2 Juwÿn

Avalon respire cet air agréablement, tranquille dans un endroit magnifique. Il fait quelques pas, en regardant devant lui, puis en regardant le ciel, il s'arrête et s'assois.

- Ah... cet endroit est formidable. Le ciel est agréable à regarder, ici. Il n'y a personne pour me déranger, je peux faire ce que je veux... aucune personne étrangère, cet endroit va me permettre de pouvoir vivre sans tristesse, et sans penser à mon passé, avec mes parents.

Il regarde toujours le ciel... quelques minutes après, il se lève, puis refait quelques pas. Il s'arrêta, puis il dit:

- Cerf de la lumière, je te vénère. Tu es pour moi un père. J'ai l'air au yeux de mon entourage un fou, quand je te parle. Un aire désert pourras me plaire, pour que je te vénère avec mes prières. Je prouverais ton existence, et ils vont se taire. Tu est un beau cerf très clair... et, quand ce sera mon heure, tu ouvriras le portail de la lumière, et comme je suis téméraire, je vais te rejoindre. Je te vénère avec un air joyeux.. Toutes les nuits sans ma mère. Et surtout pas avec mon père... car je suis sur que tu va me plaire. Comme père, cerf de la lumière.

Avalon se mit à genoux, et regarda le ciel... puis il se coucha sur le sol, et ferma les yeux.

Volnef se trouvait dans les grandes plaines. Ses hommes n’étaient pas venus avec lui, de peur de se faire repérer, car Volnef devait voir son ami Ebrük, l’un de ses espions, qui devait lui fournir des renseignements capitaux sur les mouvements des forces de police, qui étaient à sa recherche.

Attendant depuis une heure, Volnef commençait à s’inquiéter, qu’était-il arrivé à Ebrük ? Alors qu’il se préparait à partir, son ami arriva enfin…

Ebrük marchait lentement, il semblait nerveux, inquiet, comme si quelque chose le tourmentait. Les deux hommes se serrèrent la main, celles d’Ebrük étaient moites ! Que se passait-il pour qu’il soit dans un état pareil ?

C’est là qu’Ebrük piqua la main de Volnef avec une aiguille… Volnef comprit tout de suite ce qui se passait… La police était là, et avait réussi à piéger Ebrük, puis à le forcer à coopérer pour les mener à Volnef. Mais es hommes de Volnef se piquait les mains avec une aiguille pour revenir discrètement leurs semblables de la présence d’ennemis.

Volnef regarda fixement Ebrük, pour lui faire comprendre qu’à son signal, il devrait s’échapper. Parlant un peu, Volnef repéra les ennemis, et remarqua une échappatoire. Se préparant, Volnef prit son arbalète, et cria à son ami :

- Prend mon cheval, et fui, va me chercher des renforts !

Le semi planta un carreau dans la tête d’un des soldats humains, qui chargèrent dès lors…
Heureusement que cette réunion avait eu lieu dans les hautes herbes, ce qui permit à Volnef de se dissimuler dans les brousses. Les soldats humains recherchaient ardemment le criminel, qui restait discret, et se repérait grâce aux bruits de pas des humains.

Dégainant son épée, Volnef marchait en se baissant, pour rester caché derrière l’herbe. Un soldat le trouva et lui assena un puissant coup de hache, mais Volnef fit glisse son épée le long de la hache afin de taillader la main droite de son ennemi, ce qui lui fit lâcher son arme, et pour ne pas qu’il demande de l’aide, Volnef lui trancha la gorge d’un coup sec.

Continuant de courir, le criminel rencontra deux autres soldats, une pirouette pour esquiver une attaque et achever l’un des soldats lui coûta une entaille au niveau du dos, mais se retournant avec vivacité, le semis transperça de sa lame le thorax de son second adversaire.

Puis il se mit une lotion apaisante sur la plaie, et put reprendre sa route convenablement. En chemin, il prit le temps de recharger son arbalète, car trois cavaliers fouillaient les lieux.

Pour les leurrer, Volnef lança un caillou plus loin, et éloigna deux des cavaliers, puis il tua le troisième de son arbalète.

