Le Lëanoz avait revêtu son habit de voyage, ainsi que son chapeau de sorcier de couleur gris. Lorsqu'il sortit de l'auberge après avoir été payé pour ses trois soirs de service, Il avait un papier dans sa main. Il parcourue une ruelle puis déboucha sur une rue plus grande, au bout, se trouvait l'académie. Il poussa la grande porte et alla dans la bibliothèque, dans une salle avec une baie vitrée un homme brun surveillait un miroir en recousant une reliure de cuir d'un répertoire des plantes aquatiques. Clun frappa deux coup sur la vitre, aucune réaction, il recommença un peu plus fort, et rien ne se passa, enfin, le sage leva son bâton et la vitre disparut après un bref murmure:

-Bonjour, excusez-moi, mais savez vous où puis-je trouver le dépositaire de cette annonce?

Il dit ceci en tendant le papier vers l'homme qu'il reconnut de suite, un elfe qu'il avait vu deux fois, une fois lors d'une course poursuite contre un elfe noir, la deuxième fois car il avait l'air hostile envers son ami Alexandra.

-Et, il ne semble toujours pas connaitre votre nom maitre elfe.

*Bingo, il avait déjà réussi à l'exciter un peu. Au moins un qu'il ferait courir encore plus que marcher.*

Je vous ai demandé un nom, pas un CV, monsieur le Leänoz. Sachez seulement qu'ici, vous êtes chez les humains, et non chez les vôtres. C'est donc aux coutumes de votre terre d'accueil que vous devez vous plier, et non l'inverse, si je ne me trompe.

*Malgré ce qu'aurait pu croire son interlocuteur, le bibliothécaire avait retenu les appellations du Leänoz dans les moindres détails, et avait aussi retenu les dates. Il devrait sûrement faire des recherches à ce sujet. Un être immortel, ou en tout cas extrêmement vieux, donc potentiellement intéressant.*

Et pour ce qui est du livre, je rappelle qu'une fois trouvé, il sera la propriété exclusive de la bibliothèque de l'académie magique de Ra'Sibe, et qu'il ne sera absolument pas accessible au public tant que son contenu n'aura pas été vérifié par un spécialiste, c'est à dire moi même, votre accompagnateur et chargé de cette mission, Ruzankairn.

*Il se plaçait ainsi un rang au dessus de ce prétentieux qui faisait ronfler ses titres à qui voulait bien l'entendre. S'il se gardait de le mettre en garde à ce sujet, c'était bien pour pouvoir profiter de ses connaissances à un moment ou à un autre. Mais en attendant, il s'agissait d'indiquer à cette erreur de la nature qui était le patron.*

L'herbe était belle, le temps prenait des couleurs verdâtres qui s'exposaient sous un doux soleil ardent. Cette verdure ne bougeait même pas sous la moindre brise. Il n'y avait, sous ce temps radieux, que les oiseaux qui
chantaient leurs bien-être, perchés sur les branches les plus fines,
qui ne se distinguent pas même d'un arbre succinct. Ils confinaient à
eux seuls le silence pour le rendre gracieux. En une journée si
agréable, le jeune Miguel de Cëderana aurait préféré faire preuve
d'indolence, mais cédant à ces obligations et engagements, il se
rendait à un lieu de rendez-vous défini auparavant...

n'avait prit connaissance de la quête que la veille, sur une affiche
exposé à une petite auberge d'habitués de Ra'Sibe. L'idée d'un nouveau
départ pour un voyage lui plaisait beaucoup, il se rendait donc à
l'académie signalé sa participation. Il avait plié bagages tôt ce matin
là, prenant la peine de se laver de prendre soin de ces armes et de ces
habits, et surtout de remettre ces armes en état de marche.

Il avait prit son cheval habituel et après l'avoir scellé, avait
strictement pausé deux sacs et une gourde sur le flan droit, et sa
lance, son carquois et donc son arc, ainsi que son épée fine et son
lutiae bien accroché à des sangles sur le flan droit de la bête. Il ne
gardait sur lui que son épée élfique, un poignard accroché à sa
ceinture dans le bas du dos, son bouclier lui dans son dos, et sa sacoche.

