"J'ai eu une femme dans le passé... Elle m'a même donné une fille... Je les ai perdues toutes les deux, j'ai mis toutes ces années à m'en remettre, je n'ai pas touché une seule femme depuis ce temps là... Mais maintenant je pense avoir trouver celle qui me correpond parfaitement, celle qui illumine ma vie en ce moment, qui ridiculise le soleil avec la lumière qu'elle m'apporte... Je n'ai pas resenti ce sentiment depuis que ma femme est morte..."

- Ne te moque pas de moi ! Je suis née accompagné de la mort, la trahison et la déception et encore aujourd'hui je vis ainsi. Comment pourrais-tu dire de tel chose.

"Il est bon parfois d'exprimer ce que l'on ressent, celà libère d'un poids je t'assure..."

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à me dire que je dois parler pour me sentir mieux ! Mieux c'est vraiment le comble, ils se sont tous donné le mot ou quoi ? Je tournai ma tête du côté opposé à Elvir, mes larmes débordaient encore et encore, je n'arrivai plus à les arrêter, c'était impossible. Shiro lui posa sa tête sur mon coeur, il voulait apaiser ma tristesse, calmer ma douleur. Mais c'était impossible.

Je me relevais violemment, les yeux rouges à force d'avoir pleuré et où les larmes ne cessaient de couler.

- Tu veux que je te dise quoi, que j'ai vu mon détesté père tromper ma mère et que cette femme stupide le savait très bien. Que mon géniteur est partie aux bras d'une humaine sans même posé un regard sur moi et qu'ensuite ma mère me battait chaque jours pour la simple raison que je ressemblait de plus en plus à cet humain et qu'ensuite elle s'est donné la mort. Crois-moi j'étais très heureuse lorsque j'ai vu ma mère nager dans son sang. C'était le jour de ma libération.

Des mots crut certes mais on pouvait lire toute ma souffrance, malgré le fait que je dise que je suis heureuse de sa mort en faite c'est tout le contraire. J'étais paralysé ce jour-là, je ne savais pas quoi faire, peut-être que mon rire ce jou-là était enfaite la manière dont j'ai fais ressortir ma tristesse.

Jamais je n'aurai cru faire ce geste un jour dans ma vie et surtout pas maintenant mais en faite je cherchai du réconfort, je me blottis dans les bras d'Elvir en pleurant de plus belle. Je voulais que l'on apaise cette souffrance, tant de fois, j'ai voulus en finir avec ma vie mais tant de fois, je me suis résigné à continuer à vivre.

Elvir l'écouta patiemment et attendit qu'elle lui invite à répondre pour parler. Au lieu de ça, elle se leva de rage et débala son sac.

"Tu veux que je te dise quoi, que j'ai vu mon détesté père tromper ma mère et que cette femme stupide le savait très bien. Que mon géniteur est partie aux bras d'une humaine sans même posé un regard sur moi et qu'ensuite ma mère me battait chaque jours pour la simple raison que je ressemblait de plus en plus à cet humain et qu'ensuite elle s'est donné la mort. Crois-moi j'étais très heureuse lorsque j'ai vu ma mère nager dans son sang. C'était le jour de ma libération."

C'était donc ça, son père avait trompé sa mère et elle n'avait rien fait pour changer ça... La suite du discours tira une légère grimace à Elvir. De bien dur parole pour une si douce personne. Elle avait été heureuse quand sa mère était morte, Elvir n'y croyait pas trop. Il se releva voulant dire quelquechose, mais Fubuki ne lui en laissa pas le temps, elle se blottit contre lui et pleura de plus belle sur l'épaule toujours nue d'Elvir. Il passa ses bras autour d'elle et lui carressa les cheveux.

"Pleure, ne te retiens pas. Mais... es tu sûr que tu étais heureuse quand ta mère est morte ? Je doute que l'on puisse haïr sa mère comme ça... même si te battre n'était pas forcément la meilleur façon de te montrer qu'elle t'aimait... Il est peut être temps pour toi de te faire une nouvelle famille, ce n'est pas nécessaire qu'ils aient le même sang que toi, mais te créer de fort lien d'amitié avec toi peut t'être bénéfique. Un lien un peu comme celui que tu as avec ta panthère..."

Elvir la tenait toujours dans ses bras, sentant le parfum de ses cheveux encore un peu humide, une touche de dégout vint emplir ses narines, le soleil tapait fort et chauffait les cadavres environnant donnant un note morbide au décor et aux senteurs présentes.

*Vous êtes mignon comme ça...*

*Au lieu de te moquer... Je voudrais voir si je peux parler avec sa panthère... essaie d'entrer en contact avec elle... s'il te plaît.*

Ilmidya tourna son esprit vers la panthère.

*Hey l'ami, peux tu m'entendre ??*

"Pleure, ne te retiens pas. Mais... es tu sûr que tu étais heureuse quand ta mère est morte ? Je doute que l'on puisse haïr sa mère comme ça... même si te battre n'était pas forcément la meilleur façon de te montrer qu'elle t'aimait... Il est peut être temps pour toi de te faire une nouvelle famille, ce n'est pas nécessaire qu'ils aient le même sang que toi, mais te créer de fort lien d'amitié avec toi peut t'être bénéfique. Un lien un peu comme celui que tu as avec ta panthère..."

Heureuse ? Je ne sais pas, en y réfléchissant, j'étais plus paralysé et ne pensait à rien, j'ai dis que j'étais heureuse parce que je croyais qu'à cet instant c'était le cas. Aujourd'hui, je ne sais pas comment définir ce que je ressentais réellement ce jour là. C'est embrouillé dans ma mémoire. J'ai toujours laissé de côté les sentiments positifs que puissent ressentir une personne. Je ne sais pas ce qu'est réellement l'amour ou même encore l'amitié.

