(mais si mais si... Sauf si c'est un gros baldrog, là fallait le dire...)

Le Lëanoz faillit sourir quand la créature se ré-embrasa et s'envola, celle ci transperça le plafond et semblait s'enfuir, chose peu probable pensa Meriadec, qui finit par avouer:

"J'aurais du l'éteindre pour de bon avec un vrai sort d'eau."

Puis, il remarqua le livre, dont les pages tournaient toute seule. Il s'approcha de la stèle et vi la page qui décrivait le monstre qu'ils venaient de rencontrer. Sa concentration sur son aspect s'estompa, et une barbe grise immaculée de blanc vint à son menton, ses joues étaient usées, il devait se soutenir à son bâton, n'ayant tout de même pas de mal à marcher ou à courir. Il commença à essayer de lire, il murmurait à voix basse, tout ce bousculait dans sa tête, le livre était là, il était là, sous ses yeux et... Et... Il dit à Miguel, mais il le dit aussi pour lui:


Il n'essaya pas même de retirer l'ouvrage, s'il était là, gardé par ce monstre apparemment née d'un mélange de deux Dieux -Elementïa- , écrit dans un langage que même le plus savant des érudits n'arriverait pas à décoder, c'est qu'il n'était pas à lire. Et encore moins à chérir par un bibliothécaire fou. Il dit à l'intention de Miguel, tremblant de déception, de surprise et d'autres chose dont lui même ne connaissait pas l'origine:


Et il se détourna du livre vers une éventuelle sortie, qu'il trouva, une toute petite porte, le vieillard commença à rajeunir pour se donner ne toute petite taille, il incantat un sort pour que ses vêtement le suive, on pouvait maintenant voire un petit enfant, les cheveux châtain coupés juste avant les yeux, ces yeux qui étaient totalement noir brillant, sans iris, un pupille recouvrante tout l'oeil. Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Miguel pouvait passer, avec difficulté, mais il pouvait passer.

(j'aimerais bien savoir s'il y a d'autres portes, à ce moment, j'éditerais mon post...)

[hé fais gaffe au tour c'était à moi de poster]

La créature sombrait dans les flammes du néant et son embrasure se faisait plus mince que la brise du vent. Il fallait reprendre route, mais claquant dans l'oreille tel un bourdonnement intense, son coeur gardait une fréquence élevé, un bruit sourd qui faisait tremblé le sol tel l'action d'une montagne sur s'écroulant sur un village. Oh non, cette bête n'était pas terrestre, sa magie n'était pas de nos terres, elle sortait tout droit des flammes de Lamesang. Le regard du jeune semi s'assombrit, tel un ciel prenant soudain conscience de la triste disparition du soleil. Se retournant vivement, le guerrier dégaina son épée elfique, il la pointait vers l'être, ces dents claquaient de haines les unes sur les autres, il crachait vers l'être de feu qui s'apprêtait maintenant à bondir.

Le millipède s'enflamma, et tel un résidu de dragon il s'envola à toute hâte vers un plafond trop étroit. Son cri strident résonnant dans la pièce, assourdissant, les tympans du Semi semblaient exploser. La bête traversa le mûr. Une série d'éboulement s'en suivit, elle était partie. Miguel planta sa lame au sol, et put apercevoir, la stelle, le livre de magie, l'ouvrage enfin à la portée de sa main, après temps de si dures voyages, cette ouvrage devait renfermé milles sorts, milles maléfices ! Le semi s’en approcha, impossible de le soulever ! Il semblait retenu à son socle, dure comme la pierre, les pages tournaient, encore et encore, avant de s’arrêter à la bête qu’ils venaient de croiser. Lignes après lignes, les dessins ne ressemblaient à rien pour le Semi pourtant instruit, il ne reconnut que Elementiä, la déesse qu’ils avaient déjà vu, plus tôt sur les mûrs, qu’elle était ce maléfice ? Étaient-ils entrés dans la demeure de l’ombre, celle du démon ?

