Petite pause au bord de l'eau [libre]

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Un vent léger caressait les plumes de Lumen. Celle-ci se laissait glisser dans les airs avec lenteur, un léger sourire reptilien sur sa gueule. Allongé sur le ventre juste entre ses ailes, Eildewirr somnolait, ses fins yeux écarlates entre-ouverts.

Alors que la dragonne passait au dessus d'un étang, elle se rendti compte qu'une petite pause ne serait pas de refus, tout comme la fraîcheur d'un point d'eau.
C'est pourquoi Lumen amorça une descente tout en douceur, tournoyant dans le ciel afin de gagner le sol sans heurts.

Lorsqu'elle ses pattes touchèrent le tapis d'herbes tendres, elle tourna son museau vers son Esprit et le poussa légèrement tout en lui annonçant :

- Je fais une halte, l'endroit me semble idéal, qu'en dis-tu ?

Eildewirr se redressa, s'étira et jeta un regard alentour. Puis il toisa sa maîtresse d'un air indifférent avant de répondre :

- Fais comme tu veux, moi, ça m'est égal. J'étais bien dans le ciel.
- Evidemment, tu ne dois pas voler, toi... souffla l'Invocatrice. Descend.

L'Esprit obtempéra et sauta au sol, se recevant souplement, les quelques mèches de ses cheveux ébènes qu'il avait longues suivant son mouvement avec un train de retard. Il se redressa et alla se percher dans un arbre qui se dressait juste sur la berge de l'étang.

Lumen le suivit du regard, avant de reporter ses prunelles saphir vers la surface miroitante du point d'eau.

*Et si je m'accordais une petite baignade ?....*

Aussitôt pensé, aussitôt fait ! Elle entra doucement dans l'eau, prenant plaisir à voir des rides se former à son passage.
Décidément, tout était bien calme... Cependant, assis sur sa branche, Eildewirr avait la dérangeante sensation que ça n'allait pas durer....

Non loin en contrebas de la rivière, une voix de vieillard se fit entendre, visiblement mécontente.

"Non, tu ne m'obligera pas à mettre un pied là-dedans!"

La voix qui lui répondit était en colère, mais également mélodieuse, formant un mélange assez étrange, en vérité.

"Pourtant, cela te ferai le plus grand bien, crois moi."

"Grunt, ces femmes et leurs idées bizarres."

"Qu'y a-t-il de bizarre dans le fait de se laver? La propreté te serait donc tant étrangère?"

"Non, ce sont tes critères qui me sont étrangers!"

La chamaillerie continuait en tournant en rond, sans finalité aucune.

Invité

Des éclats de voix parvinrent à l'Invocatrice et son Esprit. Ce dernier se leva. A présent debout sur sa branche, les quelques mèches qu'il avait de longues voletant au grès d'une brise légère. Il se tourna vers sa maîtresse et se contenta d'un faible :

- Lumen...
- J'entend. Allons voir.

Eildewirr sauta au bas de son perchoir et vint se placer sur le dos de la dragonne en un saut souple et élégant alors que celle-ci sortait de l'eau et marchait vers l'origine des voix.

Les pas légers de Lumen la portèrent plus en aval de la rivière, et la scène qu'elle y vit la pétrifia. Visiblement, une femme semblait déterminée à faire prendre un bain à un homme qui lui, ne paraissait pas très coopératif...
Amusée, la dragonne avança d'un pas de plus et lança :

- Auriez-vous peur de l'eau ?

[HRP : Je change la couleur de dialogue de Lumen, l'un de tes persos ayant la même.]

devant le petit duo, un spectacle assez étrange. Un vieil homme qui s'accrochait solidement à ses guenilles et à son bâton de marche, trop grand pour lui d'ailleurs, et une femme, fort bien vêtue, qui tâchait par ses paroles de le pousser à l'eau.

l'arrivée du dragon ne leur fit ni chaud ni froid, et le vieillard lui répondit comme s'il s'agissait d'une simple personne.

"Je refuse de me baigner là dedans!"

