[Ouai Stevie Ray Vaughan ]

Le voyage avait été long, parfois lent, chaque jour puisant sa force dans l'attente du repos.Toujours en tête avec le Lëanoz, le blond avait déjà parcourut avec ces compagnons, bien plus de chemins sans troubles qu'il ne l'aurait pensé; les temps étaient-ils moins sombre qu'auparavant ? Si le semi semblait toujours être de marbre, à chaque pas, à chaque animal tué, à chaque chanson joué, à chaque respiration, Miguel restait à l'affut du moindre danger, prêt à dégainer son épée.

Le soir était temps attendu, les corps épuisés s'enfoncèrent dans les corps encore chauds de ce début de soirée. Machinalement, le blond partit à la chasse avant de préparer avec l'aide du Lëanoz le souper qu'ils dégusteraient. Il s'entendait bien avec ce dernier, plus sûr de lui que les autres. Quand Clun se mit à chanter après le repas, c'est avec un sourire, que le semi vint l'accompagner au lutiae, se réjouissant d'avoir un ami avec qui partager quelques notes. Jouant le même air, mais sur des tonalités différentes, les deux instrument résonnaient en choeur et en parfait harmonie avec l'acoustique de la clairière et celui de leurs voix qui se mélangeaient pour ne plus faire qu'un air bien connu des nomades.

Clun finit sa chanson sur un glisando suivit d'un intervalle d'une double octave dans un decreshendo expressif du calme qui régnait, le feu crépitait, et l'expérience télépatique de Corum s'était surement sentit au 3 killomètres à la ronde dans un endroit ou la magie était une chose bennine... Mais là, ouvrir un lien magique d'une telle intensité, c'était carrément dangereux pour la sécurité du groupe, surtout la nuit tombée. La guitare de Clun lévita en rétréssissant au dessus de sa main, alors que le Leanoz se levait du rondin de bois, il dit:

-Corum, ne refait jamais ça ici...

Il remit l'instrument à son cou et mit son haut, une sorte de vareuse brune... Il s'alluma une pipe, pris son bâton et continua:

-Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, je monterais la garde cette nuit, mais au cas où... Elcoadurc'h!

Une onde partit de son bâton et fit un cercle refermant assez étroitement le camp, si quelqu'un ou un monstre entrait dans le cercle, cela réveillerait les aventuriers, mais cela ne les protégait pas des annimaux ni des entités mystique... Le sort aurait été trop compliqué car la forêt d'aldarion est elle même une entité et que le moindre écureuil aurait réveillé le bivouac. Meriadec sortit une flasque remplie de chouchen, il en prit une gorgé, habitué à l'alcool, ce n'était pas ça qui le soulerait...

À la question de Ruzankairn, Corum devint blanc comme un drap. Il retourna lentement sa tête vers lui mais Clun l'interpella à temps pour qu'il n'aie pas à croiser le regard de l'elfe. Cela le frustrait de savoir que le Leanöz était capable de ressentir un pouvoir comme celui-ci. Il savait clairement ce qu'il avait essayé de faire. Dès lors il eut le sentiment que tout le monde était contre lui seulement parce qu'il avait fait quelque chose de mal. Meriadec était trop singulier à son goût, et nettement supérieur au fynfrig. Au moins, il se consolait en se disant que sa forcée était au combat, et non au pouvoir mental, mais ce qu'il venait de réaliser était extraordinaire, ou peut-être trop ordinaire.

-D'accord, dit-il en bégayant.

Ce qu'il venait de vivre le stressait trop, alors pourquoi ne pas s'y mettre tout de suite et essayer de s'endormir? Il se coucha sur le côté, prenant soin d'avoir la tête tournée dans le sens opposé du groupe. Cela prit au moins deux heures pour s'endormir. Il avait l'intention d'en savoir plus le lendemain.

[oulà attention avec les couleurs Clun s'il te plaît, j'ai eu un mal de chien à te relire sur ton premier poste. Sur ce, un peu d'imprévu par ici ne fera pas de mal :p ]

La petite manigance du Fyngrig avait déjà commis plus de dégâts que prévu. En sécurité dans leur "bulle", Clun, le mage le plus expérimenté du groupe pu rapidement sentir l'espace d'un instant une forte onde magique se propager. Kairn' quand à lui sentit l'océan se mettre en colère. Puis... plus rien, tout redevint calme. Trop calme. Plus la moindre trace magique. Les membres du groupe non spécialisés purement dans la magie quand à eux ne ressentirent rien de particulier.