Le Lëanoz lui parla, et dans la langue paternelle du semi, la langue que son père lui comptait tout les jours la langue qu’il parlait mieux que l’humain dont il roulait les lettres avec un certain accent ! Fallait-il vraiment partir !

- Tarya hechta erlelya parmamen deloth pella (Il est dur d’abandonner une quête, mais la place de se livre n’est pas au-delà de ces terres).

[Clun, même si tu ne conjugue pas, essaye de prendre un traducteur elfique plutôt que de dire n’importe quoi: Miroir de galadriel ]

Clun a écrit:

Sauf qu'on est pas dans le seigneur des anneaux... Mais merci du lien, je m'en servirait sûrement.. Sâchant que je n'ai pas dit n'importe nawak, j'ai jute rajouté des ï et des a à tout bout de champs...

Alors que Miguel tentait de reprendre le livre, un nouveau bruit de fracas se fit entendre alors que le millipède repassait par son premier trou, l'élargissant un peu pour fondre directement sur Miguel. Une parole mentale s'immisça d'ailleurs en miguel et Meriadec, venant de la créature.

#N'y touchez pas!#

Meriadec tenait son gigantesque bâton sur l'épaule, et tandis que le millipède revenait à la charge vers Miguel qui essayait de prendre le livre, dans sa tête résonna la parole mentale, cette créature était donc doué de discours? Elle était elle aussi capable de comprendre les situations, elle avait une conscience qui dépassait celle de tuer? Meriadec avait donc commis un crime, ce monstre de flamme était plus qu'un chien de garde, et le Lëanoz aurait du le traiter avec respect. Il lui répondit, mentalement aussi:

#Soit sans crainte Elementia, nous ne prendrons pas ce livre, et... Excuse nous, Elementia de t'avoir fait du mal... Laisse nous partir Elementia et continu de protéger le monde de ce livre.#

Etait-il vraiment sûr de ce qu'il venait de dire? Renoncerait-il vraiment à ce savoir? Ne ferait-il pas marche arrière pour affronter la bête phénoménale et s'emparer du livre? Il ne le savait pas, mais en l'instant même, deux partie de lui s'affrontaient, une voualti tout savoir sur le monde, accumuler de la puissance et était avide de connaissance, l'autre était sage, et songeait d'abord à ne pas sombrer dans la folie, elle disait: " la connaissance ne sert à rien s'il n'y a pas la sagesse qui va avec.". L'enfant magicien continua d'ouvrir la porte.

[excusez moi il y a erreur, quand je dis que la place de se livre n'est pas au delà de ces terres ça sous entend que je vais le laisser là, j'ai fais genre j'allais le prendre deux lignes avant pour le suspens , mais bon dans le fond ça change rien, Clun je ne pensais pas que tu disais n'importe quoi, enfin voilà quoi, j'ai eus du mal à me faire comprendre, je voulais dire que c'était mieux construit avec un dico, bien sûr nous ne sommes pas dans SDA mais l'elfique reste une langue inventé par tolkien, et puis c'est mieux que d'inventer, inventer une langue c'est très difficile !]

Miguel vu la bête lui foncer dessus, il lévita dans un bond désespéré. Il se releva poussiéreux, le message retentit aussitôt dans sa tête, et d'une voix si noble, d'une voix divine. Non ! Cette quête n'était pas pour lui, ni pour quiconque d'ailleurs ! Les humains ne doivent jamais s'intéresser aux problèmes il fallait partir vite.

Le blond suivit les pas du Lëanoz, vers la sortie, pourquoi se creuser la tête ? Faire demi tour semblait le plus logique ! Avant de reprendre la route, Miguel cria, en brandissant son épée:

- Nous ne sommes pas des voleurs, et ne voulons pas d'ennuis des dieux ! Les profanes sont de la pire espèce, et à jamais j'espère que ce temple restera dans le secret ! Car personne ne doit venir en ces lieux, ils ne sont pas humains !