Invité

"Je refuse de me baigner là dedans!"

Lumen eut un temps d'arrêt. Cet homme venait de s'adresser à elle comme s'il avait affaire à un être humain... Alors qu'il avait devant lui une dragonne (assez originale physiquement, du reste) sur laquelle était perché un Esprit !
Cependant, elle tira bien vite avantage de la situation.

*Enfin quelqu'un avec qui parler d'égal à égal !...* songea-t-elle.

Impatiente d'en apprendre plus sur cet étrange tandem, l'Invocatrice s'ébroua, manquant de désarçonner Eildewirr (qui ne protesta pourtant pas) et s'approcha un peu plus :

- Sans vouloir être indiscrète, que reprochez-vous donc à cette eau ?... J'en sors et je n'ai rien sentie qui soit mauvais.

Museau au niveau du visages des humains, les prunelles saphir de Lumen avaient cet éclat de curiosité que son Esprit lui connaissait bien.

*C'est reparti...*

[oups ;p]

C'est de l'eau. Je vais finir par rouiller avec ce truc. Et elle est froide en plus!

Sa femme lui lançait un regard accusateur.

Si tu faisais plus attention à ce que tu fais, tu n'aurais pas besoin de te laver si souvent!

Ah! Vous voyez! Elle recommence. C'est quoi cette lubie du bain en plein air?

Je venais de prendre un repas bien consistant et je me
prélassais au soleil dans une large plaine pour digérer, j'appréciais
énormément les endroits où la nature régnait. J'étais allongé sur le côté dans
l'herbe tendre de ce paisible lieu, je laissais les rayons du soleil
réchauffaient mes écailles noires. Je m'assoupissais sous la douce berceuse
qu'était les bruits de la nature. C'est à ce moment que je sentis, une rafale
de vent qui balaya tout la plaine, l'herbe se coucha, comme des sujets se
prosternant devant leur maître, les oiseaux cessèrent leurs chants. Intrigué,
je redressa la tête pour observer les alentours, j'aperçus alors à l'horizon
d'épais nuages noires s'approchant rapidement vers moi. Un orage, j'adorais les
orages, voler parmi les fureurs du ciel. Le vent souffla de plus en plus fort,
les feuilles jaunies, volaient dans toutes les directions. Il ne fallut pas
beaucoup de temps avant que je ne sente sur mon corps les premières gouttes
d'eau. Rapidement, je déploya mes ailes, laissant leurs membranes se gonfler
sous l'effet du vent. La pluie s'intensifia aussi prestement que la luminosité
chuta, il y a peu cette plaine baignait dans une douce lumière ocre alors
qu'elle était à présent plongé dans les ténèbres de la tempête.

J'ouvris mes ailes, d'un coup puissant de celle-ci et grâce à une impulsion
donnait par mes quatre pattes, je m'envolais rapidement rejoindre les épais
nuages noires. Les vents violent et la pluie ne facilitaient pas mon vol, mais
j'avais l'habitude, ce n'était pas le premier orage que je côtoyais de près.
Une lumière aveuglante traversa le ciel, suivit d'un bruit sourd, des éclairs
commençaient à transpercer le ciel de leurs éclats. Mes nervures lumineuses
s'éclairaient de plus en plus, leur éclat bleuté m'illuminait le corps. Quand
je traverse un orage, je ressens monté en moi une incroyable force, une
incroyable vitalité. Les flots de pluies me fouettaient les écailles, le vent
me portait à sa guise et je me dirigeais comme je pouvais dans ce déchaînement
de la nature. Je me considérais comme un fils de la foudre tellement
j'appréciais sa compagnie.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, je me retrouva alors à voler
un ciel parfaitement dégagé. Je me dit alors qu'il était tant de faire une
pause bien mérité, j'adorais voler dans ces tempêtes, mais je m'épuisais
fortement car il fallait savoir garder un certain contrôle de sa stabilité de
vol avec des vents si violents. J'atterris dans une petite clairière et
je fus surpris de trouver une petite mare alimentée par une cascade, je mettais aventuré bien loin de l'orage et visiblement cette région n'avait pas été touché par celui-ci. Le bruit
de l'eau qui s'écoule me donna envie de me détendre un peu, je n'avais pas pris
de bain depuis un bon moment. L'envie étant trop forte, je plongea dans l'eau
fraiche et pure de la mare. Après une petite baignade, j'allais me positionner
sous la petite chute d'eau pour que la pression de celle-ci me masse les
épaules. Je m'allongeais alors sur les rochers sous la cascade profitant de
l'eau qui coulait sur tout mon corps en s'infiltrant entre mes écailles. Quel
bon moment.