Il avait fait attention à faire retrouvé son chemin habituel à sa pipe, c'est à dire
dans sa bouche. A cheval, au pas, il avançait doucement d'un regard
neutre, se demandant les petites choses de la vie, comme si sa flasque
qui reposait dans sa sacoche était bien remplie à ras bord...

Il allait, à petit trôt, dans les rues bondés et étroites de Ra'Sibe, être à cheval donnait donc un grand avantage sur le rèste des passants qui s'écartaient d'un air affolé ou tout simplement énervé. Le blond, lui, profitait dans son animal rapide qui lui frayait un bon chemin pour contempler le ciel radieux que lui offrait sa journée.

Il s'arrêta devant l'académie, descendit de son cheval et accrocha les reines à un petit rondin de bois planté dans le sol. Ne perdant pas de temps, il entrait sans frapper, en poussant la porte du bras et en la laissant se claquer dérrière lui, il passait d'un pas rapide, bruyant, en tout cas bien trop sonore pour une calme bibliothèque. Ces bottes en cuir claquaient contre le sol rigide. Il arriva à une baie vitrée, où discutaient déjà deux personnes qu'il avait déjà vu, l'elfe noir qu'il avait mit à terre, et l'être étrange qui avait voulut intervenir, aucune importance... En regardant dans le vide, il dit:

- Je viens pour la quête du livre ma...ouai magique... (il semblait mâcher ces mots, il parlait rapidement mais ne trouvait pas les termes exact pour expliquer sa requête), à qui dois-je m'adresser ?, dit-il en regardant les deux personnes dans une vue globale...

[la vitre a disparut, je le rappelle...]

Elë a écrit:

J'effacerai ce post dès que Miguel l'aura vu

Clun a écrit:

Nan Parce que Clun post In rp

Clun se rendit compte qu'il parlait à un homme fermé, il ne protesta seulement avec un:

-Si je vous donnais un CV, vous n'auriez pas fini....

Puis il repris:

-Bon, nous partirons quand? et... serons nous seul où il y a t-il d'autre participants?

Puis le blond arriva, et commença à parler à l'elfe sans lui adresser la moindre salutation.

Se demandant par où commencer, Corum se cherchait de quoi s'occupper et découvrir sa puissance. Il se sentait très, très, très mal à l'aise. Il avait l'air d'être le seul fynfrig aux alentours. En plus de sa couleur rouge vif, il passait extrêmement innaperçu. Par raisonnabilité, il s'était décidé ne pas travailler en solitaire pour quelques temps, pour sa sécurité parce qu'il ne connaissait pas encore son nouveau corps. De plus, sa grosse lance était peut-être à la hauteur de sa force, mais n'était pas pratique pour se promener. Il devait la traîner partout, même à l'intérieur.

L'idée lui vint enfin. Il pourrait accomplir des quêtes d'équipe et comme cela ne pas compromettre sa vie. Il se visa un niveau de difficulté et commença à chercher des missions. Il en trouva une intéressante: rechercher un vieux livre dans des terres qu'il n'avait pas visitées. Il ne trouvait pas que la culture était importante mais il possédait une curiosité hors du commun. Il avait envie de savoir de quoi ce livre parlait, puisqu'il était si important de le retrouver. Il attendit quelques jours pour attendre pour qu'il soit sûr que des personnes s'y joindraient.

Il se sentait intimidé au plus au point. Ce corps le rendait inconfortable autant physiquement que mentalement. Il essayait de fuir au moindre regard d'une personne. Néanmoins, pendant son petit séjour à Ra'Sibe, il eut le temps d'estomper ce comportement. Il entra dans l'Académie et encore fallut-il qu'il fasse attention au plafond avec son arme. Il ne savait vraiment pas comment se débarrasser de cet handicap...Il y tenait quand même, à sa nouvelle lance.

