Course boulot, courses sympathiques [Termine]

[ Une belle après midi de 12 Awyn ]

Une porte qui s'ouvre à la volée, quelques pas et une voix forte qui s'élève.

- Michat ! Viens j'ai besoin de toi !

Je sautai de mon tabouret et courrai le rejoindre ( dans ce métier on trane pas alors on prend vite l'habitude ! ). En passant je fis des signes de mains à mes camarades de travail puis arrivai devant l'homme. Je me posai devant lui, déjà prête à exécuter telle ou telle tâche, toute dynamique.

- Oui patron ?

Il sourit. Je n'ai jamais su pourquoi mais je le faisait souvent sourire. Drôle d'homme mon patron, je me rappelle qu'il m'avait sourit aussi la première fois. Oui... Avec son grand sourire il avait accepter que je travail pour lui, toujours avec ce sourire il avait accepter de me loger temps que je voudrais.. Et ce sourire avait continuer. D'ailleurs il était si gentil avec moi... Peut être que je lui rappelais quelqu'un qu'il aimait bien. Oui sans doute.

- Tu veux bien aller faire quelques courses ? Tiens.. Voilà la liste, et l'argent.

Tendant la main j'attrapai la feuille de notes, y jetant un coup d'œil. Je levai la tête attrapai la bourse ( oui, mes sous c'est ma paie alors bon si je me faisais avoir à payer pour le boulot sur ma paie o_O )

- D'accord patron !

Je filai déjà. J'avais attraper ma veste, un sac, et déjà je filai comme l'éclair. Et bien sur j'arrivai très vite sur les lieux. Sans perdre de temps je me dirigeai vers les fruits et légumes. Mon sac se remplit très vite, et je m'attaquais alors aux autres produits. J'étais vite arrivée à la fin de la liste.

Mais sur le chemin du retour, quelque chose attira mon attention. Une petite boutique. Je m'en approchai. Il y avait là des vêtements, et très jolis dont un qui m'attirai particulièrement l'attention. Jetant un coup d'œil à mon porte monnaie ( le mien cette fois-ci ! ) je me décidai finalement à entrer. Sans hésiter je regardai cette jolie robes et j'étais vraiment sous le charme... Elle pourrait remplacer à merveille celle que j'ai déchirer malencontreusement. C'était une robe rouge et noire avec de jolis rubans.

Je sortis de la boutique, très fière de mon affaire.. Même si j'avais épuiser presque tout mon argent. Déjà....

Dans la rue sur laquelle débouchait la jeune femme se trouvait un oiseau rare, dans tous les sens du terme. Un fynfrig de toute beauté, arborant fièrement tatouages tribaux et runes magiques par dessus de riches vêtement ornés. Un long bâton accroché dans le dos par un système ingénieux de cuir, et des cheveux noirs attachés en natte, le semi-animal aurait pu, s'il avait été humain être pris pour un membre de la haute noblesse. Certains passants le regardaient étonnés, rares étaient les membres de cette espèces à s'aventurer en ville. Voyant une jeune femme féline, certainement la personne la plus digne de confiance du coin, la créature s'avança face à elle, déploya majestueusement une aile qu'il rabattît devant lui en signe de salut et d'humilité.

Bonjour jeune demoiselle. Pourriez vous me faire l'honneur de m'indiquer le chemin de la bibliothèque de cette ville? J'en serais honoré.

Je levai la tête de mes pauvres pièces restantes et là... Ben je vit un... Un humain-oiseau ? J'avais aucune idée de ce qu'il était, ça non. Un semi ? Comme moi ? Enfin non lui il est oiseau, pas chat. En tout cas il avait une sacré allure et il m'avait saluer poliment ( le coup de l'aile ça doit être poli, j'en mettrais ma patte à couper ! ) Par contre je restai un moment à cligner des yeux, ébahie. C'était pas donner à tout le monde de voir une créature pareille, et qui s'adresse à vous. D'ailleurs je fixais pas mal ses ailes. Grandes ailes, jolies ailes...

- Waaw c'est joliii...!

Puis je me rendis compte que j'avais parler toute seule. Portant la main à ma bouche j'eus une mimique gênée.