Toujours en restant dans ces bras, j'écartais peu à peu mon visage pour le regarder dans les yeux, mes larmes ne cessaient de couler, je n'arrivais plus à les arrêter.

- Je ne sais pas, je crois que depuis toujours j'ai bannis les sentiments positifs dans ma vie. Aujourd'hui, je ne sais pas comment aimer ou même me faire des amis. Je n'ai vécu que dans l'ombre, la mort et le sang et j'y ai pris goût, je sais rien faire d'autre.

Je m'arrêtai un instant pour refouler un sanglot puis je repris.

- La relation que j'ai avec Shiro est spéciale, je m'entends mieux avec les animaux qu'avec les humains ou autres.

Shiro n'aimait pas voir sa maîtresse pleurer et dans les bras d'un homme qui plus est, il connaissait mieux que personne le coeur de Fubuki et il n'aimait pas vraiment ce qui naissait dans le coeur de cet humain. Pas qu'il le détestait mais il avait peur qu'il fasse souffrir sa maîtresse. Il était assis non loin de là, à les regarder. L'esprit légèrement ailleurs, il fut surprit d'entendre une voix résonner dans tête. Il regarda devant lui et vit le faucon de l'humain. Il su que c'était elle qui lui parlait.

*Bien sûr que je peux t'entendre je ne suis pas sourd. Peux-tu dire à ton maître qu'il arrête de faire pleurer ma Fubuki*

"Tu sais d'un certain point de vue, les humains sont des animaux...plus sauvage et avec moins de scrupules"

- Je ne crois pas non, les animaux tue pour se défendre ou quand ils se sentent en danger, les humains tuent pour le plaisir. J'en suis la preuve même si je ne suis qu'à moitié humain.

Je n'arrivai pas être froide avec lui, je ne sais pas pourquoi, c'était incompréhensible. Je me demande ce qui m'arrive. Quel est ce sentiment qui s'empare de moi ? qu'est-ce que cela veut dire ? Je n'y comprends plus rien.

- Je veux te tuer car tu m'as vu dans cet état mais je sais pas pourquoi mais plus je me répète que je dois en finir avec toi et plus cela me fait mal. qu'est-ce que c'est ?

Shiro s'approcha du faucon tout en l'écoutant, il eut un regard triste, voir ainsi Fubuki lui faisait mal. Il n'aimait la voir dans cet état d'intense tristesse. Il sentait au fond de lui qu'elle souffrait comme jamais auparavant, la discussion qu'elle avait avec cet humain lui faisait remonter des sentiments qu'elle a enfouit depuis trop longtemps et des souvenirs trop douloureux pour elle.

*Tu as raison mais je déteste la voir ainsi. Sa douleur est mienne. Je ne fais qu'un avec Fubuki. Je l'ai choisi car nous sommes pareil*

Mon coeur battait de plus en plus vite et de plus en plus fort, c'était vraiment une sensation intense et étrange.

- Pourquoi mon coeur bat si fort ?

Je pris sa main et la posa sur mon coeur pour lui faire comprendre ce que je disais et peut-être m'aiderait-il à résoudre ce problème.

- Est-ce que je tombe malade ?

Il prit ma main pour la mettre sur son coeur, il battait aussi fort que le mien, c'était vraiment étrange. Je ne comprenais vraiment pas ce genre de chose. D'un côté, je me dis que cela fait du bien de se sentir ainsi mais d'un autre, je me disais qu'une assassin ne se doit pas de ressentir de tel chose. C'est trop positif pour moi, trop lumineux et trop chaleureux. Je suis une fille née d'un jour d'Hivÿlis, en pleine tempête de neige ne peut ressentir que des sentiments froids et se faire détester des autres en particulier de ceux qui lui ont donné la vie.

"En fait tu es malade, malade d'amour, mais je te rassure ce n'est pas une maladie grave. Fubuki, je suis aussi malade que toi, je crois bien que l'amour nous a touché de sa flèche. Je crois que je t'aime Fubuki..."

- Amour ? Je crois bien que j'ai oublié ce que c'est vraiment et toi comment peux-tu aimer une Semi aussi froide que moi qui n'a attiré que la haine et la trahison depuis sa naissance ?

Jusqu'à maintenant, j'ai oublié ma douleur, je mis ma main sur mon ventre car je commençai à avoir de nouveau mal. Je me repliai légèrement sur moi-même, comme si en faisant cela, la douleur s'en irait, c'était instinctif.

Mais pourquoi m'aimait-il ? C'est vrai, je n'ai rien fais pour cela à part être faible. Je déteste être faible, c'est une chose que je ne peux me permettre. Je me dégageai de lui doucement et me retourna, les larmes coulèrent à nouveaux sur mes joues. Je ne comprends pas ce qui m'arrive.

- Si l'amour est un sentiment tendre et bon alors il m'est interdit. En me souvenant bien, la dernière fois que j'ai aimé, j'ai souffert jusqu'à en mourir. Etre froide et sans coeur me plait. Je ne veux pas de cela, ça me ferait trop mal.

*Tu vois elle ne pleure plus de tristesse, si vous ne faites qu'un avec elle tu dois sentir ce sentiment nouveau qui grandit en elle. Ce sentiment tellement fort qu'il m'affecte aussi.*

*Ce sentiment qui l'a fait justement souffrir parce qu'elle a oublié ce que c'était. Mais je ne peux pas aller vers elle, je dois les laisser seuls et Fubuki doit réapprendre à aimer, c'est le moment*

Shiro accepta la tendresse du faucon, bien qu'il préférait les douces mains de sa maîtresse mais le fait d'être câliner ne le dérangeait pas, il adorait ça.

*Merci jolie faucon*

"L'amour ne s'explique pas Fubuki, C'est une chose qui ne serait compréhensible que par des gens qui aurait connu l'amour, mais les gens qui rencontre l'amour ne vive ces moments que de rares fois. Et ces moments ne doivent en aucun cas être louper, je sais de quoi je parle, je les ai vécus.