Donc il entra dans le bâtiment et chercha à qui s'addresser. Il aperçut un petit groupe de personnes qui semblaient être de haute importance (je veux dire, qui n'ont pas l'air de simples paysans). Il s'avança vers eux et demanda:

-Hum, est-ce que l'un d'entre vous sait à qui aller parler pour les quêtes?

Il était trop mal à l'aise. Il regrettait d'avoir dit cela, sans raison apparente.

Ils se retournèrent et virent le magnifique, splendide et majestueux Corum.

[ je réponds sur ce coup-ci, après je propose de respecter l'ordre suivant l'arrivée des persos : Clun, Miguel, Corum, et enfin moi. ]

Kairn aperçut, au fond de la salle, l'homme oiseau aux couleurs bien voyantes. Comme la situation risquait de lui échapper, du fait que deux personnes déjà étaient contre lui, il décida qu'il vallait mieux ne pas trop le brusquer, d'autant qu'il n'avait déjà pas l'air dans son assiette. Il ignora les dernières paroles de l'humain, même s'il en gardait un goût amer, préférant garder sa revanche pour plus tard, et accueillit le Fynfrig de façon presque aimable.

"Nous ne voyons pas beaucoup de Fynfrigs par ici. A qui ai-je l'honneur?"

Il ne prit pas la peine de parler au nom du groupe, encore non formé d'ailleurs, tâchant ainsi de faire sentir aux deux autres qu'ils n'avaient que bien peu d'intérêt à ses yeux.

Clun se retrouva seul avec le semi qui semblait pressé, puis, le Lëanoz tendit la main en se présentant:

-Je suis le druide et sage Meriadec, quelle drôle d'elfe n'est ce pas?

Il attendait bien sur la présentation du blond...

- Oh eh bien, c'est toujours un plaisir de rencontrer des sages, répondit Miguel en serrant la main de l'homme et en lâchant une bouffée de fumé, c'est un elfe bien étrange oui, il n'a pas eut la chance d'apprendre les bases de la politesses à la naissance, un sourire se dessina sur les lèvres du jeune blond. Je crois qu'il ne faut pas nous énerver, il n'en vaut pas la peine. Alors comme sa vous-êtes un sage, un druide, mais je ne comprend pas du tout ce qu'un homme tel que vous vient faire ici... Gardez cela pour vous, sa na aucune importance.

Il se retourna vers la salle et il la prit en considération dans toute sa grandeur, les nombreuses ouvertures sur l'extérieur permettaient au soleil d'entrer, et de rendre un peu plus agréable cet endroit triste et sombre en temps normal. Le temps commençait à passer sans que le semi se sente vraiment compris et prit en considération, cela l'énervait intérieurement, alors qu'il consommait son herbe; son regard neutre cachait son émotion. Sa tête était maintenant tournée vers le ciel, ce bleu qui, à chaque fois que Miguel venait à le contempler pouvait le faire voyager au loin, il se mit à se souvenir des chamans rencontrés et de leurs ancéniement sur la patience.

C'était un peu son seul refuge pour qu'il ne saute pas de râge, attrappe l'elfe par la gorge (elfe qui discutait avec le fynfrig) il le serrerait bien par le coup. Le blond divaguait il se voyait maintenant tenir une épée et l'enfoncer avec un air sadique dans le ventre de l'elfe. Cette imagination lui permettait de garder son calme et sa sereinité dans la vraie vie, car rien ne pouvait se lire sur son visage impassible...

Alors que deux des trois s'éloignèrent un peu, le guerrier répondit à la question du bibliothéquaire:

-Je me nomme Corum. Tout seul. La mission dans laquelle je voudrais me lancer c'est la recherche d'un ancien tome. Est-ce qu'il y a déjà des participants pour cette quête?

La pression était bien trop forte. Il avait l'impression que tout ce qu'il disait ou faisait n'était pas correct. Il s'imaginait se cacher dans ses propres plumes pour éviter de se faire voir. Mais il fallait foncer. Dès qu'il partirait pour commencer la recherche, tout s'arrangera.