- Oh désolée, j'en oublie toute les politesses ! Bonjour.. Euh la bibliothèque c'est par là-bas. Si vous voulez je vous y amène ! C'est que j'ai plus trop le chemin en tête, je m'en rappel mieux au visuel.... Ça vous dérange pas, dites ? sinon je peux faire une indication grossomodo hein !

Sur ma lancée je déclarai même :

- Mais si je peux me permettre... vous êtes.. quoi ?

Je plaquai à nouveau mes mains sur la bouche

- Oh excusez-moi c'est déplacer je suis sure !

Et en y pensant un chat qui parle à un oiseau sans lui courir après avec une joie immense c'est plus que ironique !

D'habitude le fynfrig se serait peut être vexé de la première réaction de la jeune femme. Si elle avait été humaine. Mais elle le fit rire intérieurement. Il attendit qu'elle arrive à se fixer sur ses propres paroles, sa propre façon d'agir afin de lui répondre calmement, et sans que son attention ne soit distraite par sa gène.

Je suis un Fynfrig, un membre du peuple de l'air. Je ne suis pas étonné que vous n'ayez pas l'habitude de voir d'autres membres de mon peuple. Beaucoup d'entre eux évitent les villes comme la peste, notre domaine se trouvant surtout dans les cieux ainsi que dans les vastes étendues sauvages, de par nos origines animales.

Je suis d'ailleurs le premier étonné de voir une créature comportant des parties du corps similaires aux miennes. Emmenez moi donc s'il vous plaît, cela nous permettra de faire plus ample connaissance.

Son visage était froid, inexpressif, et son regard donnait l'impression de pouvoir transcender l'âme. Pourtant, sa voix était douce, chaleureuse, calme et posée.

Un Fynfrig. Ah ben finalement c'est pas un Semi, pas du tout. Je m'étais fait des idées. enfin faut dire que Meriadec m'avait dit qu'il y en avait tout pleins différents et que j'en avait jamais vu moi des Fynfrig. Mais c'était normal selon lui puisqu'ils n'aimaient pas la ville. La remarque me fis sourire. Oh que je les comprenaient, en dehors de la ville c'est bien plus plaisant ! Il était d'ailleurs aussi étonner de voir quelqu'un à moitié animal. Comme ça, on était deux ! En tout cas il accepta ma proposition, pour qu'on fasse connaissance.

- Bon eh bien suivez-moi ! lançai-je.

Je pris tout mon paquetage de courses, et m'avançai vers la droite, m'engageant dans une rue large. Je réfléchissais en même temps pour suivre le bon itinéraire. Tournant la tête vers mon compagnon de marche, je demandai :

- Dites-moi, si ce n'est pas indiscret, pourquoi vous êtes venu en ville si vous n'aimez pas cet endroit ? Enfin... votre peuple, vous personnellement je peux pas savoir c'est sur.. hum...

Voilà que je m'embrouillais moi. Un chat qui parle à un oiseau.. vraiment... franchement... C'était vraiment bizarre.

La créature commença à suivre la jeune femme après avoir replié ses ailes.

Je n'aime pas la foule, et les personnes qui la composent, elles ont toutes tant d'occupations si... futiles, dérisoires, et si peu de compréhension et de conscience de ce qui les entoure...
Mais c'est pourtant au cœur de leurs villes que se trouvent leurs plus belles créations, les livres. Je respectes énormément leur savoir.

Le fynfrig leva le bec vers les cieux, puis se gratta le menton avant d'ajouter :

Et il n'est pas impossible qu'un livre d'arcanes que je cherche se trouve dans cette ville. Et même si ce n'était pas le cas, je serais ravi de passer un peu de bon temps dans les livres. Ils sont... un monde à part.

Ah ! c'était juste les livres. Au moins je comprenais pourquoi il désirait savoir où se trouvait la bibliothèque. Je comprenais bien aussi l'avait qu'il avait sur la ville, les gens... Même si moi aussi à force d'y vivre je devais faire un peu comme eux. Et peu être que je n'avais pas conscience de beaucoup de chose mais la compréhension ça je l'avais, heureusement. Mais ce que je ne comprenais pas c'était sa perception des livres.

