Tentative de traumatisme d'un demi-elfe [Fënyl - Elvir]

Luz sentit Elvir s'agiter sur son dos. Elle espéra alors que ses écailles ne l'avaient pas blessé pendant le décollage un peu brusque, dures qu'elles étaient. A l'origine, sûrement servaient-elles de merveilleux bouclier contre toutes armes blanches, le réel point faible physique des dragons si situant pile au niveau de la gorge...
Elle réfléchit rapidement et décréta que si Elvir avait réellement un problème, il serait venu de lui-même frapper à la porte de son esprit... Une fois de plus, elle tenta d'établir une connexion. Oui, la lumière de sa conscience et celle d'Ilmidya était bien présente, l'une juste derrière elle, l'autre voguant à ses côtés. Mais malgré tous ses efforts, une porte invisible lui barrait l'accès comme un mur d'acier, aussi insaisissable qu'un dragon amoureux...
Elle sentit Fënyl s'animer à son contact, un joli sourire étirant ses traits. Ah, qu'aurait-elle donner pour voir la tête que pouvait bien tirer Elvir ! Un nouveau grondement agita son corps, son rire étrange de dragonne aussi spontanée que l'étaient les questions dans son esprit. Il voulait voler ? Et bien soit, elle lui ferait voir les couleurs du monde !
Le semi-elfe passa dans son champ de vision et disparu aux côtés d'Elvir, sa voix parvenant sans peine à franchir le hurlement du vent :

- Elvir, Luz se demande comment tu te portes, elle n'arrive pas à entrer en contact mental avec toi et ne peux pas parler sous la forme où elle est.

Le rire lui revint. Ah nom d'un humain, voler devenait maladif à ce niveau d'hilarité là ! Depuis combien de temps n'avait-elle pas déployée ses ailes vers l'horizon ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas jouer dans cet océan de nuages qui semblait décidé à embrasser les cieux ? Une éternité, pensa-t-elle amer. Il fallait sérieusement qu'elle songe à s'y remettre si elle ne voulait pas devenir folle de plaisir à sa prochaine métamorphose... Être clouée au sol n'a pas toujours que du bon.
Elle sentit un regard amical braqué sur elle. Luz tourna la tête avec aisance, se basant dès lors sur le glissement du vent le long de ses écailles, la saveur du ciel sur sa langue et utilisant sa longue queue pourpre en guise de gouvernail, afin de se guider sans visibilité. Ses prunelles émeraudes rencontrèrent un Fënyl qu'elle n'avait encore jamais rencontré, volant avec grâce et légèreté à ses côtés.
Harmonie de deux êtres qui se comprennent... Elle le salua avec un respect sans fond pour tout ce qu'il était, appréciant la majesté de leur vol synchronisé. Oui, il n'avait vraiment rien à lui envier... Un grand demi-sourire pas très rassurant fendit le museau de la dragonne, une légère flammèche brûlant au contact de l'air. Fin de la pause repos. Elvir lui parlerait lorsqu'il le désirerait...
Ses ailes se tendirent vers le ciel, leurs fines membranes se tendant comme un cerf-volant, et d'un vif mouvement dû à ses puissants muscles, elle effectua un bond prodigieux vers le soleil brillant de mille feux. Elle montait. Rapidement.
Elle creva la surface de la nappe de nuages, loin, trèèèès loin au-dessus du soleil, replia ses ailes sur elle, tournant sur elle-même en une vrille parfaite, et se retrouva au-dessus du monde, là où seuls certains êtres doués de vols avaient suent comprendre la mélodie du vent...
Elle se stabilisa instinctivement, sa queue dansant dans le vide afin de toujours garder la meilleure aisance possible.
Ses prunelles tendues loin vers l'infini, le cœur vibrant dans chacune des parties de son corps, elle se sentait en vie. Terriblement en vie...
Ses compagnons sauraient-ils apprécier le ciel qui les portait ? Elle attendit patiemment qu'Elvir se manifeste et que le splendide faucon et le semi-elfe si particulier à ses yeux la rejoignent...

Elvir voulut répondre à Fënyl mais la dragonne qui le portait eu une nouvelle crise de rire, et Elvir dû se concentrer pour éviter de tomber. Il ouvrit toutefois son esprit, et comme s’il avait fait cela toute sa vie, il s’adressa aux deux personnes à ses cotés.