- Quand bien même, je ne sais pas comment faire, ni comment m'y prendre. si tu me demande de tuer, je sais ce que je dois faire mais l'amour est un mot étranger et que j'ai bannis il y a trop longtemps.

Je ne l'ai bannis que parce qu'il me fait peur. Je crois qu'au fond, j'ai peur de me faire trahir comme ma mère l'a été et j'ai peur de devenir aussi vide qu'elle ne l'a été avec moi. J'ai trop peur, c'était la première fois pour moi de ressentir cela. Sentir la chaleur d'Elvir me faisait beaucoup de bien je dois l'avouer mais est-ce que je le mérite vraiment ?

"Tout le monde a droit à l'amour, c'est la seule chose qui ne fait aucune différence entre le bien et le mal. Même le stupide homme qui est à la tête de ces terres a trouvé l'amour et aurait droit de le trouver s'il ne l'a pas trouver... Toi tu l'a trouvé, je l'ai trouvé aussi, pourquoi se perdre ?? Et puis, l'amour n'est pas faite pour que l'on souffre avec la personne avec laquelle on vit. Et je n'ai jamais trahi personne, ce n'est pas dans ma nature. Tu pourras demander à Ilmidy..."

Je me retournais pour regarder Shiro, il se faisait câliner Ilmidya, je souris malgré moi à ce spectacle. Shiro était plus attentif à ce genre de chose mais pas moi, pourtant nous nous ressemblions énormément, on s'est trouvé lorsque l'on était perdu et on est resté ensemble depuis tout ce temps.

Je fis face à Elvir et scruta son regard, même si j'étais froide, je voyais dans ces yeux de la sincérité, il ne me mentait pas. C'était touchant et incompréhensible à la fois. Je levais ma main et caressa la joue d'Elvir, mon geste n'était pas violent comme d'habitude mais doux, moi douce, j'en rie intérieurement. Je finis par lui caresser la bouche du bout des doigts comme une aveugle qui veut détailler le visage de la personne qui lui fait face. Je crois que j'ai rougis à cet instant, je baissai les yeux pour les relever après puis lentement, très lentement, je posai mes lèvres sur les siennes.

Ces lèvres sont vraiment douces et chaudes, c'est agréable, pour la première fois de ma vie, j'étais sincère lorsque j'embrassai un homme. Mais c'était bizarre m'a mère est tombé amoureuse d'un humain et moi je suis attiré également par un humain. L'histoire va-t-elle se répéter ? Je n'en ai aucune idée mais quelque chose au fond de moi, me disait non.

Shiro leva la tête et dit à l'intention d'Ilmidya.

*Et bin ! Elle est rapide ma Fubuki*

Elvir avait l'esprit embrumé par ce sentiment qui revenait vers lui, il pensait ne plus jamais le revoir mais il était revenu. Il fut aux anges quand Fubuki lui carressa la joue, sa main était douce et attentionné, elle voulait le toucher le découvrir à sa manière, elle passa ses doigts sur sa bouche, il se laissa faire, elle était un peu comme un animal qui découvre quelquechose de nouveau, elle baissa les yeux , rougit et releva les yeux et la tête, elle approcha ses lèvres de celles d'Elvir, qui s'avança vers elle aussi, ils s'embrassèrent un long moment. Elvir était de noveau heureux, cela faisait plusieurs années qu'il n'avait pas été aussi heureux. Les lèvres de Fubuki étaient d'une douceur extrême, mais elle embrassait d'une façon.. disons sauvage, ce devait être son coté nalami. Celà n'était pas désagréable, bien au contraire. Elvir la prit dans ses bras, l'enlaçant et la serrant contre son torse toujours nu. Ils restèrent un moment comme ça.

*désolé de vous interrompre mais des gens arrive, je viens de les voir.*

*Où es tu ?*

*Parti chasser avec Shiro. On vient de les repérer ils seront là dans deux heures à peu près.*

*Ok... Bandits ou autre ?*

*Humain en armes...*

Elvir releva la tête et regarda Fubuki dans les yeux.

"Il faut que nous y allions.. Des humains en armes arrive du nord dans notre direction et avec l'état de ton ventre on ne pourra pas se battre contre eux. Il vaut lieux les contourner, il seront là dans deux heures ça nous laisse le temps de filer."

Pour la première fois de ma vie, j'étais heureuse lorsque j'embrassai un homme. Heureuse ? Je croyais ne jamais ressentir cela pourtant aujourd'hui j'étais heureuse bien plus que je ne l'aurai imaginé. J'avais le droit au bonheur malgré ce que je fais et ce que je suis. Mais Elvir devra m'apprendre à aimer à nouveau, il devra me montrer comme faire. Car moi, je n'y arriverai pas toute seule.

"Il faut que nous y allions.. Des humains en armes arrive du nord dans notre direction et avec l'état de ton ventre on ne pourra pas se battre contre eux. Il vaut lieux les contourner, il seront là dans deux heures ça nous laisse le temps de filer."

- Comment le sais-tu ? Si tu crois qu'une blessure va m'arrêter tu te trompe.

J'allais dans la direction d'où les hommes étaient censé arriver mais la douleur m'arrêta, je mis ma main sur mon ventre et me replia légèrement.

- Aïe ! Ok, j'avoue, je suis pas en forme.

Je me retournai et prit la main d'Elvir, je l'emmenai plus loin que l'étang au Sud Ouest exactement, à l'opposé, allant dans un endroit où il n'aurait pas l'idée de nous chercher, où plutôt de me chercher. Je savais pas pourquoi, mais j'étais nerveuse à l'idée qu'on fasse du mal à Elvir. Shiro n'était pas là et Ilmidya non plus, ils sont sûrement ensemble mais je sais que Shiro saura me retrouver qu'importe où je vais.

