Un ange déchu [Libre]

13 Octyn

Une cloche retentissait dans la pâle lueur du soleil qui se levait et pourtant on sentait déjà l'odeur de la mort planer sur une ville qui cache tant de chose. Dans une capitale où tout n'est qu'apparence les voleurs et les assassins font leurs sales besognes et viennent chercher leurs primes. On pouvait les voir se cacher dans l'ombre, derrière une capuche en feutre noir jetant des regards aux alentours.

Une cloche retentissait pour réveiller cette ville endormie pendant que la rosée brille de mille feux avec les rayons froids de l'astre céleste qui vient prendre la place de la lune. On aurait dit que le sol était pavé de pierres précieuses mais ce n'était que l'illusion perfide de notre avarice.

Une cloche retentissait et moi j'étais sur le cloché de l'église, les jambes dans le vide. Comme un oiseau sur son perchoir qui admirait ce spectacle unique. Le bruit du tintement de la cloche cessa au fur et a mesure que je voyais les femmes sortirent les bassine d'eau sale pour laver le pavé, que le monde de la nuit où la mort régnait en déesse laissait place a un autre univers. J'adorais ce calme apparent, attendant de voir cette fourmilière reprendre le cours de la vie.
Le vent soufflait et faisait virevolter les lanières qui ornait mon pantalon. Les crochets qui étaient accrochés frottaient contre le mur en pierre blanche de cette église somptueuse. Je venais souvent ici pour me laisser bercer, le cœur léger et l'âme pardonnée de ces pêchés.

-Nom de nom! Kazuma je t'ai déjà dit de pas monter sur ce cloché, tu ne comprends pas quand on te parle?

Je passa la tête entre mes jambes et vit le prêtre: le visage rouge fouette par le vent glaciale mélangé a un lendemain d'une soirée arrosé avec le vin du voisin. Sa toge semblait happé et gesticulait dans tous les sens alors que lui restait immobile a me regarder.
Je saisissais la poutre en bois sur laquelle j'étais posé et pris appuis sur mes mains avant de me jeter dans le vide.

Mes rollers se plaquèrent contre le mur et je commençais a faire un retour en arrière en changeant la rotation de mes roues dont les dernières faisaient des entailles grosses comme une fraise. J'adorait cette adrénaline: sentir ce stress de ne pas savoir si une erreur allait survenir et si je n'allais pas m'écraser quelque mètre plus bas. Mais j'avais l'habitude de faire cela et dans un saut acrobatique je rentra dans encadrement où était posté le prêtre, le faisant tomber par la même occasion.

-Bonjour mon père, je présage une bonne journée a mon avis
-Je t'ai dis cent fois de ne pas te servir de notre chapelle pour tes figures acrobatiques, tu as la chance que dieu veille sur toi mon garçon.

Le vieille homme dont les années étaient marqués sur son visage se relevait péniblement, se tenant la hanche: c'est pas solide un vieux n'empêche.
Je me mis sur la bordure de la fenêtre et je n'avais qu'une envie, sauter dans le vide et ne faire qu'un avec le ciel. Je fis frictionner mes roues qui commençais a déchirer le bois.

-Je ne crois pas en dieu mon père alors arrêtez de me parler de lui. Et puis je ne suis pas un de ces fils, je me considère plus comme un déchu car c'est moi le mal
-Ce ne sont pas des choses a prendre a la légère Kazuma alors cesse de...

Il n'avait pas terminé sa phrase que je pris appuis sur le rebord pour m'élancer dans le vide. Le vent s'engouffrait dans ma veste et la faisait siffler pendant que moi je souriais en pensant a la tête du vieux dans son cloché.
La chaleur de mes roues étaient assez puissantes pour que je puisse former mes plateformes de feu: une chance qu'à cette heure là il n'y ait pas grand monde.
D'en bas on aurait dit que je glissait sur un océan de feu et que celui-ci me faisait redescendre sur la terre ferme. Comme je le disais c'était vraiment une bonne journée qui commençait...