Le blond s'interrompit de jouer, il alluma sa pipe, s'accouda contre un tronc d'arbre derrière lui et ce mit à sonder le visage du fynfrig, il y lisait la peur, le semi sentait un esprit mystérieux et malsain en lui, un esprit bien plus puissant que l'on aurait put le croire. Ces yeux bleus étaient grands ouverts, il traversait les voix impénétrable de l'esprit du guerrier pour pénétrer son esprit et comprendre la source de ces mots, il interprétait chacun de ces gestes, de ces gouttes de sueur. Miguel n'était pas doué pour les relations humaines, souvent lorsqu’elle avait lieux de devenir dérangeante, le jeune homme s'effaçais derrière le voile de son regard, et tentait de faire la seule chose dont-il était capable: sonder chaque être vivant.

Le Lëanoz avait dit qu'il monterait la garde ce soir là, pourtant, le blond ne se sentait pas âme à se reposer et il préférait chercher en son esprit un refuge dans la méditation. Le semi avait tenu à monter la garde pour à peu prêt chaque nuit qu'ils avaient passé, non pas qu'il s'en sente obligé, mais plutôt que voilà plusieurs années que Miguel n'avait pas eut de sommeil tranquille, lorsqu'il était en ville, il passait son temps à écumé les bars ou a gambader seul dans la nuit froide.

En dehors de Ra'Sibe, c'était le même topo, le semi ne dormait pas il restait aux aguets du moindre bruit. Ne voulant pas user de sa salive, et se morfondre en explications, le blond s'installa comme les autres, en position allongé sur le sol, pour sa part la tête reposé contre les lanières de cuirs qui lui servait de selle et recouvert d'un drap en tissus de soie, si propre aux elfes. Il ne trouvait pas sommeil en lui, les yeux légèrement ouverts il pebsait discrètement à un monde de paix qui règnerait dans la joie et le bonheur.

Le Semi étant loin d’être idiot, sentit une tension sur le regard du Fynfrig, elle se transmit bien assez vite sur le visage du Lëanoz, qui ne semblait non pas apeuré, mais plutôt surpris, il avait senti quelque chose de bien plus puissant que prévu. Que dire ? La nuit il ne fallait pas s’écarter dans des pensées mystérieuses, dans le doute ou la peur, le blond en avait déjà fait l’épreuve.
Il frémit à la simple idée de pensé à cette nuit si fatidique, il y a deux ans de cela, alors qu’il était encore si jeune, dans la profondeur des bois, et dans la sombre nuit des saisons froides. Il se mit à chanter calmement, à fredonner un air elfique, si apaisant, quasi inaudible et pourtant tel un ultrason il produisait un bien être invisible. Mais la vision dépassa le chant, et le Semi ne put s’empêcher de repenser à cette nuit froide…
Nous sommes dans un temps où le jeune Miguel, plein d’espoir commençait tout juste ces voyages, si jeunes il ne portait que de simples vêtements en toiles et avait encore les cheveux courts. Alors qu’il ne croyait qu’en la lumière Miguel vu la dance des morts. (Dance of Death- Iron Maiden)

« Laissez-moi vous conter une histoire à faire frissonner les os
A propos d'une chose que j' vue
Une nuit, errant dans les terres marécageuses
J'avais dû boire un verre mais pas plus
 
Je me promenais, savourant l'éclat de la lune
Contemplant les étoiles
Sans préter attention à une présence si proche de moi
Epiant le moindre de mes gestes
 
J'étais effrayé et je tombai à genoux
Comme si quelque chose m'avait précipité du haut des arbres
Je fus emporté dans un lieu impie
Et ce fut alors que je tombis en disgrâce
 
Puis ils m'invitèrent à me joindre à eux
A la danse des morts
Dans le cercle de feu je les suivis
Au milieu, je fus emporté
 
Ce fut comme si le temps s'était arrêté, j'étais toujours engourdi par la peur
Mais j'aspirais toujours à partir
Et le flamboiement du feu ne me blessa pas
Alors que je marchais sur les braises
 
Puis j'ai senti que j'étais en transe
Et mon esprit s'éleva hors de mon corps
Si seulement quelqu'un avait eu la chance
D'être le témoin de ce qu'il m'est arrivé
 
Et je dansais et je caracolais et je chantais avec eux
Tous avaient la mort dans les yeux
Des silhouettes sans vie, toutes étaient des morts-vivants
Elles étaient remontées de l'Enfer
 