On trouva refuge dans une grotte sombre qui à l'odeur à dû être habité par un ours mais qui est partie depuis plusieurs jours, son odeur était moins forte, ce qui voulait dire qu'il ne reviendrait plus ici.

- On sera tranquille ici.

Avec précaution, je m'assis à terre toujours me tenant le ventre, faisant de petite grimace de douleur. quel imbécile ! Ma blessure s'est ré ouverte. J'enlevai ma longue veste de cuir noir et enleva le bandage pour voir l'état de ma blessure, ça va ce n'est pas aussi grave que je le pensai. Je sentais le regard d'Elvir sur moi, cela me faisait rougir, pire qu'une adolescente face aux garçon qui ne la laissait pas indifférente. Je tremblais tellement, je ne savais pas quoi dire ou faire. Cherchant une excuse pour dire quelque chose et rompre le calme qui commençait à pesé, je dis.

- Tu peux m'aider à remettre le bandage ?

Fubuki dans un premier voulut se battre, mais l'état de ses blessures la rappella à l'ordre avant Elvir. Elle prit une sage décision en l'emmenant dans un endroit sûr. Ils marchèrent jusqu'à une grotte; Elvir repéra des traces de pattes d'ours, les plus récentes remontaient à 3 jours, l'ours était donc parti. fubuki s'assit par terre avec difficultés. Elvir alla l'aider à s'asseoir. Un silence de plomb s'installa, Fubuki avait défait sa veste et enlever son bandage, la blessure s'était un peu réouverte. Elvir sourit légèrement, Elle rougissait de sa nudité, face à Elvir, comment devait il être lui alors qu'il était torse nu. Il récupéra d'ailleurs sa veste mise dans son sac à la va-vite et la remit sur ses épaules.

"Tu peux m'aider à remettre le bandage ?"

"Bien sûr. J'arrive."

Il s'accroupit aux cotés de Fubuki et avec des gestes doux et délicat il refit le bandage, en évitant au maximum de faire mal à Fubuki. Il s'était assuré avant que la blessure ne prenait pas de trop mauvais aspect. Il resta près d'elle et s'assit devant elle. Les questions se bousculaien dans sa tête, qu'allait il faire maintenant, abandonner le groupe qu'il commençait de former... non ça il ne pouvait pas, peut être essayer de la convaincre de le rejoindre dans son groupe, ils pourraient partir tous les deux découvrir de nouvelles terres.

*On arrive, on est pas loin.*

*Ok, vous ne vous êtes pas fait suivre...*

*Non, je te raconterais quand on seras là, Shiro veut voir Fubuki... Et on a discuté... Il voudrait...*

*On vera quand vous serez rentrer pour voir s'ils peuvent se parler.*

Elvir regarda Fubuki, ses yeux se perdait dans la beauté de cete nalamie qu'il aimait.

"Ilmidya et Shiro arrivent, ils ne devraient pas tarder..."

Chaque contact avec Elvir me mettait mal à l'aise, je me sentais vraiment bizarre mais dans le bon sens du terme. D'habitude, c'est moi qui mettais les autres mal à l'aise à cause de mon côté séducteur, j'étais comme à moitié panthère, l'animal représentait le plus le charme et la luxure et pourtant là, c'est moi qui me faisais séduire et charmer et par un humain en plus. J'évitai de croiser son regard de peur de rougir encore plus et de ressembler à une pivoine. Je me sentais ridicule à réagir ainsi mais je ne trouvais pas d'autre solution.

"Ilmidya et Shiro arrivent, ils ne devraient pas tarder..."

- Il faudrait que tu me dises comment tu as su pour ces hommes et aussi comment tu sais qu'Ilmidya et Shiro vont arriver.

Je m'adossai contre une grosse pierre, pour me mettre plus à l'aise, la grotte était humide et un peu froide, même si j'étais habituée, je dois avouer que j'avais froid, j'en frissonnais même. Je regardai un peu autour de moi, l'endroit était sombre mais confortable c'était mieux que rien et puis on était à l'abri ici.

Quelque minutes plus tard, je vis arriver Shiro et Ilmidya, il arriva en courant vers moi et frotta sa tête contre la mienne de la façon la plus douce, je lui souris et le caressa à mon tour.

- T'inquiètes pas ça va Shiro.

Shiro s'était dépêché de revenir aussi vite qu'il le pouvait, il voulait voir Fubuki, il l'avait laissée seule trop longtemps à son goût et de plus seule avec un homme. Il commençait à fatiguer mais il continuait sa route, il avait beau écouter Ilmidya sur le fait qu'Elvir était à ses côtés et que tout irait bien mais c'est justement ça le problème, il était à ses côtés. Et Shiro était du genre assez jaloux, protecteur et possessif sur les bords. A peine arrivé, qu'il fonça vers Fubuki et la câlina.

*J'espère que ton ami n'a rien fait de déplacé*

- Bien tu peux me dire comment tu savais pour ces hommes ?

Ilmidya et Shiro arrivèrent rapidement après qu'Elvir l'aie annoncé à Fubuki. Shiro se précipita sur Fubuki, sans doute pour vérifier qu'Elvir n'avait rien fait. Ilmidya alla se poser à coté d'Elvir. Elle et lui avait un regard un peu vague, comme à chaque fois qu'il parlait ensemble, leur yeux se perdait dans le vague de l'esprit de l'autre.

*Alors ? Vous avez été suivi ?*

*Non, j'y ai veillé, mais ils ont trouvé les corps... Ils étaient avec eux.. le seul truc c'est que c'était des sortes de soldats et que ceux qu'on a tué faisaient aussi parti de cette troupe... Ils ont repéré vos traces, mais Shiro les a effacés avant qu'ils ne pensent à les suivre.

*Bon, pour eux on est tranquille. Ils avaient l'air organisés ?*

*Oui, de vrais soldats, ou des mercenaires... Ils ont parler d'ordre du roi et de chasse aux nalamis, Fubuki peut être en danger...*

*Ici on est en sureté pour l'instant...*

Elvir et Ilmidya finir de discuter au moment où Fubuki finissait sa phrase. Elvir n'entendit que :"savais pour ces hommes ?". Il devina le reste.