La pâle lueur du soleil caressais mon visage endormi, je frottais mes yeux fatigueraient des jours qui suivirent l'assassina du noble, j'étais sur le toit d'une maison abandonnée comme tant d'autres, pas de contrat depuis trois jours fait rare car je n'avais pas beaucoup de moments comme ça pour moi, sautant dans le vide je pris la direction de la campagne en mettant sur moi bien ma cape pour couvrir mon visage après tout pas mal d'affiche me montrait avec une jolie somme de mile cristaux.

*Hi hi arrêtez vous me chatouiller*

J'avais pris un chemin calme en pierre et je me suis retrouvé sur un magnifique sentier de fleur, je m'étais assis pour prendre quelques bouquets et me voilà chatouillé par des oiseaux joueurs, posant les fleurs par terre je pris en chasse les volatiles qui étaient en train de me faire tourner en bourrique, un sourire nostalgie apparu sur mes lèvres cette de mon innocence volé par ses humains, ma cape et mon chapeau étaient tombé par terre mes cheveux ternes volaient dans l'air frais du matin, sans me soucier que j'étais recherchée je jouais un moment avec eux un peu fatiguée je me suis laissée tomber dans se champ de fleurs multicolores.

Pas très loin de moi il avait une chapelle, les cloches sonnaient l'heure du lever, un sourire apparu sur mon visage, les hommes et leurs religions moi-même je n'étais la meilleure fidèle mais je priais régulièrement les ombres pour mes contrats, je choisis le dieu par rapport à la situation.

*Miaou*

Mais une chose ma surprise ce matin-là, j'ai vu devant la chapelle se dessiner des petites plates-formes de feu, curieuse j'ai pris ma forme de chat et je suis allé voir ça de plus près, j'étais devant le lieu de culte et regardais ces étranges dessins mais hélas pour moi qui n'aimais pas la compagnie un jeune homme était là en souriant, mais une malchance n'arrive jamais seule il m'a vus et que mon bras ne s'était pas trop guérir je ne pouvais pas courir sous ma forme de chat, je m'assis et attendais de voir comment cela aller se passer après tous les humains ne est pas tous méchant, si...

*Mia...*

Alors que ma descente touchait a sa fin un large sourire s’affichait sur mon visage. J’étais porté par mère nature qui me protégeait avec son vent bénis, ou ne serait-ce pas l’œuvre de force plus dangereuse tapis dans l’ombre qui veille sur moi. Un enfant damné qui c’est saisis de son destin pour le modeler.
Les flammes rugissaient sous mes pieds, léchant le sol et faisant sécher les dernières gouttes de rosées que la nuit avait laissées sur son passage. Une bourrasque de vent s’engouffrait dans mes cheveux, retirant mon bonnet et le faisant s’élever dans le ciel : si je possède peut de bien précieux, ce bout de tissus est une des choses auxquelles je tiens le plus ; comme un trésor je le chéris tel un assassin avec ces dagues.

J’allais retomber sur le sol alors avant d’être de nouveau sur terre je fis une impulsion me faisant tourner dans les derniers mètres de ma chute. Me saisissant de mon treck avec ma main droite, la gauche me servis a rattraper mon bonnet. Ma rotation était un peu risqué et ce mouvement allait ce finir dans le pavé, je ramenais mes genoux sur mon torse pour atterrir tel un oiseau de feu dans des gerbes de flammes. Elles m’entourèrent comme des danseuses indomptables.

Une fois disparue, j’étais sur le sol. Mon séant douloureux après ce petit échec de ma part : il était rare que je me retrouve au sol. Mais cette situation m’amusait car rien n’aurait pu troubler ma bonne humeur, cette journée était différente des autres je le sentais a plein nez.
J’aurais pu rester assis là pendant longtemps pour admirer la fourmilière des hommes ce mettre en route mais je me sentais épié, observer comme une bête sauvage. Alors du regard je recherchais celui qui ce donnait le droit de m’étudier : mais il n’y avait personne, juste les femmes jetant des regards furtifs cherchant une échappatoire après leurs ébats de la nuit, d’autres a la voix de poissonnière qui s’amusait a parler des ragots de cette ville, et ce chat. Un chat ?