- Je ne me suis jamais vraiment plongée dans un livre. Pas que je n'aime pas, plutôt un manque de temps... " je soupirai " A force de vivre ici je dois être devenue aussi pitoyable qu'eux. Parfois je voudrais bien sortir d'ici et m'ouvrir les yeux sur le reste du monde, mais je n'en suis pas encore capable. A trop rester, on prend quelques attaches..

Je m'engageai dans une rue à gauche, puis déclarai :

- Oh, je dois vous ennuyer avec mes histoires.

Non vos histoires sont intéressantes. Il s'agit là d'une expérience enrichissante pour moi... Quand aux livres, ils retransmettent le savoir. Et le savoir permet de voir ce qui nous entoure autrement, de l'apprécier même lorsqu'il paraît trop dérisoire à nos yeux. Nous pouvons alors nous ouvrir à de nouvelles choses que nous ne pourrions voir sans cela. La richesse d'une sculpture, la rigueur d'une architecture, les cachoteries d'un elfe, ou encore la possibilité d'écouter les paroles du vent, et ses récits mythiques sur des créatures fabuleuses et des histoires d'hommes et de femme à l'autre bout de l'univers.

Il appuya sa dernière phrase pourtant monocorde par de fins gestes de la main, créant des figurines fantomatiques illustrant les dires de la créature. Un homme translucide courant avec une femme, se transformant en oiseau, s'envolant puis prenant la forme d'un canidé, puis d'un cerf. Ces petits pantins à peine visibles n'avaient dansé que quelques secondes. Assez pour parler, trop peu pour être réellement vus compris et appréciés.

Il est dur de se détacher du physique. Peut être pourriez vous pourtant vous aussi voir le monde différemment qui sait?

Vu la façon dont il en parlait, les livres devaient vraiment être fabuleux. Dommage que je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer aux loisirs. Mais du moins il avait fait naitre une étincelle de curiosité : j'avais vraiment envie de voir aussi ce qui l passionnait tant. Et qui sait, peut être pourrais-je trouver de temps en temps un peu de temps libre pour me pencher dessus. J'avouerais que je ne fais pas non plus beaucoup d'efforts. En dehors du service à leurs des repas, et aux pauses je pourrais très bien sortir même si je soir il n'en tait plus question. Rien que 'y penser ça me donnais la chair de poule...

La pensée m'avais juste traversé l'esprit un instant mais pour le reste j'étais restée attentive. Toujours en suivant l'itinéraire, j'arrivais à fixer mon attention sur mon compagnon de marche et l'écouter pleinement. Et c'est bien ma vue qui me fit réagir. Quelque chose avait changé, une fraction de secondes et sur le coup j'avais stopper la marche. Des formes... silhouettes ? J'avais rêver ou j'avais vraiment vu quelque chose ?

Soudain je crus sentir son regard sur moi. Surement s'était-il arrêté de marcher lui aussi et avait vu mon air... ahurit ? Pensif ? Étonné ? Je ne saurais le dire puisque je ne me voyais pas, moi, contrairement à lui.

- Je.. J'ai crus... " Je le fixai, les sourcils légèrement froncés " Vous avez fait quelque chose n'est-ce pas ? Là..

Je désignai l'endroit où j'avais crus voir ces formes.

Si le fynfrig avait pu sourire, il l'aurait surement fait.

Je vous ai montré à voir ce que le vent peut montrer. Mais vos yeux n'ont pas l'habitude de le visualiser. Cela dit, le fait que vous l'ayez vu, me prouve que votre regard est aiguisé, c'est appréciable.

Le vol n'est pas mon seul don. Je peux aussi contrôler l'air qui m'entoure et lui donner forme. Un petit extrait visuel que je n'accorde qu'aux créatures proches de la nature de par leur origine.

Spoiler:

Un grand sourire se dessina sur mes lèvres. Alors non je n'avais pas rêver ! Et cela m'intriguais encore plus, j'avais maintenant une curiosité dévorante à ce sujet et mes yeux pétillais de curiosité tout autant. Alors il maniait le vent, et réussissait ainsi à faire des silhouettes ? Incroyable !