"Ces hommes sont des soldats ou des mercenaires, ils font une chasse aux nalamis, mais nous sommes en sécurité ici, Shiro a brouillé les pistes. Je sais tout ça car Ilmidya me l'a dit. Nous allons rester ici pour la nuit, demain nous partirons vers le sud, on va essayer de te trouver un endroit où on ne risque pas de te tuer."

Elvir s'assit le plus confortablement sur le rocher où il était et regarda Fubuki, son coeur battait toujours la chamade, mais ce n'était pas dérangeant.

*Elvir...*

*D'accord*

Elvir toucha son médaillon, un flash blanc éclaira la grotte et Ilmidya disparut dans ce flash.

"Ces hommes sont des soldats ou des mercenaires, ils font une chasse aux nalamis, mais nous sommes en sécurité ici, Shiro a brouillé les pistes. Je sais tout ça car Ilmidya me l'a dit. Nous allons rester ici pour la nuit, demain nous partirons vers le sud, on va essayer de te trouver un endroit où on ne risque pas de te tuer."

- Qu'importe l'endroit où j'irai de par ma nature et ma réputation, je serai toujours suivie et puis je ne suis pas n'importe qui ! C'est eux qui devrait fuir pas moi ! Je ne suis pas faible et ne le serais jamais !

Une bande d'humain ne me fera jamais peur, je n'allais pas fuir face à eux même si j'étais blessé, je continuerai car c'est ce que j'ai décidé. Ce roi, depuis qu'il a déclaré la guerre, le peuple était partagé, même les famille se disputait entre elle et la seule chose qui faisait la différence ce sont mes yeux dont les iris était tel aux félins et ma queue noir mais je la cachai sous ma longue veste de cuir, personne ne pouvais la voir à part si je l'enlevai.

Shiro alla dans un coin et se coucha, je trouvais son attitude étrange, c'était comme s'il voulait me laisser seule avec Elvir. Mais moi, je ne le voulais pas, ce qui naissait en moi m'effrayait beaucoup. Moi, Fubuki, connu également sous le surnom de l'Ombre Ecarlate avait peur d'un sentiment que j'ai bannis depuis de très nombreuses années. C'était le comble !

Mais j'ai vu tellement de chose durant ma vie, une fois, j'ai souffert à cause de cela et plus jamais je ne voulais que cela recommence mais ce coeur qui battait en moi ne pouvait se résigner à être attiré par Elvir. J'aurai aimé être une coquille vide pour ne rien ressentir mais je ne pouvais pas.

- Que fait-on pour l'instant ?

Le soleil commencé à se coucher, il offrait un climat, comment disait déjà les poètes ? Ah oui romantique.... Et comme si cela ne suffisait pas, les rayon orangé du soleil couchant rendait la couleur de mes yeux plus clair et donné des reflet bleuté à ma queue. Je regardai Elvir droit dans les yeux, ne disant aucun mot. J'attendais tout simplement.

"Nous pourions explorer et essayer de te faire adopter ces choses qui doivent t'être inconnue, d'après ce que tu dis..."

Hein mais de quoi il parle ? Pas la peine de me poser plusieurs fois la question, je n'avais qu'à regarder son regard pour deviner ce qu'il voulait. Je le regardai se lever, marchant vers moi puis il s'installa à mes côtés, toujours son regard ancré dans le mien. Qu'importe ce que je me disais, je ne pouvais détacher mon regard du sien. Même si j'essayai de me faire violence, cela était impossible.

"Découvrons les ensembles."

J'arquai un oeil et regarda ces yeux puis sa main. Devais-je la prendre ou pas ? Je ne savais pas quoi faire. Mon esprit était embrouillé, mon coeur disait "Vas-y fonce !" mais ma raison me disait "Arrête ne va pas plus loin !". Lequel des deux devais-je écouter, je ne le savais pas. Je voulus dire quelque chose mais Elvir ne m'en laissa pas le temps, ces lèvres se colla aux miennes tout en prenant ma main. Un baiser tendre, très doux. Ce que ces lèvres pouvaient être chaude et douce, ça me rendait folle. Mon côtés félin prit le dessus, je me mis sur ces genoux rendant le baiser plus sauvage. Un fruit qui m'était défendu et pourtant je le goutai. Je me détachai de ces lèvres, l'esprit embrouillé.

- Je ne sais pas ce que je suis entrain de faire mais........

Je ne finis pas ma phrase que je recommençais le baiser, ces lèvres me rendait folle, je les mordillais, les embrassai, je faisais tout ce qui me passait par la tête.

- Pourquoi je n'arrive pas à rester maîtresse de moi quand tu es là dis-je dans un murmure.

"Laisse parler ton coeur."

Pourquoi pas ? Je vais laisser parler mon coeur mais aussi mon corps, je répondai à chacune des caresses d'Elvir, parfois intense et d'autre fois doux, laissant agir mes instinct animal. qu'importe, cela ne sera que pour cette nuit. Une seule et unique nuit, ensuite je m'en irais quand il dormira à point fermé. Ces caresse dura une bonne partie de la nuit, nous ne faisions qu'un, dans ces bras, je devenais la jeune fille que j'étais réellement, tantôt timide, tantôt douce et tantôt bestial. Il n'a pas du connaître cela auparavant. Je le voyais parfois surpris mais cela lui faisait plaisir. Tant mieux car ce ne sera que pour ce soir uniquement.

On s'endormit, l'un dans les bras de l'autre, moi je ne dormais que d'un oeil même si je me surpris à ne pas vouloir bouger du tout, contrairement à ce que je voulais me faire croire, je n'ai jamais été aussi à l'aise dans les bras de quelqu'un mais avec Elvir c'était différent. Il était la chaleur et moi le froid. Il a fait fondre la glace qui habitait mon coeur depuis de nombreuses années.