J’adore les chats !!! Je m’étais retrouvé comme un enfant a m’imaginer cette boule de poil si mignonne qui vivait comme bon lui semblait. Si je devais comparer ma vie a celle d’un animal il n’y a pas a hésiter : je serais un chat, ou un oiseau. Je ne saurais pas me décider.
Je pris appuis pour me relever et aller en direction de la boule de poil qui semblait méfiante a mon égard : c’est vrai que ces bêtes là on un sixième sens pour sentir les gens. Le pelage noir et la queue longue et somptueuse, il me semblait que ce chat n’était pas issu des égouts comme les trois quarts des animaux miteux de cette ville. Je lui affichais un large sourire alors que la bestiole se lécha une patte qui semblait douloureuse, un peu comme mes fesse en ce moment.

-Tu sors d’où toi ?

Je savais que les chats ne pouvaient pas parler mais je me sens plus en sécurité avec les animaux qu’avec les hommes, mes pulsions meurtrières disparaissent comme par magie. Je caressais l’animal d’une main légèrement fébrile : j’avais faim, très faim même. Et faire mes cascades ne m’avaient pas arranger a vrai dire. Mais j’en oubliais tout au contact de ce pelage si doux, si noir, si empois au ténèbres.
Un livre que j’ai lis traitait d’un phénomène disant que toute personne sur cette terre possède un récipiendaire animal, ayant les mêmes envies, les même gouts et la même force. J’aimerais connaitre cette animal qui serait proche de moi, tel un frère même si il n’est pas de sang.

-Tu es tout mignon en plus. Tu me laisse rester un peu avec toi ?

Je n’espérais aucune réponse a vrai dire, juste une pointe de réconfort que l’on m’a jamais apporté dans ma vie. Alors si ce moment pouvait encore durer un petit peu je pourrais être un peu heureux dans cette vie morne…

Sa main était douce sur mon pelage je ne peux que ronronner sous cette caresse moi qui ne suis pas habituel à me laisser faire si facilement mais il était différent des humains que j'ai tués je sentais un côté que je connais par cœur, sombre, oui tout mon être de chat le sentait, serait-il non impossible, un humain comme partenaire, ridicule mais pourtant ont raconte quand un chat trouve une personne qui lui ressemble il reste avec cette personne qui aime comme un frère ou une sœur, le chat pour tomber sur cette personne avait une probabilité de zéros point zéros un, cela arrivée tous les dix mille ans encore je suis gentille là, mais ce sont ces paroles qui me troublèrent le plus, mignon, rester un peu avec toi.

*....*

Que dire a cela j'étais une solidaire mais pour voir cette théorie la plus folle j'ai décidais de monter sur son épaule en me collant mon visage sur la soue de cette humaine et en ronronnant, il fallait que je le teste après tout je peux le laisser le béni fiche du doute à cette personne vu que j'ai senti son côté sombre, mais mon côté animal était attiré par ce noir désire de tuer, mais moi je me posais beaucoup de questions comme, était-il solidaire comme moi, aimait-il les animaux pas mal de question me venais à l'esprit mais j’étais pris par surpris quand mon estomac fit un bruit de petit déjeuner.

*Oops...*

Si j'étais sous ma forme humaine j'aurais rougi comme une écolière prit en faute mais il était en train de sourire, sourire-t-il des bêtise des jeunes enfants où il a entendu mon ventre, je fis une petite grimasse comme quoi je boudais mais j'avais oublié qu'un chat normal ne savait pas faire ça, son regard changea une fraction de seconde mais il se remit debout, problème ou juste mon imagination...