*Désolé, mon esprit renferme trop de secret pour laisser les gens y entrer comme ça.*

Il rigola en vrai et en pensée. Les gens la plupart du temps n’arrivait jamais à entrer dans son esprit, déjà parce qu’ils ne savaient pas le faire, et le peu qui y étaient arrivés… étaient morts. Il savoura le vent sur son visage, puis devint presque blême lorsque Luz décida qu’il n’était pas assez haut, elle enchaîna les vrilles, les virevoltes et autres cabrioles.

*Rejoins nooouuus…*

*J’arrive　!!!*

Luz se stabilisa et ils sentirent la pensée d’Ilmidya monter en flèche à leur coté, un bonheur infini de pouvoir enfin voler tout son saoul avec son ami et maître et des amis qui savaient voler. Elvir comme souvent quand Ilmidya ressentait un fort sentiment, l’éprouvait aussi, il était heureux, sans doute le plus heureux des hommes à ce moment, et il comptait bien garder ce souvenir encore longtemps après que ces deux nouveaux amis et lui aient pris des chemins différents. Il observa le ciel azur et l’immensité du ciel devant lui, il aurait tant voulu avoir des ailes et pouvoir voler de ses propres ailes, pour pouvoir à tous moments aller dans cet endroit accessible uniquement par les êtres ailés.

*Je crois que je t’envie Ilmidya…*

Il "parla" au trois en même temps.

*Je crois que je vous envie… Vous avez la possibilité de voler tout le temps… Et cet endroit… est magnifique…*

Sa pensée vibrait d’une reconnaissance et d’un bonheur indescriptible, il se sentait dans son élément ici, enfin en harmonie avec sa nature et avec la nature, une chose qu’il savait éphémère mais qu’il savourerait jusqu’au dernier moment. Une larme de joie glissa sur sa joue. Ilmidya l’a vit mais ne dit rien… Consciente de ce que ressentait Elvir, plus que les autres, car reliés à lui constamment et ça depuis 2 ans, plus quand on regardait ce qu’ils avaient vécu à deux et appris l’un sur l’autre…

*Je crois que je vous envie… Vous avez la possibilité de voler tout le temps… Et cet endroit… est magnifique…*

Cette pensée raisonna dans l'esprit de Fënyl, il comprit donc tout de suite qu'il s'adressait également aux autres. Il avait raison l'humain. Ils avaient de la chance de pouvoir voler tout le temps. Tout le temps, ça restait quand même à voir. Certes le semi pouvait voler longtemps, mais il lui fallait tout de même se reposer par moment.

D'ailleurs maintenant qu'il y pensait dormir de huit heures du matin à environ quinze heures ça ne lui faisait pas beaucoup de temps de repos, or il avait volé toute la nuit dernière pour remonter vers Sibéra, pour le moment il n'était pas trop fatigué, mais ça risquait de ne pas tarder, surtout qu'il n'avait pas encore mangé et manquait un chouillat de sommeil.

Il préféra donc ralentir son vol pour aller moins vite et donc ne plus avoir besoin de faire autant d'efforts.

Il se laissa porter par le vent et regarda les acrobaties de Luz, qui semblait folle de joie de voler, cela le fit sourire. Il décida de rester avec eux jusqu'au couché du soleil environ et ainsi il partirait lorsque la nuit le dissimulerait. Dans quelques jours il serait à Sibéra, pour essayer de voir si l'on avait besoin de ses services, peut-être les reverraient-ils là-bas, du moins Luz, car l'humain n'était peut-être pas capable de voyager aussi vite.

Il se laissa descendre jusqu'aux branches d'un arbre et s'y posa pour s'y assoir, il s'accordait ainsi une petite pose tout en observant Luz et Elvir qui semblaient beaucoup aimer voler, pour Elvir c'était presque comme s'il était dans son élément, ce qui amusait le semi.