Quand je constata qu'il dormait à point fermé, je me levé délicatement et me rhabilla puis j'allai réveiller Shiro qui n'avait pas bougé de son coin. Je lui fis signe de se faire le plus calme possible et je partis, loin d'Elvir, loin des sentiments que je commençai à ressentir pour lui et qui me faisait tellement peur. La lune était encore haute dans le ciel, les étoiles brillaient comme jamais. Chacun de mes pas m'éloignaient de cette peur et surtout d'Elvir. Il fallait que je redevienne cette jeune femme froide et vide que j'étais avant sa rencontre.

Une fois assez loin, je soupirai de soulagement, il ne m'avait pas senti me décoller de lui, il n'avait pas bougé, c'était ma chance. Enfin c'est ce que je pensai mais quelqu'un arriva rapidement derrière moi, je sentis une légère piqûre dans mon dos, je me retournai prête à tuer l'homme qui as osé m'attaquer par derrière mais je me senti tout à coup très mal, je tombai à terre paralysée, je ne parvenais plus à bouger. J'entendais le rire fort de plusieur hommes et le rugissement de Shiro, on me ruait de coups, je parvenais seulement à bouger mes yeux, je voyais l'un des hommes attaquer Shiro qui se défendait comme il le pouvait.

- Shiro vas-t-en ! Fuis !

Je le vis se stopper et me regarder pendant un moment puis il s'en alla. Je fus heureuse au moins l'un de nous deux restera en vie. On me souleva et m'amena dans un campement, là-bas, on m'attacha à un poteau qui avait été préparé sûrement rien que pour moi, juste avant de m'attacher, on enleva ma verte et mon haut, heureusement que j'avais des sous-vêtements.

L'un des hommes fit claquer un fouet dans l'air et me frappa à plusieurs reprise.

- Ca c'est pour les hommes que tu as tué !

Cela me faisait mal mais je ne voulais pas le montrer alors je riai sadiquement, comme si chacun des coups de fouets me faisaient du bien.

- Vas-y frappe........ La douleur est ce que je préfère.....

L'homme me frappait encore et encore, ma mort serait peut-être bientôt à ma porte mais qu'importe, dans cet vie, j'y étais préparé depuis longtemps. Soudain, on me détacha et on me jeta à terre, tel un sac de pomme de terre.

- Même si tu es une nalamis, tu es vraiment belle. On va un peu s'amuser avec toi.

Alors là, ce que je vis dans le regard de ces hommes me firent encore plus peur par rapport à mes sentiments pour Elvir. Je me ferai salir avant de mourir par ces hommes. Et de plus, je ne pouvais me débattre, mes membres étaient paralysé.

*Elvir ! Au secoure ! Je t'en supplie vient !*

Shiro ne voulait pas fuir mais il la fait parce que Fubuki lui avait demandé, il n'avait qu'une seule option, demander de l'aide à Elvir, lui seule pouvait l'aider à sauver Fubuki. Il courait aussi vite qu'il le pouvait rejoindre l'homme qui désormais vivait dans le coeur de sa maîtresse même si elle ne le reconnaissait pas encore. Une fois là-bas, il le vit faire les cents pas, il arriva en trombe dans la grotte complètement essoufflé. Il savait qu'il pouvait parler à Ilmidya par pensée, espérons que cela marchera pour lui.

*Fubuki s'est faite capturé. Viens m'aider à la sauver ! Je ne veux pas perdre ma Fubuki !*

Il fit demi tour pour guider Elvir.

Elvir passa une merveilleuse nuit? Il s'était endormit au coté de sa dulcinée après une nuit de folie. En plein milieu de la nuit il fut reveillé, non par quelqu'un ni par un quelconque insecte, mais par le froid, le froid d'un vide à ses cotés, il ouvrit les yeux, ils mirent un certain à s'adapter à la pénombre. puis la constatation se fit Fubuki était partie... Partie, elle n'était pas resté avec lui... Ne voulait elle pas de lui..? Si elle le refusait pourquoi avoir passer la nuit avec lui... Milles autres questions arrivaient dans sa tête, il s'était levé et faisait les cents pas réfléchissant à une solution à cette énigme de la nature. L'amour était sensé rapprocher pas écarter... Il tournait comme ça depuis dix bonnes minutes quand il vit Shiro arriver en trombe dans la grotte, il semblait avoir couru durant un long moment.

*Fubuki s'est faite capturé. Viens m'aider à la sauver ! Je ne veux pas perdre ma Fubuki !*

*Il ne t'entends pas, mais je lui dis il pourra te parler... Elvir Shiro*

*Shiro ! Que t'arrive t il ? Où est Fubuki ??*



*Les mercenaires qui étaient à l'étang, ils nous sont tombé dessus, il ont pris Fubuki, elle m'a dit de m'en aller... vite aide moi.*

*Guide moi, et cours le plus vite que tu peux. Ilmidya !!*

Elvir se mit à courir à la suite de Shiro, la panthère commençait à le distancer, Elvir toucha son médailon, ses deux épées apparurent dans un grand éclat blanc, Elvir rattrapa Shiro, arriver à sa hauteur il cala sa vitesse sur celle de la panthère. Ils coururent rapidement dans le noir, jusqu'à ce qu'Elvir aperçoivent un feu ils se dirigeaient par là. Shiro ne sentit pas Elvir sauter dans les arbres et se fondre dans les airs tel le faucon qui part à la chasse. Shiro arriva sur le campement seul face aux hommes qui entouraient Fubuki. Elvir la vit, presque nue au centre de ce cercle d'homme. La seul pensée qu'il eut fut celle de les voir tous mort pour avoir blesser et essayer de profiter de celle qu'il aimait. Et Shiro était l'appat parfait. Il faudrait qu'il s'excuse mais ce serait après ce qui allait se passer. Il passa d'arbre en arbre jusqu'à arriver derrière tous ces hommes, 20 hommes ça se tuait avec discrétion et classe. Il tua les trois gardes qui gardait l'autre extrémité du camp, tombant sur celui du milieu dans le mouvement il trancah les têtes de ces camarades et acheva celui du centre d'un coup d'estoc dans la nuque. Il repartit en direction du cercle de mercenaire, ils étaient tous réunis, Un groupe... parfait pour le style d'attaque d'Elvir. Il sauta sur celui qui était au centre. Dans le mouvement il planta ses épées au sol lança Fubuki en direction de Shiro et récupéra ses armes, il eut juste le temps de crier avant que les hommes n'arrivent.