Il repensa tout juste qu'ils avaient étés téléportés:

- Elëmentia, ou qui que tu sois ! Ramène nous cher nous, comme tu nous a fais venir ici ! Et à jamais nous ne reviendrons en ces lieux, nous te le jurons !

[argh bah je suis désolé j'ai effectivement compris l'inverse^^" je croyais que tu le prenais :X m'enfin le truc aurait quand même chargé effectivement. Mais désolé désolé c'est vraiment une erreur de ma part là ]

La créature se posa, puis éteignit les flammes qui la composaient avant de s'enrouler au sol sur elle même pour se transformer en immense statue de pierre. Venant du chemin d'origine pris par les deux compères, l'elfe noir aveugle s'avança sans bruit puis se stoppa à l'entrée, attendant simplement, pendant que Meriadec entrait dans une grande bibliothèque. Tous les types de livre y étaient représentés, plus ou moins précieux. On aurait dit une copie des grandes bibliothèques des grandes villes des terres. En haut d'une échelle, un homme Ibis sorti un livre puis descendit, en s'exclamant :

ah vous voici, Dourenn Aotrou. J'ai un ouvrage pour vous, il vient d'apparaître et vous a été désigné par le maître des lieux.

Il s'approcha de l'enfant l'observant comme s'il le connaissait depuis toujours et lui tendit un ouvrage. Il y traitait de la grande peur qui avait été ressentie par les 4 dieux principaux élémentaux : En effet, à l'origine, pour aider la population des terres l'un d'eux avait écrit un grand ouvrage traitant de l'origine de la magie sous toutes ses formes, et de la manière dont il était possible de l'utiliser tout en en contournant ses règles premières : comment l'utiliser sans user d'énergie par exemple. Mais ces dons fabuleux qui avaient été appris avaient permis à certains sorciers mauvais de prendre une puissance inégalée qui avait effrayé même les dieux les plus chaotiques. En effet : à quoi bon semer le désordre si même les dieux mauvais ne pouvaient maîtriser leurs pions? sentant un terrible cataclysme approcher, ils scellèrent ces mages dans ces lieux ainsi que l'ouvrage de malheur, crée à l'origine pour défendre et non corrompre. Mais afin de pouvoir maîtriser ces créatures si puissantes nées de la dégénérescence d'un savoir trop grands pour eux, plusieurs dieux bons comme mauvais durent s'associer. Ces mortels déchus sont à présents morts, mais leur puissance règne encore en ces lieux, c'est pourquoi toute la zone a été enfermée dans une bulle d'anti-magie contrôlée à distance, selon les besoins.

Dans ce livre sont également expliquées les bases des 4 magies élémentaires ainsi que la dangerosité due à l'utilisation des magies de l'ombre et de la lumière, et ce pourquoi elles ont quasiment disparu des Terres.

C'est un cadeau dont vous saurez je suis sure, apprécier la valeur. A propos, j'ai un autre cadeau pour votre compagnon, veuillez m'excuser, je reviens de suite.

Le bibliothécaire étrange disparu dans un rayon, puis revint avec un autre livre.

Voici un petit recueil de chants à texte pour lui. Je suis sure qu'il en sera ravi. Dîtes lui d'observer la chanson se trouvant exactement au milieu du livre et de la chanter à l'envers. Après beaucoup d'entrainement, je suis sure qu'il sera étonné par l'effet produit sur ceux qui l'écouteront.
Partez à présent, ces dons vous sont accordés car vous avez su à temps trouver vos limites, ainsi que la véritable sagesse.

De son côté, le mage elfe noir aveugle se décida à parler à Miguel :

Du calme, je crois que les dieux vous ont entendu. Attendez donc le retour de votre ami de voyage, Meriadec, vous n'aurez ensuite qu'à ressortir par la plate forme de l'autre salle, celle où je vous ai rencontrés. Je crains par contre que les deux autres personnes qui vous suivaient n'aient pas encore trouvé leur chemin. Seules elles, le pourront, vous les retrouverez plus tard.