Alors que je dansais avec les morts, mon esprit
Riait et me huait
Au-dessous, mon corps toujours animé ne cessait de danser dans le
Cercle de la Mort
 
Jusqu'à ce qu'alors, le temps parvint à réunir l'un et l'autre
Mon esprit reprit place dans mon corps
J'ignorais si j'avais été vivant ou mort
Lorsque tous les autres m'avaient invité
 
Par chance, à la suite, une bagarre éclata
Et devia l'attention loin de moi
Lorsqu'ils otèrent leurs regards de moi
Ce fut le moment de m'enfuir
 
Je courais comme un dément, plus vite même que le vent
Mais sans jeter de regards derrière moi
Une chose que je n'osais pas faire
Consitait à regarder droit devant
 
Lorsque tu sais que ton heure est venue
Tu es conscient que tu seras pret pour ça
Dis tes derniers au-revoir à tout le monde
Bois et prononce un prière en cette occasion
 
Lorsque tu es couché, ensommeillé
Lorsque tu es couché dans ton lit
Et que tu sors de tes rêves
Pour aller danser avec les morts
 
Lorsque tu es couché, ensommeillé
Lorsque tu es couché dans ton lit
Et que tu sors de tes rêves
Pour aller danser avec les morts
 
A ce jour j'imagine que je ne saurai jamais
Pourquoi ils m'ont simplement laissé partir
Mais jamais plus je n'irai danser
Jusqu'à ce que je danse avec les morts »

Cette chanson se répétait dans la tête du jeune blond, ces quelque vers comptaient son histoire, la seule peur de sa vie, peut-être la peur de la mort.

Le Lëanoz sentit l'onde mystique, le grand déséquilibre, que cela pouvait-il bien être? La puisance était si abstraite que Meriadec ne savait même pas si elle avait franchit le cercle magique, il se pressa laissant par terre le bout de bois qu'il taillait avec son couteau, il rangea son couteau et partit vers le campement, Ruzankairn était levé et semblait chercher quelque chose dans ses affaires, arrivant dans son dos, il lui mit la main sur l'épaule et lui chuchota:

-Vous avez sentit?

Voyant la sueur sur le front de l'elfe il continua d'un air soupçonneux mais un brin amusé avec une touche de folie:

-Vouliez vous prendre vos jambes votre cou, maître elfe? Si c'est le cas ôtez vous de mon chemin, votre vue m'en dégouterais...

Il se détourna de lui pour aller chercher quelque chose dans son sac, il en sortit un tas de chiffon, en les déballant, on put voire qu'il s'agissait d'une épée, et quelle épée! Son manche de beau bois, incrusté d'argent, d'or et d'émeraude reflétait une humilité riche, sa lame feuilleté et moyenne semblait pouvoir couper le fer, le sage l'empoigna et dit:

-Kaledvoulc'h, cela faisait longtemps...

Inutile de réveiller les deux autre, si le combat était nécessaire, ils se réveilleraient par le bruit métallique des armes, mais, voyant les yeux ouverts de Miguel, Clun lui lança un regard silencieux et lui désigna Corum qui dormait d'un sommeil léger, Plus rien ne se passait, mais Clun sentait une tension dans son esprit, quelque chose allait arriver, il le savait...

[hj : désolé pour le retard de réponse. Au passage, je n'ai jamais dit qu'il y avait plein de présences :p]

Une voix se fit entendre, une seule, murmurée, venant de nulle part et partout à la fois.
Ruzankairn n'eu pas le temps de fuir : le décor changea complètement.
Le ressenti de ce changement était étrange, comme un rêve, seul endroit connu ou il était aisé de changer aussi radicalement de paysage...
Le groupe qui était auparavant à l'air libre se retrouvait à présent dans une immense grotte, à la roche grisée-bleutée. D'étranges lueurs parcouraient les murs. En y regardant de plus près, on pouvait se rendre compte qu'il s'agissait là de simples champignons créant une lumière phosphorescente. Quoi que ce fut comme espèce, la lueur qu'ils dégageait était assez vive pour que l'on puisse voir devant soit. Plus un bruit, plus personne ne se sentait observé.

La salle dans laquelle ils se trouvaient était ronde, mais complètement naturelle apparemment. Cinq couloirs menaient vers des destinations inconnues pour le moment, le regard, aussi aiguisé soit il ne portait pas assez loin pour voir ces bouts de galeries, sans s'y enfoncer.