*Désolé, mon esprit renferme trop de secret pour laisser les gens y entrer comme ça.*

Elle n’aimait pas fouiller l’esprit des gens ainsi. Certes, sa curiosité légendaire le lui avait maintes fois soufflé, mais jamais elle n’avait cédé. S’il y avait bien une chose sur laquelle elle se trouvait intraitable concernant les autres, alors c’était bien ce point que cela concernait... Comment, comment pouvait-on violer le territoire psychique sacré d’un être vivant, rien que pour en connaître les secrets ? N’était-ce pas plus simple de poser de bêtes questions ?
Elle aimait la liberté. Ne la prendrait jamais, jamais aux autres. Et elle n’appréciait pas vraiment de se voir obligée d’adresser mentalement la parole aux autres, sous forme draconienne. Généralement, il lui fallait alors une grande concentration pour se contenter de leur "parler", sans "voir" ce qui ne devait être vu. Comme une idée fixe qui vous torturez l’esprit en revenant sans cesse s’agiter sous votre nez... Non, elle ne devait jamais, jamais se placer dans l’intimité des autres. Pas sans leur accord, du moins.

*Je crois que je vous envie… Vous avez la possibilité de voler tout le temps… Et cet endroit… est magnifique…*

Cette réflexion la sortit de ses pensées comateuses. Elle releva les yeux vers l’infini qui s’étendait devant elle, un pâle sourire de dragonne faisant miroiter ses écailles. Oui, c’était cela, se sentir en vie... Exister enfin, à travers toute chose, savoir que l’on respirait et que l’on vivrait tant que cette simple vérité serait présente. Elle ne répondit mot, jugeant que seul le silence saurait faire honneur à ce qu’ils vivaient ensemble. Il y a des moments où la voix ne suffit plus pour exprimer les sentiments qui se bousculent à notre porte...
Sans même s’en rendre compte, bercée par l’amitié étrange qui les unissait, elle ralentit d’elle-même son allure se maintenant à la hauteur de Fënyl à une vitesse douce. Elle l’observa longuement de ses prunelles émeraudes, le simple bruit de leurs respirations mêlées et du chant du vent venant harmoniser leur silence. Elle nota la fatigue qui se lisait sans mal sur les traits du demi-elfe et eut l’idée spontanée de proposer une légère halte. Cependant, avant même qu’elle ne s’en réfère aux trois autres, il vira de bord et se laissa glisser dans le vent comme une plume, atterrissant en douceur sur un grand arbre dont les branches feuillues se tendaient vers les cieux...
Elle s’appuya sur son aile droite, tournant sensiblement sur sa droite en de grands ronds concentriques, veillant à ne pas trop se pencher pour éviter la chute à Elvir.
Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’elle s’était arrêté à cette rivière ? Pas mal, pensa-t-elle. Et son voyage était encore long... Les distances étaient nombreuses à faire, et les choses à découvrir innombrables. Elle avait encore tant à faire...

¤ Elvir, Ilmidya, je retourne vers la terre ferme. Il me semble que l’un de nous quatre semble avoir besoin de repos et de compagnie... ¤

Tout en douceur, elle replia ses immenses ailes et se fondit dans les mouvements rêveurs du vent, jouant avec la brise tel un ami de toujours. Elle parvint à se poser dans une petite clairière sans trop de dégât pour les arbres environnants, pas très loin de la rivière qui leur servait de point de départ, juste à côté de là où Fënyl se trouvait. Comme précédemment elle ouvrit son aile droite sur le sol afin d’ouvrir une rampe de sortie à celui qu’elle portait...
Elle attendit patiemment qu’il descende et appela son pouvoir, son immense silhouette aux couleurs fantastiques disparaissant dans un nuage de fumée argent pour laisser place à la jeune femme qu’ils connaissaient bien...
Luz se passa une main dans ses longs cheveux flammes en désordre. Elle ferma les yeux. S’imprégna de la vie... Et murmura alors de manière cependant audible :

" Il est venu le temps pour moi de m’en aller. Je n’ai que trop tardé ici... Et j’ai encore beaucoup de chemin à faire, d’êtres à rencontrer, de choses à voir... "

Elle eut un fin demi-sourire candide, une merveilleuse lueur pétillant dans son regard.