Meriadec entra dans la salle, elle était agréable, les bibliothèques avaient toujours été chaleureuse, et le sage les avait toujours apprécié, lieux propices à la lecture et à l'écriture, il aurait aimé rester et dévorer les ouvrages si nombreux... Un homme Ibis arriva, l'homme ibis avait toujours été le symbole des script et ceux ci, par leur réputation mettaient toujours en confiance leur interlocuteur, celui ci l'interpella et lui dit qu'il avait un ouvrage pour lui, l'enfant sourit, se yeux noirs se fermèrent alors que sa bouche sortait de son col, elle y replongea lorsque le bibliothécaire lui donna le livre qui était énorme pour l'enfant, il paraissait aussi assez lourd si bien que lorsque l'homme ibis continua son discours, Meriadec le posa contre le mur. Il alla chercher un deuxième ouvrage, moins lourd et moins encombrant, un recueille de chanson. Quand il eu finit, le Lëanoz partit sans dire un mot, il fit juste un mouvement de la tête comme pour dire merci. Il fit demi tour et arriva dans la salle d'Elementia, il trottinait car il voyait que Miguel discutait avec l'elfe noir, il fit tomber le livre de Miguel, il fit demi tour pour le rattraper et retrouva les deux individus, il tendit avec un grand sourire le recueil de chanson, puis, tout d'un coup, il vieillit, et atteint un des âges qu'il empruntait le plus, celle du vieillard encore un peu frai, la barbe longue et grise et les cheveux gris au touches blanches, il avait aussi pris forme de centaure, et le kikoalt ah maärl avait grandi avec lui. Il rangea le livre et dit à l'attention de l'elfe aveugle:

-Vous aviez raison au sujet du livre, je saurait vous écouter si nos chemins se croise à nouveaux, maître elfe.

Il se tourna vers Miguel:

-Il me semble qu'on vous à fait cadeau d'un recueil de chanson assez spécial, je vous conseil de prendre le temps de bien regarder celle du Milieux et de vous entraîner à la lire à l'envers, elle doit contenir un charme assez spécial. Ma prétendue sagesse ne devient que folie en ce lieu, partons, jeune Miguel.

Il fit un salut de la tête à l'elfe en passant à son coté et emprunter la porte par laquelle ils étaient rentrés, il s'arrêta juste avant de quitter la pièce et vit la statue, il embrassa l'air en sa direction.

(Migu', tu peux décrire que nous allons sur la plate forme.)

Meriadec soupira à l'air libre, il commença à se dégourdire les pattes en galopant lentement au alentours, il attendrait le bibliothécaire et le fynfrig ici, il regarda Miguel et lui dit:

"Voilà, c'est ici qu ça prend fin, c'était une belle aventure, chargée de mystère, et... Bien que ce soit superficielle, j'éspère que nous serons quand même payé! J'ai une ardoise comme on en a jamais vu à la taverne!"

Il regarda le ciel et le soleil, par tout ce déboussolement, il avait perdu le nord, impossible de deviner quelle heure était-il, et pourtant, loin d'être obsédé par le temps, Meriadec voulait savoir combien de temps ils étaient restés dans l'endropit mystérieux, il ne pensait pas être resté plus d'un jour, il incanta en tandant la main:

"Heurevezh"

Et le Triskell apparut, il était 11h30 du matin, et le nord était... Dans cette direction se dit le Lëanoz. Il repris à l'intention de Miguel:

"Je ne pense pas que nous ferons le retour ensemble, je dois passer dans mon domaine en aldarion pour conclure mes recherches sur ce livre."

Il regarda dans la direction de Ra'sibe, comme si la cité allait soudain surgire à ses yeux.

Fin du sujet ici, Suite dans le sujet précedent.