Chose beaucoup plus troublante en revanche, et beaucoup moins naturelle : toute magie était parfaitement et totalement enrayée en ces lieux. Quelque soit sa puissance, sa provenance, toute forme de magie avait disparu. Même les artefacts les plus perfectionnés n'étaient à présent que simples objets sans valeur, visiblement. Un lézard humait l'air avec sa langue sur un pan de mur, mais à l'intérieur pas un bruit.

[hj : concernant des compétences au niveau des sens aiguisés dans ce groupe (il me semble qu'il y en a qui ont une vue un peu plus perçante (à moins que je me trompe c'est possible) ) envoyez moi un mp si vous voulez que je vous décrive ce que vous voyez ou entendez et que vous ne voulez pas que le groupe sache. par contre dans ce cas, pour la vision ou des recherches de possibles pièges, de connaissances, etc, il faut que vous me disiez ou vous regardez. où vous vous concentrez.

Ah et inutile de dire que vous ne voyez pas de sortie^^" donc pas de rp de nouveau dehors hein? ]

Corum commençait un rêve où on l'attaquait de partout à coups de flèches, de lances, et d'haches. Sans savoir d'où les armes venaient, il devenait témoin du spectacle. Il assistait à l'horreur de voir son corps se déchirer, se faire transperçer et se mutiler. Puis il commença à pleurer tellement que toutes ses larmes étaient en train de le noyer lui-même. Le goût était salé et il détestait ça. Bientôt il sentit son corps s'affaisser et le guerrier songeait que c'était la fin...

...Jusqu'à ce que qu'il se réveille tout en sueur, prit en sursaut, l'humidité lui prenant à la gorge. Il n'ouvrit pas tout de suite les yeux mais après réflexion, il devait se demander pourquoi cet atmosphère humide était là. Il ne pouvait pas avoir de brume, ils avaient fait un feu de camp. La première chose qu'il vit en relevant ses paupières fut les milliers des petits champignons fluorescents partout autour de lui. Il se releva automatiquement, aggripant sa lance.

Les petites lumières tapissaient les murs d'une certaine grotte qu'il ne reconnaissait pas. C'était étrange comme lieu, c'était fermé et totalement différent feu de camp auprès duquel ils s'étaient installés tous les quatre. Il élimina l'idée que ce soit ses compagnons qui l'aient amené jusque là car il avait pu entendre Ruzankairn dire :« c'est vraiment de très mauvait goût. »

Cinq couloir s'offraient à lui, mais ce qui le tracassait le plus était de savoir par lequel de ceux-là il était entré. Tout cela n'était peut-être qu'illusion ou magie, mais il ne voulait pas émettre de fausse théorie sans avoir une version des autres. Lui n'étant pas un leader, il préférait laisser la tâche de prendre les décisions à un autre membre de son groupe.

Lorsque le changement de décor opérât, Clun se laissa faire, l'onde magique était trop dangereuse à contré, soudain plus rien, le fluide parcourant son corps et son esprit d'habitude en permanence avait disparut, plus de magie, une entrave? une annihilation? une absorption? Comment le savoir en l'absence total de magie, Clun était même incapable de percevoir l'énergie magique. Ruzankairn demanda si cela était un tour de passe passe de Clun, il répondit:

-Je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est...

Mais tandis qu'il parlait, sa voix s'aggravait, sur son corps poussait des poils blanc, il eut le temps de se dénuder car en l'absence de magie, le sort qui faisait que ses vêtements disparaissaient en peu de temps il devint un cerf blanc... Son arc, ses flèches ses vêtements ainsi que son épée, son bâton et la totalité de ses bagages mis a part ses amulettes et son écharpe accrochés sur un de ses bois. Le cerf fit signe à Miguel de mettre ses vêtements sur son dos, son sac en bandoulière autour de son cou et de prendre ses équipement...

[attention aux tours de jeu corum ^^ ]

Ruzankairn n'aimait pas du tout l'idée de se retrouver seul. Non qu'il appréciât la compagnie des mercenaires, mais surtout qu'il se retrouvait dans un lieu inconnu et dépourvu de son unique arme : l'Océan. Au vu de la situation, ses chances de survie étaient très minces.

"Navré de vous décevoir, Miguel, mais contrairement à vous j'ai l'esprit assez sain pour ne pas aller au devant de la "mort". Soyons réalistes, il n'y a que deux combattants, ici : vous, et Corum. Il semble que Meriadec ne soit pas en totale possession de ses moyens, quant à moi, je suis privé de la moindre o... "magie", donc inefficace en cas de danger.