" Je vous remercie pour ce merveilleux moment passé avec vous, il sera un souvenir cher à mes yeux. Si l’avenir nous le permet, peut-être même nous croiserons nous à un instant donné, dans d’autres circonstances, avec une foule d’autres et nouvelles histoires à nous conter ! "

Avaient-ils une famille qui les attendait quelque part ? Des proches qui les aimaient et priaient chaque jour le ciel afin qu’ils ne leur arrivent rien ? Un endroit où retourner lorsque le chagrin et l’envie d’abandonner les saisissaient ? Elle espéra que oui au plus profond d’elle-même. On ne devrait jamais être seul face au monde. Face aux autres...

[Hrp : Je partirai à ma prochaine réponse. ^^]

Elvir vit Fënyl descendre et se poser sur les branches d'un arbre, Il fut un peu déçu il pensait qu'il allait voler encore à quatre un petit peu plus, puis Luz annonca qu'elle descendait et là ... Elvir comprit mais était quand même très déçu. Il attendit que Luz se pose et ouvre son aile pour descendre, et une fois sur la terre ferme, il alla parler quand Ilmidya l'interompit et se posa sur son épaule.

*Je suis fatigué...*

Elvir sourit, c'était vrai qu'Ilmidya finissait par être fatiguée quand l'energie d'Elvir commençait à diminuer, et là ce fabuleux tour dans les airs l'avait vider. Ilmidya disparut donc dans une lumière blanche. Juste avant il y avait un dragon, un semi, un humain et un faucon, à ce moment un nuage argenté, un semi, un humain et une lumière blanche, juste après une humaine, un semi, et un humain... enfin en apparence...

" Il est venu le temps pour moi de m’en aller. Je n’ai que trop tardé ici... Et j’ai encore beaucoup de chemin à faire, d’êtres à rencontrer, de choses à voir... "

Luz annonçait son départ, et Elvir put lire dans les yeux de Fënyl que lui aussi n'allait pas tarder. Un silence suivit puis Luz déclara que ce moment avait été fabuleux et qu'elle esperait qu'on se revoie. Un silence presque pesant s'installa enrte les trois amis.

"Je... vous remercie pour ce merveilleux moment... J'espère moi aussi que nous nous reverons... dans d'aussi bonnes conditions... enfin sans la méfiance d'au début."

Elvir sourit au souvenir du début de leur rencontre.

"Et avec des vêtements.... Je vous souhaite un bon voyage, sans emcombres... à moins que vous ne les cherchiez."

Elvir spontanément, dans un geste purement humain et pour certain stupide, embrassa (dans le vrai sens du terme, c'est à dire fire un calin, mais embrasser c'est plus classe xDDD) Luz, puis se tourna vers Fënyl et lui prit la main et la serra chaleureusement.

"J'ai été heureux de vous rencontrer... moi je vais rester dans ces contrées.. j'ai encore quelques petites choses à faire..."

*Genre t'entraîner...*

*Genre ça ouais...*

Luz descendait également vers le sol, elle se posa en douceur, ainsi donc ils disaient tous au revoir. Dommage ils étaient sympathiques, mais peut-être se rentrouvraient-ils. Ils dirent chacun leur tour au revoir. Fënyl descendit au sol et se posa tranquillement devant Luz et Elvir.

Au revoir, j'ai été également très heureux de vous rencontrer. J'espère vous revoir un jour, je suis sûr que nos chemins se croiserons une nouvelle fois. Je vous souhaite bonne continuation et que la chance vous permette d'accomplir ce que vous souhaitez.

Il s'inclina légèrement. Il était temps de partir, oui temps de dire au revoir. Il finissait par avoir l'impression de ne faire que ça, rencontrer des gens et leur dire au revoir. Bien sûr certains au revoir étaient plus difficiles, d'autres non. Celui-ci l'était quelque peu, car l'inconnu les attendaient à présent chacun.

Est-ce qu'ils avaient quelque part où rentrer, quelqu'un qui les attends? Il l'espère pour eux, car lui a tourné depuis longtemps le dos à son foyer et n'a pas envie d'y retourner, cela simplement parce qu'il ne voulait pas voir combien le temps avait passé. Quelques années déjà, si ça se trouve ses parents n'étaient même plus au même endroit.
Et puis peu lui importait, maintenant sa « maison » était sur les routes, ses amis étaient les animaux et ses connaissances de voyage. Et puis parfois dans quelques villes comme Sibéra on le connaissait on l'attendait. Oui surtout les enfants qui aimaient les histoires qu'il racontait sur les légendes qu'il entendait. Ils aimaient les petits tours de magie qu'il faisait pour les amuser. Fënyl aimait les voir s'émerveiller devant quelque chose qui pour lui est devenu presque naturel à faire comme de respirer. Il allait bientôt les voire ses enfants d'ailleurs et les petits chenapans savent qu'il va bientôt venir pour leur raconter des histoires.