*Ils sont si fragiles ces humains !*, pensa-t-il joyeusement, quand soudain il se prit un coup sur la tête. A terre, il vit le chef du groupe qui s’apprêtait à lui trancher la tête, mais Volnef fut plus rapide et lui donna un puissant coup de pied dans le ventre, qui fit plier le lieutenant, que Volnef acheva ensuite de son arme.

Mais il savait qu’il ne tiendrait pas longtemps, alors il décida d’attirer les soldats vers une fausse piste, en lançant de nouveau un caillou un peu plus loin, ce qui lui permit d’accélérer le pas pour se trouver une cachette.

Croyant alors s’en être sortit, Volnef se releva et se mit à courir de toutes ses forces, mais les deux cavaliers le repérèrent, et se lancèrent à sa poursuite. C’est alors que le criminel trébucha sur quelque chose de dur, tomba à terre, ce qui le cache de ses poursuivants. La chute l’avait un peu sonné, mais quand il reprit ses esprits, il vit que ce qui l’avait fait tomber était un corps, c’était un humain, ou en tout cas il en avait l’air.

Tentant sa chance, Volnef dit à l’inconnu :

- Mon cher, je ne vous remercierai jamais assez pour m’avoir fait tomber. Je me nomme Volnef Kel Grosan, et si l’âme du guerrier hante votre cœur, et que l’honneur est partie intégrante de votre vie, acceptez alors d’aider un modeste étranger comme moi, poursuivit par de terribles adversaires !

Volnef restait tapis dans l’ombre, ralentissant sa respiration, pour mieux se concentrer et repérer ainsi le nombre d’ennemis, ainsi que leur position. Ayant demandé l’aide de l’inconnu, celui-ci lui répondit :

- Hum.. Vous aidez.. Peut-être, mais à une condition. Que vous m'expliquez ce qui se passe, et pourquoi vous courrez comme sa...

Volnef regarda un instant l’inconnu, puis, tout en restant concentré, lui dit :

- Disons que ces personnes que vous voyez là sont des voleurs et des assassins, j’ai fait l’erreur de me dresser contre eux, et ils veulent désormais ma tête. Ces bandits rôdent partout en ce monde, obéissant à des tyrans sanguinaires et sans pitié, moi et les miens sommes là pour arrêter cela, et défendre les innocents. Je pense que cela devrait vous suffire pour vous convaincre.



Volnef commençait à recharger son arbalète, et à la question du jeune homme, le semis répondit :

- A votre avis ? Si je demande votre aide pour me sortir de là, c’est que c’est moi qu’ils cherchent !

Le criminel prit alors son arme, et tira un carreau sur un garde pour éloigner les autres de sa cachette, puis, il se retourna vivement vers l’inconnu, et dit :

- Je ne sais pas comment vous vous appelez, je ne vous connais pas, mais si vous avez une âme de guerrier, suivez-moi !

Volnef se leva alors et se mit à courir en direction des bois, espérant que l’inconnu le suive rapidement…

Volnef courrait toujours en direction de la forêt, suivi de l’étranger, de cet inconnu. Les sens en alerte, le semis ne cessait de regarder autour de lui, et vit alors les gardes venir dans sa direction ! Ils avaient été repérés ! Alors que le criminel pensait à combattre ses poursuivants, son « ami », lui proposa de monter sur son dos.

Chose étrange, non ? Mais c’est là qu’il comprit que cet individu était en réalité un dragon, et se transforma sous sa forme bestiale, impressionnant par sa grandeur les yeux terrifiés des soldats humains. N’hésitant pas, Volnef répondit :

- Eh bien soit, je vous monterai sir ! Hahahaha !

Il riait, riait de voir ces humains impressionné de la fuite du semis, sur dos de dragon. Volnef, sur le dos de la bête, demanda alors :

- Volnef Kel Grosan, je vous remercie pour votre aide l’ami. Déposez moi un peu plus loin, je me débrouillerai, je ne manquerai pas de vous rendre l’appareil ! Mais qui êtes vous ?