2 Octÿn

La journée s'annonçait des plus magnifique. Le soleil caressait avec beaucoup d'amour le sable fin et cette grande étendue bleue qui pour remercier l'astre doré offrait avec bonheur des reflets de diamant plus brillant les uns que les autres. Une légère brise s'élevait de temps à autre soulevant la chevelure bleu-nuit de la ravissante Eléra.

La jeune fille avait l'impression de se retrouver chez elle, elle avait l'impression que bientôt apparaîtrait ses parents volant dans le ciel d'azur. Elle souriait, elle se sentait bien, prit d'une grande euphorie, elle se mit à courir comme elle faisait étant petite, ses pieds touchant l'eau qui venait se perdre sur la plage. Cette douce fraîcheur fut la bienvenue pour elle, bien qu'elle ait l'habitude de la chaleur, la jeune fille remerciait mentalement l'eau qui semblait avoir comprit qu'elle avait besoin de cette douce caresse.

Elle arrêta de courir au bout de quelque minute, essoufflée, riant de bon coeur de tout ces souvenirs qui la submergeait. Comme c'était bon de se sentir libre, de sentir que la liberté vous ouvrez les bras et vous enlacez avec tant d'amour et de douceur tel une mère qui bercerait son enfant pour partageait son bonheur et son amour.

L'enfant de la liberté. Voilà comment elle s'était toujours désigné, elle se souvient encore du rire de ces parents quand elle disait cela. Les dragons étaient un peuple fier et libre, sage mais aussi respecté de par leur mystère mais aussi de par leur bon sens au fur et à mesure de leurs années de vies.

Eléra s'arrêta regardant l'horizon, mettant son bras au-dessus de ses yeux afin de ne pas être dérangé par le soleil. Elle ne cessait de sourire, une joie et un bonheur sans pareil s'empara d'elle à tel point qu'elle se mit à danser. Son corps faisait des vague pareil à la mer, elle tournoyait, faisait des sauts afin d'exprimer toute sa gratitude à la vie pour être là aujourd'hui.

Son chant résonna alors accompagnant la mer qui lui poussait depuis un petit moment la chansonnette comme si cette dernière était tombé sous son charme. Après tout l'océan l'avait vu grandir et s'épanouir devenant ainsi une magnifique dragonne ainsi qu'une belle humaine en pleine santé.

Danser et chanter avait toujours été sa plus grande passion depuis qu'elle avait vu une humaine montrer ces talent d'artiste sur la grande place de Ra'Sibe. Eléra était comme fasciné, elle se souvient encore qu'elle avait serré la main de son père et de sa mère lorsque cette dernière se déhanchait, souriante et belle sous un magnifique soleil. La brise semblait la portait comme un oiseau, ces cheveux volant aux quatre vents. Ce jour-là, elle s'était : "Je veux devenir comme elle".

Ces premier spectateurs furent ces parents qui regardait d'un oeil émerveillé leur petit fille danser tout en chantant un air qu'elle avait elle-même crée et des paroles qu'elle avait même composé, douce et chaleureuse à la fois semblant atteindre leur coeur au point de faire perler des larmes de bonheur à leurs yeux.

Eléra continuer de faire exprimer son corps ainsi que chanter son doux chant sans faire attention à ce qui l'entourait. en cet instant, elle se sentait seule au monde face à la mer qui semblait se réjouir de ce spectacle si rare et pourtant si beau.

Devant la mer, elle levait ses bras gracieux et mâte et lui parla.

- Enlace-moi de ta douceur, chante-moi cette douce mélodie à laquelle tu ma bercé depuis mon enfance.

Ces mots furent dis dans un murmure doux et chaleureux que seul ce magnifique océan pouvait entendre. Un secret partageait que par eux seul.