C'est alors que des voix lointaines attirèrent mon attention. Intrigué, je me
relevais en m'étirant les muscles légèrement engourdis par cette petite pause.
Je fis une halte une fois arrivé sur le sol stable qu'était le rivage; je
déployais mes ailes brutalement pour chasser les innombrables gouttelettes
d'eau prisonnière de mes écailles. Je relevais ma tête pour humer l'air ambiant
et tenter d'identifier une odeur particulière m'informant sur la nature de ceux
qui parlaient un peu plus loin. Je me mis donc à suivre le petit ruisseau formé
par la cascade. Au bout de quelques mètres, je me rendis compte que le ruisseau
donné naissance à un grand étang, les voix étaient très proche.

Utilisant les buissons pour m'avancer silencieusement jusqu'à l'origine des
voix, je finis par tomber sur un groupe d'individu. Il y avait deux humains, un
homme et une femme visiblement, un esprit et une dragonne. Cette dernière avait
une apparence que je n'avais encore jamais vu, mais en y repensant vraiment, je
n'avais pas eu l'occasion de voir beaucoup de dragon durant ma misérable vie.
Elle n'était pas recouverte d'écaille à première vu, mais plutôt d'une sorte de
fourrure aussi blanche que la neige, ses ailes s'apparentent à celle d'un
oiseau alors que les miennes tiennent plus de la chauve-souris.

Je restais camouflé dans les buissons, j'essayais d'atténuer la lumière bleuté
qui ressortait de mes nervures. Trouillard?? non ! Méfiant? oui...je restais
assez méfiant envers ceux de mon espèce qui m'avait rejeté pour mon apparence
démoniaque. Voilà ce qu'il arrive quand l'ombre et la lumière donne naissance à
un être, celui-ci se retrouve banni de chaque côté et se retrouve sans port
d'attache. Je ne savais pas comment ils allaient réagir, ma taille ne pouvait
être effrayante à leur yeux contrairement à mon apparence, allaient-ils
profiter de mes faibles proportions pour me détruire en croyant supprimer un
serviteur de l'ombre? La prudence est la meilleure de mes armes, mais c'est une
arme à double tranchant car si je ne me découvre pas, personne ne connaîtra la
vérité. Le fait que je ne sers point l'ombre même si mon apparence le présume,
mais que je ne suis qu'une âme qui erre sur ces terres à la recherche d'un but.

Pour cette raison, je me découvris à leur yeux. Le bruit des feuilles qui se crispent
firent tourner la tête au petit groupe dans ma direction. J'avançais prudemment
vers eux, mes pattes prêtes à faire un bond pour me propulser vers les airs
avant que mes ailes ne prennent le relais pour m'emmener loin de leur attaque
ou de leur courroux. J'espérais simplement que leur esprit n'étaient pas aussi
fermé que celui de ceux que j'avais déjà croisé lors de mes exploration.

Invité

Rouiller ? Comment un être humain pouvait-il rouiller ?... Lumen lança un regard interrogateur à son Esprit, toujours perché sur son dos, qui lui retourna le geste. Non, il ne comprenait pas plus qu'elle.

Si tu faisais plus attention à ce que tu fais, tu n'aurais pas besoin de te laver si souvent!

- Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais il me semble qu'il est préférable de rester propre, non ? En tout cas, je me sens passablement misérable si je ne reste pas immaculée...