Il serait sans doute plus sage que nous soyions par groupes de deux. Accessoirement, pensons à noter notre chemin d'une façon ou d'une autre. S'il s'agit d'un labyrinthe, il faut pouvoir revenir sur nos pas."

Hors de question pour lui de se passer de ses gardes du corps, qui étaient par ailleurs engagés afin d'assurer sa protection.

[tour à vide, continuez, je passerai lorsqu'il y aura de nouveaux détails à donner en fonction de vos actions, ou de votre avancement^^]

[Euh ouai mais c'est que ça fait beaucoup tout ça pour un gars bien chargé comme moi ! Je pourrais même pas bougé pour les combats, aucunes mains libres, pas un soupçon de place sur mon dos, et je te raconte même pas à la ceinture !! C'est que je suis déjà bien chargé, alors des choses encombrantes en plus...]

Miguel se retourna avança de quelque pas, il retourna la tête vers Corum et Kairn qui semblaient tarder à prendre une décision. *Ah ces gens des villes, ne jamais agir et toujours parler, parler*. Il était maintenant situé à une distance intermédiaire entre le cerf et les autres; il marchait tranquillement vers le Lëanoz tout en réprimant un franc sourire, comme pour *Ne mourrez pas trop vite !*.

Puis il s'engagea définitivement sur les pas de Clun, en faisant fit d'ignorer le vent glacé de l'étroit couloir rocheux. Les toiles d'araignées semblaient en permanence se soulever en relevant un nid de poussière avec elles. Sans dire mots, les deux compagnons s'enfoncèrent vers l'inconnu jusqu'à ne plus pouvoir distinguer la silhouette des deux autres. Les lumières se faisait de plus en plus rare, et sans rien dire, portant à son regard un air si sérieux, le semi courba les genoux, et se mit à rechercher les racines de bois tissés au mûr, il en arracha un gros morceau d'une trentaine de centimètre et d'un diamètre d'environ 3-4 centimètres.

Il se mit à balader sa main sur sa ceinture au niveau de la taille, dans le dos, il y reposait une petite pochette dans laquelle trainait quelques fioles de Razan, deux pipes et de nombreuses feuilles d'herbe à tabac. Il l'ouvrit délicatement, et en sortit une longue allumette. Il déroula un bout de l'une de ces bandes vertes sur les bras et le déchira, puis il entoura son bâton de la bande, pour enfin gratter une allumette contre le mûr, et enflammé le nouvelle torche. Le tissus rougit avant de s'embraser et de devenir une flamme. En un rien de temps l'on pouvait enfin distinguer les ombres environnantes ainsi que la couleur du plus petit des cailloux.

Bien qu'il n'y paraissait pas, Miguel pensait d'un œil, il était attentif au moindre mouvement au moindre son environnant, si son bras droit était courbé pour porté la flamme, sa main gauche était précieusement reposé sur sa garde elfique, un mauvais pressentiment le guettait.

[ séparation du sujet, je continue avec corum ici

Suite de https://lesterresinfinies.forumsactifs.com/le-sentier-f31/uor-passage-en-aldarion-miguel-et-clun-t355-30.htm#6367

Il est environ 11h30 du matin, Miguel et Clun attendent Kairn et Corum.

Meriadec soupira à l'air libre, il commença à se dégourdire les pattes en galopant lentement au alentours, il attendrait le bibliothécaire et le fynfrig ici, il regarda Miguel et lui dit:

"Voilà, c'est ici qu ça prend fin, c'était une belle aventure, chargée de mystère, et... Bien que ce soit superficielle, j'éspère que nous serons quand même payé! J'ai une ardoise comme on en a jamais vu à la taverne!"


Il regarda le ciel et le soleil, par tout ce déboussolement, il avait perdu le nord, impossible de deviner quelle heure était-il, et pourtant, loin d'être obsédé par le temps, Meriadec voulait savoir combien de temps ils étaient restés dans l'endropit mystérieux, il ne pensait pas être resté plus d'un jour, il incanta en tandant la main:

"Heurevezh"


Et le Triskell apparut, il était 11h30 du matin, et le nord était... Dans cette direction se dit le Lëanoz. Il repris à l'intention de Miguel:

"Je ne pense pas que nous ferons le retour ensemble, je dois passer dans mon domaine en aldarion pour conclure mes recherches sur ce livre."


Il regarda dans la direction de Ra'sibe, comme si la cité allait soudain surgire à ses yeux.