Le chant s'arrêta peu à peu, le bruit des vagues envahissait davantage le coeur de la jeune femme. Elle fermait les yeux essayant de ne faire qu'un avec cette mélodie qui la tant de fois inspirait. C'était sa source, c'était celle qui lui montrait les plus belles danses, celle qui lui faisait entendre les plus belles mélodies dont elle ne pouvait plus se passer. Portant une main à son coeur, Eléra essayait de déchiffrer les paroles que la mer semblait vouloir partager avec elle, le vent, lui, caressa sa peau douce et mâte tout comme les rayon chaud de l'astre doré qui montait peu à peu dans le ciel. Elle souriait.

Un éternuement s'éleva dans l'air brisant ainsi le contact spécial qu'il y avait entre eux, Eléra se retourna balayant la plage de son regard bleu semblable aux eaux si clairs de l'océan. Mais elle ne vit rien. Aurait-elle imaginé ce petit bruit à peine perceptible ? Peut-être, en tout cas, elle ne le savait pas. Elle regarda encore et encore aux alentour mais elle ne voyait toujours rien pourtant son instinct lui disait que quelqu'un était ici, non loin d'elle à l'observer, elle ne sentait aucune mauvaise intention venant de cette personne.

Elle décida de s'asseoir se disant qu'elle finira bien par apparaître, reportant sa totale intention aux spectacle qui s'offrait à elle, des dauphins sautait à l'horizon, s'amusant de bon coeur, ils semblaient lui dire bonjour invitant la jeune femme à les regarder davantage. Eléra se rappela à cet instant les histoires que sa mère lui contait lorsqu'elle n'était qu'un petit dragon. Celle des des filles de la mer, moitié femme et moitié poisson qui chantaient et dansaient avec les dauphins dans une valse infinie. Comme elle aurait aimait être une fille de la mer, être dans l'eau, monter sur un rocher au milieu de l'océan pour profiter de la caresse du soleil.

Eléra savait que la personne était toujours là à la regarder, une idée lui vint alors à l'esprit. Taquine et enfant comme toujours, elle se leva, se dirigea vers la mer et plonge dans l'eau toute habillée. Elle nagea un peu plus loin sans refaire surface, habitué à retenir sa respiration assez longtemps. Un peu plus loin, caché entre des rocher proche de la rive, elle sortit tombant pile poil derrière l'inconnu qui semblait regardait l'endroit où elle était quelque minute auparavant. D'un pas furtif, se retenant de rire, elle s'approcha puis d'une voix enfantine accompagné d'un magnifique sourire, elle dit.

- Coucou !

Ses vêtements étaient mouillée lui collant à la peau, des gouttes perlaient de ses cheveux bleu-nuit à son visage. Mais elle s'en fichait, elle voulait savoir qui la regardait depuis un moment sans pour oser se montrer à elle.

Eléra n'avait pas pu s'empêcher de faire cette petite plaisanterie. Elle a toujours été aussi joueuse depuis toute petite, elle n'avait pas pu s'en empêcher. C'était son côté enfantin dont elle ne voulait en aucun cas se débarrasser, chez elle, il était bien plus prononcé que chez les autres femmes ou dragonne.

Elle continuait à lui sourire en le regardant mieux, son regard était un rouge très profond semblable à des roses rouges, sa longue chevelure blanche presque d'argent miroitait comme des milliers d'étoiles. Pour la jeune femme, c'était bien la première fois qu'elle voyait un homme comme lui, sa peau était beaucoup plus clair que la sienne, la jeune femme avait l'impression que le soleil ne le caressait pas comme elle pour lui offrir une belle couleur brune. En même temps, peut-être qu'il ne passait pas autant de temps qu'elle au soleil.

Eléra poussa un petit cris de surprise, l'inconnu avait perdu l'équilibre et l'entraîna avec elle dans sa chute, la jeune femme ferma les yeux instinctivement puis sentit quelque chose de chaud et de doux sur ses lèvres rosées. Ouvrant les yeux, elle constata avec étonnement que lors de la chute, leurs lèvres s'étaient touchés. Eléra en rougit de gêne, elle ne savait absolument pas quoi faire. L'inconnu se releva à la hâte tout aussi gêné qu'elle.