*Ha que je hais cette sensation de faiblesse et pourquoi c'est un humain j'espère pouvoir prendre ma dague au cas où cela dérape...*

Le réconfort que j’avais attendu de la part de l’animal était au rendez-vous : c’est chaleur que seul les bêtes a fourrures peuvent vous apporter. Un semblant de vie dans votre cœur qui s’éveille et voilà un sourire qui ce souligne sur vos lèvres. J’aimais cette sensation de vie, ça me rappel ce que peuvent ressentir mes victimes avant que je leur déchire ce a quoi ils tiennent le plus.
On dit souvent que l’être humain n’apprécie que les biens matériaux comme l’argent, les bijoux ou toute autre chose. Mais en réalité cette humanité préfère croire en l’espoir, en l’espoir d’un bonheur qu’ils possèdent tous aux creux de leurs mains. Moi je suis là pour prendre ce bonheur, une nouvelle sorte de faucheur : cet être qui fait t’en peur et régner le chaos. Vêtue de noir elle est prête a vous arracher la vie grâce a sa lame, dans mon cas je prends plaisir a vous dépecer de cette espoir grâce a mes Regalias.

Le petit chat était monté sur mon épaule : il n’était pas plus lourd qu’une plume. Je regardais le ciel qui commençait a ce parsemer de nuages, admirant le soleil qui forçait a se refléter sur le pavé. Je sentis une truffe ce poser sur ma joue : humide et chaude comme j’aurais pu m’en douter. L’animal ce mit a ronronner et moi tel un enfant je souriais et étouffais un rire qui commençait a naitre.
L’heure tournait malheureusement et je ne pouvais pas me permettre de rester plus longtemps ici : étant recherché par la milice je devais vite partir d’ici : le marché s’installait et les rixes allaient amener les gardes a patrouiller. Mais je n’avais aucune envie de quitter le trottoir où j’étais posé, regardant cette ville s’agiter, j’étais transporté par ce sentiment de liberté, réchauffé par cette animal qui était si majestueux.

Je caressai a nouveau le matou quand un vent aussi froid que la mort passa derrière moi : le sourire qua j’avais affiché disparu en un rien de temps. Cette journée qui commençait bien allait ce peindre dans des lettres de sang. Je pris appuis sur mes jambes pour me relever, le chat sur l’épaule, je le pris dans mes bras :
-Il va falloir partir d’ici petit minou, mais je vais pas te laisser ici…

Je plaçai la bête dans la capuche de mon sweat. Je pris la direction d’une ruelle un peu caché : je savais que je risquais de me faire trancher la gorge là dedans mais j’avais moins de risque de rencontrer les gardes. Mes roues firent un bruit étrange, rugissant comme si elles réclamaient du sang. Je pris la rue et tomba nez a nez avec une bande de malfrats : je les connaissais bien, j’avais pris les bras de leurs chefs dans un combat qui m’avais beaucoup amusé.
Ils étaient munis de batte en bois, de couteau et d’autres armes tranchantes. Le terrain était a mon avantage, dans un lieu étroit j’avais de quoi faire un magnifique barbecue mais le problème c’est le bruit que j’allais faire.

-On t’a enfin retrouvé le monstre. C’est a nous de te faire la peau…

Mes mouvements devaient être calculés avec précision, sous risque de faire tomber le chaton. Je fis crisser mes Regalias, la chaleur augmentait au fur et a mesure que le bruit s’amplifiait. Mais j’hésitais vraiment : que faire a présent…

Que s'est-il passais voilà une question que je me pose heureux après sérieux il m'avait pris dans ses bras, quelle sensation étrange même si cela à durée cinq secondes avant qui me mettre dans sa capuche de son sweat, protégée, il voulait me protéger, je n'avais pas de mot pour décrire cette action inattendu et sans me demander mon avis d'ailleurs...

