Tissey se tenait debout sur la pointe d'une falaise... Elle regardait ce paysage grandiose qui s'offrait à elle... Le vent caressait son doux visage et faisait voltiger ses magnifiques cheveux blancs, onduler sa robe de soie blanche dans un souffle doux et enivrant... De ses grands yeux bruns sombre, Tissey scrutait lentement chaque vague, chaque creux, chaque parcelle ce monde qu'elle ne connait que trop peu... L'Océan... Étendue d'eau invinsible, indomptable... Infinie... Si calme et pourtant délicieusement dangereuse... .
Tissey finit par s'assoir, laissant ses jambe pendre dans le vide... Devant elle, l'Océan bleu s'étendais au delà de l’horizon, là ou le regard se perd... Comme un rêve que l'on ne veut quitter et qui pourtant disparaît sans qu'on puisse le retenir, ne laissant derrière lui qu'un songe, un souvenir, un espoir... l'Océan avait le même effet sur l'esprit insondable de Tissey... Lui n'était régit par aucune lois, elle non plus... Lui ne pouvait pas mourir, elle si, et ça lui faisait ressentir une sorte d'injustice... Et ça lui faisait peur.
Le soleil était partit se réfugier dans les bras de l'horizon, et laissait le ciel violacé frotté de poudre d'or... Sans une ride, sans un frisson... Lisse, luisant encore sous le jour mourant... .
Tissey était émerveillée devant ce magnifique spectacle... Elle voulais aller plus loin, découvrir toujours plus de chose... .
Tissey emplit ses poumons d'air marin, admira une dernière fois l'Océan avant de se lever... Elle s’en aller, s'enfonçant dans un petit bois qu'elle avait traversée pour pour atteindre son petit paradis improvisé... Elle avançait entre les arbres et les buissons, enjambant les cadavre recouvrants le sol habillé de rouge avec un large sourire de satisfaction. Ces corps mutilés étaient ceux de brigands, croyant qu'une jeune fille à l'aspect fragile pourrait être un revenue d'argent facile, hors, la jeune fille en question ne leur laissa même pas le temps de s'expliquer ni même de s'approcher, et les tua sans faire vraiment attention... Par simple envie, ils aurait pus demander leur chemin, elle les aurais tués quand même... Le carnage avait était court, mais particulièrement sanglant, et l'herbe s'était souillé d'un liquide pourpre... Ce spectacle la rendait euphorique, son corps respirait la folie et la cruauté, elle jubilait de les avoir massacrer, un à un... Se léchant doucement les lèvres, Tissey partit sans jeter un regard en arrière... Un sourire terrifiant figé sur son visage... Elle leur avait hottée la vie, comme ça... Par simple plaisir... .