La dragonne interrompit son discours subitement, levant sa fine tête au dessus des humains, la tournant vers l'arrière. Ainsi positionnée, elle aurait tout à fait pu être une statue, comme on en trouve encore dans certains temples.

C'est dans un bruissement de feuilles qu'un dragon de petite taille fit son entrée en scène. Ses écailles étaient aussi sombres que l'ébène, et des arabesques d'un bleu électrique marbraient certaines parties de son corps fin et élancé. Le nouveau venu marchait d'un pas prudent vers le petit groupe, comme s'il se méfiait d'eux.

Prudente, l'Invocatrice fit un ou deux pas transversalement, se retrouvant ainsi de trois quart de face par rapport au dragon. Son museau descendit au niveau de celui de l'inconnu alors que ses ailes frémissaient en une mimique intriguée.
Pusi, satisfaite, la dragonne releva la tête, courbant élégament son cou en un S gracieux.

- Je te salue, frère dragon.

A peine le second dragon fut il arrivé que la femme, visiblement de plus en plus en colère, se tourna vers lui et s'adressa à lui comme s'il s'agissait, à nouveau, d'une personne banale qu'elle prenait à parti.

"Ah, vous, vous tombez bien! Faites quelque chose pour convaincre cet homme de prendre au moins un bain par mois, j'en ai plus qu'assez qu'il sente le bouc, la paille et le guano!"

Le vieil homme, têtu comme une mule croisait les bras et prit aussi le dragon a parti.

"Mais quelle utilité puisque je serai sale dans moins d'un heure! Expliquez lui, à cette dame de cour, que quoi qu'il arrive je serai de nouveau sale, alors pourquoi perdre du temp?!"

Je m'avançais avec prudence vers le petit groupe, la dragonne blanche était la première à remarquer ma venue. Je vis dans la position qu'elle prit qu'elle se méfiait de moi, à cause de mon apparence surement, comme la plupart de ceux que j'avais rencontré. Je dois bien l'avouer que je n'étais pas vraiment sur de moi, rien ne me disait qu'elle n'allait pas m'attaquer croyant affronter un serviteur du mal. De ce fait, lorsqu'elle approcha son museau, je fis quelque pas en arrière, mais quand je vis qu'elle l'éloigna à nouveau pour me saluer, je fus rassuré. Quand elle salua ce qu'elle appelait un frère dragon, j'eus un petit sourire moqueur intérieur, je me demandais vraiment si j'étais réellement un dragon au vu de comment une grande majorité de ceux de ma race me rejeté. Cependant, je ne lui en voulais pas, je n'éprouvais ni colère, ni haine envers elle, car même si le fait d'avoir été rejeté m'avait blessé intérieurement, je savais qu'accorder mon pardon était le seul moyen d'avancer. Je pris un air détendu et lui parla comme si les différents du passé n'avaient jamais existé:

" Bien le bonjour, dragonne. J'ai été interpellé par votre discussion et la curiosité à fait le reste..."

Mais quand la femme vint me parler avec tant d'aisance et de précipitation, j'eus cru en un premier lieu à une agression de sa part, je me raidis donc et pris une positon défensive, oui, j'étais nerveux. Au final, elle voulait juste que je l'aide à faire prendre un bain. C'est presque comme si l'homme m'engueulait alors que je n'avais rien dis, sortant comme argument qu'il ne voyait pas l'utilité de ce laver puisqu'il sera de nouveau sale peu de temps après. Je répondit alors aux deux humains qui semblaient se disputer depuis un moment:

" Chacun est libre de ses mouvements, chacun à le droit de commander son corps..."

Invité

L'attitude du jeune dragon rendait Lumen de plus en plus curieuse. Il semblait constamment sur la défensive, comme s'il s'attendait à ce qu'on l'ataque à tout moment.
Visiblement, le reptile était venu voir par lui-même d'où provenaient les éclats de voix, tout comme l'Invocatrice l'avait fait quelques minutes auparavant.