*He je suis une grande fille...*

Peut-être qui était recherché pour meurtre tout comme moi c'est pour cela qui change de place où, mon cerveau tournait à cent à l'heure pour découvrir ce mystérieux humain, tien il s'est arrêté, une voix lui disait que c'était un monstre et qu'on devait lui faire la peau, mon sang bouillir à l'intérieur de moi, une des raisons que je hais les humains étaient pour ça leur remarque blessante pour les personnes différentes d'eux, j'étais en rage je me suis mis sur la tête de l'humain où tout monde pouvaient me voir, me mit sur son autre épaule et lui caressa le visage pour dire comme quoi que j'allais m'en occuper.

-Regardez le monstre est avec un chat, tuons l'animal et...
*En revoir*

Mes griffes d'ombre sortirent et fit leur office, personne de ces humains ne s'attendait à ça et la dose de poisson mortelle était à son maximum, j'ai aimé la première personne qui c'est prit la tête et se cogne contre le mur comme un fou pour faire partir sa douleur avant de mourir et un autre qui se griffait le visage s'était marrant du moins pour moi bien sûr.

*Paix à vos âmes*

Le bruit de son arme bizarre s'arrêta, je remis mon visage contre sa joue et le seul bruit qu'on pouvait entendre était mon ronronnement, nos yeux se croisèrent, mes iris rose-rouge face à des yeux en amande, un petit sourire apparu sur mes lèvres.

*Quoi j'ai fait une mauvaise action, miaou?*

Des bruits de pas venaient de derrière nous alors je lui donnai un léger coup de patte sur la joue et lui montra l'échelle qui était à côté de nous, j'espère qui a compris et qui a une bonne agilité...

[HS: Si tu n'aime pas envoie un MP et je changerai.]

Ce chat est de plus en plus mystérieux.
Alors que je posais le pour et le contre d’un assaut dans cette ruelle, l’animal ce posa sur ma tête avant de descendre sur mon épaule et d’un coup de patte doux, m’effleura la joue. J’étais surpris et un peu décontenancé par l’attitude de la bête car c’est bien la première fois que l’on m’accordait autant de chaleur même si cette dernière n’était que factice. Je n’arrêtais pas de réfléchir : si je lançais l’offensive je pourrais facilement les vaincre mais je risque de faire trop de bruit.

Ces voyous le savaient : ma tête placardé sur les murs de la ville pour avoir décimé un régiment entier. Mais après tout c’est une reconnaissance si faible de mon talent que j’en suis un peu déçu. Mon savoir et ma science ont réussis a démolir les plus forts gardes de la ville : qu’elle belle victoire de l’intelligence face a la force brute. Et j’allais devoir à nouveau faire preuve de cette intelligence ici.
Enfin c’était avant de voir les prouesses du félin : dans un miaulement roque, il fit apparaitre une aura ténébreuse autour de ces griffes. Lançant un coup de patte a l’arraché je ne pensais pas qu’il allait faire mouche, et pourtant : les hommes semblaient intact, leur corps ne furent pas la victime de stigmates mais leurs esprits semblaient totalement détruit par la douleur. L’un se cognait brutalement contre un mur, ce déformant le crâne et faisant giclé le sang ; un autre ce griffait jusqu’au sang, ces vaisseaux sanguins lacérés et a vifs. C’était une boucherie alors que les autres malfrats subissaient la même démence : pendant ce temps je demeurais immobile, le crissement de mes roues avait cessés et j’étais perdu dans mes pensées.

La vue du sang me faisait perdre le contrôle : j’avais envie d’avoir ce gout ferreux dans ma bouche, cette couleur rouge pourpre sur mes mains. Je voulais a mon tour scarifier les corps de mes ennemis, tracer ma route dans leurs corps. Cette sensation, je ne l’avais pas ressentit depuis ce jour où j’vais dépecer mon frère : cette envie de nouveauté et d’approfondissement des connaissances me rendais encore plus heureux.
Le ronronnement de l’animal avait mit fin a la bulle que j’avais créé autour de moi mais mon regard en disait long, c’est pourquoi quand je me retournais pour faire face a la bête je la terrifiais. Un regard emplis de haine et d’envie de faire couler du sang.