Il sourit aux nouveaux amis qu'il s'était fait, certain de les revoir un jour.

Bientôt, ils furent à nouveau tous réunis dans ce semblant de clairière improvisée. Ce n’était pas un adieu, juste un au revoir, comme on dit !
Ilmidya vint se poser de sa grasse habituelle sur l’épaule de son compagnon, ses plumes brillants de cet éclat inimitable que projetait le soleil couchant sur toutes choses... Sûrement se parlèrent-ils mentalement car leur attitude se changea soudain en un accord tacite, une décision prise évidente. Il était temps de partir pour tout le monde...

- Je... vous remercie pour ce merveilleux moment... J'espère moi aussi que nous nous reverrons... dans d'aussi bonnes conditions... enfin sans la méfiance d'au début.

Un sourire spontanée revint sur le visage de la dragonne à ce simple souvenir. Ah oui, c’est vrai qu’ils avaient manqués de s’étriper au début... Elle songea avec une légère déception que si cela avait vraiment été le cas, peut-être aurait-elle enfin pu connaître les propriétés combatives du faucon, alliées au pouvoir de son ami. Mais bon. Elle n’était pas fan non plus des massacres !

- Et avec des vêtements.... Je vous souhaite un bon voyage, sans encombres... à moins que vous ne les cherchiez.

Elle rit avec bonne humeur, les accents cristallins de sa voix musicale résonnant dans la paisible forêt qui les entourait. Bon d’accord, elle n’avait pas assurée sur ce coup... Pourquoi diable les Hommes avaient-ils donc tant besoin de leurs vêtements ? Elle se rectifia immédiatement, repensant instinctivement à Lyam, en plein hiver, malade comme un chien. Avec ce qu’ils avaient sur les os, mieux valait leur éviter la syncope.
Elvir fit alors un geste qui eut le don de la déconcerter un temps, peu habituée aux effusions sentimentales. Généralement, les gens évitaient de s’approcher d’elle. De la toucher. Ce genre de truc quoi... Une histoire d’ambiance ou de pressentiment sûrement. Mais là, sans une once d’hésitation, ses bras vinrent enserrer les épaules de la dragonne, la serrant brièvement mais chaleureusement contre son corps. Ses habitudes revinrent d’elles seules. Luz réagit enfin et rendit bien volontiers son accolade au jeune homme, posant sa tête sur son épaule dans un geste tout à fait amicale, un doux sourire sur le tracé de ses lèvres. Il l’embrassa sur les deux joues et se dégagea pour aller serrer la main de Fënyl, comme le symbole d’un pacte d’amitié. Ah les hommes et leur foutue virilité !

- Au revoir, j'ai été également très heureux de vous rencontrer. J'espère vous revoir un jour, je suis sûr que nos chemins se croiserons une nouvelle fois. Je vous souhaite bonne continuation et que la chance vous permette d'accomplir ce que vous souhaitez.

Bon et bien au moins, ils étaient tous d’accord sur un point : ils étaient destinés à se rencontrer à nouveau ! Elle s’avança à son tour vers Fënyl, se mit sur la pointe des pieds, et déposa un baiser sonore sur la douce joue du demi-elfe. Elle lui offrit un merveilleux demi-sourire très craquant, salua de deux doigts sur la tempe et s’évapora parmi les murmures des arbres et des oiseaux, comme si elle n’avait jamais existé...

Elle revint à la rivière, attrapa son arc et son carquois qu’elle plaça aussitôt dans son dos dans un geste fluide que confère l’habitude, et se tourna vers l’infinité des cieux, un cris muet en son être tout entier...
Elle avait la vie devant elle. Des gens qui comptaient à son cœur. Une demeure où revenir...
Elle s’élança tel un feu follet, le mot liberté gravé dans son ombre...

[Hrp : Pour ma part, RP terminé. Je vous laisse donc tous les deux en tête-à-tête. ^^]

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