Les deux humains, quant à eux, poursuivaient leur dispute sans se formaliser de la présence d'un autre dragon, et tentèrent même chacun à leur tour de le faire adhérer à leur propre point de vue sur la question.

La dragonne tourna son fin museau dans la direction de la femme tout en déclarant :

- Navrée, mais je suis plutôt de l'avis de la damoiselle. A mes yeux il est plus agréable d'être propre que d'être sale. Je ne considère pas la toilette comme une perte de temps, mais au contraire comme un moment de tranquillité et de détente où on prend le temps de se poser et de réfléchir.

Toujours perché surle dos de sa maîtresse, Eildewirr lâcha un léger soupir. Il était assez bien placé pour savoir que Lumen avait souvent la fâcheuse tendance à trop penser lorsqu'elle se baignait !

"D'accord, j'ai compris!"

Soudain, le vieillard se jeta sans préavis dans l'eau, occasionnant de belles éclaboussures. Il en ressortit presque aussitôt, avec une vitalité qu'on ne lui aurait pas soupçonné, et ramassa son bâton qu'il avait laissé dans son saut.

"Voilà, je suis trempé jusqu'aux os, t'es contente, on peut y aller?"

Il était d'une mauvaise foi extraordinaire.

"Dépèche, j'ai froid."

Sa femme poussa un profond soupir de désarroi...

Je regardais la conversion avec un certain intérêt, je ne comprenais pas pourquoi il ne voulait pas prendre un bain, c'était pourtant pas si difficile de faire un rapide tour dans l'eau. La femme qui l'accompagnait insisté de plus en plus.

La dragonne lui répondit alors qu'il était plus agréable d'être propre que sale et qu'un bain n'était pas une corvée mais un moment de détente. Je ne pouvais être que d'accord avec ce qu'elle disait, moi-même si j'allais me baigner c'était presque plus pour me détendre que de me laver.

L'homme jeta l'éponge et alla se précipiter dans l'eau, il ne resta même pas une minute dans celle-ci et ressortit en direction de la femme en lui disant qu'il était trempé jusqu'aux os et qu'il souhaitait y aller rapidement car il avait froid. J'essayais de ne pas tenir compte de leur chamaillerie, je me tournais alors vers la dragonne blanche et lui demandais:

" au fait, je comment te nommes tu?? Moi c'est Kalec..."

Je regardais les deux humains et leur posais la même question.

[HRP, je part 1 semaine, je re le 28. Continuez le rp, sans moi, je le reprendrais quand je reviendrais : )]

Invité

Lumen se détourna soudain du petit groupe, comme agitée. Quelque chose dans l'air l'avait rendue nerveuse, voire presque effrayée. Mais quoi donc ? Elle-même l'ignorait. Et pourtant, peu de choses échappent au jugement des dragons.
La dragonne se tourna à nouveau vers eux, et souffla :

- Navrée, mais je ne peux rester.

Et c'est sans plus de cérémonies que Lumen prit son envol, disparaissant dans les nuées, serpentant au coeur des nuages.

[HRP : je ne suis plus là ! =D]

[ok, je reprends. On pourra effacer les posts hrp svp?]

L'Unité fut déçue de ce départ soudain, mais le libre arbitre devait être préservé pour l'intérêt des mortels. La double incarnation ne sortit donc pas du personnage qui lui avait été attribuée, et continua son jeu.

L'homme n'avait visiblement pas envie de répondre, et se trouvait bien pressé de quitter les lieux. La femme, en revanche, levait les yeux au ciel, désespérée de l'attitude immature de son mari. Elle prit donc le soin de répondre au nouveau venu, n'étant visiblement pas incommodée par la taille et l'apparence de ce derniers.

"veuillez excuser les manières un peu rustres de mon mari, il n'a pas eu la chance d'avoir une éducation saine et ordonnée. Je suis Elëan, et voici Sécrus. Nous voyageons ça et là pour transmettre notre art et nos contes à travers les Terres."

Elle fit une courte révérence de principe, sans fioritures comme lors des grandes réceptions.

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