- Oui, c'est l'une de mes plus grandes qualités je croix bien. On me l'a déjà dit. Dites... Vous pourriez... Vous pourriez me montrer à nouveau ? J'aimerais vraiment, vraiment voir mieux, en comprendre tout le sens. S'il vous plais, vous voulez bien ?

On suivait à présent une ruelle qui montait légèrement. Bientôt nous arriverions à destination, encore quelques minutes et ce sera bon. Mais pour l'instant, je ne m'en préoccupais pas. Son don me passionnait ! Vraiment.

Spoiler:

Uhm... Pourquoi pas...

*Le fynfrig repassa derrière elle, et l'attrapa sous les bras.*

N'ayez pas peur.

*Il déploya ses ailes, et s'éleva après plusieurs battement puissants, pour atterrir sur un toit où elle la lâcha. Il s'assit, profitant de la pante de l'habitation pour ne rien abîmer de son plumage puis fit signe à la jeune femme de se concentrer. Il passa une main au dessus de l'autre, créant une boule d'air concentrée bien blanche. En changeant la gestuelle de ses mains il donna une forme à celle-ci, un oiseau parfaitement blanc, en vol stationnaire au centre de ses deux mains.*

Voyez, on peut donner une forme au vent. Par contre, on ne peut jamais le faire mentir! gardez bien ça en tête. même si vous ne le comprenez pas maintenant.

Mon sourire fleurit à nouveau quand il accepta, et je fus un peu surprise quand il m'attrapa et décolla du sol. Ce que ça faisait bizarre de ne plus toucher le sol et pourtant ne pas tomber ! La sensation était agréable et étrange en même temps. Je n'y était pas habituée. Mais cela ne dura pas car il se posa sur un toit puis me lâcha. Je jetai un coup d'œil rapide vers le bord du toit. Heureusement qu'un chat retombe toujours sur ses pattes. Enfin... en théorie. Laissant cette pensée je me retournais et le vit assit, j'en fis de même mais pas trop à l'aise. Il me fit un signe comme pour me dire de ma concentre alors je le fis aussitôt. D'une mouvement des mains il venait de créer une boule d'air étonnement blanche, puis il fit un autre mouvement et l'air prit la forme d'un oiseau qui semblait voler. Mes yeux s'arrondirent d'émerveillement. Ce que c'était beau !

- Ooh, c'est magnifique !

Mas quelque chose m'interloqua. Faire mentir le vent ?

- Je ne comprend pas oui... Faire mentir le vent ?...

Sourcils froncés, j'essayais de comprendre.

Oui... voyez vous, les le vent porte en lui toutes les paroles de toutes les créatures de cette terre. Il peut les retransmettre à des oreilles habituées à l'écouter. Il faut énormément de temps, et de pratique pour arriver à l'entendre murmurer, mais l'écouter nous permet de pouvoir comprendre certaines choses qu'une créature normale pourrait ne pas comprendre.

Nous pouvons être ainsi au courant de nombre de faits importants, ou soulager notre esprit lorsque parfois nous sommes déroutés ou un peu perdu. Mais certains manipulateurs de cet élément à la fois si puissant et si fragiles, guidés par leur soif de puissance, oublient que le vent est avant tout un porteur de vérité. Alors ils le modifient, le corrompent pour le forcer à transmettre de fausses informations. Mais le mensonge fini toujours pas être découvert, et ces êtres sont toujours punis. Soit par d'autres manipulateurs du vent qui ont été trompés, soit par le vent lui même.

Lorsqu'on abuse trop de quelque chose, cette chose se retourne toujours contre son manipulateur, c'est un équilibre naturel.

Il en va de même pour les formes données au vent. Le vent peut prendre forme au creux de mes mains mais là encore toujours il sert à dire quelque chose de précis, il s'agit là d'un messager.

*L'oiseau prit la forme d'un griffon, et piaffa, puis se posa près de la jeune femme.*

Alors le forcer à prendre une forme qu'il ne souhaite pas prendre, c'est là encore l'obliger à mentir. J'espère ne jamais avoir à faire ça. Les conséquences sont toujours désastreuses lorqu'on se rebelle contre l'équilibre.