-Veuillez m’excuser je n’ai pas fait exprès. Je ne voulais pas je vous demande encore pardon.

Eléra se releva lentement toujours surprise par ce qui venait de se passer. Quelque mot résonnait dans sa tête encore et toujours comme dans un échos sans fin.

*- C'était mon premier baisé, certes c'était un accident mais c'était comme même mon premier baisé.*

Se reprenant bien vite, voyant la gêne apparente de cet homme, Eléra lui sourit pour lui faire comprendre que ce n'était pas bien grave même si au fond, elle était toujours aussi surprise mais elle ne voulait pas le montrer.

-je me nomme Thareos et je souhaitais vous le dire, vous êtes une danseuse d’exception, et qui plus es vous êtes splendide.

Il se nommait donc Thareos, un nom bien étrange en tout cas, c'était la première fois qu'elle entendait un prénom avec un mélodie pareil. C'était tout Eléra, chaque mot, chaque sentiments, chaque prénom avait une mélodie bien particulière qui les rendait encore plus beau à ces yeux.

Son compliment lui fit chaud au coeur. Elle lui souriait davantage, très heureuse que sa petite danse et que son chant lui ai plu. C'était venu instinctivement en elle, elle avait sentit le besoin pressant de s'exprimer, de montrer à la mer ce qui lui était venu à l'esprit. Crépuscule l'avait inspiré à cet instant, peut-être que lui aussi crée en regardant de magnifique paysage.

- Moi je m'appelle Eléra. Merci pour ton compliment, il me va droit au coeur. Ne t'en fait pas pour avant, ce n'était qu'un petit accident mais j'espère que tu ne t'es pas fait mal en tombant ?

La réaction de cette homme surprit Eléra. Il détale comme un lapin en direction de la mer. Pourquoi ? Quelle était la raison de cette fuite ? Avait-elle dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Eléra savait que parfois sa langue était acéré mais cette fois-ci, elle savait très bien qu'elle n'avait rien dit de mal en tout cas, elle en était sûre et certaine néanmoins un doute persista en elle. Elle n'était plus sûre de rien. Elle réfléchissait aux paroles qu'elle lui avait dite tantôt, elle n'avait pas était irrespectueuse et encore moins malpolie.

Maintenant sûre que cette fuite n'était pas dû à elle, Eléra regarda droit devant elle, là ou Thareos avait disparut, elle commençait à le trouver bien étrange. S'enfuir sans réel raison mais peut-être que le baiser non voulu qui a été échangé à cause de la chute l'avait terriblement gêné. La jeune femme en conclut donc que Thareos était peut-être quelqu'un de timide et peu habituer à voir et discuter avec d'autre personne. Peut-être que son opinion était fausse mais seul le temps le lui dira.

Elle le revit refaire surface après quelque minute passé sous l'eau. Eléra se décrispa peu à peu car elle commençait à s'inquiéter de ne par le revoir remonter de l'eau et ensuite il courut rapidement vers elle. Elle commençait à se dire que s'il continuer ainsi, il allait tomber dans les vapes à courir sous cette chaleur.

-Je te fais ce cadeau non pour sa beauté apparente, mais plus pour la mélodie qu’il dégage en son âme, j’espère qu’elle te plaira.

Eléra regardait l'objet qu'il lui tendait, un magnifique coquillage doré que l'on ne trouvait uniquement dans les profondeur de l'eau. Elle regarda son vis à vis droit dans les yeux, le regard pétillant de plusieurs émotions qui se mélangeaient. Elle était vraiment très touché par ce geste, peu commun certes mais vraiment adorable. La jeune femme le prit et le porta à son oreille pour écouter la douce mélodie qu'il dégageait. Elle se concentrait fermant les yeux, le coquillage lui parlait lui chantait une douce et agréable mélodie qu'il a composé rien que pour elle. Eléra se mit alors à chantonner la mélodie qui parvenait à ces oreille pour la partager avec Thareos, un sourire s'emparait de ces lèvres. Cette mélodie semblable à une berceuse que l'on chantonnait à un petit enfant pour l'endormir. Elle réchauffait son coeur et apaisa son âme.