Et le repas du Léviathan était servit : nous avions eu a faire qu’au menu fretin, la vrai bataille allait pouvoir commencer. Les bruits de pas qui nous suivaient était ceux du second de la bande, un mage de l’eau très narcissique : il avait prit peur en me voyant déchirer les chairs de ces comparses la première fois.

-Cette fois-ci tu t’échapperas pas Mikura…

Ces doigts claquèrent dans la ruelle et une dizaine d’hommes firent leurs apparitions toutes lames sortis. Je ne pouvais désirer plus beau cadeau en ce moment même. Un mouvement de main de l’homme et tous ce jetèrent sur moi. Alors je pris le chat avec ma main gauche, l’empoignant pour ne pas le laisser tomber. Je pris appuis sur mes talons, le vent ce mit a souffler et j’envoyais un Fang en plein dans le premier adversaire qui me faisais face.

Il ne pu l’éviter et la puissance de l’onde que j’avais dégagé lui avais ouvert le ventre horizontalement. Je me rua sur son corps qui commençait a chuter sur le sol : ma vitesse était incomparable vis-à-vis de la leur et ce sourire que j’affichais était des plus bestiales. Je fis tourner mes roues sur le corps de l’homme ce qui déchiquetait ça peau, puis sa chair pour enfin attendre ces chairs. Un appui plus ferme pour partir dans les airs avec un salto acrobatique.
De la main droite je détachais les lanières en cuirs de mes jambes, lâchant ainsi mes crocs. Dans un mouvement de mes jambes ces derniers se plantèrent dans deux des assaillants : le premier l’avait planté dans la joue et ça allait être une vraie boucherie, tandis que l’autre avait reçu deux de mes crocs dans les flancs.

Je refis une vrille et dans un hurlement j’arrachais la dignité de ces hommes : la joue du premier fut lacéré a tel point qu’on pouvait voir l’intérieur de sa bouche, et l’autre avait deux entailles profonde d’un doigt. Je m’amusais comme un petit fou a vrai dire jusqu’au moment où un projectile d’eau me frôla : c’était le mage et je n’avais pas l’avantage sur ce coup-ci.
Je retombai en prenant appui sur ma main droite, le chat dans l’autre : il fallait abandonner le combat même si je prenais un malin plaisir à les disséquer de façon peu commune. Le temps était venu de faire ma révérence.

Mes Regalias ce posèrent sur le mur adjacent et je commençais mon ascension vers les cieux pour fuir ce champ de bataille. Une fois sur le toit du bâtiment je me permis de lancer un petit pic a mon assaillant.

-Ce n’est pas aujourd’hui que tu rattrapera ton erreur passé, tu es trop faible pour que je m’intéresse a toi…

Une fois tombé sur les poutres des maisons je pris la fuite en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ridant sur cette ville où ce genre d’incident était monnaie courante. Le vent fouettait mon visage et je me léchais les lèvres qui étaient tachetées de sang. L’animal avait un regard étrange sur moi, un regard que seul un être humain peut avoir.
Je m’arrêtais sur le toit d’une maison, posais le chat sur les tuiles tièdes et le regardait avec un regard suspicieux alors que je me frottais les mains.

-C’est la première fois que je vois un chat capable de tel prouesse, ce n’est pas courant. A croire que tu n’es pas un « chat »…

Je serais en face d’un humain je pense que j’aurais touché le mille au vue d’une réaction mais là, devant un félin je ne saurais quoi penser. L’avenir me donnera peut être raison qui sait...

Je n'aurais jamais pensé que cela se termine comme ça, je sois terrifiée par la puissance que cet humain dégageait ce n'était pas un monstre non il était pour moi un demi-dieu, au lieu de fuir toute suite il fit une boucherie quel mot doux comparé aux talents qui a fait et la dextérité pour me garder dans sa main, je ne suis même pas rendu compte que j'avais du mal à avaler ma salive, oui j'étais rentrée sans le savoir dans le repaire d'un être démoniaque à une échelle qui pourrait rendre jaloux un dieu d'ombre, ces mouvements mon firent penser à un dragon en fureur, tout mon être était incapable de bouger mon inquiétude augment vu qu'on s'arrêtait sur un toit au milieu de la ville.

