueuse aux champignons pour retirer la viande non pas cuite mais tout juste fumée, pour pouvoir la conserver le plus longtemps possible, une petite semaine au maximum lors d'un voyage, cette technique avait été développée par le peuple Lëanoz lors de leurs pêches dans le nord et était sans aucun doute la meilleure, il lava les abat, mais beaucoup était bon pour les charognard car le tir de Clun n'avait pas été très habile, et le cœur était déchiqueté. Il pris le cadavre près à cuir sur ses épaules qu'il avait dénudé pour ne pas tacher sa chemise et mit dans un torchon les abats.

Il revenue au camps où Miguel cuisait déja sa bête, l'elfe lisait un livre sur l'aéromancie, chapeau le bibliothécaire: les théories et les pratiques contenue dans le livre avaient été contredites avant même que le livre soit publié, Clun déposa sa prise sur un des torchons près du blond ainsi que les abats, il lâcha ses flèches et son arc près de l'arbre où il avait déposé ses affaires, il se recouvrit le torse et lâcha un:

-je suis plus doué à la pêche...

Puis reremarquant le livre du mage, il trouva dans ses propres livres le seul grimoire qu'avait écrit le maitre de l'air, le grimoire de "Ar Nenv mistri", le "maitre des cieux", on l'avait appelé ainsi car c'était l'égal de Clun mais dans l'élément de l'air, malheureusement le livre était en Lëanoz, en "vielle langue", il s'assit sur le même rondin que l'elfe et il dit:

-Je sais que vous ne m'avez rien demandé maître elfe, mais je vous conseil ce livre, même les membres du cercle suprême ci réfèrent, et il contient aussi bien les bases que les spécialisations, mais il ne peut vous être utile en ce moment que si vous savez lire la vielle langue, enfin je puis toujours vous le traduire si cela vous intéresse, aussi j'ai cru voire, lors de notre première rencontre que vous vous intéressiez à la magie de l'eau, je pourrais forcément vous y être utile à vos souhaits...

Il laissa le pavé sur le rondin et se leva pour cuire ses champignon, se prendre un orage d'un névrosé qui ne comprenait surement rien au rapports socials ne l'intéraissait en rien.

Corum, durant tout le trajet, il était fatigué. Il s'était presque endormi sur son cheval et rendu dans les bois, il n'avait même pas commencé à chasser. Il aurait souhaité se rendre un peu utile pour le feu, il était contient qu'il était un phénix. Il s'imaginait se faire voler son travail par Clun. Mais il ne fallait surtout pas faire de lui un ennemi quand même. Pas pour ça. Sinon, il était allongé, accoté sur la souche d'un arbre. Il observait Ruzankairn et se demandait comment avait-il la patience de lire un livre en un temps pareil. Et quand le cerf vint lui conseiller un livre écrit en langue ancienne, il aurait pleuré s'il aurait vraiment accepté de le lire.

Corum se demandait pour la nourriture. Qu'est-ce que ça mangeait dans la nature, des oiseaux? Des verres de terre, et puis? Des... insectes? Il ne voulait pas y penser. Mais il devait. Le fynfrig ne se ferait pas d'illusions, les autres n'accepteraient pas aussi facilement de partager leur nourriture. Donc, il se leva et partit un peu plus loin dans la direction opposée des autres. Il rechercha dans le désespoir des verres de terre parce qu'il préférait ça que des insectes. Malheureusement pour lui, il n'en trouva aucun et dut aller à la chasse aux insectes. Il vit un mille-pattes ramper près de lui.

Corum l'aggrippa et l'avala tout entier. Finalement, peut-être n'était-ce pas aussi mauvais. Je ne vous raconterai pas le reste, mais en résumé il mangea six autres insectes. Il revint et remarqua que la nourriture serait bientôt prête. Il serait content si il pourrait en avoir un petit bout, juste pour enlever le goût. Peut-être n'était-ce pas si mauvais, mais c'était que ça ne l'était pas pour des insectes. Bref, il avait presque mangé à sa faim. Il reprit sa position de départ, celle allongée, et soupira.

Invité

Miguel cuisait tranquillement sa viande, fredonnant un petit air tranquille, car il aimait chanter. Le feu doux crépitait lentement, la viande cuisait avec son temps, se serait vite prêt !
Quand le blond vit Clun amené de la nourriture il fut heureux, car lors d'un voyage il n'y avait jamais trop de nourriture. Il voulut tout cuire en même temps donc il installa les pars du Lëanoz à côté des siennes. Il manipulait la nourriture avec un poignard dont-il avait prit soin de laver la lame avant l'utilisation, il avait entreposé un torchon sur une pierre à côté du feu et il entreposait au fur et à mesure les pars cuite, tout en prenant soin de fermer le torchon pour qu'elle ne soient pas refroidis.