J'étais vraiment fascinée par ce qu'il disait. Même un peu jalouse. J'aurais bien voulus savoir entendre le vent ! Ce devait être si doux à l'oreille, si fascinant, si incroyable !
En tout cas je compris mieux de quoi il parlait,, à propos du mensonge. C'était une justice que de payer sa tromperie. Et ça... C'était à revoir ici. Humains, Nalamis, Elfes... tous, étaient à revoir sur ce point. Pas la Nature, pas le Vent !

- Oh je comprend mieux. Heureusement que c'est ainsi.

Il parla ensuite de la forme, que ce n'était aussi que la vérité. A ce sujet là c'était un peu plus flou dans mon esprit. Du moins un point. J'ouvris la bouche puis... Je poussa un petit cri surprit quand l'oiseau se transforma en griffon, piaffa et se posa près de moi. Émerveillée, je demandais :

- Et là, le vent veut dire quelque chose ? Mais surtout, je voudrais savoir... comment peut-on savoir si la forme qu'on veut lui faire n'est pas celle que le vent souhaite ?

Il le dit. Forcer le vent à mentir par les images, et il se retournera aussi contre son dompteur. Il n'est de toute manière pas domptable, c'est un allié, pas une monture, ni un tour de passe-passe.

Dans ce cas, je crois qu'il nous fait signe que tu es apte à le voir tout simplement. Peut être un jour pourrais-je t'apprendre quelques bases, mais tu n'auras pas la même écoute que la mienne, tout simplement car nous sommes différents. Chacun a sa propre vision des choses et sa propre écoute de ce qui l'entoure à des degrés différents.

Bien... je suggère de reprendre notre route qu'en dis-tu?

*Le fynfrig se releva, attendant la réaction de la jeune femme, avant de continuer. L'animal de vent quand à lui venait de complètement disparaître.*

Il voudrait m'apprendre ? Le sourire que je lui fit ne signifiait qu'un grand "oh oui j'aimerais beaucoup!" mais il était suffisant. Il rappela qu'il serait peut être bien de reprendre la route, et alors je repris mes esprits. Oui, il vallait mieux. En plus mon patron me tuerais si j'arrivais trop en retard à l'auberge...

- Je suis d'accord.

Je me levai aussi. J'aurais peut être bien pus sauter pour descendre, mais je ne préférais pas franchement courir le risque, à tout les coup je me serais fait mal. J'avais beau être à moitié chat, je n'était pas catwoman. Aussi je préférais largement que mon compagnon refasse taxi en sens inverse. Puis soudain je remarquais quelque chose et déclarais :

- au faite, je m'appelle Nayumi.

*Bien qu'habituellement inexpressifs, les yeux du fynfrig s'arrondirent, signe qu'il ne s'était pas rendu compte de cet oubli de présentation.*

Honoré de connaître votre nom. Le mien n'a pas d'importance, mais je veux bien vous le donner. On m'appelle Zepharion.

*Il l'attrapa et la fit descendre.*

Un nom plus qu'habituel pour un fils du vent, mais j'en suis fier.

Une fois les pieds à terre je déclarais en souriant :

- Eh bien moi je le trouve très joli.

Puis nous reprenions la route, il ne restait bientôt plus que deux pattés de maisons à peine. Mais je voulais le faire jusqu'au bout. Je m'arrêtais donc finalement devant une grande bâtisse. On ne pouvait pas se tromper.

- Voilà, c'est ici.

Je me tournais vers lui.

- Et bien, je vous quitte là, je dois retourner travailler. J'espère que je vous reverrais un de ces jours.

Je n'en doute pas, je vais surement rester quelques temps dans la région de toute manière. Le temps d'approfondir quelques unes de mes connaissances et de visiter la zone, je suis sure d'y trouver des choses intéressantes.

Il la salua de nouveau en s'inclinant poliment, puis observa le bâtiment face à lui : la fameuse bibliothèque.

Je le saluai en retour puis disparus rapidement. Mon patron allait me tuer... Mais bon peut importe, ça m'avais permit de faire une bonne rencontre. Il me plaisais bien ce fynfrig. Et puis j'avais vraiment envie de savoir entendre le vent aussi alors j'espérais vraiment pouvvoir le revoir, vraiment.

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