"Shiro ! Fubuki !!"

Il ne savait pas si la panthère le comprendrait mais pour l'instant il avait autre chose à faire. Ses épées paraient les attaques et pourfendaient les corps. Ils étaient 17 au début, ils n'étaient plus que 4 à se défendre, les corps de leurs compagnons jonchant le sol tout autour d'Elvir. Ils se jetèrent en même temps sur Elvir, qui ne bouga même pas, il se baissa, en empala deux et tourna sur lui même envoyant valser les deux corps sur les deux autres, qui arrêtèrent leur mouvements pour éviter les corps de leur compagnons. Ils se concertèrent décidèrent qu'il était trop fort pour eux et essayèrent de s'échapper mais Elvir ne leur en laissa pas le temps, ils se prirent une épée en forme d'aile de faucon dans le dos.

"Et bah avec ça vous allez pouvoir vous envoler..."

Elvir toucha son médaillon et les épées disparurent dans un éclat blanc. Il resta là à contempler ce qu'il avait fait, oubliant totalement ce pour quoi il était venu, mais il savait que voir ces hommes mort le soulageait.

Je commençai à désespérer, je croyais que personne ne viendrait à mon aide, tout était perdue, ma mort arrivait petit à petit. Le regard embrouillé par les larmes, je vis Elvir sortir de nulle part, je me sentis propulsait et retomber quelque mètres plus loin, près de Shiro qui lécha le visage, je lui souris. Il ne m'avait pas écouté, au lieu de fuir, il est allé chercher Elvir.

"Shiro ! Fubuki !!"

Rien qu'à l'ente de son prénom, Shiro releva la tête s'approchant se mettant à côté de Fubuki, rugissant si fort fort que les hommes qui lui fait face reculèrent d'un pas. Cette fois-ci, il ne fuirait pas, il ferait face à ces hommes qui ont osé lever la main sur sa maîtresse. Grâce à ces pattes arrières, il bondit sur le première homme qui lui faisait face et le mordit à la gorge, ne le lâchant qu'une fois qu'il était sûr que ce dernier était mort. Puis il attaqua les autres tout y passait, coup de griffes, morsures, il se délectait de ces cris de douleurs qui ressortait de la bouche de ces tortionnaires. Même si leur corps étaient à terre, il continuait encore et encore, faisait gicler un maximum de sang, les défigurant au plus au point. Shiro était sans pitié, la seule chose qui le rendait véritablement fou, c'est quand en s'en prenait à Fubuki, cette jeune femme semblable à lui. Il a été ttiré par ce parfum de solitude et de tristesse, par son côté charmeuse et enjoué. Pareil à lui, tout deux avait un passé triste mais ils se soutenaient l'un et l'autre pour essayer de l'oublié. Maintenant qu'elle pouvait devenir heureuse, il ferait tout pour que cela continue, il était temps pour elle d'ouvrir son coeur et de ne plus avoir peur du bonheur.

Une fois le carnage terminé, il retourna auprès de Fubuki, sa fourrure était pleine de sang par endroit, mais il s'en moquait, le plus important c'est qu'elle était encore en vie, faible certes mais en vie. Il leva la tête vers Elvir, il contemplait le carnage qu'il avait fait et aussi une pointe de soulagement dans le regard. Il fit un faible rugissement pour le faire revenir à la réalité.

Je ne parvenais toujours pas à bouger, l'effet de ce poison était encore présent dans mon corps, c'était affreux de ne pas avoir pu participer à cette tuerie, mais mon honneur était sauf ainsi que ma vie. J'étais dorénavant redevable envers Elvir, je devais payer ma dette mais aussi cela me confirma que son amour pour moi était bien réel, ce n'était pas une folie d'un soir et pour moi, ce sentiment dont je n'arrivai pas à définir le mot exact, ce sentiment qui me faisait peur. Je crois bien que c'est l'amour qui me ronge, il peut être merveilleux, effrayant et douloureux. LE seul problème, c'est que j'ai tellement peur de finir comme ma mère, à souffrir pendant tant d'année, à oublier ce qui nous entoure et se tuer pour ne plus y faire face. Je ne voulais pas de ça mais plus je me répété de rester loin d'Elvir, plus cela faisait atrocement mal.

Allongée sur le dos, contemplant les étoiles, mes larmes coulaient aux coin de mes yeux, je tournai légèrement la tête, je voyais Elvir, s'approcher peu à peu enfin je crois à moins que c'est un effet de ce poison paralysant. Je ne sais pas s'il était à mes côtés ou pas mais je dis dans un murmure.

- Pardonne-moi........

Puis je m'évanouis, c'était les ténèbres complet mais durant mon inconscience, je vis une personne dont je ne pensais revoir le visage un jour, souriante comme dans les jours heureux, aimante et belle autant dans sa forme animal que sous sa forme humaine.

- Maman.........

Et à mes côtés, d'abord tout en lumière qui m'entourait, je voyais ma mère me sourire levant un bras pour montrer cette lumière qui m'entourait prenant peu à peu la forme d'Elvir.