- Merci, il est vraiment magnifique. Grâce à ton cadeau, j'ai pu entendre une magnifique mélodie semblable au chant du dauphin.

Pour le remercier, Eléra souriante s'approcha de son visage et déposa un léger baiser sur sa joue encore rouge à cause de la course qu'il avait fait tantôt.

-Dite moi Eléra, puis-je tenter une expérience ?

Voilà une question bien étrange pour entamer une discussion. Mais ce qui surpris la jeune femme, c'est l'intensité avec laquelle Thareos la regardait. Pourquoi avait-il cette lueur dans les yeux ? Et pour quel raison ? Elle ne pouvait pas y répondre, bien que la jeune femme ait l'habitude qu'on la regarde ainsi, la façon dont lui la regardait la rendait quelque peu étrange sans en connaître véritablement la raison. Et puis cette question résonnait dans sa tête. Pourquoi l'avait-il posé ?

Elle le regardait droit dans les yeux, sans savoir quoi répondre à cette demande des plus surprenante. Quel être étrange, c'est tout ce qu'elle n'arrêtait pas de se dire encore et encore sans jamais s'arrêter. Eléra ne connaissait pas très bien la gente masculine ne les côtoyant que très peu mais lui était le mystère incarné, son comportement était à la fois touchant et étrange.

-je vais devoir vous laissez gente dame et reprendre ma route je vous avouerai que l’envie n’est pas présente, mais mon corps se perds dans votre regard, vous m’entrainez dans un monde que je ne soupçonnais pas.

Galant qui plus est. Ces mots la refroidit en un instant, partir. Mais ce qui la surprit c'était les rougeurs qui étaient apparut sur ces joues clairs. Etonné et amusé à la fois, Eléra n'en laissa rien paraître. Elle ne savait pas comment agir. Thareos commençait à s'éloigner d'un pas qui lui semblait pas très décidé. Comme s'il ne voulait pas partir. Eléra se dit alors pourquoi le faire, s'il voulait rester qu'il reste. Mais tout être est différent et agisse parfois de manière bien étrange. Chacun avait sa façon d'agir et de faire c'est ce qui le rendait unique.

Eléra prit alors compte qu'elle agissait de manière bien stupide à rester là sans rien dire et rien faire. Elle courut alors vers lui, se mettant devant lui, sourire aux lèvres. Une petite fille dans un corps de femme, voilà à quoi elle ressemblait à cet instant.

- Attend ! Pourquoi pars-tu aussi vite, on vient à peine de faire connaissance. Je conçoi que mon monde à l'air étrange et un effrayant lorsqu'on ne le connait pas mais si tu te laisse emporter, tu verras que je veux seulement apaiser le coeur et l'âme des gens afin qu'ils oublient peine et douleur même si ce n'est que pour un cour moment.

Elle s'arrêta un instant pour que Thareos assimile ce qu'elle venait de dire, elle ne voulait être incorrecte envers lui et encore moins lui faire peur.

- En tant que Barde, mon devoir est d'emporter toute personne dans un monde de paix et d'amour. regarde cette océan tous ceux qui laisse leurs yeux s'y perdre se retrouve du levé au couché du soleil dans un monde aquatique et paisible. Peut-être que ton coeur pleure et à m'avoir écouter chanter tu t'es laissé emporté dans mon monde qui t'es étranger et auquel tu ne veux pour l'instant y pénétrer.

En réfléchissant, Eléra pensait que son long monologue était tout à fait étrange. Etait-ce bien cela qu'il ressentait ? Ou bien autre chose ? Peut-être devait-il se rendre quelque part pour une affaire urgente. Souriant mettant une main sur sa tête, comme une enfant prise en flagrant délit d'une grosse bêtise, elle le regardait.

- Je ne voudrai pas te priver d'un paysage aussi magique que celui-ci. La mer apporte une mélodie tellement douce qu'elle apaise les coeurs les plus meurtris.