*Je ne veux pas mourir pas comme ça seigneur de dieu...*

Il me posa est dit la phrase que je ne voulais pas entendre que je ne faisais pas un bon chat du moins je les compris comme cela j'avais peur pour la première fois de ma vie non le mot terreur était plus juste, j'étais peut-être un assassin mais je fessais mon boulot vite fait et non un carnage surtout que c'est la première fois que je vois ça, je ne sais pas si c'était du courage ou de la folie mais je repris forme humaine devant lui.

*...*

Ma tête était baissée ma chevelure terne était devant mon visage, je la bougeais de mes deux mains et leva la tête vers lui, mon visage était plus blanc que d'habitude heureusement que je n'avais pas encore mangé sinon mon petit déjeuner serait déjà versé en bas, je me tenais droit mais mes mains tremblaient un peu, je les levais quand même et lui explique avec la langue des muettes ce que je pensais.

*Vas-tu me tuer aussi maintenant...*

Mon côté humain avait peur mais mon côté chat voulait être avec lui vu qui s'était pareil, mes yeux reflétaient toute mon angoisse si je devais mourir aujourd'hui la seule chose que je regrette était pour cette petite, on était face à face et je ne le lâchais pas des yeux, après toute la mort devait se voir en face et non pleurer comme un larbin de seconde zone...

*Si je suis vivante je serai son débiteur à jamais...*

Oh mon dieu, une phrase nominale qui prend un sens particulier, un sens qui m’est propre en l’occurrence. Qu’elle serait votre réaction a vous si un chat gracieux ce transformait en une demoiselle ayant la fraicheur et la naïveté de l’enfance dans son regard ? J’étais abasourdie, comme si on venait de m’ôter un voile qui se trouvait devant mes yeux : ce chat était donc une humaine. Enfin non, si je me réfère a ce que j’ai lu dans divers ouvrage un peuple a développer la capacité de ce transformer en animal et même de maitriser les attributs de ces dit animaux a leur avantage : on les nommais Nalamis.
Un terme qui me semblait plus qu’obscure lors de sa découverte : selon moi il ne s’agissait que de marginaux usant de leur magie de transformation pour prendre des attraits bestiaux. Mais mes lectures m’avais mené a apprendre que ce mythe des Nalamis, en plus d’être réel, a vu le jour depuis la nuit des temps.

Alors qu’elle fut ma surprise quand je vis l’animal ce transformer : grandir de plus en plus, faisant apparaitre un visage au trait féminin souligné par une chevelure légèrement terne recouvrant le visage de cette enfant. Je dis enfant mes j’en suis un également donc c’est un peu présomptueux de ma part, mais j’en ai rien a faire car comme dirait l’autre : « Ranafout !! ».
Mon cœur s’emballait de plus en plus, ce mettant a battre a 100 a l’heure pour je ne sais quelle raison. Peut etre es du a cette timidité maladive que j’ai en face des femmes, car oui je n’ai jamais été a l’aise en présence du sexe opposé. Même si ma maturité me donnait accès a certains privilèges comme les maisons closes : je n’avais pas assez de courage pour franchir le pas du monde adulte et de mordre dans le fruit défendu.

C’est un peu paradoxal : un gamin capable de lacérer des légions de puissants guerriers qui est incapable de parler, ou même de faire face a une demoiselle. Et là ce fut le déclic.
Je venais de faire une boucherie comme j’en ai le secret sous les yeux d’une femme ?!