Elvir toujours perdu dans ses rêveries de massacres, entendit comme un léger feulement, il crut un bref instant que c'était quelqu'un qu'il connaissait très bien, il tourna la tête vers le bruit. Son esprit reprit rapidement son self-controle. C'était Shiro, c'est pour ça qu'il avait tuer tous ces hommes, ils avaient osés s'attaquer à sa Fubuki. Il alla vers elle, se pencha au dessus d'elle, l'entendit à peine murmurer : pardonne moi". Il constata qu'elle s'était évanouie. Il la prit dans ses bras la souleva et alla jusqu'à la grotte où il avait laisser ses affaires. Shiro le suivait de près. Ils arrivèrent à la grotte, personne n'était venu la "visiter" en l'absence d'Elvir. Il déposa Fubuki sur le sol, il aménagea un lit de fortune avec des feuilles mortes et sa veste. Il y déposa Fubuki dessus. Il se tourna vers Shiro qui regardait ce qu'il faisait.

*Je veux bien aller chasser mais tu reste auprès d'elle... ou alors tu vas chasser et je reste auprès d'elle... Que choisis tu ?*

Elvir s'était levé prêt à sortir de la grotte.

J'étais toujours inconsciente cette chaleur protectrice avait disparue, je me sentais étouffer, je voulais qu'il revienne à mes côtés. sans comprendre pourquoi. Je ne pouvais plus me passer de lui, j'avais besoin de lui.

- Ne me laisse pas.

En entendant ces mots, Shiro se crispa un petit moment puis il lui lécha la joue et se dirigea vers Elvir se mettant devant lui, son regard scrutant celui de l'humain.

*Reste avec elle, je me charge de la chasse*

Shiro s'en alla sur ces mot.

J'avais du mal à respirer sûrement les effets du poison paralysant, je n'étais pas à l'aise, je ne sais pas si c'était dans mon rêve mais je tendais la main vers cette lumière qui représentait Elvir, je voulais qu'il revienne et qu'il m'enlace, j'avais besoin de sa chaleur. Soudain, je sentis une douce pression sur ma joue, je su à cet instant que c'était lui. Comment pouvais-je devenir ainsi ? Comment moi, Fubuki, l'Ombre Écarlate, pouvait-elle devenir douce ? Comment pouvais-je faire réapparaître cette petite fille douce et gentille que j'étais autrefois ?

Est-ce à cause de lui ? Ou pour lui ? Je n'arrivai pas à répondre à cette question, pourtant je sais que le chemin sera long pour moi, redevenir quelqu'un de plus gentil et moins froide que je ne le suis maintenant. Ça allait être un combat de tous les instant, résister contre mes plus bas instincts cela allait être difficile.

Peu à peu, je rouvris les yeux, il faisait encore nuit, je vis Elvir, je lui souris, un sourire qu'avant jamais je n'aurai osé faire.

- Pardonne-moi..... Mais j'ai tellement peur de ce que je ressens pour toi.......

"Je ne t'en veux pas, ça peut être dur de retrouver des sentiments qu'on pensait perdu."

Je ne savais pas trop quoi penser de tout cela, c'est que je pensais avoir enfouit ces sentiments depuis bien longtemps mais j'ai dû mal à croire qu'ils apparaissent maintenant et pourquoi. C'est tellement dur pour moi de réapprendre tout cela et de ressentir ça pour un humain. Je n'apprécie personne en particulier les humains mais celui-là me fait un effet dévastateur, il est mon total opposé.

Le dicton "Les opposés s'attirent" prend tout son sens avec Elvir. Je le regardai préparer à manger, il n'avait pas quitté ce sourire, un sourire qui me réchauffait le coeur peu à peu, je me mis à sentir sa veste imprégnait du parfum de celui qui faisait en ce moment même battre mon coeur.

Depuis qu'il était revenu, Shiro regardait tour à tour, Elvir et Fubuki. cet humain était-il ce qu'il fallait pour sa maîtresse? Il avait pourtant réussit à détruire des barrières qu'elle avait durement forgé depuis plusieurs années. La panthère se dirigea vers Fubuki s'allongeant à ces côtés et commença à lui lécher la joue et à caresser sa tête contre celle de la jeune fille. Elle lui rendait les caresses avec tant de douceur que cela le rendait très heureux.

- Tout va bien Shiro ne t'en fais pas, ces blessures ne sont rien.

Je vis Shiro tourner la tête vers Elvir et je compris ce qu'il me dit, je devais me montrer tout aussi douce avec Elvir. Je me levais donc avec un peu de difficulté marchant vers elvir qui était absorbé à sa tâche puis je me mis à genoux et mit mes bras autour de lui, un sourire s'empara de mes lèvres, je devais me l'avouer, j'étais bien avec lui.

Elvir avait presque finit, l'odeur de la biche grillée emplissait toute la grotte, il s’apprêtait à se relever quand les bras de Fubuki l'enlacèrent, il tourna la tête vers celle que son coeur et son être chérissait, elle avait un sourire radieux, le sourire de celle qui aime, un sourire qu'Elvir espérait voir un jour sur son visage qui semblait si froid et triste, et maintenant ce visage s'illuminait des milles feux de l'amour. Elvir afficha un magnifique sourire.

"Tu es ravissante avec ce sourire Fubuki...Je crois que..."

Sans finir sa phrase Elvir l'embrassa tendrement et avec tout son amour. Et si Fubuki décidait de se reculer alors tant pis, Elvir avait sentit le gout de ses lèvres et il était aux anges... cette métaphore lui vint à l'esprit et une brève image d'Alexandra lui succéda, qu'il se dépêcha d’enlever de cet esprit qui faisait tout pour l’empêcher d'être heureux.

*Je l'aime...*

*Tu m'oublie pas hein...*

*Espèce de jalouse... Tu sais très bien que je ne t'oublie jamais !*

*Mouais... Je t'ai à l'esprit attention*

Elvir glissa sa main dans les cheveux de Fubuki et continuait de l'embrasser.