Quand le semi vit le fynfrig partir à la chasse aux insectes il fut vraiment étonné, cet être préférait-il vraiment les fourmis au sanglier au champignons ?
Quand l'intégralité fut enfin prêt, le blond attendit que Clun entrepose ces champignons, puis le blond sortit de sa sacoche des coupoles, et il servit 4 pars, il mit dans chacune, des cuillères en bois puis donna bol à chacun de ces compagnons. Il s'installa tranquillement contre un arbre pour profiter de son doux repas et se concentrer en particulier sur les saveurs, douces, épicés, très agréables...

*Le bibliothécaire jeta un regard noir au leanöz qui avait osé l'aborder, et pire, le conseiller et lui proposer de l'aide.*

"Aurais-je, par mégarde, donné la moindre impression que je cherchait conseil ou professeur? Mettons les choses au clair, voulez-vous. Je ne vous aime pas, et je n'ai aucune raison de vous apprécier. Tout en vous, de votre odeur à votre attitude me déplaît et me donne parfois des envies de meurtre. Je préférerai avaler une mer d'immondices plutôt que de vous avoir pour maître. cela ne changera en rien le déroulement de cette expédition, mais je tenais à ce que vous le sachiez. Donc non, je ne veux pas de vos conseils."

*Il aurait pu en dire bien plus si Miguel n'était pas venu avec la nourriture, cuite dans les règles de l'art. Kairn se vit bien obligé de reconnaître que ce semi s'avérait utile et doué, une fois qu'il cessait de se battre pour un oui ou pour un non. Il se fendit même d'un remerciement en acceptant la coupole.*

Le Lëanoz goutta sa sauce, qui accompagnait les champignons, il rajouta quelques herbes et mélangea.

-Aurais-je, par mégarde, donné la moindre impression que je cherchait conseil ou professeur? Mettons les choses au clair, voulez-vous. Je ne vous aime pas, et je n'ai aucune raison de vous apprécier. Tout en vous, de votre odeur à votre attitude me déplaît et me donne parfois des envies de meurtre. Je préférerai avaler une mer d'immondices plutôt que de vous avoir pour maître. cela ne changera en rien le déroulement de cette expédition, mais je tenais à ce que vous le sachiez. Donc non, je ne veux pas de vos conseils.

Meriadec regoutta la sauce, elle était bonne, puis il pris une bouffé de sa pipe qu'il avait allumé un peu avant. Enfin il répondit calmement:

-Je vais simplement me faire le plaisir de répliquer car je m'en sent d'humeur, Vous ne me connaissez pas, mais moi j'ai déjà vu 100 hommes comme vous, Et je peux vous dire que la seul magie dans laquelle ils étaient valables, c'était celles de l'ombre, car il ne suffit pas d'accepter ce qui vous entoure pour maîtriser les quatre éléments, mais aussi de leur être utile, préjuger est souvent une habitude Lëanoz, mais j'ai l'impression que vous nous dépassez dans cet art.

Il tendit la main vers l'auge de l'elfe, mais ne continua pas, il leva la tête en le regardant d'un regard perceur, un de ces regards souriants qui mettent mal à l'aise, le plus impassible des soldats, il dit, dans ce sourire:

-De la sauce?

Corum était allongé et avait l'air endormi, mais il ne l'était pas. Il sentait la tension entre le Leanöz et l'elfe et sentait que ça tournerait mal, il avait l'intention d'intervenir jusqu'à ce qu'il lui propose de la sauce, ce qui était supposé alléger l'atmosphère. En fait, le fynfrig aimerait en avoir aussi.

[La réponse de Ruzankairn à Clun se trouvant ici]

-J'en voudrais bien, moi.

(HRP:sachez que je fais ça pour éviter d'attendre à mon prochain tour car je suis sûr que rendu là, le sujet aura dévié et je veux au moins qu'il prenne un peu de sauce^^)

Invité

Miguel à l'ombre profitait du temps, de chaque magnifiques chants d'oiseaux, il s'amusait à se les répertorié et à les identifié. Il gravait dans sa mémoire leurs couleurs, leurs beautés et leurs mélodies. Il mangeait calmement se concentrant surtout sur les saveurs, en mâchant avec délicatesse et en essayant d'attribuer un goût à une image raffinée. Mais le problème, lorsque l'on mange trop lentement, c'est que l'on se met rapidement l'eau à la bouche, et l'on ne tarde pas à finir son plat à toute vitesse, ce que fit le blond sans s'en rendre compte.