Clun pris en considération le semi, et lui répondit:

-Oh, si bien au contraire, un homme qui fumme l'herbe pourpre du Druide Laouig est un homme qui le connait, donc, soit vous avez sa considération, soit vous avez suivit son enseignement, C'est un bonne ami. En fait, je veux aussi participer à la quête car je veux le livre. L'elfe crois qu'il peut m'en empécher l'étude, mais on apprend pas au vieux singe à faire la grimace. Comment vous nommez vous?

Puis il pris sa pipe et l'emplit d'une herbe audorante, inspirant les côtes et la mer, c'était en fait une variété d'algue que Clun fumait en cet instant.

Bon, je croyais que kairn avais posté, pas grave, on va faire comme si.

Corum regardait un peu partout. Dans l'espérance de ne PAS croiser des regards. En fait, cet endroit calme était trop calme pour lui. Il n'avait pas remarqué que le bibliothéquaire le scrutait, mais il devait le sentir dans son inconscient. Certains peuvent ressentir ces choses là.

-D'accord. Le voyage commencera donc quel jour?

Il ne voulait surtout pas faire de gaffe. Cet homme avait l'air irritable et irrité.

[ yop, je reprends le tour normal ^^ ]

Kairn pouvait presque palper le malaise du fynfrig. En fait, il était inutile de tenter quoi que ce soit contre lui, sa simple présence semblait déjà faire son office.

"Ma foi, nous devrions rejoindre les deux autres personnes, devant mon bureau, pour en discuter. Il manque encore quelqu'un, mais je sais que son emploi du temps est particulièrement flexible."

Kairn avait l'intention de modifier un peu son attitude. Inutile de se mettre tout le monde à dos pour le moment, et il avait amplement cerné le caractère de chacun, même s'il lui restait sûrement encore des facettes à découvrir. De même, il allait devoir se protéger un peu. Il revint vers le groupe, ne prenant pas garde à ce que Corum le suive. De toutes façons, s'il n suivait pas, c'était qu'il serait incapable de faire cette quête.

"Je crois que nous sommes au complet, messieurs."

Il indiqua une baie vitrée en hauteur, qui se trouvait être le bureau où allait Kairn lorsqu'il voulait la paix.

"Je vous propose de me suivre là haut, pour que je vous explique les formalités du voyage. Je vous prierai seulement de respecter le silence de ces lieux, que chacun puisse se concentrer."

Il jeta un oeil à la vitre manquante qu'avait fait disparaître le leanoz quelques minutes plus tôt.

"Ah, et vous serez prié de remettre cette vitre à sa place. Le verre coûte cher, et je doute que vous souhaitiez en payer une nouvelle."

Sur ces paroles, il se dirigea vers l'escalier menant au bureau à l'étage. Nul besoin de s'assurer qu'ils suivaient, ils n'avaient guère le choix s'ils souhaitaient participer.

Clun répondit au Blond par un simple:

-Désolé je crois qu'on nous attends, Je m'appelle Meriadec, ou Clun, selon tes désirs, je crois qu'on peut se tutoyer.

Puis lorsque que l'elfe revint, il semblait de bonne humeur, enfin, il lui demanda de faire revenir la vitre:

-Ya

La vitre réapparut, et le groupe gravit l'escalier pour arriver dans la pièce réservée au bibliothécaire.

Clun écouta tout en regardant la bibliothèque, attiré par la curiosité de voir si les élève se foutait de l'elfe sévère, en voyant que c'était le cas, son sourire si malicieux se dessina en tre deux. faussettes. Puis, lorsque qu'il eu terminé, Clun répondit:

-Enlevez une part de moins, je suis moi même une monture, je ne mange que la nourriture que je me procure, c'est à dire, je ne veux pas vivre comme pensionnaire et enfin, lorsque je voyage, je dors à la belle étoile ou dans les auberges... Bien sur, je serai là au chant des oiseaux. Si je peux aider quelqu'un, matérielle, des choses comme ça?

Il demanda cela sérieusement, il voulait lire ce livre et l'étudier.