Mes pupilles ce dilatèrent et une douleur a mes jambes me fis montrer un sourire crispé : mélange de honte, de souffrance et de peur. En revanche une chose me porta a croire que j’avais peut etre le moyen de me guérir de cette peur bleu de la femme. Car ma comparse du moment semblait ne pas avoir le don de la parole et s’exprimais grâce a un dialecte donc je ne suis pas vraiment familier : la langue des signes.
Un traité de science sur la mécanique corporel avait abordé ce sujet, j’avais été passionné par celui-ci même si en réalité je cherchais plus a trouver un moyen d’utiliser mes capacités intellectuel pour créer un objet qui les libérerais de leurs mutismes. Mais voilà, je n’avais pas tellement envie de me mettre dans un tel projet.

Je n’avais donc que des bases peu stables sur cette forme de parole : j’eu réussi a reconnaitre certains mot comme « maintenant » et « tuer ». Je ne voyais pas très bien le rapport mais le déclic ce fit dans ma tête. Elle devait craindre que ce soit son tour de mourir : a vrai dire je ne l’aurais pas tué mais plutôt utilisé comme sujet d’expérience, je salivais a l’idée de voir de quoi sa race était capable et même de pouvoir créer une machine qui la ferait parler.
Mais mes jambes n’étaient plus en état : je souffrais comme jamais. J’avais été au dessus des limites que mon corps peu subir, même si c’était peu de chose. Evoluer dans un espace aussi restreint et utiliser mon agilité et mes Regalias au meilleur de leurs puissances n’étaient pas choses facile.

Je dévisageais la demoiselle sans un mot, assis sur le rebord du toit je passais une main sur mes jambes pour faire semblant que tout va bien. Elle était belle sous ces airs de petite fille mais une fille bien dangereuse au vu de ces capacités. Je me permis de lui dire :

-Si l’idée me prends de me jeter sur toi je pense que tu es capable de te défendre facilement je me trompe ? Enfin bref, je suis étonné de voir qu’une si jolie fille ce cache derrière un chat si mystérieux…

J’avais finis ma phrase avec un léger sourire qui trahissait ma douleur. Je n’espérais juste qu’une chose : qu’elle n’y fasse pas attention…

La situation prenait des tournantes assez mystérieuses mon côté humain qui était préparée à se défendre était passée en mode arrêt, la phrase faisait son chemin jusqu'à mon cerveau me prit trente secondes à l'analyser complètement, une si jolie fille se cachait derrière le chat, mes deux oreilles de chat sortirent de mes cheveux et mon visage prit pour une des premières fois une teinte rouge brique, jolie non j'ai peut-être mal entendu ce n'était pas possible qu'un garçon me face un compliment, je bougeais mes doigts en signe de gêne chez moi.

*Merci...*

Il avait dit de phrase en souriant mais mon côté chat savait qui n'était pas bien, surement à cause de son arme qui était assez mystérieuse pour moi, ma queue-de-chat était en liberté derrière mon dos, je me demandais ce que je dois faire, mon chat me disait de lui dire la vérité, soufflant et prenant mon courage à deux je cherchais un cailloux et en trouver un pointu, voyant si cela me servir de craie sur le sol s'écrivait pour lui de quelle race j'appartenais et mon nom.

*Je suis une semie, un être de deux race mélangées et mon nom est Doll...*

Mes oreilles se baissaient comme un chat qui était triste il allait mon voir comme les comme un monstre je me suis assis pas trop loin de lui mais je n'avais pas le courage de le regarder dans les yeux, pour voir le même regarde à chaque fois du dégout ou une haine farouche, je regardais plutôt les nuages au moins cela me calme, je le laisse récupérer un peu et je vais attendre qui parle, par politesse je reste à côté de lui après tout il m'a protégé mais maintenant il allait me chasser comme les autres, un triste sourire apparu sur mon visage et je commençais même à pleurer me retournant vite fait je ne voulais en aucun cas que ce garçon me voit pleurer, la honte ou l'humiliation peut-être les deux...

*Allez dits les mots que je parte d'ici de toute façon j'ai l'habitude....*

J'étais en position assis mes jambes contre moi avec une queue-de-chat qui se balancer de droit à gauche, mes oreilles baissaient attendent quoi justement, je ne savais pas...

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