Il s'était déjà servit en sauce, et avait profiter de son plat, il lui fallait maintenant digérer tranquillement. Il s'approcha de son cheval et attrapa son lutiae avant de retourner sous son arbre. Il joua une petite mélodie calme et tranquille, un air de campagne... Il vit à peine la tension monté entre l'elfe et le lëanoz, qu'elle importance, si ils voudraient vivre il faudrait qu'il s'entendent un jour où un autre, *je prie Aube et Tinuwÿn pour que cela soit fait à temps !*.

Kairn n'eut pas la réaction escomptée par le "sourire" de clun. Lui même était passé expert dans l'art d'être désagréable, et n'avait pas les notions morales suffisantes pour se sentir mal à l'aise. Toutefois, il perça sans difficultés la tentative.

"Je n'ai guère besoin de préjugés pour voir en vous un parfait imbécile. Que vous soyez elfe, Leänoz, insecte ou dieu, vous resterez à mes yeux un parfait idiot. Mais je ne perdrai pas du temps à vous expliquer mon point de vue, pour peu qu'il vous atteigne. Nous n'avons que trop tardé. Terminons notre repas et reprenons la route, ça vaudra mieux."

Il se leva, frustré de n'avoir pu continuer sa lecture tranquille, et vint s'asseoir près du feu. Il ne pourrait pas lire, et l'intervention de Meriadec l'avait empêché de mémoriser les préceptes de base exposés dans son ouvrage, qu'il prit d'ailleurs soin de ranger consciencieusement dans son sac de voyage. Il s'adressa alors à Miguel, qui bien que semblant violent par nature, attirait un peu plus son intérêt.

"Vous semblez assez habile en cuisine, Miguel. Où avez vous appris cet art?"

Le bibliothécaire ne connaissait que quelques théories de base, de par son intérêt pour l'alchimie. Il avait conscience que les arts simples amenaient souvent à de grandes choses, et la cuisine, aussi bénigne semble-t-elle, ne faisait pas exception.

Il lança le bol de sauce à Corum de sorte qu'il ne se renverse pas, n'importe quel guerrier aurait pu l'attraper. Il se releva, tendit la main vers son bâton qui était posé par terre, ce dernier vint par magie dans sa main, puis Meriadec mit son manteau et se coiffa de son chapeau. Il huma brièvement l'air, sentant que c'était peine perdue d'être ou du moins de paraître agréable à ce névrosé. il fixa le feu qui s'éteignit d'un coup, sans répandre de fumé, il balaya l'air de son bâton, pointant le sol, un trou se creusa, répandant un peu de poussière dans l'air. Il poussa les os dans se dernier avec son pied, et referma l'ossuaire de la même façon dont il l'avait créé, puis il mit sa main au dessus, paume vers le ciel, la retourna rapidement et ferma son poing, le rouvrit, et enfin souffla dans sa pomme, répandant des débris d'os en poussières.

Il se mit en marche en disant pour lui même:

-C'est bien ce que je disait, pire que nous.

Corum goûta la sauce et il n'aima pas ça, mais il le cachait bien. Il aurait sans doute aimé ça s'il était encore Nalami. Il savait parfaitement qu'importe ce qu'il mangeait, il devait manger. Oui, bien sûr, tout le monde savait ça. Mais pour lui, c'était comme pas automatique. Il finit quand même son bol qu'il avait eut la chance d'attrapper précédemment et le déposa par terre. Il alla se retirer Deux ou trois mètres plus loin du campement pour s'étirer et se mettre en forme pour la journée qui commençait.

(Edit: Wah?! J'ai même pas remarqué...)

Invité

Miguel se leva, il se mit à regardé le ciel, chaque rayon de soleil indiquait le temps, le moment et les possibles intempéries, il le transperça de son regard habitué, puis conclut, que le soleil étant en son point le plus haut, il leur fallait partir à l'ombre, et maintenant, il dit à voix haute:

- Levons le camp, il ne faut pas que nous nous attardions si nous voulons gagné du terrain aujourd'hui.

Il connaissait le chemin à prendre, les semaines pourraient passés face aux pires malheurs, il était prêt et les attendait.

[Je propose que nous passions quelques jours pour ne pas à avoir à compté chacune des journées,...]

[ je propose une avance rapide de quatre jours, soit le temps nécessaire pour arriver dans la forêt d'Aldarion, en suivant la rivière. Je lance le nouveau sujet, chacun fera un petit résumé de ses ressentis du voyage ^^ ]

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