-Sachez tout d’abord que vous ne m’effrayez en aucun cas, j’avais juste du mal à admettre certaine chose, chose que je pensais ne jamais se produire.


Eléra se sentit plus rassuré en entendant cela. elle pensait vraiment qu'elle avait agi de façon irrespectueuse envers lui. Peut-être que ce baiser sur la joue était de trop mais la jeune femme ne pensait pas à mal au contraire elle a toujours été ainsi. Reconnaissante envers ceux qui se montrait galant et aimable envers elle. Mais il fallait avouer que c'est bien la première fois qu'elle remerciait quelqu'un de cette manière mais la mélodie que le coquillage porta à ces oreilles était si magnifique qu'elle n'avait pas pu s'en empêcher.

Mais ce qu'il fit après la surpris beaucoup, il posa une main sur sa tête et l'autre sur sa taille puis fini par l'enlacer. La jeune femme se crispa, jamais on ne l'avait pris dans ces bras sauf ces parents mais c'était tout. Elle s'était toujours interdit à se laisser aller de la sorte sinon on croirait d'elle qu'elle était une dragonne facile, dans le cas présent une humaine facile mais au fond, elle mit cela sur le compte de la gentillesse et de la galanterie de Thareos.

-Je vais vous faire un serment, je ne vous laisserais jamais seul, du moins pas tant que vous ne me le demanderez pas. Tel est ma promesse faite à votre égard.

Ces paroles lui firent l'effet d'une bombe, c'était comme s'il lui prêtait serment mais pourquoi ? Bien que cela était curieux, cela toucha beaucoup Eléra qui ne savait pas comment agir. Elle ne savait plus du tout où elle en était. Lorsqu'il arrêta son étreinte, Eléra le regarda s'allonger sur le sable toujours le regard étonnait, elle le suivit mais ce mit assis rapprochement ces genoux de sa poitrine le regard perdu sur l'océan et la tête pleine de question.

Elle était complètement déconnecté de la réalité. Elle ne savait pas ce qui se passait autour d'elle en faite c'était moins bien important après ce que venait de faire Thareos. elle ne comprenait vraiment plus rien, après tout elle était une petite fille dans le corps d'une jeune femme et elle ne saisissait pas toujours les réactions des autres vis à vis d'elle bien qu'elle voulait faire croire le contraire. Mais cette gentillesse, cette douceur et ces paroles qu'il lui avait prononcé tantôt était un réel mystère pour elle.

- Pourquoi m'as-tu dis cela Thareos ? C'était comme si tu avais prêté serment.

Elle n'avait pas quitté la mer des yeux comme si cette dernière allait lui donner la lumière sur toutes ces interrogations qui l'envahissaient de plus en plus.

-Ce n’était pas comme un serment Eléra, s’en était un. Tu comprendras certainement pourquoi. Tu fais partis d’une légende que ma mère me racontait jadis. Je te la compterai un jour je te le promets.

Eléra avait donc raison. Il lui avait bien fait un serment. Elle ? Une légende ? Qui avait-il de commun entre ces deux mots. Eléra ne comprenait rien. Pourquoi ferait-elle partit d'une légende. C'était impensable, il devait la confondre avec quelqu'un d'autre. Non, cela ne pouvait pas être elle, Eléra n'avait absolument rien de spécial. Eléra était une dragonne comme les autres sans pouvoirs particulier, sous sa forme humaine, elle partageait sa joie de vivre et son bonheur pour apaiser le coeur des autres.

Elle remit une mèche de ces cheveux en place et sentit quelque chose. Elle l'enleva pensant que c'était une feuille mais en regardant ce qu'elle tenait en main, elle constat que c'était une marguerite. Comment était-elle arrivé sur sa tête ? Elle porta la fleur à son nez pour sentir le doux parfum qu'elle dégageait, cela apaisa son coeur qui était prit dans un tourbillon de doutes sans fin.

Eléra tourna la tête vers lui lorsqu'il lui prit le visage et plonge son regard aux couleur des eau dans celui rouge feu de son vis à vis. Son regard brillait par la gêne qui ne faisait qu'augmentait en elle. Elle ne savait plus comment se conduire, ni même quoi dire.

C'est alors qu'elle voulait en avoir le coeur net. Elle voulait savoir pourquoi il pensait que c'était bien elle et pas quelqu'un d'autre et puis était-ce vraiment la vérité ? Il semblait sincère en tout cas.

- Comment peux-tu être sûr que cette personne dont ta légende parle est bien moi ? Es-tu sûr de ne pas te tromper ?

Eléra se doutait quelque peu que sa question allait peut-être le rendre triste pour ne pas croire à sa franchise. Mais lui faire un serment alors qu'il venait à peine de se rencontrer et lui dire qu'elle fait partit d'une légende. c'était un peu trop pour Eléra. elle a toujours était préparé à ce que le destin pouvait lui offrir, mais ça, c'était vraiment quelque chose. Comme s'il avait comprit à quel point elle était perdue. Thareos commença alors ces explications.

-alors je vais tout t’expliquer, ma mère nous racontait jadis qu’une femme apparaitrait un jour dans ma vie et qu’elle réussirait à changer ma vision du monde, un monde qui pour nous est chaotique, un monde qui n’est que trahison. Une vision de bonheur et d’amour, un amour si intense que personne ne pourrait jamais le détruire. Et je suis certain que c’est vous, je n’osais pas, mais sache que ton regard ma fait fondre, que mon cœur n’arrive plus a battre comme jadis il battait, et que je n’arrive a me défaire de toi, tu es une personne qui me trouble, qui m’attire et qui me terrifie tu es a coup sur ma légende

Si c'était sa mère qui lui avait conté cette légende, Eléra ne pouvait que le croire. Une mère ne mentirait jamais à son enfant et sa façon de la regarder quand il avait dis cela ne fit que renforcer ces dires. Et puis sa voix était comme un murmure. Comme lorsqu'Eléra voulait partager un secret avec l'océan.

C'est alors que le vent s'éleva autour d'elle, des fleurs tournèrent autour d'elle. Eléra sourit émerveillée par ce cadeau si rare de la nature. Ces cheveux suivait la douce valse du vent qui s'engouffrait dans sa chevelure bleuté offrant un tapis aquatique à ces magnifique fleurs aux couleurs variés. Une fleur vint se poser sur ces lèvres rosés, timidement, la jolie petite fleur semblait vouloir gouter ces lèvres aux couleurs pareil à la framboise.

La jeune femme se leva alors prise d'une envie folle de chanter et de danser pour remercier le vent et les fleurs de ce cadeau innatendu. Son chant s'éleva couvrant ainsi le bruit des vagues puis son corps se déhancha de manière lente tel une algue caressait par l'eau. Elle tournoyait, faisait des sauts, son coeur était emplit d'une joie sans limite.

Elle se devait de la remercier car son geste était si pur et si doux et puis elle se tourna un bref instant vers Thareos, lui sourit et continua à danser.

- Dans un doux murmure tu enlace mon âme de ton amour si pur. Doux vent, merveilleuse nature, laissez mon coeur vous embrasser et vous faire partager ma joie.

Cela pouvait être étrange mais pas pour Eléra, elle discutait avec la nature, une manière de donner davantage vie à son inspiration. Sa danse, son chant était une inspiration du moment, quelque chose qu'elle ne contrôlait pas, elle devait s'exprimer.

Elle s'arrêta, s'agenouilla face à Thareos puis dis.

- Je te crois car ton regard et ta voix ont été sincère. Je veux bien découvrir cette légende dont ta mère t'a parlé. Si nos chemins devaient se croiser alors soit, je ne peux l'accepter avec le sourire.

Elle se releva puis vit une révérence gracieuse.

- Cher Thareos, je t'offe mon amitié avec joie. Que nos chemin soit toujours éclairé par la franchise et la sincérité.